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Institut Béarnais Institut Béarnais - Institut Béarnais Gascon

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La lettre de l’<strong>Institut</strong> <strong>Béarnais</strong>& <strong>Gascon</strong>Mars 2010 - N°22SOMMAIRESOMMAIREAssemblée■ Editorial..............................................1générale.........................P.2Du producteur■au Adhésion consommateur............................P.22010 ...............................2■ Conteurs..........................................P.2Emissions en langue béarnaisesur la Voix du Béarn .....................3Lembeye...........................................P.3■ Conjuguer en <strong>Béarnais</strong> ................3Cours de <strong>Béarnais</strong> gratuitspour■ Nouveaules chômeurssite de..........................P.3l’IBG ...................3Quilles de neuf.................................P.3■ Lou téms de la néu ........................4Une bonne adresse..........................P.3■ Cacaraca .............................................4Pour rire un peu..............................P.3■ Û die de plouye en estiu ..............5Passeyade per téms de plouye........P.4■Primabère........................................P.5Saunéys héns la paloumère.......5■ Yulien Roger de Lapassade Caseboune......................P.6poète béarnais ....................6 et 7Lou cerisàyrẹ...................................P.6■ Un aprentis countent ...................8Plasés d’abor...................................P.7■ Que souy Gascoun… ....................8La guèrre.........................................P.7■ La rebénche dou courbach ........9La Bouts de la Tèrre.......................P.8■ Publication d’une étude surBigorreJean-Baptiste: Filadèlfo...........................P.8Bégarie...................9Escartur, dehore !...........................P.9■ Yocs Flouraux 2009 ...................10Ue■ Le biace camp plan de escadude..................P.9GursPlaidoyer (1939-1945) pour ...................................10une architectureà caractère béarnais..................... P.10■ Frédéric Mistral et « Mireille »Humour honorés béarnais..........................P.11à Bizanos .....................10Le Conseil général partenaire de l’IBGMJC du Laü - 81 avenue du Loup - BP 60580 - 64010 Pau Cédex Tél. 05 59 14 15 00E-mail : institut@biarn-e-gascougne.org - Site internet : languegasconne.comLorsqu’on lit ceci, « occitangascon dans sa version béarnaise», on se dit que le mondeest bien compliqué.Laissons là ces contorsions sémantiquespour réaffirmer que l’<strong>Institut</strong><strong>Béarnais</strong> & <strong>Gascon</strong> se réclame simplementdes langues historiques dechez nous, bouquet coloré du grandjardin des langues d’oc. Non pas languesde musée où certains rêvent deles enfermer, mais bel et bien languescontemporaines pour toutes générations.Il faut donc le dire, une langue historiqueest plus qu’une expression oraleet écrite. Elle est une façon d’exprimerle plus authentiquement son sentimentprofond.Nous ne sommes donc pas dans unequerelle de grammairiens mais dansla sauvegarde d’une identité personnelleet collective.NOTRE LANGUEPar Maurice Triep-CapdevilleCHANGEMENT D’ADRESSEDe cela il faut persuader ceux qui deprès ou de loin s’intéressent au débat.D’abord les élus, qui manifestentsoutien, intérêt, indifférence, neutralité,voire hostilité à cette vision deschoses.Ensuite tous ceux, plus ou moins bieninformés, qui ont peine à se reconnaîtredans une confusion voulue, un enchevêtrementdestiné à les égarer.Cela fait 8 ans que les bénévolesde l’<strong>Institut</strong> <strong>Béarnais</strong> & <strong>Gascon</strong> sesont attelés à démystifier les esprits.Travail de longue haleine, œuvre desemeurs sur une terre délaissée.Fort heureusement, les racines étaientvivaces et attendaient de germer commeon s’en aperçoit chaque jour.La léngue mayrane, notre langue maternelle,mérite bien que ses enfantsveillent sur elle.L’<strong>Institut</strong> <strong>Béarnais</strong> & <strong>Gascon</strong> déménage. À partir d’avrille siège de l’association est transféré à la MJC du Laü, à Pau,à l’adresse suivante :<strong>Institut</strong> <strong>Béarnais</strong> & <strong>Gascon</strong>MJC du Laü81 avenue du LoupBP 60580 – 64010 PAU CEDEXPour nous contacter par téléphone : 05.59.14.15.00


La vie de l’<strong>Institut</strong> <strong>Béarnais</strong> et <strong>Gascon</strong> 3LEMBEYEDepuis la rentrée de septembre dernier,les étudiants (les vrais, ceux quisont scolarisés) peuvent participerL’<strong>Institut</strong> <strong>Béarnais</strong> et <strong>Gascon</strong> poursuitsans bourse délier à nos cours. Certainsbénéficient déjà de cette possi-son travail de terrain pour la sauvegardede la langue béarnaise. Avec l’aidebilité. Leur envie de connaître la littérature,souvent relative à la vie ruralede bénévoles motivés, il propose désormaisaux habitants de la région deLembeye EMISSIONSpénible, mais également riche en joiesla possibilité d’apprendre CONJUGUER et en plaisirs simples, se manifeste par EN BÉARNAISle béarnais. Les réunions se font surEN LANGUEleur présence régulière à toutes lesle rythme d’une par quinzaine. Elles Si, à l’instar du gascon du sud, le béarnais se distingue des autres langues romanes parséances.sont BÉARNAISEanimées par Hubert Lux, auteur quelque chose, c’est bien par son verbe. Celui-ci joue en effet un rôle tout particulier dansde pièces de théâtre, bien connu dansl’expressivité Hélas béarnaise beaucoup à tel de point jeunes que les sont locuteurs naturels le préfèrent bien souvent auxla SUR région du LA Vic-Bilh, VOIX noms savants aujourd’hui et abstraits sans qui emploi. rendent nos Nous langues nationales Une bonne insipides et adressestéréotypées.assisté d’Andrén’aurons pas la maladresse de faireCazenave. DU BÉARN : Particularité supplémentaire, sur plan strictementmiroiter un emploi miraculeux à partirde la pratique de la langue béar-de à la la Gare peau à comme Coarraze l’article mérite au nom bien : son c’estLa grammatical, Maison du Beau le verbe Linge, béarnais 11 avenue est précédéd’une particule verbale, petit mot qui lui colle Ces réunions sont le moment de rencontresentre participants ayant une entre autres ce fameux « QUÉ » qui charpente et pimente les discussions, discours et écrits« PARLÉM BIARNÉS »naise. Nous nous contenterons de leur nom. Poussez la porte et vous y découvrirezparmi de belles choses, unepratique régulière de la langue béarnaiseMardi 21h et les débutants à la recherchebéarnais si savoureux.Dimanche 22h30donner