5. DIABETE SUCRE DE L’ENFANT (DS)-définition: maladie chronique métabolique, caractérisée par hyperglycémie <strong>et</strong> glycosurie (parabsence – totale ou relative - d’insuline) ; chez l’enfant - type I (immun, insulinodépendant, avecdéficit total d’insuline)-fréquence: 0,4-4% dans le monde ; en Roumanie: 1 DS/1500 enfants sains ; en France: 1DS/3000 ; en Finlande – I ère place: 1/300 ; sexe: fréquence égale, mais après puberté ->♀-étiopathogénie – maladie polygénique: prédisposition génétique (HLA DR3 <strong>et</strong> DR4), à l’action decertains facteurs environnementaux (infectieux - ourlien, HAV, Coxsackie B4, reovirus type 3,grippe, varicelle, rubéole, CMV, EBV <strong>et</strong> Mycoplasme pneumonie ; alimentaires: protéines du LV ;chimiques), qui agressent, par des mécanismes auto-immuns, les cellules β des îlots pancréatiques-clinique – classification en fonction de la gravité de l’épisode aiguI : Hyperglycémie + glycosurie : polyphagie, polyurie, polydipsie avec perte de poids (fréquentenycturie avec énurésie nocturne) ; autres: prurit vulvaire (mycose), dermatitesII : I+Cétose (+cétonémie/urie → + anorexie, nausées, vomissements, douleurs abdominales,haleine acétonémiqueIII – II+acidose (métabolique) → + asthénie, état général altéré, polypnée/KussmaulIV – III+coma → III + troubles de la conscience + signes de déshydratation-paraclinique:A. TESTS DE DIAGNOSTIC :a) glucose (glycémie, glycosurie <strong>et</strong> corps cétoniques, TTGO - 1,75mg/kg – max 75 g ; TTGO aprèscortisone) ; interprétation du TTGO :Réponse A jeun A 2 heuresNormale < 120 mg% < 120 mg%Altération de la tolérance du glucose orale (DS latent) < 120 mg% 120-180 mg%DS manifeste >120 mg% >180 mg%b) insuline: insulinémie, peptide C, tests de stimulation – après glucose iv (TTG iv)B. TESTS EVOLUTIFS:a) En urgence/complications aiguës : urine (Alb, Sed, glycosurie, cétonurie, pH), sang (glycémie,pH, électrolytes, protéines, Ht, créatinine, urée, VS, Leucocytes)b) Monitorage de l’évolution chronique sous traitement : profil glycémique, glycosurie parfractions, HbA1C, HDL-Chol/Chol total, albuminurie/24 h, vitesse de conduction nerveuse, ex.oculaire (FO) <strong>et</strong> angiofluorographie-diagnostic positif: glycémie dans le sang capillaire >200mg%, à n’importe quel moment, avec dessymptômes ; TTGO – glycémie dans le sang capillaire >200mg%, à 2 heures, 2 fois (siabsence/discrétion des symptômes)-diagnostic différentiel:*pour polyurie : diabète insipide, IRC- phase polyurique, pollakiurie, dipsomanie*pour glycosurie: diabète rénal, sdr. Fanconi, médicaments (vit.C, Phénobarbital), éliminationsurinaires des glucides*pour cétonurie: vomissements cycliques, manque d’alimentation, certaines erreurs métaboliques*pour coma: encéphalites, intoxications (salicylates), traumatismes, déshydratations* différenciation :Coma Hyperglycémique (acidocétose)Coma hypoglycémiqueDS connu, négligé ou infection ou DS au débutDS connu, avec insuline↑, apport alim. ↓, effort physique ↑Début PROGRSSIFDébut BRUTALSignes prémoniteurs: anorexie, vomissements, polypnée, haleine FAIM, tremblements, céphalée, tachycardie, transpirations,acétonémique, somnolencediplopie, agressivitéTéguments secs, pli cutané persistant (déshydratation avec diurèse Téguments humides (transpirations froides),conservée), érythrose facialesans déshydratationPression artérielle↓, chocn/↑Coma tranquille, pupilles modifiées en fonction du degré de coma, Coma agité, mydriase précoce, ROT ↑, convulsions, signesROT ↓extrapyramidauxPH
-complications:a) Insuline: lipodystrophie, allergie, résistance, phénomène Somogy, phénomène “Down”,hypoglycémieb) Infections – pyogènes (staphylocoque doré), TBc) Métaboliques : aigues (hypoglycémie, acidocétose) ; chroniques (Sdr. Mauriac)d) Dégénératives : microangiopathie (œil, pyélonéphrite chronique, nécrose papillaire,glomérulonéphrite chronique, neuropathie) ; macroangiopathie – athérosclérose précoce-traitement: diététique + insuline + soutien psychologiqueobjectifs: rythme normal de croissance somatique <strong>et</strong> psychique <strong>et</strong> maturation sexuelle, bonneintégration socioprofessionnelle, bon degré d’indépendancemoyens :A. DIETETIQUE.- Principes de diététique: même horaire, qualitatif <strong>et</strong> quantitatif, éviter la glycémie ↓ <strong>et</strong> ↑ ; pasd’aliments avec >60% glucides, mais p<strong>et</strong>its quantités à la fin des repas complexes – possibles ; 3repas + 3 goûters (collations) ou – planifier les repas en rapport avec l’administration de l’insuline- Nr. calories – Kempe : < 8 ans: 1000 cal + 100 x âge (ans); > 8 ans: 1400 cal + 50 x âge (ans);- Quantités des principes alimentaires: glucides: 50-55% (65% avec absorption lente), lipides:30-33%, protéines: