Institut Béarnais Institut Béarnais - Institut Béarnais Gascon

La lettre de l’
Institut Béarnais
& Gascon
AVRIL 2011 - N°26
SOMMAIRE
SOMMAIRE
■ Garlî, Editorial..............................................1
entrade dou Biarn.............. P. 2
Lou nabèth CD d’ESTA
■ Adhésion 2010 ...............................2
qu’éy parescut............................... P. 2
■ Emissions en langue béarnaise
sur la Voix du Béarn .....................3
Amassade de l’Enstitut
Biarnés
■ Conjuguer e Gascoû........................... en Béarnais ................3
P. 3
Yocs Flouraus 2011 ...................... P. 3
■ Nouveau site de l’IBG ...................3
Le nouveau CD des Chanteurs
du Faget est disponible ................ P. 3
■ Cacaraca .............................................4
À la memòri d’ûe saume............... P. 4
■ Û die de plouye en estiu ..............5
Û gran cassàyrẹ............................. P. 5
■ Lou téms de la néu ........................4
Signalétique et affichage de
■ Saunéys héns la paloumère.......5
« la lenga » : quelques brèves….. P. 6
■ Roger Lapassade
Le poète Cigale béarnais é l’Arroumits ....................6 ............... et P. 78
Maubesî, castèt arrebiscoulat...... P. 8
■ Que souy Gascoun… ....................8
La cabilhe...................................... P. 9
■ La rebénche dou courbach
L’Eclair des Pyrénées...................
........9
P. 9
■ Un aprentis countent ...................8
■
Sur
Publication
les chemins
d’une
délaissés
étude sur
Jean-Baptiste
de Compostelle............................P.
Bégarie...................9
10
■ Yocs Flouraux 2009
Lou Toupi de Garbure................P. ...................10
10
Si Lons m’était conté ................. P. 11
■ Le camp de Gurs
(1939-1945) ...................................10
Le Gascon de Chalosse
■ Frédéric Mistral et « Mireille »
honorés à Bizanos .....................10
et Tursan ..................................... P. 11
Le Conseil général partenaire de l’IBG
MJC du Laü - 81 avenue du Loup - BP 60580 - 64010 Pau Cédex Tél. 05 59 14 15 00
E-mail : contact@languebearnaise.com - Site internet : languegasconne.com
SUR TOUS LES FRONTS
Par MauriceTriep-Capdeville
L’Institut Béarnais
et Gascon
laisse à ceux
qui veulent aller « au patac
» le soin de faire des
moulinets. Il a choisi une
démarche patiente et persuasive
pour se faire entendre
des décideurs de
tous niveaux, à savoir les
élus de qui dépendent les décisions à prendre
pour que soit entièrement reconnue la
légitimité de la cause qui est la nôtre...
Il y a encore du chemin à faire, mais
lorsqu’on en appelle à la capacité de réflexion
et de jugement de ces élus on obtient
quelques avancées.
Il existe plusieurs façons de faire que
nous employons.
Le contact personnel, les relations communes
et la communication.
Il nous faut être sur tous les fronts.
Nous honorons les invitations du Conseil
Général.
A l’occasion des élections cantonales
les candidats de tous horizons ont reçu une
circulaire leur disant ce que nous sommes
et ce que nous voulons.
Par le biais de conseillers régionaux
amis nous nous efforçons de persuader la
Région Aquitaine qu’elle se trouve bien
en Aquitaine et non en Occitanie. Nous
ne désespérons pas d’être enfin reconnus
plutôt que de recevoir les habituelles fins
de non recevoir à nos demandes de subvention.
Un simple euro signifierait la reconnaissance
de notre existence !
Plus au dessus encore au niveau national,
nous sommes attentifs aux moindres
avancées concernant la proposition de loi
n° 3008 relative aux langues
et cultures régionales.
Une commission présidée
par le député du Bas-
Rhin Armand Jung au sein
de laquelle siège Martine
Lignières-Cassou est en
charge de ce projet qui
chemine sur un parcours
non dénué d’obstacles. Les parlementaires
concernés connaissent notre existence
et les positions que nous partageons avec
nos amis de l’Alliance des Langues d’Oc.
Dans un registre différent, vous savez
que nous avons introduit le 8 Juillet 2010
un recours en contentieux auprès du Tribunal
Administratif de Pau contre une décision
du Conseil Général en date du 17
Décembre 2009 en faveur de l’emploi de
la langue classique (occitan) « dans tous
ses actes écrits ». Affaire à suivre.
De la même manière, nous venons
d’adresser un courrier à Luc Chatel Ministre
de l’Education Nationale, auteur
d’une circulaire concernant l’enseignement
des langues régionales. Bien entendu,
seul l’occitan est cité en ce qui nous
concerne comme langue de référence. Là
également, nous demandons l’annulation
de cette circulaire sous peine de recourir
à la procédure en contentieux. Notre ami
Jean Lafitte nous est là également d’une
aide précieuse en la matière.
Vous le voyez, l’Institut Béarnais et
Gascon est sur tous les fronts et continuera
de l’être avec vous tous, car vous le savez,
il n’est pire chose que de se faire battre
sans s’être battu.
Mais nous avons de l’espoir.

2
La vie de l’Institut Béarnais et Gascon
Garlî, entrade dou Biarn
ADHESION 2010
La Coumunoutat de Coumunes de Garlî qu’abè
embitat lous maynats de 6 à 14 ans à passa ûe
Vous tempouradéte êtes en train à l’escole de lire le dou capdulh - L’IBG per a lous tenu son Assemblée un représentant de l’IBG que vous
counyéts numéro de heurè. 21 de Que-s la « lettre y amassèn « de û Générale trentenat tau le 13 plasé
de counéchẹ l’Institut Béarnais miélhẹ lou et Gascon. Biarn. L’aussalés coup d’entre Jan-Luc vous de y ont par-
2) en parlant de l’IBG à vos pa-
juin à Bidos. Beau-
connaissez
C’est la première de l’année 2010. ticipé activement. Maurice Triep- rents et connaissances (parfois
Moungaugè que sabou beroy ha lusi lous lous oélhs e
C’est donc le moment de vous Capdeville, ancien Maire de Nay, a des enfants partis loin du Béarn,
deberti-us dap las cansoûs, la flabute e lou tambourî. En
souhaiter «Bonne Année» «Boune été porté à la Présidence.
parfois des amis qui découvrent la
anade
parlan dous
2010»
coùntẹs,
et.... de
de l’ana,
penser
de
à
las tradicioûs
• L’IBG
mayranes,
renouveler que respounè votre au cotisation curiousè dous à gouyatéts tion de e conférences, gouyaté-
notamment à traditions etc.). Si chacun d’entre
a participé à l’organisa-
richesse de notre langue et de nos
tes l’IBG. qui-n Son boulèn montant sabé reste toustém inchangé méy. Casteide-Doat, village natal de nous recrute un ou plusieurs adhérents,
nous serons de plus en
à Las 8 Euros. quilhes de chéys, la pala, las escasses, Simin Palay las courses et à Lasseubétat.
landéses Si vous e tabé avez la adhéré courrude à « en l’IBG, raquétes •» Le per site lou de nebès l’IBG a été revu. Chaque
hère. adhérent Patricia recevra un mot de
d’Anéu c’est que (biste vous en partagez û film) qu’ous ses analyses,
ses qui gabide idées, son lou « ambition. Céntrẹ de Il Lesés passe. » de Le Diusse, blog «hique-t’y sau !» y
agradèn
Labat,
plus nombreux et donc, écoutés.
3) en n’hésitant pas à vous
adresser (écrire) à vos élus, pour
que-s est donc y ère nécessaire escadude d’ourganisa de vous dire tout aco. apporte le piment nécessaire. leur dire que vous êtes «béarnais»
quelques Si èt enteressats mots de enta son ourganisa activité en quauqu’arré • L’IBG coum édite aco, des œuvres de vulgarisation
de la langue. Elle fait fendent les objectifs de l’Institut.
et que vous souhaitez qu’ils dé-
2009.
demandat à l’Enstitut Biarnés e Gascoû.
• L’IBG, par ses représentants, a des émissions radio sur La voix Trop d’élus, soumis à la pression
été un interlocuteur actif et efficace du Béarn, tient une chronique hebdomadaire
des occitans hésitent à prendre
dans les journaux lo-
position. Des questions écrites
au Conseil Général, notamment
Lou nabèth CD d’ESTA qu’éy parescut
lorsqu’il s’est agi de signalétique caux et publie trimestriellement la au gouvernement ont cependant
pour les communes. La menace modeste revue que vous avez en été Que posées y trouberat par deux cansoûs Députés de las : beroyes,
P.A., en un biarnés des Hautes blous d’Aussau. Pyrénées
un
d’une occitanisation générale est main.
des
pour l’instant écartée.
Cette liste, très incomplète, des et
Que
un
y
Sénateur
trouberat
du
tabé
Puy
la
de
calou
Dôme,
d’û
• L’IBG a mis en place des cours actions menées par l’IBG est destinée
à vous montrer que votre co-
sont «inscrites dans la Constitu-
alors que les langues régionales
enregistramén en public de grane
de béarnais dans plusieurs communes
du département : Nay, tisation a été bien utilisée dans le tion comme éléments constitutifs
qualitat. Alabéts, chéns demoura
Gan, Pau, Pontacq, Gelos, Oloron, cadre et pour les objectifs de l’Institut
qui continuera, si vous le lui poesie 4) en e osant de gauyou lancer au un cap, « adichat e passat »
de méy, notre hicat-pe patrimoine». drin de coulou, de
Arzarcq... D’autres sont envisagés.
Il s’agit, bien entendu, du béarnais
permettez, à défendre le trésor que ou û boû un moumén « quin te en ba escoutan » dans ESTA un
authentique que l’on parle
encore dans nos communes, nos
constituent notre langue béarnaise
et les traditions qui s’y rattachent.
groupe sus l’empoun…
une réunion ! Vous serez
surpris de la réaction positive
vallées et dont les écrits laissés
que vous provoquerez car l’attente
par de grands auteurs comme C’est donc, bien, pour vous, le est grande chez beaucoup de nos
Lespy, ESTA Palay - 18 quartier et plus PON récemment • 64440 LARUNS moment • Tel de : renouveler 06 70 27 46 votre 50 • doulot@yahoo.fr cotisation
concitoyens • www.esta-bearn.fr
exaspérés par cette
pour 2010 et même de invasion occitane qu’ils refusent.
Lapassade, Peyroutet témoignent
Esta de la richesse et du trésor qu’il représente.
Il ne vous est pas demandé d’as-
5) si vous faites partie d’une as-
devenir un adhérent actif. L’IBG est là pour les accueillir...
Adichats • L’IBG moùndẹ organise de’ci, des «cantères» la bite éy bère sister ! à des réunions, Més loin e bam de chez més que-ns sociation semblam à la pertout recherche sus tèrre, d’animations,
suggérez la telebisioû. à vos dirigeants
Que-p où les bam chansons parla dap béarnaises lou co e en de cansoû, vous ou à des débats Touts souvent lous oélhs peu qu’espien
Qu’èm
toujours
Esta,
reprennent
esta que cau
vie
e
grâce
chéns
à
manière,
productifs mais de
Bague
saisir
pas
toutes
més de parla.
d’organiser
Que n’y
une
a hartère
conférence
!
sur le
Jean-Luc Mongaugé. Marilis Orionaa,
pour sa part, créée de nou-
pour le faire connaître. Ainsi, votre ciers de qualité, pourra répondre à
les occasions pour parler de l’IBG, Béarn.... L’IBG, par ses conféren-
Que candèm lou pèys, l’amistat e l’amou.
Nou-ns caleré pas manca lou fulhetoû.
velles compositions qui sont de «action» pourrait être guidée par vos souhaits.
Lou plus biarnés en plus loéngue appréciées, de’ci loéngue parfois tan les fièrre, points suivants Ta-ns : bira deu mau qui gagne e qui pundéje,
Dap bien éth au-delà qu’abém du Béarn. passat bèth moumentoû. 1) payer votre cotisation Aperat unifourmisacioû,
en remplissant
(ou en recopiant) Que cau le esta bulle-
fièrs, tira-ns ticiper dounc à la «reconquête la courdéte de notre
A nous tous, maintenant, de par-
Oéy • L’IBG en die, est tout présent que-s dans pèrd e la qu’éy plupart
misère,
francés des salons qu’a du gahat livre pè, de qu’a la ré-
tuat tout. tin d’adhésion inséré Qui-ns à la escane dernière chic à patrimoine» chic dinc à comme la mourt. l’écrivait no-
Lou
gion.
page de cette «lettre» et en le renvoyant
tre nouveau Président dans son
accompagné Si boulém d’un chèque la dignitat premier arretroubade, éditorial, dans la « lettre »
Tu • qui L’IBG saps, organise tire-t deu tour depuis drin plusieurs
la bergougne.
dounc, années nou les hàsquies «Yocs Floraus» pas nade fayçoû. de 8 Euros à : Déns û pèys qui porte de haut l’IBG. las soûes coulous,
Parle
Lous et les maynats meilleurs qui auteurs per aci ont biénẹn été au moùndẹ, INSTITUT BEARNAIS En daban enta-ns ET da ûe nabère abiade,
Qu’an
récompensés
lou drét
le
de
21
sabé
novembre
ço qui t’aprengoun.
dernier
(lire par ailleurs).
64000 PAU ou en vous adressant à
SOMMES !
GASCON, 29 rue Emile
Aném
Guichenné
dounc, parlém Biarnés,
SOYONS
parlém
CE
Gascoû
QUE NOUS
!
Cansoû d’ESTA

Augan la noùstẹ amassade que-s ba ha lou dissàttẹ 3 de yulh
à 10 ores dou matî, à Nay, héns la sale Multi Service (à
l’entrade de la bile, à mâ gauche, 100 m abans lou poun dou
Gàbẹ).
En seguin dous debis dou capdau e dou secretàri, lou dinerè que
presentera lous coùmptẹs de l’anade 2010. Que parleram drin de
l’abiéne, dous ahas dap lous eleguts dou departamén e de la regioû.
Touts amasse que bederam quin poudém ha ta ha bàlẹ la noùstẹ loé-
EMISSIONS
EN LANGUE
ngue mayrane.
BÉARNAISE
SUR LA VOIX
DU BÉARN :
« PARLÉM BIARNÉS »
Dimanche 22h30
Mardi 21h
Jeudi 8h30
15h30
18h40
« PASSEYADES e BATALÈRES »
(par quinzaine)
Dimanche 21h00
Mardi 15h30
Mercredi 21h00
Océane BROZOU
Journaliste-Directrice d’Antenne
et des Programmes
Radio VOIX DU BEARN
28 rue Henri FAISANS
BP 814
64008 PAU Cedex
05 59 13 60 75
La vie de l’Institut Béarnais et Gascon 3
Amassade de l’Enstitut
Biarnés e Gascoû
Boune Anade
2010
CONJUGUER EN BÉARNAIS
Si, à l’instar du gascon du sud, le béarnais se distingue des autres langues romanes par
quelque chose, c’est bien par son verbe. Celui-ci hère joue de plasé. en effet Augan un rôle que tout caleré particulier istoères dans
l’expressivité béarnaise à tel point que les locuteurs embentades naturels ou le bertadères préfèrent bien ou poémis, souvent ço aux
noms savants et abstraits qui rendent nos langues nationales insipides et stéréotypées.
Û cop bebut la tringade de la municipalitat de Nay que heram ûe
ribote « Au bon accueil » à Boeil-Bezing.
En abriu touts lous soucietàris que ban recébẹ per la Poste la coumboque
e la hoélhe enta-s escrìbẹ au repèch. Ço de chausit sus la carte
dou restoran dap l’ayude dou mèstẹ que hera gay à touts medich aus
qui an lou nas fî e que pe-n coustera 20 euros per cadû.
Particularité supplémentaire, sur le plan strictement grammatical, le verbe béarnais est précédé
d’une particule verbale, petit mot qui lui colle À cadû à la peau de-s esprima comme l’article suban lou au soû nom goust. : c’est
entre autres ce fameux « QUÉ » qui charpente et pimente les discussions, discours et écrits
béarnais si savoureux.
Tout en étant bien plus régulière qu’en français la conjugaison béarnaise nécessite toutefois
un apprentissage assidu et un outil adéquat. Pour vous aider, le manuel Conjuguer en béarnais
vous propose une quarantaine de pages d’explications grammaticales relatives aux
temps, aux modes et à la structure
du verbe béarnais ; 56 verbes
modèles conjugués intégralement
sous forme de tableau ; 3300 verbes
béarnais répertoriés en fonction
de leur conjugaison.
Le nouveau CD
des Chanteurs du Faget
est disponible
YOCS FLOURAUS
2011
Amics, desempuch mantûes anades,
l’Enstitut Biarnés e Gascoû
qu’ourganise lous « Yocs Flouraus
». Tout an lous autous e lous escriuts
que soun méy nombrous. Hères d’escriuts
que soun lou frut de moùndẹ qui nou gausaben
pas escrìbẹ ou qui credèn de noû pas
sabé ha.
Adare n’at regréten pas, que y prénẹn
qui-p hè gay : dus escriuts per persoune,
pas méy.
Lou councours qu’éy ubèrt lou purmé de
may e que-s acabera d’aoust.
Boune escriture à touts !
« AU NOÙSTE . LIBIÈ »
André Mariette, co-fondateur du
Mardi 17h00
Festival de Siros, nous a fait l’honneur
de préfacer mais aussi cet ouvrage des traditionnelles,
dans
1 • Noùste Pay
Vendredi béarnais 15h45ou en français. Un la bel mesure enregistrement, où celui-ci des perpétue chanteurs en 2 • Hayét de haut
Vous Mercredi y trouverez 20h45 de nouvelles chansons
forme, venez le découvrir en contactant
l'esprit créatif
Jean
de
ABADIE
la langue béarnaise
qui souffle encore et nous ins-
3 • Le joueur de pipeau
Faget d’Oloron
Jeudi - 64400 9h15 à Oloron 10h00. Ste Marie -
« MATIADES »
pire
tél :
toujours,
05 59 39
depuis
20 08le fameux
Emission préparée et présentée Prouclan de Siros de 1973.
4 • La noéyt
par la Voix du Béarn.
5 • La nouce de Cupelat
Prix : 18,95 euros
Radio VOIX du BEARN : 95.10 FM
6 • Aurost enta l’amic
Il est possible d’écouter également
la radio sur internet :
7 • Les voix du vallon
radio-voixdubearn.info
NOUVEAU SITE 8 DE • Cansoû L’IBG d’amou
Pour envoyer vos messages, vos
9 • La vallée d’Ossau
communiqués, annonces de manifestations
ou autres, notre adresse
10 • La hialèyre
Le nouveau site de l’Institut Béarnais et Gascon est dorénavant accessible à
e-mail :
tous. Avec une moyenne de 50 visites journalières c’est une réussite supérieure
à toutes nos ambitions. Agréable, fonctionnel, 11 • Le forgeron moderne, de paixil se veut
radio.voixdubearn@wanadoo.fr
l’image de notre Institut : tourné vers l’avenir. 12 • Quilhe de nau
N° de téléphone : 05 59 13 60 75
Les informations, les évènements, les publications, un espace réservé aux
Possibilité de laisser le message
13 • La chasse à l’izard
sur répondeur.
adhérents où sont accessibles nos dernières Lettres et la méthode d’apprentissage
du béarnais. Un lieu d’échange
14
et
•
de
Miquela
discussion.
Maya
La
Mayo
possibilité
d’achat de livres, d’adhérer… le tout bien présenté. 15 • Amics lhebém eth béyre
Nous vous recommandons de le visiter régulièrement. 16 • La chasse Faites-le connaître
à vos amis et à toutes les personnes qui s’intéressent à l’avenir de notre
17 • Û joén pastou quitabe
langue régionale.
www.languegasconne.com
18 • De cèu en cèu
www.languebearnaise.com
19 • Les chérubins

4
Legut dap plasé
À la
Lou téms de la néu
Par Léon SAYOUS
Quoan èri chin en la petite escole,
lou téms d’ibèr que-ns de-s ha crida per la may.
à l’escole. Lou panteloû lounc « de
en mourgagnan, dap la pòu au béntẹ Que-m hiquèy à camina de cap
enteressabe, sustout desempuch
Que-m soubiéni qu’ûe anade, à la golf » qu’empechabe drin la néu
la fî
memòri
dou més mourt dinqu’au fî de 1941 ou au cap de 42, la néu d’entra héns lous esclops. Quin plasé
darrè die de las bacances de Nadau. qu’ère cadude à bourroulhs pendén d’esta tout soulét : nat òmi, ni hémne,
Lous dies d’escole, quoan lou cèu la noéyt. Lou matî, de cap à sèt ores, nat souldat aleman tapoc (qu’èren à
ère beroy gris dap û petit bén plâ quoan mama e passè daban la mie Sén Yausèp de Nay) nou-s passeyaben.
De quoan en quoan, patacs
fresquét, touts
d’ûe
lous maynats de l’escole
que-s pensaben « e
dus pams de néu ». Que de néu que cadèn dous téyts dap û
crambe que nse digou : « Que y a
ba neba » Û termomètre
sautèy dou lhéyt coum û brut escanat. Qu’èri countén de-m
qu’ère penut dehore
crepaut. Autalèu quilhat, en esta amaneyat enta esta miéye-ore
au ras de
saume
la porte d’entrade.
Que y abè toustém
touy bestit. À la taule de ubèrt, qu’èri lou permè. Sus la par-
dus bire-coudéts, qu’es-
abans à l’escole. Lou pourtau qu’ère
û malî, toutes las dèts
la cousine, à grans moussècs,
guîe de recreacioû, nade mèrque de
que minyèy û talhuc passàdyẹ d’òmi ou de câ. La soule
minutes, ta Par demanda Yan CASSEIGNAU
au
reyén de poùdẹ ana picha.
de pâ dap drin d’arrasimat
bite qui bedouy, qu’ère dus mèrlous
Û cop sourtit, qu’es-
piabe en ana e tourna
oun ère lou petit array blu. Debat
dessus qui boussabe
lous hourats dou pâ, e, per
dessus, dues petites culherades de
ahamiats qui hourucaben debat û
banc. Tout aquét blanc linçòu qu’ère
enta you. Qu’èri lou permè. Esbisaglat
per la blancou de la néu qui
zero ou capsus quoàtẹ, n’ère pas créste de lèyt bouride. En dus grans
Aquéste istòri plâ bertadère que-m éy estade countade
lendoumâ de hèste, en ha lou cluc, de decha passa l’ore
boû. Trop rét ou trop caut nou poudè gourrups, lou cafè de chicoréye dap lusibe dap lous permès arrays dou
neba. Au cap
per
d’û
û amic
moumén,
dou loc
gn’àutẹ
oun s’ère
lèyt
passade.
qu’esté
Ta
fenit.
nou
Lou
d’arresta
màntou
lou
e
tribalh.
lou sou,
E que
que
l’entenoun
trauquèy
gaha
la parguîe
malìci…
ta
pramou
prèst. que-s Que apercebè ne-
bédẹ qu’abè lou hèyt gàbẹ. û tros À cade d’ore pas, de méy la néu !
ana
qu’abè ûe
pas
hàmi
ha arrebouri
de picha
machans
« météorologique
– hort » urousamén e que mirabe – soun l’utis. encoère Dap en buchabe bite, e à qui petits an plumalhs Tourném e que enta ca-l’istoère. que cricabe Que cau debat sabé lous que esclops. Clouquéte Ad
soubenis
berrét
per
en
moùndẹ
cap, qu’èri
qui
counegut lous dits de lous la autous mâ ensegnats de la hèyte, beroy ne diserèy lou prega pas lou mama loc de-m e Mariouline decha parti. qu’èren aquét hère téms amigues. qu’èri La prim, pràubẹ ni espallut hémne ni
oun haut, s’ère que passat, sabèm ni touts quin autalèu s’aperaben lou lous Que persounàdyẹs.
passèy la porte qu’abè dou ûe magasî, grane misèri hort, : ne-s e drin y bedè pauruc, pas permou méy qu’û d’aco bouhoû,
e
sus las sustout espalles. quoan cadè d’àutẹs l’escu. causes, Alabéts, n’èri la pas saume lou purmè qu’ou
Tout rét de aço dehore. que-s passabe Trop rét au que téms disèm que lous lou yoéns sacot d’adare d’escole
ne « Si-s pòdin adoucéch, pas coumprénẹ, que ba neba. p’ou » fèyt Dap que Nat la bite brut de dehore, labéts lou serbibe màntou ta de nou néu pas càdẹ, de la ou classe. troumpa-s Més, de per camî. û cop, La qu’èri bèsti,
n’ère û téms pas atau, coum qu’èrem la de oéy. coum boussaloûs
qu’aprigabe la carrère. ére, que Û poutoû sabè oun à anabe… tout urous Û sé d’esta oun s’ère lou purmè dechade à trauca gaha
Lou en loc cuyole. oun s’escadou Lou reyén : que û caminau, tru-
mama, o plâ segu, û cop pas d’oélh per capbat û lè soula gran qui hasou dus cops bacha – ana hère e tourna bìstẹ lou – aquét die, que be-
goundrounat cabe dap la soûe coum règle au die sus de la oéy. taule Més place beroy : moussu seguit e curè se-n que ana y passabe, de cap tau camî roy linçòu oun pechè de néu. la E bèsti. bedét Que nou bedou cau
entertiengut enta-ns ha escouta. per û cantouniè Pensat-pe emplegat beroy,
qu’èrem » - deya Ponts gahats et Chaussées dou cap desempuch - . Qu’abè que-s pensa qu’ère la soûe saume. Alabéts que-s abança
pressat. p’ous « Pouns e abança quàuqu’arré pas de méy gran néguẹ cause encoère enta esta que urous l’escu ! e
Carratères
à per cura ço qui las anàbem arrélhes, ha boussa en sourtin lous hourats de - nits de clouques
en lou CACARACA
parla tout dous : « ça-y, ça-y, Clouquéte, Clouquetoû.
la noéyt Que-t e s’acabe, bau freta l’esquîe coum at aymes… que bas
l’escole.
- qui
À la
hasèn,
permère
en
peluse,
passan,
û
lous
crit :
bros e las catabes Quoan e
quàuquẹ
« Que nébe
hupat
! » Labéts
qui miabe
qu’ère
chibaus
la houlie
dinque l’ore de parti.
ou cabales dap Quoan ûe bédẹ s’estégn quin lou bas lugrâ, prénẹ plasé !... »
boeture à dues ou quoàtẹ arrodes, - hère chic encoère E quoan L’istoère l’aube e puntéye, que-s arresteré aquiu, si nou-p disi que lou
À la sourtide, lou pourtau passat,
de tumehums-. L’òmi de mestié que sabè decha – autan Qu’éy lou qui crit boulè dou freta hasâ Mariouline : qu’ère…Moussu curè ! E o !
que gahàbem lou trot enta cerca
de En estiran lou cot, en se quilhan la halhe,
néu,
hèyt
oun
!
s’ère
– tout
drin
ço
amassade,
qui ère berdure,
sus la
enta que las bèstis e labéts lous curès que pourtaben la soutane… Que se-n
poudoùssẹn
Plâ pitat sus lous pès, desbélhe la pouralhe.
yèrbe ou las
pèchẹ
murralhes
ou brousta.
baches. Que
tournabe de bédẹ quàuquẹ malau dou parsâ, que poudét
En France, noùstẹ ausèt que hique tout soun co
hasèm En û parat, boles que-s de néu y troubabe beroy sarrades ûe beroye saume. La soûe pensa quin esté susprés de tan de counsideracioû, e de
Ta canta blu, blanc, rouy, que hè COCORICO !
daune e la peléye - que que la bau coumençabe. apera Mariouline Que - que l’abè balhat
En Espagne,
tau fayçoû.
lou gàlhou
Ne-s éy
qu’a
pas
lou
yaméy
caquét
dit
méy
quin
fî
at
:
abè prés, sustout
hort que-s lou paréch bèc, que que hè n’ère quiquiriqui. pas trop aysit dap lou soû
lou n’y abè beroy d’adréts noum de de loégn Clouquéte. enla, més La bèsti qu’abè ras Qu’aprime de
case d’àutẹs tout que ço cercaben qui calè enta à touca arrougagna darrè quoan abè hàmi. Lou hasâ paraulis. biarnés que-s déu de plâ canta :
Lou lou cot noùstẹ enta ha cantouniè entra û que-n pugn de ère néu satisfèyt, pramou Coum que û cop E ço de qui-s claroû, sap qu’éy : ne-n û parla CACARACA. pas au predic lou diményẹ.
hasè sus la lou pèt tribalh de l’arrée, de la de soûe que dalhe refresqui
l’ardou ço qui guerrière. hè oéy ûe Après esplechuse. aco, plâ Lou noùstẹ cantouniè
e dou haussot, auta plâ
que
que chaupit poudè dinque-u tabé, lous houns dies de dous grane curroûs,
e bèth que cop se-n ha calè û boû tourna « mieydie ta case ». Que l’ère arribat, û
calou, hica-s à l’oumpre
Mariouline ne se-n banta pas tapoc. Quàuquẹ curious ou
abisat, coum n’y a toustém, qu’at abè tout bis e entenut,
e qu’éy atau qui at èy sabut e qui-p at toùrni dìsẹ. À tout
pecadou, misericòrdi !

Legut dap plasé
5
Û gran
Û die de plouye en estiu
Par Laurent CAMGUILHEM (Pomps)
cassàyrẹ
Lou Yan dou Plantè qu’a parlat dou paysâ qui
hè bìbẹ lou moùndẹ dap lou soû tribalh, ço
qui y a de méy beroy e de méy gran dou soû
mestié.
Par
Qu’éy
Hubert
lou réy
LUX
de la tèrre.
Lou mé paysâ qu’éy lou medich, més
qu’éy déns las coéntes qui l’arriben tout
Û
die oun matî éy la de diferénce. heurè 1927, Moussu Lassèrre, medecî de
Lous Lembéye, dies que-s passè toquen, ço més dou nou-s Louis de P…, paysanot
pas. e cassàyrẹ. Aquéstẹ Daban matî lou û pintoû die qu’éy de blanquéte que-u
sémblen
digou tout bach, : « Mam, tout Louis, embrumat. ta la semmane Pas qui û bién pét qu’èy embitat
à d’èr, disna las dus garîes medecîs que de soun Pau. Que-us demourades bouleri ha à minya û boû
cibét la pouralhère, de lèbẹ. – E lou dounc, hasâ Moussu ne dits Lassèrre, pas arré, la lèbẹ que la pe
pourtarèy lou câ qu’éy doumâ demourat à bòstẹ… » Urouse s’ou palhat, epoque oun las û cassadou e
poudè auringles, liura ta s’ous lendedie, hius sus electriques coumande, ûe que-s lèbẹ saubàdyẹ.
soun Aquére alignades lèbẹ, lou brèspẹ e sarrades, d’aquét birades die, lou Louis de cap que au countabe mechan
téms. tout soul, Lou au die yas. ne-s Aquét pot yas pas que-u esclari, sabè que-s en ûe estre-
as-
gaha-le
mère soupéch de touya, purmè à miéye-ore que de-s de lheba. marche… Arribat au pè dou
touya,
« Que-s
que-u
y
demourabe
prepare quauqu’arré,
û barat à sauta. «
que
Hilh
ba
de
plàbẹ,
la p… !
»
»
ce-s digou lou paysâ. Qu’éy p’ou tour de dèts ores
Lou saut, trop brac, lou Louis que bienè de-s eslurra e de càdẹ
qui lou téms e-s descide.
d’arrecules au houns dou barat plé d’aygue. Hòu de malìci,
Assedut debat la clacassère, à l’endos, lou paysâ
que-s quilhè autalèu en amassa lou fesilh qui ère déns l’aygue.
qu’espiabe càdẹ la plouye. Que cadè dréte, sarrade,
Aquét fesilh,
que hasè
biélhe
esquires
arme de familhe,
en arriban
qu’ère
per
d’û
terre.
soul canoû
« Aciu
e à
pistoû. que-n La y a cargue, p’ou die moulhade, » ce-s qu’ère pensa. dounc Qu’ère perdude… plâ, que-s
hica « Tourna-m en pensades ta case, ce-s e que-s dit lou Louis, trouba enta urous. arrecarga, Aquéstẹ que-m
ba téms ha pèrdẹ qu’arribabe ûe ore…e à la prepaus, lèbẹ ! » Que coum pourtè calè. labéts En se las mâs gra-ta
lou poches cap, de ne la biélhe poudou bèste… pas « La ha boète dou de ménch poudre… que que de y
las
éy… pensa la : bourre… ço qui arranye tabé ! …e lous ûs ploums que poudè …à case, desranya tè ! Biban
de lous biban àutẹs !... Tè e aquéstẹ ! e aco ... téms Eh !... n’ère Perqué pas pas boû ...Après enta touts. tout…
Arribe Aquéths qui pràubẹs plante ! » bacanciès Lou noùstẹ Louis qu’abèn que bienè lou nas de trouba, à la
desbroumbades frinèste l’oustau, aquiu, quoàtẹ birats puntes de cap de cinquante… à la ma. Cadû Coupa
ûe las barroutéte soûes coéntes, d’aberagnè e coéntes enta farci que-n beroy lou abè canoû lou pràubẹ dap poudre,
paysâ, bourre méy e …puntes, que d’escuts. tout aco Més qu’estou qui hèyt aberé déns pensat las règles à
de plàgnẹ l’art. û paysâ pendén las bacances
Arribat N’abè au pas soum besougn dou touya, d’esta qu’abancè plagnut. à tout Lou dous. téms À ûe tad binténe
éth n’éy de pas pas dou ûe yas, coénte, que-s aclapè. que Lou sap co bìbẹ que-u dap batanabe éth. Que autâ
hort
prén
coum
lou
û
lasé
batalh
d’espia,
de campane
senti,
û matî
escouta.
de Pasques.
Que
Que
la counéch
lhebè
lou cap
tan
e, à
plâ
trabès
la soûe
héus,
tèrre
branes
que
e aubiscoûs,
yaméy nou
qu’apercebou
hera causes
qui ne cau pas : la tèrre soûe que l’a aprés hère
ûe
forme soùmbrẹ héns lou yas. « Biban, que y éy ! » Soul û bracouniè
ou û « profane » e-s pot pensa que lou Louis e-s prepa-
de causes.
- à bouya quoan ère lou moumén ta que l’esplingou
nou cùri pas lou milhoc û cop semiat.
rabe à fesilha la pràubẹ bèstie adroumide. Nàni. Lou Louis de
P…
- lou
qu’ère
boû
û
moumén
cassàyrẹ e,
ta
tout
planta
naturelamén,
las patates,
qu’anabe
ta que
segui
la
la
règle lue rousse sacrade ne de toute las brùsli casse : pas decha dap à l’animau las tourrades. la soûe chance.
E - las la lèbẹs, sesoû hort de soubén… coupa lou boy ta que brùsli dap ûe
eslame Labéts, clare que prengou e caute û calhau e chéns empourtat hum. esprès, que calculè
quàuquẹs - ta basti, segoundes… que counechè Lança lou la calhau, lue ta coupa gaha-s lou fesilh, bèr,
aligna ço qui e hasè tira, tout qu’ère aco que-s autan passè hort en que û eslambréc. lou càssou. Quin boumbat
- tòrsẹ ! Trop lou de bencilh poudre, lhèu. d’agrouagnère E quin hum (coudrier) ! Quoan s’esbalisè, en lue
qu’estou nabe, e ta lou decha bencilh bédẹ de û tablèu càssou estraourdenàri… en lue biélhe. « Per ma
- ha tisane de cascabèt (rhinante) ta soegna las
couliques dous boéus à la sesoû dou gran tribalh.
Qu’abè aprés tabé que ta-s at bira que calè ha de
tout. Que semiabe milhoc, roumén, cibade.
S’ous trés que-n y abè toustem û ou dus
sus qui poudèn counta. Û casau dap patates,
!...Que-t toumates, pòdẹs cauléts, espernabàtẹ, mounyétes, ya ! Beroy habes gahade
fé, que l’èy
qu’ès ! » Labéts grosses. que-s Tout apressè ço de qui la bèstie calè ta – ûe bìbẹ. lebasse Û porc de oéyt à
liures - , dap la la sout mâ gauche ta la pelère, que-u gahè ûe las galère pates (galése) e, dap la dréte, dap
que la tuè lous dou cop… bitoûs. dou Quoan lapî ! Puch, abèn que-u besougn coupè, de estrouch, mounéde
e que qu’ous la se hiquè anaben héns la muséte… bénẹ au marcat de
las aurélhes
Amic lectou, Pau. s’ès Tout cassàyrẹ, aco amassat naturelamén que tu hasè qu’at que-s as deya at
biraben à puch près plâ.
tout coumprés. Û tau cop de fesilh, coum à you qui souy
Tout aco n’at abè pas aprés héns lou lìbẹs,
cassàyrẹ, que-t dèche chéns bouts, esmiraglat. Que-m perdounaras
nou, qu’ère lou pay qui at abè aprés dou soû pay,
qui at
aquéstẹs
abè aprés
esplics
dou
enta-us
soû
qui
pay…
nou-s
e
y
qu’anabe
counéchẹn pas…
hère
Lou loégn calhau en lançat darrè. p’ou Se noùstẹ lou soû Louis hilh que boulè debè càdẹ esta de paysâ tau manière
countinua que la lèbẹ, à ha espauride, ço qui hasè e-s escapèssẹ eth, au soû en passa tour daban qu’ou û
e
càssou. hesoùrẹ Atau counéchẹ hèyt… E touts las puntes, aquéths qui ne petits debèn secréts sustout qui pas
ana û boû esperreca paysâ… béntẹ, més coéches, ne-n esquîe èm pas – sinou, encoère adiu aquiu. cibét - las
puntes Que dounc countinuabe que-s anèn à tout plàbẹ, simplemén mieydie trauca n’ère las pas aurélhes loégn.
planta-s Lou cap héns estabanit lou càssou de ! pensades que-s apoudya
e…
de
En
cap
2010,
ta la
qu’éy
garbure.
encoère poussìblẹ de trebuca quàuquẹs
biélhs, pas toucats per Alzheimer, qui-s soubiénin d’abé bist,
e admirat, Saunéys bèt téms a, héns aquéres aurélhes la paloumère
dessecades e puntes
negrouses clabades héns aquét càssou, temoègn dou màyẹ cop
de fesilh yamés Soulét tirat, au à miéy noùstẹ, deu au cassourra Bic Bilh…
Quoan lou bén desglare la hoélhe
À la fî de las anades cinquante, enta esta rentàblẹ, lou touya
Dab la héus au pugn de-s tourra
qu’estou eschartigat… Lous glans E que-m adare, au plouren loc e place à l’aurélhe… dou càssou, que
y abét… milhoc. Lou prougrès !
Apourricat sus u secalh,
Lou réy-petit que-s esganurre…
Lous courbachs en û bèth ahoalh
Qu’an coacat per dessus la cure…
LE PARC NATIONAL
DES PYRÉNÉES
Û esquiròu tout esbarjat
Qu’a garrapat RECONNAIT
sus la cassourre,
Darrè d’û branc s’éy estujat
En s’esliupan au méy à coùrrẹ…
L’INSTITUT BÉARNAIS
ET GASCON
Atau houléyen en pinnan
Lors de Coussirats la délibération dab du lou 22 bén février qui passe dernier, le bureau
du Parc National Lous saunéys des Pyrénées d’û pràubẹ a voté escriban pour l’intégration
de l’Institut Héns Béarnais deu cabanot et Gascon, de dans la casse… le collège « Conseil
Economique, Las Social paloumes et Culturel héns deu ». cèu blu
Dans le Truquen courrier qui à hoéc nous cap a été à adressé l’Espagne le 1er ; mars, il est
précisé que Més ce autalèu vote à recueilli qu’éy noéyt-escu l’unanimité. : Ceci est une
belle preuve Lou du guèhus sérieux miaule et des sa compétences coumpagne… que l’Institut
Béarnais et Gascon réunit.
Yantin deu Chapelot

6
La létre de l'Enstitut Biarnés e Gascoû
Signalétique et affichage de « la lEngA » :
quelques brèves…
Signalétique et affichage de « la langue » :
quelques
Roger
brèves…
Lapassade
► Aulouroû poète béarnais Sénte
Marie : Par jusqu’où Marilis Orionaa ira
donc se nicher la langue
des troubadours
Experts en la matière…
Ce sont nos amis les Occitans du Haut-Béarn
qui nous donnent la réponse. En effet, pour faire
avancer la cause de leur combat linguistique, les
Occitans d’Oloron ne reculent devant aucun
J’ai sacrifice, rencontré dussent-ils se Roger retrousser Lapassade les manches en et 1989. Jusqu’à sa mort — ne serait-ce que par admiration
pour lui et parce qu’il était un rempart — je
mettre J’étais la main professeur à la pâte. Et de c’est lettres bien et ce je qu’ils voulais devenir
nos chanteuse experts en traduction béarnaise. occitane, Il avait à publié la un me suis efforcée de croire à l’occitanisme tel qu’il
« Cagadés d’Aulouroû » - Foto Lou Françoès de Ledeuix
ont fait,
seul recueil de poésie presque vingt ans gare, auparavant,
et j’avais appris par cœur, à l’âge de sceau quinze des comtes Sud de aux Toulouse, frontières autrement indifférentes, dit la croix du occitane reste. et Mais ce,
dans les le toilettes concevait, automatiques une sorte où ils d’humanisme sont parvenus du à apposer Sud, un le
ans, un de ses poèmes les plus émouvants, pour préciser Lo l’origine dix ans géographique plus tard, des sa instruction disparition traduites ayant en laissé occitan. le
Il est vrai que pour se sortir le plus dignement possible de ces latrines du
crit. Je me suis occupée des trois recueils qui ont champ libre à tous les appétits, l’occitanisme
XXIème siècle, le mode d’emploi en occitan s’imposait !
suivi, choisissant les textes, leur agencement,
et jusqu’au titre des ouvrages, organiser des visites guidées déré et que commentées le mot pour occitan prouver lui-même à quel point est la
Les responsables de
subventionné
la « Calandreta
s’est
», l’école
tellement
occitane, pourront
déconsi-
y
puisqu’il me faisait confiance.