gratuitement la possibilité deTout en découvrir étant bien ou plus redécouvrir régulière qu’en la langue français du la ligne conjugaison d’articles béarnaise «Cap nécessite e tout Béarn» toutefoisdes Jeudi bases 8h30 de la conversation quotidienne.15h30 Les plus expérimentés appornaisvous propose une quarantaine de pages d’explications petit <strong>Béarnais</strong>.Voilà grammaticales une maison relatives qui auxun apprentissage Béarn et de assidu la Gascogne. et un outil adéquat. Pour arborant vous aider, l’effigie le manuel d’un Conjuguer humoristique en béartent18h40leurs connaissances aux novices. temps, aux modes et à la structuredu verbe béarnais ; 56 verbesmérite une visite.Les textes de la littérature régionale« PASSEYADES e BATALÈRES »en langue mayrane servent de support modèles conjugués intégralement(par quinzaine)sous formeà la lecture et permettent l’apprentissageQUILLES de tableau ; 3300 DE verbesbéarnais répertoriés en fonc-Pour rire un peuDimanche 21h00NEUFMardide15h30la bonne diction. Ils font découvrirle riche vocabulaire de notreMercredi 21h00tion de leur conjugaison.Le Foyer Rural de Beuste organiselangue.depuis quelques années un challenge L’occitan possède des bizarreries qui« AU NOÙSTE LIBIÈ »André Mariette, co-fondateur du.Les prochains rendez-vous sont fixésréunissant les meilleurs spécialistes de peuvent faire effet de boomerang.Mardi 17h00Festival de Siros, nous a fait l’honneurdeauMercredi8 avril20h45et 22 avril à 20 heures à lacette préfacer discipline cet ouvrage sportive. dans Faisant preuved’adresse où celui-ci et de perpétue force, les <strong>Béarnais</strong> Pau une banderole de soutien à un cer-Ainsi ces manifestants brandissant àVendredi 15h45la mesuresalle Laborde.l'espritexcellentcréatif dedansla languecettebéarnaisequi souffle encore et nous ins-compétition et ils tain Jacou, Jacon en occitan. Rassurez« MATIADES »voudront conserver sur leurs terres la vous, ils ont utilisé la graphie béarnaisepour éviter le ridicule. Le Jacou enJeudi 9h15 à 10h00.pire toujours, depuis le fameuxEmission préparée et présentée Prouclan suprématie de Siros de que 1973. les compétiteurs despar la Voix du COURSBéarn.départements voisins (Hautes-Pyrénées,Landes et Gers) leur contestent.Prix : 18,95 eurosquestion peut remercier Simin Palay.Radio DE VOIX du BEARNAIS: 95.10 FMIl est possible d’écouter égalementL’<strong>Institut</strong> <strong>Béarnais</strong> et <strong>Gascon</strong> va doterla radio GRATUITS sur internet : POUR cette compétition d’un trophée qu’elle Devinette : quel est le patronyme deradio-voixdubearn.infoa baptisé « Challenge Simin Palay – l’homme politique béarnais qui en occitanDE s’orthographie L’IBG Vairon ? Si vousLES CHÔMEURS <strong>Institut</strong> <strong>Béarnais</strong>NOUVEAUet <strong>Gascon</strong> ».SITEPour envoyer vos messages, vosCe beau trophée se présente sous la ne trouvez pas, allez voir du côté ducommuniqués, annonces de manifestationsnombre ou autres, des cours notre de adresse béarnais Le est nouveauLe forme d’unsiteobjetde l’<strong>Institut</strong>d’art, réalisé<strong>Béarnais</strong>par deset <strong>Gascon</strong> Lagoin, est rivière dorénavant poissonneuse accessible de la àen e-mail constante : augmentation ainsi tous. que Avecétudiantsuneenmoyennemarqueterie.deRemis50 visitespourjournalières Batbièle. c’est une réussite supérieurefré-la à première toutes nos fois ambitions. cette année, Agréable, il sera fonctionnel, moderne, il se veutle radio.voixdubearn@wanadoo.frnombre de personnes qui lesquentent. Nous abordons le dernier l’imageN° de téléphone : 05 59 13 60 75en de compétition notre <strong>Institut</strong> tous : les tourné ans. Le vers club l’avenir.trimestre Possibilité de de laisser l’année le message scolaire en cours Les informations, l’ayant remporté les trois évènements, ans de suite les le publications, Yocs Flouraus un espace réservé 2010auxet sur l’assiduité répondeur. des « élèves » ne faiblit adhérents conservera où sont définitivement. accessibles Dans nos notre dernières Lettres et la méthode d’apprentissageprochain du numéro béarnais. nous Un vous lieu présente-d’échange Le et concours de discussion. littéraire La de possibilité l’<strong>Institut</strong>pas. Ces rencontres sont des lieuxd’échangesOcéane BROZOUplus que des cours, même d’achat rons de plus livres, en détail d’adhérer… la compétition le tout et le bienJournaliste-Directrice d’Antenne<strong>Béarnais</strong> présenté. et <strong>Gascon</strong> commencera lesiet desla grammaire,Programmesles conjugaisons sont Nous trophée. vous recommandons de le visiter régulièrement. 1er Mai pour s’achever Faites-le le connaître 31 Aoûtabordées, Radio VOIX le DU plaisir BEARNde lire, de découvrir28 rue le Henri vocabulaire FAISANS et d’acquérir langue les da régionale. la date du 9 septembre pour assister leurs textes à la nouvelle adresse deà vos Notez amis dès et maintenant à toutes les sur personnes votre agen-qui 2010. s’intéressent Les auteurs à peuvent l’avenir envoyer de notrebasesBP 814de la conversation sont toujours www.languegasconne.comà cette compétition organisée au Foyer64008 PAU Cedexl’IBG : MJC du Laü – BP 60580 –à l’esprit des participants. www.languebearnaise.comRural de Beuste.64010 PAU CEDEX.05 59 13 60 75Boune Anade2010


4Legut dap plaséPasseyade per téms de plouyeLou téms de la néuPar Léon SAYOUSQuoan èri arriben chin las en la purmères petite escole,lou passàdyẹ lou téms de d’ibèr las grues que-ns e prou de-s bìstẹ ha ad crida arroun, per la t’ou may. cauha – Ne gàusi à pas l’escole. ! – E Lou à qu’as panteloû pòu ? lounc – Au ca-« deyelades, en qu’arribe mourgagnan, tabé dap – la Cacaraca pòu au béntẹ ! – Qu’as Que-m tu hasâ ? hiquèy – Qu’éy à rét camina au pè ! de – Bè capenteressabe, lou cambiamén sustout d’ore. desempuchla n’a fî dou pas encoère més mourt prés dinqu’au lou pléc de-p fî decha 1941 droumiau cap Quoan de 42, de la cops néu e l’y d’entra èy hèyte héns racounta lous esclops. ! Que cambiabe Quin plaséLous purmès Que-m dies, lou soubiéni bòstẹ perâ qu’ûe ! anade, à la golf » qu’empechabe drin la néucerbètdrin darrè méy die e de lou las desbélh bacances qu’éy de toustém Nadau. drin qu’ère matiè. Ne-m cadude de-ranye Lous pas dies oèyrẹ d’escole, pramou quoan qu’èy lou toustém cèu hère la de noéyt. causes Lou à ha. matî, d’aquéts de cap à hasagnots sèt ores, qui nat s’estiren souldat tan aleman qui pòdẹn tapoc ta (qu’èren paréchẹ àbourroulhs toustém drin pendén la bouts dou d’esta hasâ tout : Que soulét poudè : nat ha òmi, la bouts ni hémne, d’ûNou ère beroy y a soùnquẹ gris dap quoan û petit plau ou bén quoan plâ torre quoan qui m’agrade mama e passè méy daban grans e la qui mie bòlẹn Sén canta Yausèp hort, més de Nay) qui s’escanen nou-s passeyaben.Que De poudè quoan ha tabé en quoan, û biélh hasa-patacstalèuhère fresquét, de-m touts damoura lous à maynats la calou debat l’escoleL’àuti que-s matî pensaben qu’estouy « desbelhat e p’ou degout de la plouye dus pams nas de qui néu dap ». lou Que soû crit de drin néu arrauc que cadèn e-p eschentabe dous téyts tout dap lou ûla prigue. crambe que nse digou arroun : lou « Que segoun y a piulét.héns ba neba û cauteroû ? » Û termomètrequ’ère crampe. penut Que s’y dehore coumença per û petit truc de téms crepaut. en Autalèu trufandère quilhat, e arré en ne l’escapabe. esta amaneyat Qu’at enta sabét esta touts, miéye-ore cadequi ère damourat coùntrẹ la murralhe sautèy de la dou mayràmis. lhéyt coum E you û d’arrìdẹ brut tan escanat. e méy cade Qu’èri cop. countén Qu’ère drin de-mmietéms au ras ; û de trucot la porte tout cla, d’entrade.Que qui y abè cayré toustém s’ou sòu. Més, prou bìstẹ, lou brut touy que bestit. aperabe À la per taule aquét de noum. ubèrt, À noùstẹ qu’èri que lou permè. s’y apère Sus toustém la par-coum û grabierot ou ûe pecéte dus de bire-coudéts, maysoû qu’abè qu’es-lou sou abans noum à l’escole. e tout lou Lou moùndẹ pourtau que-p qu’èremounédeprenou û malî, drin toutes d’abiade las e dèts que coumença au cap d’û moumén la cousine, « à à Manè grans ». moussècs,que len minyèy de you, û que-m talhuc débẹn passàdyẹ dise encoère d’òmi : « ou lou de Manè câ. La ». souleSegu que lous guîe anciéns de recreacioû, dou bilàdyẹ nade quoan mèrque par-deà minutes, cambia de ta cançoûs. demanda Que au s’y gouteyabe plâ e las chisclesque reyén s’y de hesèn poùdẹ au méy ana ha. picha.brigue Û cop à sourtit, de qu’es-debat lou linçòu. Labéts que tournèy mat dessus qu’ère qui quoan boussabe me hesè ahamiats passeya capbat qui hourucaben toutes las carrères debat ûAquére aubade ne m’embitabe de pâ dap Ço drin qui d’arrasi-m’agradabe bite lou qui méy bedouy, dap la qu’ère mie may-grane, dus mèrlouspaspensa piabe à en ço qui ana hesi e quoan tourna èri manàdyẹ enta passa lou lous téms hourats dou dou bilàdyẹ pâ, e, per per la pensade banc. e Tout tout aquét en s’amusan. blanc linçòu Lou qu’ère yocen oun aténdẹ ère lou de-m petit lheba. array Que-m blu. hiquèy Debat en bies dessus, ha lou dues tour petites que culherades counsistabe de à trouba enta û mout you. qui Qu’èri rimabe lou dap permè. lou noum EsbisaglatQue per la calè blancou tabé que de se-n la néu abie-quidouzerobilàdyẹou capsusquartièquoàtẹ,per quartiè,n’èremaysoûpaspercréstemaysoûde lèyt; toutbouride. l’abitan En dus de grans cade maysoû.acoboû.ayassatTrop rétbiénou tropsegu.cautN’èrenoupaspoudètrop fatigangourrups,que-n coumbienerat.lou cafè noùssi de chicoréye lou méy dap poussìblẹ lusibe dap dap lou persounàdyẹ lous permès enta arrays qu’estoùssimàntou drin arrisìblẹ. e lou Bèt sou, cop, que que trauquèy poussàbem la parguîe la perfeccioû ta anadouneba. Au cap d’û moumén, gn’àutẹ lèyt qu’esté fenit. Louqu’abè ûe hàmi de picha « météorologique» e que mirabe l’utis. Dap buchabe à petits plumalhs exémplẹ e : que ca-que cricabe debat lous esclops. Adberrét en cap, qu’èri dinqu’à prèst. reüni Que dus ne-ou trés bédẹ besîs lou héns gàbẹ. la À mème cade rimade. pas, la Per néulous dits de la mâ ensegnats beroy lou prega mama de-m decha parti. aquét téms qu’èri prim, ni espallut nihaut, que sabèm touts autalèu lou Que passèy la porteLoudou« Cougnétmagasî,» qu’ahort,de boûe drinbî hénspauruc,loupermoutounétd’aco erét de dehore. Trop rét que disèm lou sacot d’escole susE aulas« Frayespalles.» que-ud’àutẹshè gay !causes, n’èri pas lou purmè« Si-s adoucéch, que ba neba. » Dap Nat brut dehore, lou màntou de néu de la classe. Més, per û cop, qu’èriû téms atau, qu’èrem coum boussaloûsen cuyole. Lou reyén que tru-mama, û cop d’oélh capbat la gran dus cops – ana e tourna – aquét be-qu’aprigabe la carrère.LouÛ« Martîpoutoû» eà« LatoutPigueurous» qued’estahèn loulou«purmèBarèytà».traucaE atau que hesèm tout lou tour dou bilàdyẹ en coumençacabe dap la soûe règle sus la taule place : moussu curè que y passabe, roy linçòu de néu. E bedét ? nou caup’ou noùstẹ quartiè :enta-ns ha escouta. Pensat-pe beroy,qu’èrem deya gahats dou cappressat.pas gran cause enta esta urous !Lou « Thiàyrẹ » n’éy pas û layràyrẹ.per ço qui anàbem ha en sourtin deLou CACARACA« Casterâ » que seré drin galapiâ.l’escole. À la permère peluse, û crit :Quoan la Lou noéyt « Càssou e s’acabe, » qu’éy û bràbẹ garçoû.« Que nébe ! » Labéts qu’ère la houliedinque l’ore de parti.Quoan s’estégn Lou « Baliè lou » lugrâ, n’éy pas peliè.E quoan E l’aube lou « Belloc e puntéye, » tapoc.À la sourtide, lou pourtau passat,Qu’éy lou Lou crit « dou Saransot hasâ »:que s’a destournat lou barricot.que gahàbem lou trot enta cercaEn estiran « La lou lèbẹ cot, » en quoan se quilhan casse n’a la pas halhe, méy frèbẹ.néu, oun s’ère drin amassade, sus laPlâ pitat Lou sus « lous Menicoû pès, desbélhe » qu’éy û la técou pouralhe. 1 .yèrbe ou las murralhes baches. QueEn France, « La noùstẹ palhasse ausèt » que que s’ayasse. hique tout soun cohasèm Que tiéni boles aco de de néu la beroy mie may-grane. sarrades Ûe hemnote toute Ta canta Lou blu, « blanc, Ligueroû rouy, » qu’a que hè lou COCORICO parla d’û esquiroû. !crouchide e la peléye p’ou que pés coumençabe. dous ans e dou Que tribalh, lous péus tirats En Espagne, Lou « lou Yoan gàlhou ligue qu’a », lou lou blat caquét que ligue. méy fî :per n’y abè ûe trèsse d’adréts atournerade loégn enla, û petit més chignoû, lous oélhs Qu’aprime « Larrouy hort lou » bèc, quoan que a malìci hè quiquiriqui. qu’éy tout rouy.toustém d’àutẹs escarrabelhats, que cercaben à las touca macherotes darrè toutes ridades, més Lou hasâ Lou biarnés « Counthou que-s » déu qu’éy de plâ bèt coum canta û : tàchou.douces lou cot coum enta ha û dubét entra d’auque. û pugn de Qu’ère néu cadude béude prou Coum û Lou cop « de Bernéde claroû, » qu’éy que hè û coups CACARACA.2 e quàuquẹ cléde.yoéne sus la e pèt que de se-n l’arrée, anabe de tau que lhéyt refresquil’ardou darrè de guerrière. la couade, Après qu’abi aco, lou plâ pribilèdyẹ d’ana passa Lou « Berday » que prén l’array.prou de d’ore. Coum èri Au « La peyrère », la muséte nou pése hère.louû chaupit moumén dinque-u dap ére. houns E qu’éy dous aquiu, curroûs,que se-n plé d’istoères calè tourna coum ta la case dou hasà :beroy à la calou, qui-m Més lou « Magrét » nou serbira de baylét ta passaracountabe l’arrasclét.


Legut dap plasé5Û die de plouye en estiuPar Laurent CAMGUILHEM (Pomps)E lou « Pouthou » que counéch laPRimabèreLou cançoû. Yan dou Plantè qu’a parlat dou paysâ qui - ha tisane de cascabèt (rhinante) ta soegna lashè bìbẹ lou moùndẹ dap lou soû tribalh, ço couliques dous boéus à la sesoû dou gran tribalh.Lou qui Bilàdyẹ y a de méy Malaussane beroy e qu’éy de méy gran dou soû Qu’abè aprés tabé que ta-s at bira que calè ha detrop mestié. gran, Qu’éy e oéy, lou ne réy pe-n de pouch la tèrre. pasAu casau retroubat tout. oun Que la prime semiabe e lutséye milhoc, roumén, cibade.ha Lou ha mé tout paysâ lou tour. qu’éy Que sera lou lhèu medich, ta mésS’ous trés que-n y abè toustem û ou dusgn’àutẹ qu’éy déns cop.De la houn estelade arriuléye l’arrouslas coéntes qui l’arriben toutsus qui poudèn counta. Û casau dap patates,toumates, cauléts, mounyétes, habesdieAquéreoun éyplouyela diferénce.que m’a rendut û Déns lous galéts, uberts, licoû de cèu perléyegranLousserbìci.diesToutque-sen metoquen,ha passaméslounou-s Qui chumen, beryerès, grosses. parpalhòus Tout ço eslincous. qui calè ta bìbẹ. Û porc àtéms,sémblenquepas.m’a permetutAquéstẹdematîbédẹloutoutdie qu’éyla sout ta la pelère, ûe galère (galése) daploutoutcambiaménbach, toutdesempuchembrumat.û cinquantenatPas û pétlous bitoûs. Quoan abèn besougn de mounédequ’ous û chic esfarfalhade,anaben bénẹ au marcat ded’èr, las garîesd’anades.queBatlèusountoutesdemouradeslasà L’eslou que s’espanéch,maysoûs que soun counserbades ela pouralhère, lou hasâ ne dits pas arré,Pau. Tout aco amassat que hasè que-s atarranyades, més be n’y a hère qui an E la hoélhe s’estire en arcoelhén l’array,lou câ qu’éy demourat s’ou palhat, lasbiraben à puch près plâ.disparechcut ou qui-s soun benudes. Entertan poustan-se déns la pèyre esbrecadeauringles, s’ous hius electriques que-sTout aco n’at abè pas aprés héns lou lìbẹs,Més be n’y a hère tabé qui-s soun bastidese ne sèy pas encoère si-us an datsoun alignades e sarrades, birades de cap auLamechantéms. Lou die ne-s pot pas esclari, que-s as-qui at abè aprés dou soû pay… e qu’anabe hèresernalhenou,piroquequ’èreentalougahapay quil’eslay.at abè aprés dou soû pay,û noum…soupéch purmè que de-s lheba.loégn en darrè. Se lou soû hilh boulè esta paysâ eAquét plouyè, tabé, que m’a tournat« Que-s y prepare quauqu’arré, que ba plàbẹ, Que s’afloque » countinua l’arram à ha de fines ço qui telaraques, hasè eth, au soû tour qu’ouha descoubri touts aquéts mèstẹs ouce-s digou lou paysâ. Qu’éy p’ou tour de dèts ores hesoùrẹ counéchẹ touts aquéths petits secréts quibayléts, paysâs ou mestieraus, aganits Boyses de miralha ta las gulhes dòu sou,qui lou téms e-s descide.û boû paysâ… més ne-n èm pas encoère aquiu.ou serbiciaus, rìchẹs e pràubẹs, trufandèse pintàyrẹs, qui hesèn l’amne e La garlande d’aryén qu’éy are sa presoû.Pats à l’auyàmi hòu qui bibè chéns embraques,Assedut debat la clacassère, à l’endos, lou paysâ Que countinuabe à plàbẹ, mieydie n’ère pas loégn.Lou cap estabanit de pensades que-s apoudyaqu’espiabe càdẹ la plouye. Que cadè dréte, sarrade,que hasè esquires en arriban per terre. « Aciu de cap ta la garbure.la bite dou mé bilàdyẹ. Que soun toustémaquiu. Que-us èy touts au hounsdouque-ncoy; que-usa p’oubéydiee»que-usce-s pensa.enténi !Qu’ère plâ, que-shica en pensades e que-s trouba urous. Aquéstẹ Suslhebat û calhau, û moustroû que-p espie,Adare ço qui sèy, qu’éy que quoan metéms qu’arribabe à prepaus, coum calè. En se gratalouSaunéys héns la paloumèredesbelherèy, cade cop qui plabera, ad De la hangue oustalâ qu’éy lou choc, drin cascan,éts quecap,penserèyne poudoue lountémspasencoère,ha dou ménch que La perpère de bachade Soulét e cargade au miéy l’esquîe, deu cassourrasipensaplats à: çoDiu,quidearranyeberoys soubienis,lous ûslouque poudè desranya Toutû à la noéyt-héns Quoan p’encantera lou bén desglare lou can. la hoélhecauteroû lous àutẹs que-m e aquéstẹ plegneran téms !.... n’ère pas boû enta touts.Dab la héus au pugn de-s tourraAquéths Abét bis pràubẹs coum se bacanciès s’y pot passeya qu’abèn lou nas à laLous glans que-m plouren à l’aurélhe…quoan frinèste plau de tout l’oustau, en damoura birats debat cap la à la ma. Cadûlas soûes coéntes, e coéntes que-n abè lou pràubẹ Per l’ore l’auseroû, Apourricat chéns fî, mouts sus u secalh, que gourguéye,prigue ?....paysâ, méy que d’escuts. Més qui aberé pensat De bèrmis, à de talos, Lou disén réy-petit l’aganidè, que-s esganurre…plàgnẹ û paysâ pendén las bacances ?Lous courbachs en û bèth ahoalhAlain de Lalaude (Malaussane - Apourade capsus, la merléte goardéye,N’abè pas besougn d’esta plagnut. Lou téms tadQu’an coacat per dessus la cure…Biarn)Que-s menchide de plâ dòu herùmi gatè.éth n’éy pas ûe coénte, que sap bìbẹ dap éth. QueÛ esquiròu tout esbarjat_____________________prén lou lasé d’espia, senti, escouta. Que la counéchtécou tan : forte plâ la tête soûe ; à l’origine, tèrre que técou yaméy nou hera cau-Darrè d’û branc s’éy estujatQu’a garrapat sus la cassourre,1ses qui cau pas : la tèrre soûe que l’a aprés Au hère casau rescatsat û òmi que saunéyedésigne une grosse boule de bois pourEn s’esliupan au méy à coùrrẹ…le de jeu causes. de quille (bòlou).Après û lounc droumi déns l’escu iberniu,- à bouya quoan ère lou moumén ta que l’esplingounou cùri pas lou milhoc û cop semiat.Coussirats dab lou bén qui passeTournan trouba lou Atau gnac houléyen dap la luts en pinnan qui puntéye,2 coup : étui en bois pour mettre la Au pregoun d’éth medich que-s sentéch renadiu.- lou boû moumén ta planta las patates, ta que laLous saunéys d’û pràubẹ escribanpierre à affûter la faux.lue rousse ne las brùsli pas dap las tourrades.Héns deu cabanot de la casse…- la sesoû de coupa lou boy ta que brùsli dap ûeLas paloumes héns deu cèu bluLou Hialèeslame clare e caute e chéns hum.Truquen à hoéc cap à l’Espagne ;- ta basti, que counechè la lue ta coupa lou bèr,Més autalèu qu’éyClaudenoéyt-escuREYNA:(Bruges)ço qui hasè qu’ère autan hort que lou càssou.Lou guèhus miaule Abriu sa de coumpagne… 2008- tòrsẹ lou bencilh d’agrouagnère (coudrier) en luenabe, e lou bencilh de càssou en lue biélhe.Yantin deu Chapelot


La létre de l'Enstitut Biarnés e Gascoû7Roger Lapassade (1912-1999)a publié ses premiers textesen graphie béarnaise dansla revue Reclams. Il les signait dupseudonyme Lou Cardinou (le chardonneret).Mouts de nouste est parudans un numéro de 1961. Ce petitpoème très pur concentre ses thèmesde prédilection : l’attachementà la langue béarnaise, le goût de lasimplicité, la communion avec la nature,la foi.Plasés d’aborÛ yoén cassadou, qui sourtibe doubilàdyẹ, que lechè lou camî en û cutour,e que sautè ûe barralhe qui apedassabeû plèch de broc. Lou fesilhdebat l’eschère, que-s metou à seguilou bor d’û arrèc, en s’arrestan ta-sbouta à marcha tout doucétes, quoans’arrimabe d’ûe matuche de sèguesou d’aberoûs. Lous mèrlous menchidècs,bìstẹ que lechaben d’espernica,e que courrèn en piulan, t’ana gaha laboulade, yùstẹ de l’àutẹ part de la bruchague,hore de la biste dou cassadouenemic. Û d’aquéts ausèts, qui-s debècrédẹ, behide, méy abìllẹ que loussoûs frays, que parti per deça, en rasanlas tires hoelhudes.Lou fesilh que-s lhebè, tout d’û cop,dinqu’à l’espalle dou gouyat. Que-salignè decap à la bestiote mau-escadénde,e lou cop que parti, mourdén.Lou pràubẹ auyàmi, las ales eschaquetades,n’anè pas hère loégn. Bìstẹ,ûe mâ urouse qu’ou sautè dessus,qu’ou birouleyè de tout coustat, puchque l’enhounsè dehéns la potche dedebat la bèste. Aquét cassadou n’èrepas brigue coum lous àutẹs. N’abè pasni câs, ni sac à yibiè, e au loc d’ahugalous perdigalhs de la lane, qu’arroudabep’ous prats. Nou-s en anabe pastapoc brigue francaméns. Abans depassa d’û prat à gn’àutẹ, que-s assegurabesi nou y èren pas arréns, que-sarrebirabe quoan entenè per darrè d’étû mèrlou escapa-s en cridan, e qu’escoutabe,quoan entenè per dehénsdous tòhous dus ou trés gays qui-s esganurraben.Aquét cassadou, de segu,ne debè pas abé lou permis. Lou quin’at aboùssẹ pas credut, qu’auré cambiatd’abis quoan l’aboùssẹ bist gahalous quoàtẹ, au moumén oun dus yandarmesà chibau èren en bistes.Coum n’abèn pas telaraques s’ousoélhs, qu’aboun lèu coumprés que louqui hoeyè n’ère pas en règle dap la léy.Que-s digoun dus mouts tout bìstẹ, el’û p’ou camî, l’àutẹ p’ous prats, quespreparèn à l’embarra… « Esprabesd’amou » éd.2003, p.10.La guèrreB’ey négrẹ l’ibèr per las trencadesde prumère ligne ! Ta-s bira lou rét,qu’abém ûe pèt d’òulhe hicade en chasubleper dessus la pélhe, botes de téledap semèles de huste, que semblam fantomesde gn’àutẹ moùndẹ… Quoan èmen segounde ligne, hore lous méy biélhsqui soun cargats dou rabitalhamén, quebam ténẹ hiéu de hèr à l’escu ou au clade lûe…Bèt cop ûe mitralhuse alemandequ’alargue û escoupit de bales quitringuen en trebucan la herrulhe alentourde nousauts…Û die de decémbrẹ,qu’abè nebat plâ beroy…l’adyudanque-ns apère t’ana esténẹ hiéu broucut :touts que cridam e rougnam… Arnega erougna be-s y pot, més de dìsẹ que nou,n’éy pas la mode…Be sera loung aquéstẹ ibèr de 17 à 18,en û pèys brumous e trìstẹ d’éth-medich,qui nou paréch bìbẹ que la noéytdap lou hoéc d’artifìci de las fusées deha luts.Lou 4 de heurè, au loc de s’en anaendarrè coum seré lou noùstẹ tour, querelhebam lou prumè batalhoû qui-s déuprepara permou d’ataca. Las pousicioûsalemandes sus la noùstẹ drétẹ que hènûe hicade de endaban-hèyte e lou coumandaménque-s a pensat de las hica àl’alignamén. Dus reyiméns de gn’àutẹdibisioû que ban tabé tasta bèth drind’aquére sauce. Lou 13 de heurè, autourde mieydie, la batsarre que couménce.La noùstẹ artilherie dap bouques granese chines qu’abourréch sus lou parsâcausit ûe grelade de perulhes qui essayenen esclatan d’alisa lous barats ede desdessa lous segassas de hiéu broucut« Û souldat biarnés… » p.38._______________Nouveauté sur «LA VOIXdu BEARN» 95.10 FMDorénavant, il est possible de réécoutercertaines émissions sur «LA VOIXDU BEARN 95.10 FM» grâce au «Podcast».Pour cela, il suffit de se connecter ausite de la radio : www.radio-voixdubearn.infoet de cliquer sur la rubrique«Podcast», pour choisir l’émission quel’on souhaite entendre. Les premièresémissions disponibles sont les émissions«PARLEM BIARNES». D’autresvont suivre dans la semaine.Les personnes qui souhaitent communiquerdes infos ou des annonces demanifestations à la radio, peuvent le faireen envoyant un mail à l’adresse suivante: radio.voixdubearn@wanadoo.fr


10Drin de tout…Plaidoyer pour une architectureYOCS à caractère FLOURAUS <strong>Béarnais</strong> 2009SiC’estchacunla magnifiqueest propriétairesalledudesterraindélibérationssur lequeldeilconstruit,l’Hôtel dele paysage,Ville de Pauce merveilleuxqui cette annéepaysageencorequi faitanotre servi bonheur de cadre et notre à la remise fierté, est des du récompenses domaine public du etdoit traditionnel être respecté. concours Or nous littéraire sommes en contraints « loéngue de mayrane constater »que, de l’<strong>Institut</strong> depuis quelques <strong>Béarnais</strong> décennies, et <strong>Gascon</strong>. c’est Madame le contraire la maire qui s’est accueillitet en l’on personne a construit les très lauréats, souvent le sans jury, aucun les égard organisa-pourproduitle teurs caractère et la particulier nombreuse de l’architecture assistance. Monsieur locale avec Bernard des résultatsDupont, néfastes en charge pour la de beauté la Culture des sites au béarnais. Conseil général,représentait Cet argument Monsieur est très délicat Jean Castaings. et très difficile Monsieur à traiter Jean carpersonne Arriubergé, ne peut Conseiller s’arroger général le droit de et définir membre les critères du Conseil de labeauté. d’Administration C’est donc en de terrain l’IBG était miné également que j’avance présent.espérantde ne pas m’attirer les foudres de mes amis <strong>Béarnais</strong> quim’honorent L’édition de 2009 leur des hospitalité. Yocs Flouraus de l’IBG a connuun Les grand anciens succès, avaient par l’amour le nombre du beau de : ils textes