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Institut Béarnais Institut Béarnais - Institut Béarnais Gascon

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La lettre de l’<strong>Institut</strong> <strong>Béarnais</strong>& <strong>Gascon</strong>OCTOBRE 2011 - N°28SOMMAIRESOMMAIREQui sommes-nous ?■ Editorial..............................................1Que voulons-nous ?............. P. 2■ Adhésion 2010 ...............................2■ Emissions en langue béarnaisesur la Voix du Béarn .....................3Mama,.................................. P. 4■ Conjuguer en <strong>Béarnais</strong> ................3■ Nouveau site de l’IBG ...................3Ets pechedés........................ P. 4■ Lou téms de la néu ........................4■ Cacaraca .............................................4Et larè.................................. P. 5■ Û die de plouye en estiu ..............5Un exemple de■ Saunéys héns la paloumère.......5■ Roger LapassadePaléographie béarnaise ..... P. 6poète béarnais ....................6 et 7■ Un aprentis countent ...................8Utis de d’autscops■ Que souy Gascoun… ....................8■ Outils La rebénche d’autrefois................ dou courbach ........9 P. 8■ Publication d’une étude surJean-Baptiste Bégarie...................9Cahiers de l’Académie■ Yocs Flouraux 2009 ...................10des Vallées..........................P. 10■ Le camp de Gurs(1939-1945) ...................................10Pau, bile reale.................... P. 11■ Frédéric Mistral et « Mireille »honorés à Bizanos .....................10Le Conseil général partenaire de l’IBGMJC du Laü - 81 avenue du Loup - BP 60580 - 64010 Pau Cédex Tél. 05 59 14 15 00E-mail : contact@languebearnaise.com - Site internet : languegasconne.comMerci hère Moussu Yan Arriubergé,màyrẹ dou bilàdyẹ e Counselhè doucantoû !Notre président m’a invité à parlerdes projets (du gouvernement)ou propositions (des parlementaires)de loi sur les langues régionales.C’est un serpent de mer, du fait de l’indifférencegénérale sur le sujet, qu’EmmanuelPène a fort bien évoquée dans laLétre n° 27 : à l’écoute de leur électorat,nos politiques n’en parlent que pour fairesemblant de s’y intéresser…Le dernier état de l’affaire est un débatau Sénat le 30 juin dernier. Voici commenton y est arrivé.Il en est des langues régionales commedu reste : tout en se plaignant d’avoir tropde lois, on en réclame chaque fois qu’ily a un problème, puis on les oublie sitôtpromulguées…Lou chapelot…Dans la rubrique « Le Béarn se réveillesans se faire hara-kiri » c’est-àdireen respectant son patrimoine, nousavons la joie de vous annoncer que lapetite commune de Haut de Bosdarros,dans le canton de NAY ouest, disposedepuis le samedi 27 août dernier, de magnifiquespanneaux en béarnais : LOUCHAPELOT.Rappelons que l’an dernier, la municipalitéde Navarrenx, avait initié ce renouveaude la culture béarnaise, par dejolis panneaux : NABARRÉNCS.Élus et acteurs culturels du Béarn, dela Chalosse, de la Bigorre et de toute laGascogne, aidez-nous à sauver notrepatrimoine culturel en nous contactant,nous vous renseignerons sur la graphieà utiliser.Loi sur les langues régionales :où en est-on ?Par Jean LafitteM. Sarkozy avait promis de s’occuperde ces langues ; un débat fut organisé àl’Assemblée nationale le 7 mai 2008, etMme Christine Albanel, ministre de laculture, déclara au nom du gouvernementqu’un projet de loi serait déposé en 2009.Or peu après, sur initiative parlementaireacceptée par le gouvernement, c’estdans la Constitution même que fut introduitun article déclarant « Les languesrégionales appartiennent au patrimoinede la France ». Ne voulant pas voir quecela rendait caduque la promesse d’une loiordinaire, les militants régionalistes continuèrentà réclamer une loi.M. Frédéric Mitterrand, qui avait remplacéMme Albanel à la fin juin 2009,fit répondre à des militants basques, à la(Suite page 10)


La vie de l’<strong>Institut</strong> <strong>Béarnais</strong> et <strong>Gascon</strong> 3point, mais sur ce point seulement, les « jeunes » (en l’occurrenceLe nouveau site de l’<strong>Institut</strong> les moins <strong>Béarnais</strong> de 50 ans) et <strong>Gascon</strong> sont plus revendicatifs est dorénavant que leurs accessible aînés. àtous. Avec une moyenne Deux de 50 questions visites permettaient journalières aux c’est répondants une réussite de suggérer supérieureà toutes nos ambitions. actions à Agréable, mener dans le fonctionnel, cadre de l’IBG. moderne, Une petite il moitié se veut s’estdesl’image de notre <strong>Institut</strong> exprimée : tourné sur vers ce point, l’avenir.suggérant des pistes, parfois non encoreLes informations, les évènements,explorées maislesquipublications,vont dans le sensundeespacel’action déjàréservéentrepriseaux:activités culturelles, communication vers l’extérieur (vue souventadhérents où sont accessibles nos dernières Lettres et la méthode d’apprentissagedu béarnais. Un lieu d’échange et de discussion. La possibilitécomme une contre-attaque contre l’occitanisme), moyens de faireprogresser notre cause. Beaucoup en ont profité pour exprimer leurd’achat de livres, d’adhérer… le tout bien présenté.approbation pour l’action de l’<strong>Institut</strong>.Nous vous recommandons de le visiter régulièrement. Faites-le connaîtreà vos amis et à toutes les Bernard personnes Moreux, qui ancien s’intéressent professeur de à linguistique l’avenir de à l’Universitéde Pau, auteur de travaux de recherche sur le béarnais en par-notreticulier de deux dictionnaires (Français-béarnais et béarnais-fran-de la langue, quasi-unanime avant le XIX°s., devenue ensuite progressivementle monopole des classes populaires et surtout rurales,tend à se diluer dans l’ensemble du corps social, au risque de sadisparition.Cette évolution sociologique des locuteurs n’a pu rester sansconséquence sur le rôle de leur langue dans la société, à commencerpar sa pratique. Plus de la moitié de ceux qui déclarent bien parler lalangue (ou assez bien), la parlent tous les jours ; presque la moitié deceux qui sont moins assurés de leur compétence la parlent au moinsune fois par semaine (dont cinq quotidiennement). Mais chez cesderniers, et un peu déjà chez les locuteurs plus exercés, la pratiquetend à déborder le cadre familial et villageois où elle s’exerce traditionnellement,EMISSIONS voire à en sortir complètement. C’est évidemment laconséquence de l’émiettement de la famille, qui ne pouvait pas nepas EN remettre LANGUEen question le rôle traditionnel de la langue.Par ailleurs, dans leur quasi-totalité, les répondants ne se contententpas de parler leur langue, ils la lisent aussi et, qui plus est,BÉARNAISEpourSURla plupartLAfacilementVOIX: outre le présent Bulletin, ils lisent leschroniques des journaux, mais certains aussi des livres, des textesde DU chansons, BÉARN dans la graphie : traditionnelle bien sûr (la graphie occitanisten’est lue que par un quart des répondants et elle fait parfoisl’objet d’un refus indigné). Cette généralisation de la pratique de la« lecture PARLÉM chez BIARNÉS les militants » pourrait aussi béarnais être interprétée si savoureux. comme leDimanche 22h30signe d’une évolution du rôle de la langue, le béarnais (le gascon)Mardi 21hJeudiempiétant8h30(très modestement certes) sur certains des attributs du15h30 français, langue officielle. Cependant il est douteux que l’extension18h40 de cette pratique ait gagné beaucoup d’autres locuteurs.temps, aux modes et à la structureA plus forte raison en va-t-il de même pourduleverbedéveloppementbéarnais ;de56 verbes« la PASSEYADES pratique de l’écriture, e BATALÈRES qui était » totalement modèles étrangère conjugués aux parents intégralementde (par nos quinzaine) répondants : près d’un tiers de ces sous derniers forme savent de tableau écrire ; la 3300 verbesbéarnais répertoriés en fonc-Dimanche 21h00langue, la moitié des autres s’y sont au moins essayés. Ces comportementsMardi 15h30Mercredi 21h00(lecture, écriture) sont certes tion ceux de leur de conjugaison.militants, maisceux-ci ne pourraient-ils être une avant-garde ?« AU Encore NOÙSTE faut-il, LIBIÈ pour » que cette évolution André soit confirmée, Mariette, que co-fondateur la langueMardi ne disparaisse 17h00 pas… Contribuons-nous Festival à cette de transmission Siros, nous a ? fait l’hon-du.Mercredi Pour que 20h45 la nouvelle génération (en neur gros, de les préfacer petits-enfants cet ouvrage de dansnos Vendredi répondants 15h45 âgés et les enfants des cinq la mesure répondants où de celui-ci moins de perpétuel'esprit créatif de la langue béarnaisequi souffle encore et nous ins-40 ans) compte au moins quelques locuteurs, il faut tout d’abord« MATIADES »qu’elleJeudientende9h15 àassez10h00.régulièrement parler la langue en famille ;pire toujours, depuis le fameuxc’est Emission le cas préparée chez 28 et présentée répondants, quiProuclandéclarentdela parlerSiros detous1973.lesjours par la en Voix famille, du Béarn. et, en particulier, pour la plupart, à leurs enfantset/ou petits-enfants. Il semble donc que le spectre d’un arrêt brutalde Radio la transmission VOIX du BEARN soit : conjuré. 95.10 FMMalheureusement, il faut relativiserIl est ces possible chiffres d’écouter car, avant également de répondre ainsi positivement à cettela radio sur internet :question, ces répondants avaient eu à préciser avec qui ils parlentradio-voixdubearn.infola langue : « parents, frères et sœurs, voisins, collègues, enfants,petits-enfants Pour envoyer vos » ; messages, or seuls 10 vos d’entre eux ont coché « enfants » ou« communiqués, petits-enfants annonces », qui de laisse manifestationlenthabituellement ou autres, notre en français adresse et que le passage au béarnais (ausupposer que les 18 autres leur par-e-mail gascon) : ne se fait que sporadiquement, à des fins surtout ludiques.radio.voixdubearn@wanadoo.frUn indice encourageant, statistiquement non significatif mais queje note quand même, les indices encourageants étant rares : deuxN° de téléphone : 05 59 13 60 75dePossibilitéces dixde« transmetteurslaisser le message» ont moins de 40 ans ; de plus ils ontl’impression sur répondeur. qu’ils parlent plus souvent le béarnais qu’«autrefois »(impression contraire à celle des deux tiers des répondants). CependantOcéane trois BROZOU seulement de ces dix transmetteurs (dont un des deux jeunes)Journaliste-Directrice espèrent que l’initiation d’Antenne ainsi donnée permettra à leurs enfantsou et des petits-enfants Programmes de parler la langue plus tard, ce qui s’explique parRadio VOIX DU BEARNle pessimisme assez général pour l’avenir de la langue : seulement28 rue Henri FAISANStroisBP 814des dix « transmetteurs » prévoientlangueson maintienrégionale.ou même(une 64008 réponse PAU Cedex seulement) sa progression. www.languegasconne.comCe pessimisme est encoreplus 05 59 répandu 13 60 75chez les « non transmetteurs www.languebearnaise.com» : un tiers seulement çais)Boune Anade2010de l’ensemble des répondants prévoit le maintien …ou même (uneréponse seulement) la progression de la langue.Il est certes aventureux de généraliser à partir de ce petit groupede transmetteurs, néanmoins il apparaît que, du point de vue descatégories socioprofessionnelles, ce qui paraît déterminant c’estmoins celle des répondants que celle de leurs parents : sept des dix« transmetteurs » sont des enfants d’agriculteurs, alors que seulementtrois d’entre eux sont eux-mêmes agriculteurs : tout semblese passer comme si ceux qui avaient dû abandonner le travail dela terre éprouvaient le besoin de compenser la rupture avec cettetradition familiale séculaire par le maintien de sa manifestation socioculturellepeut-être la plus intime, la transmission de la langue.CONJUGUER EN BÉARNAISCe que nous voulons. Chez la plupart des répondants, les revendicationsle béarnais principales se distingue visent à briser des ce autres qu’ils langues considèrent romanes comme par leSi, à l’instar du gascon du sud,quelque chose, c’est bien par son verbe. Celui-ci joue en effet un rôle tout particulier dansmonopole des occitanistes dans l’enseignement et les subventionsl’expressivité béarnaise à tel point que les locuteurs naturels le préfèrent bien souvent auxnoms savants et abstraits quipubliques,rendent noset leurlanguespositionnationalesprivilégiéeinsipidesdans leset stéréotypées.medias. Du reste,seule une petite minorité (15%) accepte que le béarnais et le gasconParticularité supplémentaire, soient sur le considérés plan strictement comme grammatical, de l’occitan, alors le verbe que près béarnais des deux est précédéd’une particule verbale, admettent petit mot aussi qui lui le terme colle à « la patois peau » comme (c’est du l’article reste le terme au nom qu’ils : c’est en-tiersentre autres ce fameux « QUÉ tendent » qui charpente le plus souvent et pimente dans leur les entourage, discussions, à égalité discours avec et « écrits béarnais» ; « occitan » n’est que rarement nommé, de même du resteque « gascon », la quasi-totalité des répondants étant <strong>Béarnais</strong>,Tout en étant bien plus régulière qu’en français la conjugaison béarnaise nécessite toutefoisd’origine et/ou de résidence).un apprentissage assidu et un outil adéquat. Pour vous aider, le manuel Conjuguer en béarnaisvous propose une quarantaine Une augmentation de pages d’explications des crédits est grammaticales demandée par tous relatives pour les aux manifestationsculturelles (avec quelques réserves parfois sur la nécessitéd’une bonne utilisation), par presque tous pour la visibilité dela langue dans les lieux publics mais une petite minorité refuse lasignalisation bilingue.Presque tous également se prononcent en faveur de l’enseignementdu béarnais et du gascon. Toutefois un tiers des répondantsne sont manifestement pas trop intéressés par le sujet, puisqu’ilsn’ont pas répondu aux questions plus précises qui s’y rapportaient.Parmi ceux qui y ont répondu, les deux tiers ont des positions modérées: ils demandent des cours d’initiation au primaire, des coursd’initiation et des cours optionnels au secondaire. Seule une petiteminorité réclame des classes bilingues et des cours obligatoires.Un gros tiers seulement s’est déclaré prêt à faire suivre un coursde béarnais (ou de gascon) à leurs enfants ou petits-enfants mais ilest probable qu’un bon nombre ne se sont pas sentis Prix : concernés 18,95 euros parcette question (six s’y refusent explicitement).Un petit tiers seulement souhaite des réformes d’ordre légal, leplus souvent un état-civil et/ou une carte d’identité bilingues ; seuleune petite minorité réclame un véritable bilinguisme officiel. Sur ceNOUVEAU SITE DE L’IBG


4Mama,Oéy qu’aberés cén oùnzẹ ans e quetescrìbi aquéste létre qui nou receberaspusque-ns as quitats que y a bintans. La mée embéye qu’éy de dechaQuoanû tras de la toûeèri chinbiteenauslaarrè-hilhs,petite escole,lou témsque-s soubiénguẹn ded’ibèrtu, deque-nsla quières. enteressabe, sustout desempuchQue la badous fî dou en més 1899, mourt toun dinqu’au pay endarrè soubres die de de tribalha las bacances la tèrre de que Nadau. hasètabé Lous charroû, dies d’escole, ta may, cousturère. quoan lou Que cèupassès ère beroy lou gris certificat dap û d’estùdis petit bén à nau plâans. fresquét, La toûe touts serou lous aynade maynats e tu, de qu’aydàbecoleque-s lou pay pensaben à ha ana « e la prouprie-l’estatba neba e la de ? û » Û cousî termomètrequ’ère fray, méy penut yoén dehore - à la guèrre departit à la guèrre.Louquatoùrzẹ au ras de qu’abè la porte dèts d’entrade.gran Que secours. y abè toustém Ta may, ûe hemnoteans - n’ère pasgauyouse, û malî, toutes en cousén, las dèts que cantabesoubén, minutes, e ta lou demanda sé au cor au deu hoéc,touts reyén amasse, de poùdẹ lou ana cant pi-que-cha. Û cop sourtit, las cames qu’es-endoulourideshasèdesbroumbapiabee lasenréesanacrouchides.e tournaÛe damiséle,ounanciéneère loureyénte,petit arrayque dabeblu. Debatleçousaus adùltẹs, lou sé après lou tribalh :zero ou capsus quoàtẹ, n’ère pascousture, cruchét, tribalhs d’agulhes.boû. Trop rét ou trop caut nou poudèBe-t serbi beroy ! en goardan lasneba. Au cap d’û moumén, gn’àutẹbaques brouda lou troussèu, las camisesqu’abède noéytûe hàmie dededie,pichacoùsẹ«sacoutétsmétéorologiquee ha chapèus» e que; qu’ères,mirabedapl’utis.chicDapdemounéde lous dits de més la hère mâ de ensegnats talén, au beroy réncde haut, las que elegantes. sabèm touts autalèu lourét Qu’abès de dehore. coeyfat Trop Sénte rét Catinéte que disèm quey « Si-s abè pausétes, adoucéch, que que coumprenous ba neba. » Dap quela û téms maysoû, atau, dap qu’èrem ta pay coum e ta may, boussaloûsmaridat en cuyole. e amaynadat, Lou reyén que badè tru-loufrayestréte cabe dap ; que la calou soûe doungues règle sus quita la taule lounit. enta-ns ha escouta. Pensat-pe beroy,Amics qu’èrem de Nay deya que-t gahats hén ha dou counechéncesper ço qui dap anàbem lou moulié ha en deu sourtin bilàdyẹ decapbesî. l’escole. Qu’ère À la û permère òmi arridén, peluse, de û crit abor :charman, « Que nébe qui ! » bibè Labéts dap qu’ère la soûe la houliedinque bienè l’ore de-s de esbeudi. parti. Enta d’éthmayquitabé À la qu’ère sourtide, ore de lou marida-s. pourtau passat,que Lou gahàbem moulî que lou hasè trot bìbẹ enta la familhe, cercalanéu,guèrreoun s’èrequ’arribadrin amassade,trop lèu. Entasuseslhebalayèrbetrésou lasmaynatsmurralhesque s’ybaches.hé hortQuedecasau, neuri û porc, ha praba pouralhe.La rèyte de pâ que-t amiè à hour-hasèm boles de néu beroy sarradese la peléye que coumençabe. Queneya, carda la lâ deu pèys, hiula aun’y abè d’adréts de loégn enla, mésroudét puch gusmera, brouca goansed’àutẹscaussétes,que cercabentinta linçòusà toucae coupa-ydarrèsénglẹslou cot entatabalhoûsha entraentadû pugnanadeà l’escolesus la ; pèt tout de aco l’arrée, que-t de aucupabe que refres-lounéuyournau. qui l’ardou Més guerrière. maugrat Après lous aco, chepics, plâlou chaupit yelousè, dinque-u las malìcies houns de dous la memé, curroûs,que nou-t se-n arrestès calè tourna de canta ; case yamés toutLegut dap plaséque-y passabe : cantics, cansoûs deupèys e cansoûs méy leuyères ; louslìbẹs tabé que-t hasèn desbroumba fatigue,doulous(Parla de la mountagne biarnése)Par Léone misère.SAYOUSEn daban !Quoan las pratiques bienèn au À noùstẹ qu’at sabém, que y a pechedésmoulî, medich si nou y abè harîe à de toute traque, deras pénes dinqu’aras lanes.Àutẹs-cops û beroy mayram tilhousen mourgagnan, dap la pòu au béntẹ Que-m hiquèy à camina de capbénẹ, nou se-n tournaben yamés chénsde-sarréha:cridalegùmẹs,per lafrutemay.ou oéus. Queà l’escole. Lou panteloû lounc « dee ahoecat que y pechebe. Més oéy, ets pechedésdera héns culture lous esclops. biarnése Quin y gascounesabèsQue-mda, dapsoubiéniû beroyqu’ûearrìdẹ.anade, à la golf » qu’empechabe drin la néufî de 1941 ou au cap de 42, la néu d’entra À la fî de la guèrre, lou moulî arrestat,que partis à pè à Nay, dap laplaséqu’ère cadude à bourroulhs pendén d’esta que s’aflaquéchẹn tout soulét : drin nat òmi, tout ni die. hémne, Adare,boeturéte la noéyt. Lou qui matî, nse de carreyabe cap à sèt chins, ores, nat et mayram souldat que-s aleman sémble tapoc méy (qu’èren à gansoles àta quoan cerca mama espartégnes e passè à coùsẹ daban ; la û cop mie Sén qu’à Yausèp baques poumpouses. de Nay) nou-s De passeyaben.que soun De éres quoan qui pòdẹn en quoan, puya aus patacs peche-hèyt riàlẹs,mountades, crambe que que nse las digou tournabes : « Que mia, y adap lou medich dus pams mouyén de de néu transpor. ». Que de dés néu dets que soums, cadèn oun, dous soulìdẹ, téyts l’eslambréc dap ûLous tourchoûs sautèy à ourleta dou lhéyt que coum seguin. û brut que y escanat. péte méy Qu’èri hort y eras countén aygues de-m que yTout aco qu’ère crepaut. hort Autalèu de péne, quilhat, de tribalhe chic dus de mounéde. bire-coudéts, qu’es-abans Alabéts, à l’escole. eras qui Lou demouren, pourtau qu’ère qu’ousen esta chourren amaneyat dap méy enta d’arroéyt esta ! miéye-oreEnta amelhoura touy bestit. la bite, À la qu’aprengousà ha la bicicléte cousine, à à quarante grans mous-oéyt guîe de recreacioû, nade mèrque detaule de ubèrt, qu’èri lou permè. Sus la par-agraden méy, quoan y a, de-s arregoulaans, ha menàdyẹs sècs, que à minyèy Nay, puch û talhuc tribalhaen usine de pâ hialère, dap lhebade drin d’arrasi-à trés nes ou deras arribères. Que y tournenau ras de case, héns û pechedé deras la-passàdyẹ d’òmi ou de câ. La soulebite qui bedouy, qu’ère dus mèrlousores e miéye, mat prepara-t, dessus qui ha boussabe lou camî ahamiatstrouba ûe pradèrequi hourucabenfloucade dapdebatmantûesûe prénẹ lou lous tribalh hourats à cinc dou ores, pâ, e, dinqu’àper banc. yerbes Tout sabrouses aquét blanc y berdibes, linçòu aus qu’ère perhumsyou. couneguts Qu’èri y aymats. lou permè. Qu’at Esbi-sabémdessus,l’ûeduesore deupetitesbrèspẹ,culheradesbìstẹ tournade entaàcréstecase,dehalèytdisnabouride.l’òmi,Ene aprèsdus gransabésaglat adare, permou la qu’ère blancou mode, la û néu sarrot qui decoupat la crouste, û cluc au cap degourrups, lou cafè de chicoréye dap lusibe luècs qu’an dap lous boulut permès cambia arrays ets pechedés doula taule. La fî deu brèspẹ ana hougnalèyt qu’esté fenit. Lou màntou lou sou, naturaus que e trauquèy hica pertout la parguîe û medich ta pechedéchéns flous, d’ûe soule yèrbe y tabéanaau casau, ha la bugade ou lissa, e louberrét en cap, qu’èri prèst. Que nebuchabebédẹ lou gàbẹ. À cade pas, la néulendoumâ, tourna-t-y, toustém en cantanenta-t daà petitscouràdyẹ.plumalhs e que calouque d’ûgn’àutẹ cricabe coulou debat (que lous créy esclops. qu’ère Ad etMéypregatart,mamaau ras dede-ml’àdyẹdechade-tparti.retira,Que qu’arrestès passèy la lou porte tribalh dou enta magasî, soegna hort,aquét roùyẹ). téms qu’èri prim, ni espallut niDaubûese drinbaquespauruc,enhouliadespermou d’acoou tropel’òmi lou sacot alheytat. d’escole Tout sus en goardan las espalles. dus d’àutẹs causes, n’èri pas lou purmèahamiades que s’y soun dechades arpasta.arrè-hilhs Nat brut dehore, à case, yamés lou màntou nou-t de estanguèsqu’aprigabe de ha ana la lous carrère. dits : Û lou poutoû cruchét à tout urous d’esta lou purmè à traucanéu de la classe. Més, per û cop, qu’èriMés dap aquét pasténc chéns aulous, eraque mama, tournè û cop sourti, d’oélh napirots, capbat la dessus gran dusdebergudecops –qu’éyana emachantetourna –!aquétHèresberostròben linçòu embourroades néu. E bedét ou que ? nou gahen cau laque-de place lhéyts, : moussu cubèrtes, curè tout que aco y passabe, hèyt dapgran pressat. soégn. Si hasès ûe péque, que pas flounze. gran D’àutẹs cause ne-s enta mudaben esta urous pas ! méy,deshasès e que tournabes ha ; yamés dap et cu cagarous, de pòu ou de malandrè! Riàlẹs qu’éren eras qui se-n tirabennou sabi quin coustat ère,CACARACAlou dembèsque balè l’endrét. Tu qui n’abès tenut en han boula clédes y barralhes !û soul cop laQuoanmâ, entalansenoéytneuri,e s’acabe,quebenès lous oubràdyẹsQuoan s’estégne qu’embiabeslou lugrâ,À maugrat qu’estoùssẹn coum gansoles,eras biarnéses ou lanusquétes que-smounéde à « E May quoan Terése l’aube » e ou puntéye, auspèys en grane Qu’éy hamière. lou crit dou hasâ : menchiden d’aquéts praderas « brouchimics», la ne halhe, y bòlẹn pas hica ets pés. QueÇo qui-ns En a hère estiran mercats, lou cot, touts, en se quilhanqu’ère lou toû Plâ couràdyẹ, pitat sus la lous gauyou, pès, e desbélhe hulen la ou pouralhe. que pinnen quoan passen ausustout, e en tout, En France, la toûe noùstẹ aunestetat. ausèt que ras hique ! Ta tout tout dìsẹ, soun qu’ous co gahen era prudère!Que-ns as Ta amuchat canta blu, lou blanc, tralh, rouy, à que hè COCORICO !nousàutis de En segui. Espagne, Be te-n lou gàlhou débẹs qu’a lou caquét méy fî :Amics, que p’at dic, arré de miélhẹarrìdẹ! Qu’aprime hort lou bèc, que hè quiquiriqui.Sìẹs urouse ! Lou Repause-t hasâ biarnés ! Que-t que-s at as déu qu’ets de plâ pechedés canta : naturaus, de haut ou deplâ meritat ! Coum û cop de claroû, qu’éy bach. û CACARACA.Que t’àymi,Lou téms de la néuYanéte deu Moulî.Jeannette CapdevielleEts pechedésArmuga era dibersitat dera Tasque,qu’éy era clau… dets prats enta poudétourna gaha et hort !Û baquè


Legut dap plaséEt larèÛ die de plouye en estiuÀutẹs cops, en ibèr, era cheminèye qu’abè ûe à minya, ûe à cade crampe. En mile nau céns cinquantePar Laurent CAMGUILHEM (Pomps)grane place héns l’oustau. Que cauhabe toute chéys, toutes que serbin : qu’aboum méy de û més eraera cousine, qu’y hasèn còsẹ era mascadure tat nèu at soum det terrè det bourdalat. Tout sé, ets dies susmoùndẹ, Lou dap Yan ûe dou padère Plantè pausade qu’a parlat sus ûe dou serbénte paysâ penude qui semmane, - ha tisane abans de de cascabèt parti tat (rhinante) lhéyt en ibèr, ta soegna et moùndẹ lasat crimalh. hè bìbẹ À noùstẹ, lou moùndẹ May qu’ère dap lou malaude, soû tribalh, qu’ou ço hasèncòsẹque-s couliques apouricaben dous boéus at cor det à la hoéc. sesoû D’û dou coustat, gran tribalh. sus trèsquietyfricoa desusméyû petitberoyfournèue de méyoungranhicabendouetsoûcarboulha,atau et minya ne sabè pasbìmis ta liga eras bits at printéms.cadièresQu’abèenapréspalhe,tabéets baylétsque ta-sdapatPaybiraqu’esbourouabenque calè ha demestié. Qu’éy lou réy de la tèrre.tout. Que semiabe milhoc, roumén, cibade.Lou mé paysâ qu’éy lou medich, mésS’ous trés que-n y abè toustem û ou dusà l’ahumat…Bis à bis, sus û banc, et maynadèqu’éy déns las coéntes qui l’arriben toutsus qui poudèn counta. Û casau dap patates,toumates, cauléts, mounyétes, habesTa nousàutẹs, dap ets carboûs beroyrouys, que hasèn cauha sus eracoum ets òmis. Mayboune y youqu’abèn û petit « Opinel » ta hadie oun éy la diferénce.Lous dies que-s toquen, més nou-sgrosses. Tout ço qui calè ta bìbẹ. Û porc àgrilhesémblenetspas.tripsAquéstẹou eras saucisses,matî lou die qu’éyla sout ta laquepelère,broucàbemûe galèrecaussétes(galése)ou apadassa…Abansdaperatoutchingarre,bach, toutta disna.embrumat.era grèchePas û pétlous bitoûs. Quoan abèn besougnde partidetatmounédequ’ous que anaben bebèm bénẹ û chocolat au marcat plâ caut delhéyt,que d’èr, cadè las per garîes tèrre que (bèth soun cop que-s demourades ày la hicabe pouralhère, et hoéc lou !), hasâ qu’ère ne abans dits pas arré,Pau. Tout aco dap amassat coques. que hasè que-s atlou « câ barbecue qu’éy demourat ». Qu’ère naturel, s’ou palhat, lasbiraben à puch Et diményẹ près plâ. ne-s y tribalhe pas.ou auringles, « bio », coum s’ous boulhat. hius electriques que-sTout aco n’at Ets abè bayléts pas qu’èren aprés héns de sourtide… lou lìbẹs,Daban soun alignades det hoéc, que e sarrades, y abè : et pingochandet téms. cafè, Lou et pingot die ne-s der’aygue, pot pas esclari, que-s as-qui at abè aprés dou Que soû hasèm pay… còsẹ, e qu’anabe û cop merca-hèrebirades de cap au me-nou, qu’ère lou pay Et qui sé at qu’èrem abè aprés en familhe dou soû at pay, larè.era soupéch toupîe purmè d’emalh que ta’ra de-s soupe, lheba. etloégn en darrè. Se lou des, soû castagnes hilh boulè en û esta iroulè, paysâ tout etoupî « Que-s deras y castagnes prepare bourides, quauqu’arré, y que ba plàbẹ, » countinua à ha ço qui dous, hasè sus eth, û beroy au soû hoéc. tour Pay qu’ou queet ce-s diményẹ digou et lou toupî paysâ. de Qu’éy tèrre tara p’ou tour de dèts ores hesoùrẹ counéchẹ touts birouleyabe aquéths en petits countan secréts istoères, quigarîe qui lou ou téms tara e-s daube descide. qui bouribeû boû paysâ… més Mayboune ne-n èm pas e May encoère qu’escoutaben. aquiu.tout Assedut dous…Be debat sendibe la clacassère, boû at à l’endos, lou paysâ Que countinuabe à Nous plàbẹ, àutẹs mieydie trés que n’ère yougabem pas loégn.der’auque Lou cap estabanit ou dets chibaus, de pensades dap brut que-s e drin apoudya de pe-atlarè, qu’espiabe tout aco càdẹ ! la plouye. Que cadè dréte, sarrade,que dera hasè cheminèye, esquires que en y arriban abè ûe per salière, terre. boète « Aciu en léyes. de cap Be ta sendibe la garbure. boû aquére aulou de las iroles ! dap ûyocDebatboès que-n oun y a hicaben p’ou die era » sau ce-s enta pensa. que-s Qu’ère demourèssẹ plâ, que-s séque. boû bî caut, ets maynats y ets grans qu’èren counténs.Dets hica dus en pensades coustats det e larè, que-s dus trouba beroys urous. yamboûs Aquéstẹ y dus Que hasèmtéms qu’arribabe à prepaus, coum calè. En gratalouSaunéysla pregàrihénstouts amassela paloumèrey, ets pès plâ cauts,camots que-s secaben abans d’esta hicats ena brase pendénta-t lhèyt ! Et diményẹ qu’ère era hèste.er’estiu.cap, neÛ cautèpoudouhicatpassushaû trepèdouqueménchserbibequetadeha Mayboune Soulét que disè au miéy à noùstẹ deu cassourra : « Et hoéc qu’éy miéyepensa : ço qui arranye lous ûs que poudè desranyacauha er’aygue t’ara mesture dets porcs, y tat milhoc tat bite ». B’ère Quoan beroy lou aquéth bén desglare hoéc, dap la aquéres hoélhe eslames delous àutẹs e aquéstẹ téms n’ère pas boû enta touts.pastouris, y ta ha era bachère det die.toutes coulous Dab qui la héus puyaben au pugn et loung de-s dera tourra cheminèye, beAquéths pràubẹs bacanciès qu’abèn lou nas à laTa ha cauha ets pès de May y deras cousturères qui bienènat yournau ta case, qu’abèm quoate « chaufferet-d’er’ibèr !dabe calou Lous au co, glans aquére que-m auyou plouren ets dies à l’aurélhe… négrẹs y louncsfrinèste de l’oustau, birats de cap à la ma. Cadûlas soûes coéntes, e coéntes que-n abè lou pràubẹApourricat Et maynadè sus que-s u secalh, plasè à tisouqueya daptespaysâ,». Queméyyquehournìbemd’escuts.de beroysMés quicarboûsaberétoutspensatrouysàeras espincétes. Lou réy-petit que-s esganurre…detplàgnẹhoéc.û paysâ pendén las bacances ?Tout aquero Lous qu’éy courbachs hère beroy en û à bèth espia, ahoalh més n’arribe pasEt N’abè matî que pas tiraben besougn era brase d’esta tat casau, plagnut. ets Lou carbous téms négrẹs tad tout soul. Tout Qu’an dissàttẹ coacat brèspẹ per dessus qu’ère la era cure… courbade detsd’û éth coustat, n’éy pas y ûe era coénte, brase fine que d’û sap gnàutẹ… bìbẹ dap Enta éth. ha hoéc, Que maynats de tira era légne t’ara semmane dap era carrioleta hourni la hournère. Et chermén que l’amassà-Û esquiròu tout esbarjatque prén hicaben lou lasé û papè d’espia, « journal senti, », miéy escouta. fagot Que de cherméns, la counéchbrassat tan de plâ légnes la soûe fines, tèrre dues que ou yaméy trés méy nou bères, hera y cau-ara fî bem pendénQu’a garrapat sus la cassourre,ûDarrèlas bacancesd’û brancys’éyet didyausestujatbrèspẹ. D’aquéthû ses bèth qui esteruc. ne cau Tout pas : aco la tèrre qu’ère soûe tiengut que per l’a aprés û pa de hère landrèsde causes. apariats d’ûe beroye poume de coèyrẹ yàunẹ, sus dap ets bayléts que hasèn era légne en ibèr dehéns ettéms, et maynadè En s’esliupan ne-s abeyabe au méy à pas coùrrẹ… ara campagne. Payûe - platine à bouya qui quoan hasèn ère lusi lou tout moumén dissàttẹ ta brèspẹ, que l’esplingounou cùri ets pès pas tout lou sé, milhoc abans û de cop parti semiat. tat lhéyt. se-pertout… Coussirats dab lou bén qui passee oun se bosc, tout ara Atau mâ, houléyen dap era en sègue, pinnan era destraléte y et pas-cauhabenAra - lou cheminèye boû moumén dera cousine, ta planta sus las trés patates, taulétes ta que que y abè la Adare, et qui-sLous saunéysat pot pagad’û pràubẹqu’a louescriban« chauffage central». Més toutû qu’èy de boûs soubenis det cor detlue rousse ne las brùsli pas dap las tourrades.Héns deu cabanot de la casse…candelous en coéyrẹ, tasses tat cafè, bòlous t’ara tisaneou - la ta sesoû esdeyoâ, ûesquoàndẹs coupa lou boy boéytes ta que de brùsli beroye dap pourcelèneeslame e clare d’àutẹs e caute en hèr e blanc chéns oun hum. hicaben cafè, sùcrẹ,Truquen à hoéc cap à l’Espagne ;ûe hoéc, det noùstẹ Las paloumes maynadè. héns deu cèu bluchicorée, - ta basti, tisanes que en counechè hoélhes. la Tout lue aco ta coupa qu’ère lou escounut bèr,Més autalèu qu’éy noéyt-escu Mariote : de Bernétdap ço qui dus hasè ridèus qu’ère qui èren autan estats hort broudats que lou at càssou. cor det hoéc.Lou guèhus miaule sa coumpagne… (parla de Mounégn)Cheminèyes, - tòrsẹ lou bencilh à noùstẹ, d’agrouagnère que-n y abè quoàntẹs (coudrier) ! ûe ara en lue saleMarie-Louise Faurnabe, e lou bencilh de càssou en lue biélhe.Yantin deu Chapelot5


6La létre de l'Enstitut Biarnés e GascoûUn exemple de Paléographie béarnaiseRoger Lapassadepoète béarnaisPar Marilis OrionaaChaque année, de l’automne au printemps, sousJ’ai rencontré l’égide des Amis Roger des Lapassade Archives, se déroulent 1989. auxJ’étais Archives professeur Départementales de lettres des et Pyrénées-Atlantiquesdes venir cours chanteuse de paléographie béarnaise. ouverts Il avait à tous publié ceux qu’in-unje voulais de-seul téressent recueil le déchiffrage de poésie et presque la compréhension vingt ans des auparavant,anciens. et j’avais Ils comportent appris plusieurs par cœur, niveaux. à l’âge Un de cours quinze d’ini-manuscritsans, tiation un permet de ses au pratiquant poèmes d’apprendre les plus émouvants, à identifier sur Lo descrit.écritsJeenmefrançaissuis occupéede l’époquedesclassique,trois recueilsassez facilementqui ontcompréhensibles, les “ductus” du scripteur, les abréviationssuivi, choisissant les textes, leur agencement,et jusqu’au titre des ouvrages,usuelles et l’identification des mots obscurs. Deux autresniveaux familiarisent avec les écritures plus difficiles depuisqu’il la Renaissance me faisait et du Moyen-Âge, confiance. périodes pour lesquellesexistent à Pau, quelques documents en français venant parexemple Une œuvre des notaires mince, de donc, Bayonne mais ou intense. de la Chambre desRoger comptes Lapassade Nérac. était la bonté même,la bonté faite homme, une bonté lucide.Nous Mais nous je voudrais épaulions, attirer ici moi l’attention la chanteuse de nos amis de l’<strong>Institut</strong>sur les cours de débutante, Paléographie lui <strong>Béarnais</strong>e, le vieux susceptibles deprofessionnellepoète les intéresser fragile. plus Je particulièrement. souviens surtout Ces dernières années ilssaontfantaisieeu lieu deincroyable,Novembre à Avrilde sonle jeudihumourde 17 h 30 à 19 h.Après chaque séance, les participants emportent des photocopiesde documents qu’ils ont une semaine pour préparerextravagant.avant la leçon suivante. Les devoirs du soir, en quelque sorte.Il Roger est nécessaire Lapassade pour aborder était cette charmeur discipline d’avoir et drôle. d’abordJ’ai suivi beaucoup les cours d’initiation. ri avec lui. Pour Je mesurer l’ai entendu leur intérêt, à plusieursbon de reprises savoir que faire le béarnais la cour a été en la béarnais, seule langue les officielle joursil estde employée marché dans à la Orthez, Vicomté à du de XIIe vieilles au XVIe dames siècle et de qu’il sa aconnaissance continué a être couramment rencontrées écrite au jusqu’à coin de la Révolution. la rue, et Ilqui servait lui récitaient également de la langue litanie juridique de leurs dans douleurs. des documents Il lesréconfortait de Soule et de d’un Basse-Navarre, compliment: le basque « Mais n’étant Germaine jusqu’à la[ou Réforme Antoinette, qu’une langue ou Augustine…], orale. que me ditesvouslà ? Pour moi, vous êtes toujours la même,Un bon exemple valant mieux que tous les discours, onaussi fraîche et vermeille que le bouton de la rosetrouvera ci-dessous deux courts textes datant de l’an 1513,musquée ». Elles éclataient de rire et retournaientextraits du minutier du Notaire de Saubestre (Cote E 1268 -à F° leur 22 V°). train-train, . Nous donnons requinquées. successivement la transcriptionlittérale du texte original, et un essai de réécriture en béarnaisJusqu’à actuel. Dans sa mort le texte — original, ne serait-ce nous avons que : par admiration1°) numéroté pour lui entre et parce deux traits qu’il obliques était un les rempart lignes du — manuscrit,me suis cela efforcée pour faciliter de croire le repérage à l’occitanisme du lecteur tel qui qu’il vou-jedrait le concevait, s’y rapporter une ; sorte d’humanisme du Sud, unSud 2°) développé aux frontières entre parenthèses indifférentes, les mots du figurant reste. en Mais abrégédix dans ans le plus manuscrit, tard, sa disparition ayant laissé lechamp3°) inscritlibreen capitalesà tousleslesformulesappétits,juridiquesl’occitanismelatines ;4°) ajouté quelques notes explicatives.subventionné s’est tellement déconsidéréque le mot occitan lui-même estDans la version en béarnais moderne, nous avons ajoutéentre parenthèses et en italique les mots sous-entendus.devenu détestable : nationalisme infect,En dépit endoctrinement de leur brièveté, ces des deux enfants, actes suggèrent embrigadementdes jeunes gens, dénigrement de laquelquesréflexions.Sur le plan langue historique française, d’abord. sectarisme, Dans le premier éviction des textes, (oule 10 décembre récupération 1513, Mathieu pour de recyclage) Beluch, habitant de tous de Montagut,près poètes, de Morlanne, écrivains, confirme chercheurs, la vente, pour chanteurs, 87 florinslesavec l’accord conteurs de son de fils Béarn Bertrand, et Gascogne de sa vigne à qui son refusentde de se Lespade. prosterner Ce genre devant transaction la croix oc-étaitcompatrioteArnaudcourant àcitane,l’époqueauetpiedtraduisaitde laquelledes difficultésse bousculentfinancièreset des problèmes d’endettement. Souvent, le vendeur devenaitfermier de sa propre terre, et se réservait le droit de ladésormais cuistrerie, pédanterie, goinfrerie, opportunisme,carriérisme, cynisme, et autres malfaisancesfait, cet acte totalement n’est que étrangères la confirmation à la de personnalité la vente pré-racheter dans un certain délai, ce qui n’est pas spécifié ici.Encédente, Roger plus Lapassade, détaillée, les 28 toute et 29 de octobre simplicité 1513, entre et de lesmêmes grandeur participants, d’âme. ce Tant qui explique et si bien le conditionnel qu’aujourd’hui, “aygosbenut”. paradoxalement, La nouveauté la est seule ici l’acquiescement manière d’être du fils, fidèle héritier àprésomptif. la mémoire du poète occitan Roger Lapassade,et Dans à son le second œuvre, texte, c’est ont peut de s’opposer être surpris de à voir l’avancée Mathieude Béluch l’Église racheter d’Occitanologie au nouveau propriétaire en refusant 800 catégoriquementrouge produit d’employer par une le vigne mot qui occitan n’est plus pour la sienne, dési-litres duvinetgneremployerle béarnaisà cela onzeet ledesgascon.quatre-vingt sept florins qu’ilvient de recevoir (en réalité eux-mêmes obérés par une detteantérieure). Mais 800 litres, cela semble beaucoup pour laconsommation d’un ménage, et sans doute Mathieu était-ilcabaretier.


La létre de l'Enstitut Biarnés e Gascoû7Roger Ici encore, Lapassade nous n’avons (1912-1999) voulu donner qu’un petit exemplede ce que a publié peuvent ses nous premiers enseigner textes ces vieux manuscrits, endehors en des graphie recherches béarnaise purement dans généalogiques. Il en est debien la revue plus Reclams. riches comme Il les par signait exemple du les promesses de mariagepseudonyme où sont Lou énumérés Cardinou et décrits (le chardonneret).ustensiles Mouts compris de nouste dans la est dot paru de la mariée.tous les vêtements, literieetdans un numéro de 1961. Ce petitpoème Sur le très plan pur linguistique concentre d’autre ses thèmescharabia de prédilection juridique, : on l’attachement peut constater qu’en six siècles, lepart, en faisant abstractiondubéarnais à la langue s’est béarnaise, relativement le goût peu de modifié, la moins en tout cassimplicité, la communion avec la nature,la foi.que le français de la même époque. Quant à la graphie, chaquenotaire a son écriture, aucun Malherbe gascon n’étantencore intervenu pour régenter l’orthographe. Fébusiens ouOccitans peuvent également y trouver leur grain à moudre.Une chose est cependant certaine : le son chuintant “CH”est traduit, selon les textes par “ix” ou “igt” mais jamais, enBéarn du moins, par la bizarre forme anglaise “sh” !Louis LABORDE-BALENTEXTE ANOTUM SIT que, cum Matiu de Beluxs, deu loc de Montagutaygos /2/ benut &c. a Ar(nau)t de-Lespade, deud(it)loc, &c. ung trens de t(er)re et binhe /3/situa(de) en lod(it)loc, &c. ap(er) ade La Binhe de Beluxs*, aixi que /4/ esfens sas c(on)front(ations), et p(er) some de quoat(re) vintet sept /5/(xxx) flor(ins)* cor(rentz) c(on)da(n) IX s(o)s &c.Per so es as-saver que /6/ Bertran de Beluxs, filh deud(it)Matiu, me(n)der* de bint et sincqs /7/ ans et mayor de XIIII&c. laude, aboa, ratifica et c(on)frima /8/ lad(ite) bend(itit)on p(er) lod(it) Matiu son pays feyte, UT IN FORMA &c. /9/Obliga &c. C(on)stitui &c. &c. Re(nuncia) Jura &c. Aut(re)ya &c.* /10/ ACTUM a-Mo(n)tagut lo X de desembre milVc XIII. - Test(imonis) : /11/ Peyro de Fexoat, Go(alh)art deLa Fita, de Mo(n)tagut Et jod(it) coa(djut)or &c.* NOTES- L 1 - Un GUILHEM DE BELUIXS fut recencé à Montaguten 1385- L 4 - FLORIN- - Le florin était une monnaie souventutilisée en Béarn.- L 6 - MENDER = mineur.- L 9 - OBLIGA &c. - = Ici, une série d’abréviationsqu’on retrouve dan tous les cahiers de minutes de notaire.Le contractant OBLIGE sa dette sur ses biens, CONSTITUEdes cautions qui paieront pour lui s’il ne le pouvait, RE-NONCE à tout recours à des exceptions que pourraient luifournir les Fors, JURE de respecter ses engagements etc. Cesclauses figurent intégralement dans les expéditions remisespar le notaire aux deux parties,, mais il les connaît par cœur,et se contente donc de les rappeler en bref dans son registre,aide-mémoire auquel il est tenu par loi.Essai de transcription en béarnais actuelQue sie noutat que, coum Matéu de Beluch, dou loc deMountagut, aboùssẹ benut a Arnaut de Lespade, deudit loc,&c. û tros de tèrre dab bigne, situade en loudit loc &c. aperade“La Bigne de Beluch”, atau coum éy héns las soûescounfrountacioûs, e per la soume de oeytante e sèt flourîscourréns , coumptan nau sos (cadû). Per aço, que cau sabéque Bertran de Beluch, hilh deudit Matéu, de ménch de binte cinc ans, e majou de trédzẹ &c., laude, aboue, ratifique ecounfirme ladite bendicioû hèyte per loudit Matéu, lou soûpay enta que en boune forme &c. . Oubligue &c. counstituéch&c. Renouncie , jure &c. Autréye &c. (Hèyt) à Mountagutlou dèts de decémẹ de mile cinc cénts e trédzẹ - Testimònis: Pèyre de Fechoat, Goalhard de Lafite, de MountagutE joudit, coadjutou &c.TEXTE BNOTUM SIT que Matiu de Beluxs et Bertran son filh etC(on)derine /2/ de La Cajunca sa molher, lad(ite) Conderineab boluntat &c. reco- /3/ -nego deber dar aud(it)Arn(aut) de Lespade, deud(it) loc &c. la so(me) /4/ de ontzeflor(iis) cor(entz) c(on)dan IX s(o)s &c. Et aquetz p(er)bendi(rion) de /5/ une pipe* de bin roye, losqueoals lo pr(o)meton pagar /6/ (xxxx) de-qui au jorn de Sent-Miqueu desep(tem)bre p(ro)smar ben(en) /7/ Obligan &c. C(on)situin&c. Re(nuncian) &c. Juran &c. ACTUM et test(monis) /8/UT SUPRA. Et jod(it) coa(djut)or &c.L 5 - PIPE- - Une pipe était une barrique d’environ 600litres.Essai de transcription en béarnais actuelQue sie noutat que Matiu de Beluch, e Bertran, lou soû hilh,e Couderine de la Cajunque, la soûe hémne, ladite Counderinedab la boulountat (de soû marit) a recounegut que déuda audit Arnaut de Lespade, deudit loc, la soume de oùnzẹflourîs courréns, coumptan nau sos (cadû). Et aquéts per labendicioû de ûe pipe de bî rouy, lousquoaus l’an proumetutpaga abans lou die de Sén-Miquèu de Setémẹ qui bién. Anoubligat, counstituat, renounciat e jurat etc. Hèyt e testimòniscoum dessus. E joudit, coadjutou &c.


8Sabrous de GascougneUtis de d’autscops / outils d’autrefoisUn aprentis countent(« Bouts de la Terre » n° 22)A) UTIS ATALATS / outils tractésQue souy Gascoun…(graphie de l’auteur, 1972)1) La galère / le godet de nivellementJean-Pierre Brèthes (Parla de la Chalosse)Aban toute causeQue bau saya de parla d’un mounde tche you èy bisbibe, quoan pr’ous cams lous ataladyes de baques oude boéus partadyèben lou trabagn e les soufrénces dousòmis.Qu’èy abut la chance de yugne e megna un ataladye debaques bazadéses e, en asquéts téms oun s’espetourèbenlous permès tracturs, de pougna sus les manègues dousutis arroussegats per les baques, chét nade manéte entachanya l’abiade ou lheba l’utis au cap de l’arrègue.Mélhe que de presenta quauques praubes tros de boyou de hè, que bourri tourna ha bibe un tchic lous òmistche heman de sudou la nouste tèrre.Avant-proposJe me propose d’évoquer un monde que j’ai vu vivant.Alors, dans les champs, les attelages de vaches ou de bœufspartageaient le travail de l’homme et ses souffrances.Il m’a été donné de mettre au joug et de conduire unepaire de vaches bazadaises et, au temps où vrombissaientles premiers tracteurs, de pousser sur les mancherons desoutils tractés par les vaches, sans le moindre levier pourrégler l’allure ou lever l’outil en bout de sillon.Plutôt que de décrire quelques pauvres pièces de boisou de fer, mon propos sera de faire revivre un instant leshommes qui ont fécondé nos terres de leur sueur.Se b’escayt de ha camin per la gran route d’Ayre à Tartasau moumén dous barèyts, que beyrat, se sabet espiala tèrre, que lous cams ne soun pa plés, mé toustém dapbaches e tucs, pa dous méy grans, mé telëmén regulièsque ne pot pa esta atau per l’operacioun dou Sént Esprit.Soubén encoère, au houn de cade bache que poden bédeu cau plan dréte : s’a hort plabut ou arroun un debès,la caulère que tire l’aygue dou cam e lou milloc y potchita chét esta empousoat per l’aygue tche pachère. Emèmes, se n’èt pa en trégn de courre e se bolet ha dousou arresta-b au cap d’u carrère, que beyrat que, coumla Doue s’en ba enta la ma, les caus qu’arriben en unayguè, l’ayguè en u arréye, l’arréye à l’arriu e l’arriu àla Doue.Quauque cop un bouyedou malestruc, un tche n’épa dou coégn ou tche ne bo pa escouta lous biégns, quebouye en trabès, au méy biste e, coum a boussat l’ayguè,qu’a u broye lague au miéy dou cam au permè auradyeun tchic balén. E de fèt, yuste pertout per debat, coumun gran apric tapoat debat tèrre, qu’y a lou grép, tilhutcoum pèyre, tche ne dèche pa decénde l’aygue dén lousarcos pergouns oun baden les houns.Que-m bat dise : « Mé labéts, quégns utis, quégns herculesan poudut ha dap miliès d’ectares d’aréne e decalhaus dechats per la Doue, soubén pachères l’ibèr, asquétsbroys cams oun yé lou roumén e oéy lou milloce-s sauben lous pès au séc ? » E doun l’utis n’é pa hortgran e lous òmis qu’èren dous petits, mé qu’abèn unsecrét : lou téms e la péne ne countèben pa.Labéts, tout an, un cop la farouche estenude e batudeSi d’aventure vous passez sur la route d’Aire à Tartasà la saison où l’on prépare les semis, vous verrez,si vous vous êtes un bon observateur de la campagne,que les champs ne sont pas plats, mais présentent unesuccession de hauts et de bas, assez peu marqués maissi réguliers qu’ils ne peut en être ainsi par le seul fait duhasard. Souvent, aujourd’hui encore, dans l’alignementdes points bas, on peut voir une rigole bien droite : s’ila longtemps plu ou bien à la suite d’une averse, l’écoulementdraine le champ et le maïs peut germer au lieud’être asphyxié par la stagnation de l’eau. Bien plus, sivous n’êtes pas pressé et si vous consentez à ralentir ouà vous arrêter à l’entrée d’un chemin, vous verrez que,de même que l’Adour fuit vers la mer, les rigoles donnentdans un collecteur, le collecteur dans un fossé, lefossé dans un ruisseau et le ruisseau dans l’Adour.Parfois, soit qu’il vienne d’une autre région ou qu’ilsoit sourd aux conseils des anciens, un laboureur maladroitcoupe ces vallons de ses sillons, pour gagner dutemps, et, comme il a barré l’accès au collecteur, il seretrouve avec une grande mare au milieu du champ, aupremier orage un peu fort. En effet, presque uniformémentsous cette terre se trouve l’alios de cailloux, durcomme de la pierre, qui interdit toute infiltration vers lesrefuges souterrains où naissent les fontaines.Vous me direz alors : « Quels outils, quels géants ontpu faire de ces milliers d’hectares de sable et de graves,où l’eau stagne souvent l’hiver, ces belles plaines oùautrefois le blé et maintenant le maïs n’ont pas à pâtir del’excès d’eau ? » Pourtant, l’outil n’est pas bien grand


Sabrous de Gascougne9e aban de samia lou roumén, quoan lous yours abèn plan et les hommes étaient plutôt petits, mais ils avaient unealouncat, que bouyèben la pèce e, l’estiu aus grans péts recette : ils ne comptaient ni leur temps ni leur peine.de calou, que birèben lou souc enta ha peri la sendégne e Aussi, tous les ans, après le battage du trèfle incarnatétalé sur l’aire et avant l’emblavure, aux jours lesPUBLICATIONla bidélhe LA tch’estupen REBÉNCHE lou roumén. Qu’ère lou moumén DOUd’atala la galère, enta carca lous soucs en bach de les plus longs, ils labouraient D’UNE la parcelle ÉTUDE et, au plus fort descaus e pourta-us s’ous COURBACHtucs e entertiéne lous aygats. chaleurs de l’été, ils retournaient le labour pour éliminerchiendents et liserons, les SUR adventices du blé. VenaitL’utis que s’a meritat lou soun noum. La petite cubede boy ne s’emporte Par pas P. sounque Abadie un (bigourdâ)dus cariots au alors le moment d’atteler la « galère », pour charger laJEAN-BAPTISTEcop, mé que soun gagnats. Aquére cube qu’a un mus terre des labours dans les parties basses, la porter sur lesen hè e dus manègues ; les baques soun atalades pr’u parties hautes et entretenir BÉGARIEles collecteurs.cadégne lounque tch’é estacade à un cérc de hè prés dén L’outil est bien nommé. Le petit godet de bois transportetout Le au Professeur plus une ou Daniel deux brouettées, Aranjo de mais l’Univer-ellesdus Lou pihourts renard, en pr’estrém banta deu de courbach la cube, au lou miéy, ramàdyẹ enta la dechaÀ l’ausèt bira de badautas part. Enta qu’arrapè la ha punta lou roumàdyẹ. dou nas que cau lheba sont cher sité payées. de Toulon Le godet nous a un communique bord d’attaque une en excellenteétude ; on attelle sur Jean-Baptiste les vaches à une Bégarie longueferles Puch, manègues, enta-s trufa e que-s d’éth, plégne per dessus en ha tira lou ; marcat, enta la ha ripa et deux mancheronss’ou Que-u cu hasou, un cop b’at plégne, sabét, que û cau predic pougna plâ toucat. dab force; s’as chaîne reliée et son à un œuvre. cerceau Ce de document fer articulé sur d’une deux grande pitonslabétsLaloufarcemaluraquiude lacha,n’éy pasloufenide,nas que-s plante en tèrre e latéraux,qualitésitués aupassionneramilieu du godet,tousdelesfaçonamateursà le laisserpivoter. Pour le faire pointer, il faut lever les man-dela cube, en tout ha la bire-boque, que-s boéyte s’ou pè :Que-b bau counda lou darrè yoc de la partide.littérature. Compte tenu de son importance,nous ne sommes pas en mesuren’as pa méy sounque à t’arrebira enta tourna coumença. cherons et il se remplit à mesure que l’attelage avance ;Lou courbach que-s disèue en se gratan lou cap :E atau, tchic à tchic, que hèn un tuc oun ère tout plé e pour le faire ensuite glisser sur l’arrière quand il est« Que soy û gran pourrot » (pouloy) ! S’aquéste auhèrte e-s sap, de le publier dans nos colonnes, nous invitonsdonc tous ceux qui s’intéressent àque tiren l’aygue dou cam.plein, il faut appuyer de toutes ses forces ; à partir dePer segu, déns lou bosc, que y aura gran hourbàri ;E tout aco au miéy de l’estiu, quoan cayt hoéc e quoan ce moment, si l’on a le malheur de relâcher son effort,cau Lous destala mèrlous, de cap trufandès, à oéyt ores que-m dou haran matin calhauàri pramoun ! de les le bord d’attaqueJ.B. Bégariese plante,à prendrele godetconnaissancebascule et se videdemousquesce texte sur le site de l’IBG :… Labéts tch’esgoarren. mèstẹ Courbach, Aban deu luts, càssou à tres que ores debare dou matinE que-s lou boè pause s’é lhebat tout dous enta pèche dauan lous noùstẹ boéus pugnère gus : per à recommencer. C’est ainsi que, peu à peu, on crée duinstantanément : il ne reste qu’à revenir sur ses pas etwww.languegasconne.com« pugnère Segnou ou Renard, soegna ci-u les baques dits, en tche hè la n’an reberénce, pa drét à tan de relief sur du plat et que l’on draine un champ.Quefavou.soyAesmiraglatquoate ores,deylaabostepausesapiénce.que la galère e bire s’ou Tout cela se fait au cœur de l’été, quand le ciel estcam de bach en haut e de haut en bach, e l’òmi plegat brûlant et qu’il faut dételer les vaches dès huit heuresQu’auét l’esprit puntut coume lou bòstẹ mus,sus les manègues toustém que hè las mèmes manubres [solaires] Rappelons pour leur éviter que la J.B. morsure Bégarie, des insectes enfant dévorants.Avant Bénéjacq, l’aube, à « trois Prince heures, de l’Esprit le bouvier » s’est porté levédeEe lousbòstẹsmêmescoumpliménsmouveméns,que-mtchetoquen.hasounQuinabandoumàdyẹét toutslous N’àyi, tche ta bous pelan paga, aquére qu’aquéth tèrre enta-u petit ha roumàdyẹ pourta lou ! groun, pour gaver disparu les bœufs en à 1915 la main, dans poignée l’enfer après des poignée, tranchéesà du manger Nord aux à tout vaches juste qui 23 n’ont ans. pas droitSi-b dempuch agrade mile toutû, ans ou de méy. boû co que-u be dau ;ou pour donnerQu’auri E, coum boulut, la sudou Segnou, e la péne hè-b hasèn û presén arriba reyau. lou batèu atau à tant d’égards. Rappelons Bien également avant quatre sur heures, le même la galère thème, effectueses le rotations récent ouvrage des bas vers de J.A. les Trouilhet hauts des « Jean- hautsPermou, aperat, dap d’aquéstẹs aquére essénce boscs, tabégn (ci dit, que chéns birèbe brique la galère arrìs ẹ )Qu’èt dén lous lou cams réy dous bort herums, de la Doue. aquiu y a pas à dìse . ! vers les basBaptisteet l’homme,Bégarieployé(1892-1915)sur les mancherons,- Lasansvie,Bòstẹ cos agradiu qu’éy amoullat au tour,cesse reproduit les manœuvres et les gestes que firentl’œuvre et le destin d’un poète gascon,avant lui tous ceux qui raclèrent cette terre pour lui faireE Diu que l’a bestit de séde e de belour ;combattant de la Grande Guerre ».porter le grain, depuis mille ans au moins.Bòstẹ esquie lusénte éy sénsẹ plécs ni baches,De même que la sueur et la peine menaient au port leQu’auét , debat lou nas, dues bères moustaches,bateau de ce nom, de même elles actionnaient la galèreTau coum û fièr guerriè, balén e plâ quilhat.dans les champs de la vallée de l’Adour.Toutu que-b manque quauqu’arré : b’éy dounc pecatQue, coume l’esquiròu, n’ayat pas ue coue,Samedi 22 octobre à 14 heures précisesDab û gran floc plantat, au soum, coum à la soue.à la MJC du Laü - 81 avenue du Loup - 64000 PAU«You, n’èy pas nade coue ! espie drin, Moussu »Ce clame lou renard, en se biran de cu.Picat en soun ourgulh, Remise e fièr de des soun panache, prix des Yocs Flouraus 2011Que-u s’arissaue la moustache,E nou pensè labéts qu’à mucha Sous soun la plumét. présidence de M. Georges LabazéeMes l’arrouat courbach, proumpt coume et en l’eslamprét, présence de nombreux auteurs.Qu’arrape lou roumàdyẹ e que-s en ba tout drét,Une animation musicale par les chanteurs de Lous de l’OuzoumDab la prése au soû bèc, sus la més haute branque.animera cette manifestationQuoan lou renard e-s rebirè,Que pensè càyẹ à l’endarrè Tous : les adhérents de l’<strong>Institut</strong> <strong>Béarnais</strong> et <strong>Gascon</strong>Lou roumàdyẹ e l’ausèt que-s troubauen sont invités de manque à participer ! à cette manifestation.


10Drin de tout… Drin de tout…CAHIERS DE L’ACADEMIEDES VALLEES(Suite de la page 1)YOCS FLOURAUS YOCS FLOURAUS 2009 2009mi-octobre : « Aucun calendrier n’est prévupour ce projet de loi. Le ministère s’interrogemême sur son opportunité. L’inscription dans laagnifique C’est salle des la magnifique délibérations Numéro salle de des 3 diplômes délibérations - 2011par les de personnalités diplômes par etConstitution les personnalités membresvautdubeaucoupet lesplusmembresqu’une loi.du»Ville de Pau l’Hôtel qui cette de Ville année de encore Pau qui a cette jury année présents. encore En a poésie jury c’est présents. M. Jean En poésie Lignacq c’est qui M. a Jean Lignacq qui aIl avait raison, car cet article placé dans le titreadre à la remise servi des cadre récompenses à la remise du des remporté récompenses le premier du remporté prix (une médaille le premier offerte prix (une par le médaille offerte par lecours traditionnel littéraire en concours « loéngue littéraire mayrane en » « Conseil loéngue général mayrane et » remise Conseil par général M. Dupont)deset“collectivitésremise pour par sonterritoriales”M. Dupont)autorisepourcelles-cisonrnais et de <strong>Gascon</strong>. l’<strong>Institut</strong> Madame <strong>Béarnais</strong> la et maire <strong>Gascon</strong>. ac-Madamnne les cueillit lauréats, en personne le jury, les organisa-lauréats, le à jury, M. Léon les organisa-Sayous pour à M. son Léon texte Sayous de Lou leur pour téms territoire. son de Mais la texte en Lou réalité, téms les militants de lapoème la L’auràdyẹ maire ac-. En poème prose L’auràdyẹ le premier à mener . En prix énormément prose revenait le premier d’actions prix pour revenait la languebreuse teurs assistance. et la nombreuse Monsieur assistance. Bernard néu Monsieur , la ville Bernard de Pau récompensant néu , la ville de veulent ce Pau texte récompensant de l’argent par une public… ce et texte personne par ne une veutrge de Dupont, la Culture en charge au Conseil de la général, Culture au médaille. Conseil Quatre général, catégories médaille. étaient Quatre ensuite lâcher… catégories primées étaient : ensuite primées :nsieur représentait Jean Castaings. Monsieur Monsieur Jean Jean Castaings. Prèts Monsieur dou Téms Jean qui passe Prèts à dou M. Téms Pierre D’où qui Pédegert passe un texte à pour rédigé M. Pierre par des Pédegert Alsaciens pour et complétéseiller Arriubergé, général et Conseiller membre du général Conseil et membre Case biélhe du Conseil à Malausanne Case biélhe ; Prèts à de Malausanne parGayèredes Bretonsà ; Prèts M.quededesladéputés,Gayèreréunisà M.ende l’IBG d’Administration était également de l’IBG présent. était également Laurent présent. Camguilhem Laurent pour « Lou Camguilhem lapî e lou labrador pour « Lou » ; lapî e lou labrador » ;un Groupe d’études sur ces langues, ont “copiécollé”,Prèts de l’Escaute-co Prèts à Mme de l’Escaute-co Denise Tran pour à Mme Mas Denise Tran pour Masdes Yocs L’édition Flouraus 2009 de des l’IBG Yocs a connu Flouraus amigues de l’IBG las a abélhes connu et amigues Prèts de las las abélhes Trufesfauteset à Prèts M.deJeanfrappede lasincluses,TrufesenàunM.projetJeandes, par un le grand nombre succès, de textes par le parvenus nombre de Etcheberrigaray textes parvenus pour Etcheberrigaray Intarrissàblẹ . proposition pour Intarrissàblẹ de loi presque . fini à la fin juin 2010 ;ar le nombre (près de 60) et par le nombreil était signé par deux députés bretons, MM. Lent concouru. d’auteurs qui ont concouru.Fur UMP et Urvoas, PS. Mais des manœuvresilis Orionaa, Mais pour Marilis Orionaa,électoralistes locales ont provoqué le retrait dery, ces présidente chifntenfrespas ne à représentent pas àdu jury, ces chif-M. Le Fur et la proposition de loi fut finalementdéposée le 7 décembre 2010 par M. Jung, députéne tenue eux seuls de la bonne tenue dealsacien PS et président du Groupe d’études. DeC’est l’édition prinualitcipalementd’en-la qualité d’en-2009. C’est prin-son côté, M. Le Fur en déposa une autre, pasxtes qui semble est des textes qui esttrès différente, mais plus sage. Pour ne pas êtresfaction. source La de satisfaction. Laen reste, les sénateurs Alduy UMP et Navarropendant poésie un reste cependant unPS firent chacun une copie quasi conforme dequi exercice nécesdesauteurs site de la part des auteurspropositions les 12 et 25 janvier 2011.difficile qui néces-celle de M. Jung et déposèrent deux nouvellese indispenrettesable.mem-Alexis Arette, mem-un apprentissage indispen-Mais sans doute chapitré par ses amis PS quivoulaient afficher leur attachement aux languesouligné bre et du a jury, l’a souligné et aice poétique comparé Les quatre l’exercice fondateurs, poétique érudits locaux exilés à Paris étaient : Edouard régionales, M. Navarro a fortement édulcoré sonçon qui au Barrouillet travail doit du (Arette), maçon Jean-Jacques qui doit Cazaurang (Issor), Lucien Labarrèreles rè-(Bedous), les outils Justin et Laborde les rè-(Buziet).apparentés le signèrent et obtinrent le débat dutexte, de telle sorte que tous les sénateurs PS ettils et connaîtreavant gles d’enédificetreprendreSa tout édifice. SaMalgré des déclarations très aimables pour lesde son art avant d’en-30 juin.étique méthode L’Académie a été de poétique des Vallées, a été créée en 1965 (1), vient de publier son langues, Mme Colette Mélot, sénatrice UMP etauteur remise numéro de la à chaque 3. Ce nouveau auteur de cahier la à la livrée jaune est riche de nombreuxarticles poésie. sur des sujets divers : archéologie, histoire, souvenirs, texte présenté — ce serait trop long de montrerrapporteur de la proposition, ne retint rien du. catégorielangue béarnaise… Une partie importanteAlexis Arettede cedéclamanouveauAlexis unnuméropoème Arette de déclama sa création, un poème écrit de sa création, écritprésident Maurice de l’IBG, Triep, a chaleureusementprésident de l’IBG, a spécialement chaleureusement pour l’édition spécialement 2009 des pourpourquoiYocs l’édition—,Flouraus.laissant2009audesSénatYocsle soinFlouraus.d’en décider…connaisseur plus le tard. texte Car sut ce apprécier débat n’avait le été texte pro-comporte un Dossier Ours avec un récit étonnant d’une rencontrefortuite avec Lou Pèdescaous en 1983 près de Goust en valléee Lignières-Cassou remercié Martine de Lignières-Cassou son accueil et Le de public son accueil en bon et connaisseur Le public en sut bon apprécierArriubergé MM. Dupont de leur présence et Arriubergé à nos de côementés.d’Ossau. le Il cap tient de Des fermement notre différends association le entre cap de : Barétounais notre souhait association du et Conseil Aspois, : général souhait en passant d’aider du Conseil l’<strong>Institut</strong> On en général est <strong>Béarnais</strong> là. d’aider Personnellement, l’<strong>Institut</strong> je <strong>Béarnais</strong> n’ai rienleur présence et la force à de nos la cô-diction. et la Bernard force de Dupont la grammé diction. renouvela que Bernard pour une le Dupont durée de 2 renouvela heures. lengue promouvoir par dans les la sources forme la langue où du nous Benou dans l’avons ou la forme les charbonniers et <strong>Gascon</strong> où nous dans l’avons d’Arthez son œuvre. et <strong>Gascon</strong> d’Asson, Il apprécie dans trouvé son notre œuvre. à critiquer travail, Il apprécie en dans le rapport notre de travail, Mme en Mélot,Il le qui sera canton est toujours en phase d’Arzacq. avec la Il position sera toujours du Minis-lle que reçue, les nous lecteurs c’est transmettons prendront celle que à nous plaisir nos en- transmettons à lire particulier ce petit à fascicule nos dans en-d’une canton particulier grande d’Arzacq. dansFlouraus fants. richesse sont Les organisés sur Yocs le patrimoine Flouraus en ce sont sens. humain, organisés présent culturel à ce et nos naturel sens. côtés. de Jean présent nos Arriubergé, vallées à nos côtés.tèrequantet notammentJean à lui, Arriubergé, nousde M. XavierquantNorth,à lui,Déléguénousbéarnaises.encourage à persévérer, encourage nos efforts à persévérer, porteront nos néces- efforts porteront nécesgénéralà la langue française et aux langues de, poète Alain béarnais Lalaude, reconnu poète et béarnais membre reconnu sairement et leurs membre fruits. sairement leurs fruits.lecture du Cahiers jury, du palmarès de donné l’Académie dont lecture vous des du trousle résumé verez Euros) ci-dessous (le disponible palmarès le en résumé complet librairie (le est ou palmarès au Un siège vin complet de d’honneur, l’Académie est offert Un au Musée vin par d’honneur, la municipalité, n’empêche offert pas clôtu-par les collectivités la municipalité, locales d’agir… clôtu-Vallées, palmarès Numéro dont vous 3- 2011 trou-France. Et je doute qu’une loi en sorte, ce qui- 138 pages (10le site consultabled’Arudy/Maisoninternet de sur l’IBG). led’Ossausite Les internet auteurs64260deARUDY.l’IBG). ra les Yocs Les auteurs Flouraus ra 2009 les Yocs de l’<strong>Institut</strong> Flouraus avec l’argent <strong>Béarnais</strong> 2009 de de leurs et l’<strong>Institut</strong> contribuables. <strong>Béarnais</strong> ett vu nominés remettre se médailles, sont vu trophées remettre et médailles, <strong>Gascon</strong>. trophées et <strong>Gascon</strong>.Jean LAFITTE