écrivaient parvenus bien,s’exprimaient (près de 60) et bien par et le leur nombre habitat, même le plus modeste,était d’auteurs beau. Ils qui nous ont ont concouru. montré l’exemple et nous ont transmisMais intact pour ce patrimoine Marilis Orionaa, à travers les siècles. Nous ne pouvonsprésidente pas l’abîmer du jury, en peu ces de chiffresne ou représentent intérêt. pas àtemps par méconnaissance, négligenceeux Je suis seuls toujours la bonne frappé, tenue quand de je visite les villages béarnais,de l’édition voir comment 2009. les C’est anciens principalementou grandes, la qualité riches ou d’en-pauvres, elles sont toutes agréa-savaient bâtir leurs maisons.Petitesbles semble à voir. des Elles textes ne nuisent qui nullement est au paysage, mais, aucontraire, source de le valorisent. satisfaction. Même La les granges sont belles, harmonieuses,poésie reste au point cependant que, maintenant un beaucoup les restaurentpour exercice en faire difficile des maisons. qui nécessiteComment de la part expliquer des cela auteurs quand nous savons que les anciensun apprentissage avaient beaucoup indispensable.Alexis et éduquer Arette, leur mem-goût à la beauté ? Tout simple-moins de possibilités que nous pours’instruirement bre du parce jury, qu’ils l’a souligné respectaient et a certaines règles architecturales.comparé Les trois l’exercice dimensions poétique d’une construction, c’est-à-direla au longueur, travail du la maçon largeur et qui la doit hauteur, étaient proportionnéesentre connaître elles pour les outils produire et un les effet règlesloi de ; les son anciens art avant architectes d’en-grecs l’avaient découverte ;harmonieux. L’harmonie aunenos treprendre aïeuls l’ont tout fidèlement édifice. appliquée Sa en adoptant commeunité méthode base de la poétique poutre de 6 a mètres, été longueur de la partie duchêne remise dont, à chaque en moyenne, auteur on de peut la tirer la section maximalecatégorie poésie.Maurice Triep, président de l’IBG, a chaleureusementremercié Martine Lignières-Cassou de son accueil etMM. Dupont et Arriubergé de leur présence à nos côtés.Il tient fermement le cap de notre association :promouvoir la langue dans la forme où nous l’avonsreçue, c’est celle que nous transmettons à nos enfants.Les Yocs Flouraus sont organisés en ce sens.Alain Lalaude, poète béarnais reconnu et membredu jury, a donné lecture du palmarès dont vous trouverezci-dessous le résumé (le palmarès complet estconsultable sur le site internet de l’IBG). Les auteursnominés se sont vu remettre médailles, trophées etd’unediplômespart etpardontlesla fabrication,personnalitésle transportet lesetmembresla mise enduœuvrejury présents.étaient compatiblesEn poésieavecc’estles moyensM. JeandeLignacql’époque.quiLesamaisons remporté étaient le premier bâties avec prix les (une cailloux médaille du sol offerte et la pierre par lede Conseil Lasseube général ou de Rebenac. et remise Les par toits M. avaient Dupont) tous la pour même sonforme poème et les L’auràdyẹ mêmes pentes . En qui prose épousaient le premier celles prix des coteaux revenaitenvironnants. à M. Léon Ils Sayous étaient pour recouverts son généralement texte Lou téms en ardoise de lades néu Pyrénées. , la ville La de beauté Pau récompensant n’a pas besoin d’apprêt ce texte et par de maquillage.médaille. La Quatre simplicité catégories lui convient étaient mieux ensuite car elle primées se suffit :uneà Prèts elle-même. dou Téms Tant de qui siècles passe plus à M. tard, Pierre nous sommes Pédegert encore pouradmiratifs Case biélhe devant à Malausanne ce savoir faire qui ; Prèts exprime de la non Gayère seulement à M.l’intelligence Laurent Camguilhem de ceux qui pour nous « ont Lou précédé, lapî e mais lou labrador aussi leur » ;amour Prèts pour de l’Escaute-co le travail bien à fait, Mme leur Denise vision de Tran l’environnementamigues et leur las respect abélhes des traditions. et Prèts de las Trufes à M. Jeanpour MasEtcheberrigaray pour Intarrissàblẹ .Plus tard, une nouvelle philosophie est née. En observantque les hommes naissent physiquement différents les unsdes autres, que les aspirations, les goûts, les intérêts, lesmentalités, sont différentes d’un individu à l’autre, et surtoutque l’art, pour s’exprimer, à besoin de liberté, la société s’estlibérée du carcan des règles non écrites des traditions. Aidéspar des nouvelles techniques et de nouveaux matériaux, lesarchitectes ont pu innover, inventer des nouvelles formeset structures ou, en s’inspirant de l’ancien, ils ont tenté dejuxtaposer des styles d’époques différentes. Au départ cesnouvelles Alexis architectures Arette déclama ont parfois un poème choqué de et sa provoqué création, l’indignation,écritspécialementmais peupourà peul’éditionelles ont2009été souventdes YocsacceptéesFlouraus.etadoptées,Le publicmodifianten bonradicalementconnaisseurdanssutleapprécierpublic les goûtsle texteetlesetcritèresla forcededela beauté.la diction. Bernard Dupont renouvela lesouhaitEmblématiquedu Conseilde cettegénéralévolutiond’aiderc’est d’abordl’<strong>Institut</strong>la Tour<strong>Béarnais</strong>Eiffel,ensuite le Centre Pompidou, l’Arche de la Défense et laet <strong>Gascon</strong> dans son œuvre. Il apprécie notre travail, enparticulier dans le canton d’Arzacq. Il sera toujoursPyramide du Louvre qui ont soulevé tant de polémiques etprésent à nos côtés. Jean Arriubergé, quant à lui, nousde pétitions, mais qui ont fini par attirer et fasciner les médias,les touristes, et une bonne partie de l’élite culturelle.encourage à persévérer, nos efforts porteront nécessairementleurs fruits.La liberté d’entreprendre permet à chaque individu de s’exprimersuivant ses possibilités, ses aspirations et son imagination.Elle favorise et régularise le commerce, permettantUn vin d’honneur, offert par la municipalité, clôturales Yocs Flouraus 2009 de l’<strong>Institut</strong> <strong>Béarnais</strong> etpar exemple la mise en œuvre d’autres types de couverture<strong>Gascon</strong>.