LE CAMPDE GURS(1939 – 1945)Drin de tout…FRÉDÉRIC MISTRALET « MIREILLE »HONORÉS À BIZANOSPau, bile reale(Parla baretounés)Ce livre se veut essentiellement un recueilde témoignages, c’est-à-direun ensemble le plus diversifié possibledu vécu et du ressenti de personnesqui, à des titres divers, furent impliquéesdans ce drame que fut le camp de Gurs.La place dévolue aux victimes y est prépondérante,mais cela aurait été une représentationpartielle si on n’y avait ajouté lavision de tous ceux qui œuvrèrent d’unemanière ou d’une autre en ce lieu.Nombre de ces témoignages avaient étéen leur temps publiés mais il s’agissaitd’éditions anciennes, épuisées et devenuesquasiment introuvables, ou bien de tirageslimités, ce qui aboutissait au même résultat.Malaye D’autres ! Be faisaient passe bìstẹ partie lou d’archives téms, toutû personnellesbile et par de Pau là même que celebrè étaient dap inédits. lous aunous, l’assassi-Le Qu’abèm 10 octobre deja dernier, expausat l’<strong>Institut</strong> et co de <strong>Béarnais</strong> Charles et de <strong>Gascon</strong> Nabarre s’est (2)! Er* an passat, det noùstẹ Toutankhamon de Gascougne !era**nat Tous dou Noùstẹ constituent Enric per des « lou fragments diàblẹ bér d’une » de Ravaillac associé au Counsélh aux représentants Generau pendén du quàuquẹs mouvement més ! félibréen Chéns parladet réy l’Escole de Suède, Simin et noùstẹ Palay de Bernadotte Bizanos ! pour honorerenet*** mosaïque 16 de qui, may 1610 assemblés, à Paris.Béarn,composent unFrédéric Mistral, célèbre auteur du poème épique « Mireille »tableau dont chaque élément répond enQuàuquẹsdont on célèbre cette année le cent-cinquantième anniversaire.écho à un sés autre, d’estiu, le daban complète det castèt et lui de assure Gastoû Febus, Bè-n, que-m pénsi qu’à Pau qu’abém prou celebrat laqu’esté un éclairage û hère nouveau. beroy espectàclẹ dap eboucacioûs istouriques.Transmettre Et moùndẹ la que-s mémoire amassè est enta une bédẹ nécessité « La Lune avec oélhs ! Més, l’istòri qu’a ensegnat que : « ce sont les hom-mourt dets noùstẹs faraoûs, sinous que-ns bam ploura etsLe syndic du Félibrige Pierre Bernet qui est à la fois Présidentde l’Escole Simin Palay et membre du Conseil d’Administrationles à l’heure dents » où (1). les Aquéstẹ derniers estiu témoins que s’y de ces tournèn terriblesJules évènements Verne ! disparaissent un à un, ou que suféch !coum et mes de paix qu’on assassine », entat pràubẹ Enric, û copde l’IBG organisa et anima de façon magistrale cette manifestationqui fut tout à la fois instructive et divertissante. Rémidefunont déjà disparu. C’est encore le meilleurVenture, majoral du Félibrige, donna une conférence sur le thèmeTabé rempart qu’y à abou opposer councurrénce à ceux qui d’autous osent les ta ha nier det réy « Mireille, de Et Baretounés chef-d’œuvre de la Provence ». Il évoqua de façonNabarre ou, pire, et chercheraient counquistadou à dera les ressusciter. lûe, més et moùndẹ qu’at captivante Mistral, l’ensemble de son œuvre et le prix Nobelsap Ouvrage qu’ère à et commander « Vert Galant au » C.H. ! E lûes, Ar. que-n abè bist décerné à Jean-Marc en 1904 pour Casamayou son chef-d’œuvre : « Mireille ».passa B.P. 19 bère - 64190 troupe… NAVARRENXou par courriel : c.h.ar@orange.frLa conférence terminée, la partie spectacle prit le relais, avecsuccessivement * er = l’ la participation des Dansàyrẹs d’Idroû accompagnéset ** era par = la les musiciens de Labouheyre, Robert LabordePuch ets Biarnés qu’aprengoun que-s abèn retroubatsoû cap. Per faute d’ADN, ets especialìstẹs y cerquàyrẹs conteur *** humoristique et = lou de talent, et les musiques de différentesprovinces. Rémy Venture n’est pas qu’un brillant orateur,n’an pas poudut dìsẹ si ère demourat huganaut ou bertadècatoulic ! Qu’abè cambiat hère de cops d’abis y d’idées. c’est également (1) Expression un musicien qui se de dit talent parlant qui fit d’une démonstration chose qu’ilQu’ère hort poulitic y que debè esta dilhèu drin centrìstẹ des ! instruments est impossible traditionnels de faire. de Elle la Provence fut utilisée : le galoubet par Rabelais et leEt purmè sendic dera bile de Pau, ûe soucialìstẹ, que-s tambourin. dans Pour son le Pantagruel Béarn : les (1532). Esbagats On d’Assoû trouve aussi, interprétèrent promettre,uns décrocher des titres et demander leur répertoire. la lune. Les Landes furentboulou recupera et cap enta-s ha drin de reclame… quelquesreprésentées par le groupe instrumental Bouheyrins, Bouheyrinesme-et (2) ses Charles jeunes II talents. de Navarre, Jacqueline dit Duport Charles dit Le en Mauvais gasconYou que pénsi que l’os qu’abè l’Enric debat doulic qu’aberé hèyt ûe bère clau ta : «Pau Porte des Pyrénées»!« crit » de en Philadelphe l’église Sainte-Marie de Yerde, d’Ujué Alain Lalaude en Navarre dit quelques-uns (à 50 km deun conte (1332-1387). de Félix Arnaudin, Mort à Pampelune, Danièle Sprunck-Péré son coeur est déclama conservé unde sesPampelunebeaux poèmes.et 20Alexiskm de Tafalla).Arette-Lendresse lut un conteToutû, que pouderém decha-u demoura-s en pats à Parisde sa création. Le public rejoignit les acteurs au moment d’entonnerla « Coupo Santo » et « Se Cànti » qui clôturèrentau loc de-u bédẹ déns ûe nabère expousicioû, û beroy trosl’après-midi.11


Extrait de l’avant-propos :« J’ai toujours pensé qu’il y avait plusieurs façons d’apprendre etque l’imitation était la plus directe, puisque c’est par imitationque l’enfant commence à apprendre quelque chose de separents, avant qu’il ne puisse leur demander le pourquoi de ceschoses. Personnellement, n’ayant pu me former qu’ainsi, jusqu’àparvenir à écrire correctement, j’ai pensé que l’exposé de cetteméthode pourrait des écoliers qui peinent à analyser lesmécanismes du Bien-être et du Bien-écrire, suivant lesméthodes habituelles. Un exemple lors de mon examen aucertificat d’études, qui me classa premier du canton, je fis unsans faute dans une dictée difficile, alors que je n’avais jamaisrien compris à l’analyse grammaticale et que je n’ai jamais eu àcœur, depuis de combler cette lacune. Bien plus tard, éluPrésident de la Commission Culturelle au Conseil Régionald’Aquitaine, un jeune Conseiller qui devait devenir Ministre del’Education Nationale, m’aborda dès la fin de la première sessionpour me dire : « Monsieur le Président, je veux vous dire le plaisirque j’ai eu d’entendre pour la première fois dans cette enceintemanier, comme vous le fîtes, les imparfaits du subjonctif ! » Or, jene connaissais l’imparfait du subjonctif que par le nom et leschoses n’ont guère changé depuis… ».Méthode simplifiée de poétiqueAqui qu’abém ûe cante esmabente e noustalgique entatouts lous utìs, mubles e autes causes de CASE.Cantes d’û òmi encoère yoen (qu’estou publicat permè en1909) mès d’û òmi qui nou-s pot pas aysidamen « desgaha» de tout ço qui hasou lou soû yoenè, tèms urous,passat e arrepassat qui, ailas ! nou tournera pas mey yamey…U sègle mey tar, aci qu’abém ûe garbe estraourdenarìd’aquéres pouesies escriutes en ûe lengue mestreyade,classique en û mout…U beroy cap-d’obre !Simin Palay est l’homme qui aura le plus marqué, au coursdu XX e siècle, la renaissance et l’illustration de la languegasconne. Tout ce qui se fait en gascon et sur le gascon, salangue et sa culture, n’aurait été possible sans son immensecontribution et son grand talent. Que ce soit en linguistique,en théâtre, en poésie… ou en cuisine !En graphie béarnaisePrix : 17,95 eurosEnfin une méthode d’apprentissage dubéarnais… Cet ouvrage qui vous inviteà oser pratiquer la langue ancestrale duBéarn, la plus authentique possible – et ceen partant de la situation de la vie courante- est placé sous le signe d’une ouverturesans complexe sur le monde.En effet, une vaillante descendanted’émigrés béarnais (partis travailler à laconstruction des chemins de fer à PorteAlegre, capitale de l’état du Rio Grande doSul, au Brésil, Maria Suzana Marc-Amoretti,professeur de linguistique, nous a faitl’honneur de rédiger la préface de ce livre.La méthode se compose de 21 leçons à l’issue desquelles, nous vous proposons un chapitre consacréau verbe béarnais avec de nombreux tableaux de conjugaisons. Pour terminer, un double lexiquevous attend à la fin de ce manuel. Vous y trouverez plus de 1000 mots et expressions françaistraduits en béarnais et plus de 1500 mots et expressions béarnais traduits en français. Nouveauté,la version audio de ce manuel d’apprentissage de la langue béarnaise est proposée en option. Ellevous distillera une voix authentique, béarnaise cap e tout, pour vous aider à mémoriser et reproduirela langue avec son accent naturel, tel que vous pouvez encore l’entendre sur les marchés ou leslieux de vie du Béarn.Ecrit en graphie béarnaisePrix 18,95 eurosEn retraçant l’histoire inconnue des trois peuples qui, auterme de leurs migrations, ont fait de l’Aquitaine un paysdifférent, Alexis Arette semble s’être voué à la tâche desurprendre, peut-être d’irriter, mais aussi d’enthousiasmer,en mettant à mal quelques tabous de l’Histoire ! Par desitinéraires lointains, mais combien riches d’aventures, etaprès avoir abordé dans d’autres ouvrages les mystères dudevenir humain, le voici qui se voue à nous montrer « cetteautre façon de comprendre » des anciens, lesquels à traversles symboles et les accidents de parcours, saisissaientles mystères de la terre et du ciel…Un livre pour être à la fois « quelqu’un de quelque part », etpour s’enraciner dans l’universel…Alexis Arette, président fondateur de la Renaissance Aquitaine,a été le plus jeune maître « en gay sabé » du félibrige.Il fut également un président atypique et iconoclaste de lacommission culturelle du Conseil Régional d’Aquitaine, oùil fit, plus d’une fois, souffler un « vent de panique » au seind’une certaine Nomenklatura régionale…Prix : 28,95 eurosDepuis 1932, date de la parution du monumental Dictionnairedu <strong>Béarnais</strong> et du <strong>Gascon</strong> moderne de Simin Palay,personne ne s’était risqué à la rédaction d’un dictionnairebéarnais-français. L’équipe qui avait déjà réalisé, en 2002,le dictionnaire français-béarnais « que-s y es doun heyt ! »Toute l’équipe de collaborateurs sont de celles et ceuxqui « an poupat la loengue de case », tous béarnophonesauthentiques.Le présent ouvrage qui comprend 12000 mots se veut le refletfidèle de la réalité de la langue béarnaise en ce début deXXI e siècle. Il n’occulte point les emprunts fait au français ;il mentionne également les mots vieillis ou oubliés : ce n’estdonc, en aucune sorte, un dictionnaire dogmatique.Les auteurs ont opté pour une orthographe « moderne »,celle dite aussi de « Palay », graphie mise au point au débutdu XX e siècle par l’ESCOLE GASTOU FEBUS : moyen deprésenter la langue béarnaise et son vocabulaire dans uneécriture immédiatement accessible à tous, pratiquants, curieuxou amoureux de cette « Loengue de case ».Un souhait : que ce modeste dictionnaire puisse servir àmaintenir et, espérons-le de tout cœur, à faire renaître l’emploidu béarnais en Béarn.Prix : 22,95 eurosJEAN-BAPTISTE BEGARIE(1892 – 1915)La vie, l’oeuvre et le destind’un poète gasconcombattant de la Grande GuerreNé à Bénéjacq en Béarn, à la toute fin du XIX e siècle, cejeune et ardent défenseur de la langue gasconne – qui écritdéjà dans La bouts de la Terre – ami et compagnon des Palay,Camelat et Bouzet (qui compteront tant dans la renaissancegasconne du XX e siècle) ce « Prince de l’esprit » estporté disparu, en première ligne, dans l’enfer des tranchéesdu Nord, en 1915. A tout juste 23 ans !Dans un minutieux, émouvant et imposant travail de recherche,Jean-Albert Trouilhet nous offre une reconstitution(avec traduction) de ce poète béarnais trop tôt disparu. Unouvrage abondamment illustré qui nous mène du Béarn del’enfance à l’Algérie du service militaire (J.-B. Bégarie servitdans un régiment de Zouaves), puis à l’enfer de la GrandeGuerre en Artois.Un travail de mémoire qui honore l’<strong>Institut</strong> <strong>Béarnais</strong> et<strong>Gascon</strong>.Prix : 32,95 eurosPour l’expédition de tousces ouvrages,il faudra ajouter les fraisde port et d’emballage.4,50 euro par envoi.-

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