LE CAMPDE GURS(1939 – 1945)que l’ardoise, dont les carrières pyrénéennes sont épuisées.Mais la liberté permet aussi la réalisation de projets qui abîmentà jamais un site. Le « laisser-faire » finit par produireles résultats décevants que nous constatons ici ou là.Un projet peut être très beau en lui-même et ne pas s’adapterà un site, si l’architecte n’est pas venu sur place pourl’étudier ou n’a pas tenu compte de son environnement et deDrin de tout…Humour gasconFRÉDÉRICpar MarilisMISTRALOrionaaET « MIREILLEAlexis Arette»HONORÉSLasÀEspernicadesBIZANOSFables e gnarguesCe livre se veut essentiellement un recueilde témoignages, c’est-à-direcomposent ce nouvel ouvrage d’Alexis Arette, assortiQuatre-vingt-un poèmes satiriques de longueur variableun ensemble le plus diversifié possibledu vécu et du ressenti de personnesde l’auteur et d’une note orthographique de Jean-Maried’une préface de Louis Laborde-Balen, d’un plaidoyerqui, à des titres divers, furent impliquéesPuyau.dans ce drame que fut le camp de Gurs.Publiés sans traduction française, volontiers licencieux,La place dévolue aux victimes y est prépondérante,mais cela aurait été une repréblicde <strong>Béarnais</strong> et <strong>Gascon</strong>s avertis. Tartuffes et mijauréessouvent hilarants, ces coups de griffe s’adressent à un pusentationpartielle si on n’y avait ajouté lane manqueront pas de venir se plaindre qu’Alexis Arettevision de tous ceux qui œuvrèrent d’uneméprise les femmes. C’est mal connaître son œuvre (etmanière ou d’une autre en ce lieu.notamment L’Amourousè, recueil qui lui a valu le prixNombre de ces témoignages avaient étéJaufré Rudel en 1962, quand le nom de ce troubadour duen leur temps publiés mais il s’agissaitXIIe siècle n’avait pas encore été réquisitionné par lesd’éditions anciennes, épuisées et devenuesoccitanistes pour servir leur cause exclusive). D’ailleurs,quasiment introuvables, ou bien de tiragessous la plume d’Alexis Arette, les jeunes filles ont de lalimités, ce qui aboutissait au même résultat.repartie et savent se faire respecter. Sa Ninete de quatorzeD’autres faisaient partie d’archives personnelleset par là même étaient inédits.ans a pour aïeule la Margot d’André Baudorre, ou la Margalidetde Jean-Auguste Hatoulet. Et ses délicieuses Ce-Le 10 octobre dernier, l’<strong>Institut</strong> <strong>Béarnais</strong> et <strong>Gascon</strong> s’estassocié aux représentants du mouvement félibréen enTous constituent des fragments d’unerises, qui évoquent les premiers émois, sont d’une grandeson histoire. La beauté d’un site est fragile, il faut la protégermosaïque avec un minimum qui, assemblés, de garde-fous. composent Au-delà des un lois et desBéarn, délicatesse, l’Escole toute Simin de pudeur Palay et de de Bizanos sous entendus. pour honorer Le livreFrédéric se Mistral, termine célèbre par une auteur méditation du poème sur la épique mort, suivie « Mireille d’une »règles tableau écrites, dont il y chaque a une loi morale. élément Il s’agit répond du devoir en de mémoire.écho à Il nous un autre, engage le au complète respect des valeurs et lui assure qui nous ont étédont on brève célèbre épitaphe, cette année résolue le et cent-cinquantième souriante. anniversaire.Mais ces Espernicades sont surtout une formidable leçondu de Félibrige béarnais, Pierre un béarnais Bernet savoureux, qui est à la gaillard, fois Président inven-transmises un éclairage par nouveau. les anciens. Ils ont vécu en ces lieux d’uneLe syndicmanière Transmettre isolée, lointain la mémoire des villes, est une dans nécessité des conditions trèsde l’Escole tif, Simin enjoué, Palay facétieux et membre et haut du en Conseil couleur, d’Administrationavec lequel n’adures, à l’heure inimaginables où derniers aujourd’hui. témoins Ils ont de connu ces terriblesévènements manuel des champs disparaissent et du ménage un sans à un, électricité ou etl’effort dude l’IBG plus organisa grand-chose et anima à voir, de façon malheureusement, magistrale cette qui manifestatiodouille,qui fut tout se gribouille, à la fois instructive se publie et et s’enseigne divertissante. aujourd’hui Rémise bre-travailavec ont déjà l’eau du disparu. puits ou C’est du ruisseau. encore Mais le meilleur ces lieux portentl’empreinteVenture, majoral sous l’appellation du Félibrige, fallacieuse donna une d’occitan conférence du Béarn. sur le thèmerempart à opposer de leur amour. à ceux Nos qui anciens osent ont les écrit nier à la sueurde« Mireille, chef-d’œuvre de la Provence ». Il évoqua de façonou, leur pire, front chercheraient l’histoire de ce à pays, les ressusciter. le Béarn ; nous ne pouvonscaptivante <strong>Institut</strong> Mistral, <strong>Béarnais</strong> l’ensemble & <strong>Gascon</strong> de son / Princi œuvre Negue et le prix NobelOuvrage pas la à trahir, commander au contraire, au C.H. nous Ar. devons la respecter.Cela décerné 152 en 1904 p., 13,95 pour € son chef-d’œuvre : « Mireille ».B.P. ne 19 peut - 64190 s’obtenir NAVARRENX que par la connaissance du passé.De ou la par connaissance courriel : c.h.ar@orange.frnaît l’amour, celui vrai qui a des chancesde durer. Et de l’amour naît le respect pour les autres successivement la participation des Dansàyrẹs d’Idroû ac-La conférence terminée, la partie spectacle prit le relais, avecet pour la nature. Seulement par un consensus général, compagnés qui par les musiciens de Labouheyre, Robert Labordefait abstraction de toute chapelle et de toute tendance politique,nous trouverons ensemble les moyens de persuader tes provinces. Rémy Venture n’est pas qu’un brillant orateur,conteur humoristique de talent, et les musiques de différen-les nouveaux arrivants de l’impérieuse nécessité du respect c’est également un musicien de talent qui fit une démonstrationdu passé dans la réalisation de leurs futurs projets d’installationdans nos villages. Il ne s’agit pas de montrer du doigt tambourin. Pour le Béarn : les Esbagats d’Assoû interprétèrentdes instruments traditionnels de la Provence : le galoubet et letelle ou telle récente construction, mais d’éviter que cela quelques se uns des titres de leur répertoire. Les Landes furentreproduise.représentées par le groupe instrumental Bouheyrins, Bouheyrinesun et ses jeunes talents. Jacqueline Duport dit en gasconCeux qui nous ont légué ces lieux, ont établi avec nouspacte sous-entendu que nous devons assumer et respecter. un conte de Félix Arnaudin, Danièle Sprunck-Péré déclama unIls nous ont transmis ce qui est beau et ce qui est bon pour « crit » de Philadelphe de Yerde, Alain Lalaude dit quelques-unsque nous sachions à notre tour le transmettre et perpétuer. de ses beaux poèmes. Alexis Arette-Lendresse lut un contede sa création. Le public rejoignit les acteurs au moment d’en-Vittorio Zornitta tonner la « Coupo Santo » et « Se Cànti » qui clôturèrentl’après-midi.11


A l’array dou mé pay.Alain LALAUDE, qu’ey badut lou 9 de decembre 1950 àMalaussanne, û petit biladye dou Biarn adoussat à las Lanes.Detsau e darrè hilh de petits paysans qui l’an toustemparlat biarnès, qu’a recebut de la loue part û Amou chenspariè e lou doun de-s eslheba decap ta l’Essenciau…Que-s aufrech pouèmes inspirats p’ous qui ayme, hens ûesimplicitats e ûe yustesse que soule la lengue biarnèse potesprima. Que cante haut e pregoun en ha dansa lous moutsau ritme d’ûe citole. Lou sou lirisme que-ns entrayne capsuslas andades de l’amou, perpetuan atau l’eslame d’ousqui l’an precedat…Prix : 9,95 eurosEn graphie béarnaise – traduction françaiseLangue d’Oc - Langue de FrancePatois, provençal, auvergnat, béarnais, gascon…On a bien desnoms pour désigner les langues régionales du midi de la France.On en reparle de temps en temps, quand la grippe aviaire, lesémeutes de banlieues, la canicule ou quelque autre sujet majeurn’accapare pas l’attention des français.Il en fut ainsi en 1999 quand la France signa la Charte européennedes langues régionales ou minoritaires ; un rapport officiel du linguisteB. Cerquiglini dénombra alors 75 « langues de France »,dont 28 pour la seule Nouvelle-Calédonie ! Et si le nord de laFrance comptait 8 langues d’oïl, « un choix politique et non scientifique,répondant aux enjeux du moment » n’en reconnut qu’uneseule pour le midi, l’occitan. Ce choix politique était inacceptablepour les associations qui, dans nos régions, entendent conserver les langues authentiques auxquellessont attachées les populations : il les achèverait au seul profit d’une utopique « Occitanie » politiquequi parlerait un « occitan » unique étranger à tous les locuteurs naturels. Or à la fin de 2004 fut nomméun nouveau délégué général à la langue française et aux langues de France, M. Xavier North ; ce futpour quatre groupements d’associations l’occasion de lui demander audience. Et pour lui laisser tracede leurs propos, ils ont préparé en commun un document exposant avec rigueur les faits, les avisscientifiques et les textes juridiques étayant leur revendication à la pluralité des langues d’oc. Ils le luiont remis le 4 avril 2005, et l’ont adressé peu après au Ministre de l’Education nationale.C’est ce document qui est rendu public par ce livrePrix : 9,95 eurosConjuguer en béarnaisSi, à l’instar du gascon du sud, le béarnais se distinguedes autres langues romanes par quelque chose,c’est bien par son verbe. Celui-ci joue en effet unrôle tout particulier dans l’expressivité béarnaise àtel point que les locuteurs naturels le préfèrent biensouvent aux noms savants et abstraits qui rendentnos langues nationales insipides et stéréotypées.Tout en étant bien plus régulière qu’en français la conjugaison béarnaise nécessite toutefois unapprentissage assidu et un outil adéquat. Pour vous aider, la manuel Conjuguer en béarnais vouspropose une quarantaine de pages d’explications grammaticales relatives aux temps, aux modeset à la structure du verbe béarnais ; 56 verbes modèles conjugués intégralement sous forme detableau ; 3300 verbes béarnais répertoriés en fonction de leur conjugaison.Prix : 18,95 eurosEn graphie béarnaiseDICTIONNAIRE FRANÇAIS-BÉARNAISDepuis la grammaire béarnaise de Vastin Lespy, dont l’édition en1858 comportait un vocabulaire français-béarnais, aucun dictionnairefrançais-béarnais n’avait été publié. C’est désormais chosefaite, le vide est enfin comblé ! Fruit du travail patient d’une petiteéquipe de pratiquants assidus et naturels de leur langue maternelle,autour de Bernard Moreux et de Jean-Marie Puyau, ce dictionnairede quelque 4200 mots utiles donne accès à un Béarn aux saveursauthentiques. Les auteurs ont particulièrement veillé à ce que lesmots français soient traduits dans un béarnais actuel, réellementparlé de nos jours. L’écriture choisie dans ce dictionnaire se veutsimple, accessible à tous et tente de retranscrire le plus fidèlementpossible la prononciation véritable des mots béarnais.Une présentation historique du Béarn par Louis Laborde-Balen,une introduction linguistique et des tableaux de conjugaison béarnaisecomplètent le dictionnaire proprement dit. Feu André Labarrère – sénateur-maire de Pau – a salué avecbonheur, courage et impertinence cet ouvrage en acceptant d’en rédiger la préface dont le contenu honore tousceux qui sont attachés à l’authenticité de la langue et de la culture béarnaises.Prix : 15,95 eurosEn graphie béarnaiseLOUS TRÉS GOUYATS DE BORDEBIÉLHEÛ dous tèxtẹs màyẹs de la literature moudèrnẹ : « LOUSTRÉS GOUYATS DE BORDEBIÉLHE », qu’estou publicatprumè en 1934. Ûe bersioû en grafie « occitane » quen’estou hèyte per las edicioûs Per Noste, de cap à las anades1970. Que se-n anabe ore de tourna trouba l’obre dePalay héns lou soû bestit d’ourigine. Adare qu’éy hèyt.Que descoubrirat dap gay, esmabude e respèc, aquérecrounique drin istourique d’ûe familhe biarnése au sèglẹXIXau. Ûe loéngue biarnése classique, d’ûe qualitat quins’aberé agradat de nou pas bédẹ desana-s au briu dousans.Dou téms qui de trop e bedém obres de farlabique, gayque hè de poùdẹ léyẹ û lìbẹ oun la loéngue e chourre tâplâ. Exémplẹ enta touts : leyedous, autous e aymadous dela noùstẹ beroye loéngue.Prix : 14,95 eurosESPRABES D’AMOUÉt que l’aperabe û « counderilhot » més qu’ère û rouman enbiarnés, publicat en 1926, p’ou purmè cop, en û téms oun sehasè pouesie meylèu que prose.Û rouman qui-s neuréch de la bite-bitante dou Biarn d’aquéttéms, segu, més rouman dous moudèrnẹs, engadyat dehénslou moùndẹ d’aquét coumença dou sèglẹ XXau, moùndẹ dousestudians à Toulouse, e puch moùndẹ de la guèrre gran de1914-1918 qui merquera pregoundamén l’autou e lous soûspersounàdyẹs.Yulién de Caseboune que badou en 1897 e que se mouri en1978. Qu’estou û defensou arderous de la loéngue biarnése egascoune e que-ns dechè trés àutẹs lìbẹs màyẹs : Cinquante ans de bite paysane ; Prouséyde saunéy e û dous riàlẹs testimouniàdyẹs sus la guèrre de 1914-1918 : Û souldat biarnésà la guèrre.Û escribâ de noùstẹ qui cau absouludamén descoubri – ou tourna descoubri – permoud’esta û dous noùstẹs yéncẹs prousatous dous sèglẹ passat, à coustat dous Simin Palay,Miquèu de Camelat e Filadèlfe de Yèrde.INSTITUT BEARNAIS & GASCONMJC du Laü - 81 avenue du Loup - BP 60580 - 64010 PAU CEDEXPour l’expédition de tousces ouvrages,il faudra ajouter les fraisde port et d’emballage.4,50 euro par envoi.-

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