langue des troubadours devenu toulousains détestable indispensable : nationalisme à Oloron, infect, surtout
dans les moments de profonde endoctrinement solitude… des enfants, embrigadement
des troubadours, jeunes gens, certains dénigrement se souviennent de la
Une œuvre mince, donc, mais intense. Et puisqu’il est question
Roger Lapassade était la bonté même, peut-être avec émotion langue que « Le française, Troubadour sectarisme, » a connu son éviction heure (ou de
la bonté faite homme, une bonté lucide.
gloire en matière d’hygiène
récupération
intime. Eu
pour
égard aux
recyclage)
innombrables
de tous
services
les
rendus, il mériterait bien les honneurs de la future Nation Occitane qui
Nous nous épaulions, moi la chanteuse
poètes, écrivains, chercheurs, chanteurs,
serait bien avisée même de le remettre en selle !
professionnelle débutante, lui le vieux
poète fragile. Je me souviens surtout de
sa fantaisie incroyable, de son humour
Photo Gérard Janot - Wikipédia
extravagant.
conteurs de Béarn et Gascogne qui refusent
de se prosterner devant la croix occitane,
au pied de laquelle se bousculent
désormais cuistrerie, pédanterie, goinfrerie, opportunisme,
carriérisme, cynisme, et autres mal-
► Signalétique occitane dans
Roger Lapassade était charmeur et drôle. faisances totalement étrangères à la personnalité
J’ai les beaucoup quartiers ri avec d’Oloron…
lui. Je l’ai entendu à plusieurs
reprises faire la cour en béarnais, les jours grandeur d’âme. Tant et si bien qu’aujourd’hui,
de Roger Lapassade, toute de simplicité et de
de marché Le cas du à Orthez, Faget… à de vieilles dames de sa paradoxalement, la seule manière d’être fidèle à
connaissance rencontrées au coin de la rue, et la mémoire du poète occitan Roger Lapassade,
La municipalité d’Oloron avait sous la houlette des
qui responsables lui récitaient de la la culture litanie et de sur leurs la demande douleurs. pressante Il les et à son œuvre, c’est de s’opposer à l’avancée
réconfortait des autorités occitanes d’un compliment: locales, apposé « Mais une signalétique Germaine de l’Église d’Occitanologie en refusant catégoriquement
d’employer le mot occitan pour dési-
[ou au Faget. Antoinette, Il est tout de Augustine…], même curieux que qu’au me cours ditesvous
cette là opération, Pour les moi, élus vous apparemment êtes toujours « démocrates la même, » gner le béarnais et le gascon.
de
aussi n’aient fraîche pas jugé et vermeille utile de que consulter le bouton la population de rose
musquée
concernée.
».
C’était
Elles éclataient
sans compter
de rire
sur
et
la
retournaient
conscience
béarnaise des habitants du quartier du Faget qui ne l’ont
à leur train-train, requinquées.
Lous dou Hayét que-n an hartère ! - Foto Ugène d’Aulouroû

La létre de l'Enstitut Biarnés e Gascoû
7
Roger Lapassade (1912-1999)
pas entendu de cette oreille et qui, pour donner plus de poids à leur légitime protestation, ont fait signer une pétition
recueillant
a publié
99%
ses
des suffrages.
premiers textes
Devant le refus de la nouvelle équipe municipale de réparer les erreurs de la précédente et
donc de
en
rectifier
graphie
les
béarnaise
fameux panneaux,
dans
ils ont dû se débrouiller eux-mêmes…
la revue Reclams. Il les signait du
pseudonyme Lou Cardinou (le chardonneret).
► Orthez
Mouts de
et
nouste
Lescar
est paru
: honte d’être béarnais…
dans un numéro de 1961. Ce petit
poème
Ils ont
très
honte
pur concentre
d’être béarnais,
ses thèmes
de prédilection
les
Occitans du pays d’Orthez,
: l’attachement
ils ont
honte à la langue de leur béarnaise, langue le goût béarnaise de la
puisqu’ils simplicité, la ne communion la nomment avec même la nature,
! la « foi. Lou biarnés » est devenu
pas
« la lenga » sans préciser de quelle
« lenga » il s’agit... Ils n’osent donc
même pas lui donner un nom soit
par crainte d’être rejetés par les
locuteurs naturels qui parlent le
béarnais tous les jours soit parce
qu’ils méprisent le béarnais. Alors,
ils l’appellent « lenga »…
Peut-être ont-ils conscience du
fait que le mot « occitan » agit en
Béarn comme un véritable
repoussoir et qu’il vaut mieux, si
l’on veut prétendre à une certaine
popularité, éviter de l’agiter de
manière trop criante !
La « calandreta » de Lesca – Foto IBG
Foto Bernat de Coustalat
Mais cette conscience naissante
ne semble pas avoir effleuré les
responsables de la « calandreta » de
Lescar qui affiche de manière
tonitruante la couleur, purement
occitane, croix du même nom sur
chaque pilier enserrant le portail
d’entrée, nom peint en grand sur la
façade, en bref, c’est l’occitanisme
décomplexé !
Nos occitanistes oublient un peu
trop facilement qu’ils sont en Béarn,
que le Béarn est un petit pays
jouissant d’une histoire, de traditions,
d’une culture bien enracinée et
toujours vivante. Quand on a la
prétention de défendre et de faire
revivre la culture du pays, il
conviendrait de ne lui changer ni le
nom, ni les frontières, ni les
symboles, ni même l’écriture
traditionnelle …
Goalhart d’Eslayoo

8
Sabrous de Gascougne
Le Cigale
Un é aprentis l’Arroumits countent
Au pignada de (« Capbretoun, Bouts de la Terre » n° 22)
Le cigale, ab le sou cansoun,
Tout l’estìou le yén ichourbibe :
Cependén le saye arroumits
Dous pés, de les déns é dous dits,
Que s’amassabe de que bibe.
Plan sabé que tout ço qui bìou
Que minye l’iber com l’estìou,
Atau ne resoune ibe auyole.
Le cigale dounc fort mé hole,
Dés qui lou téms s’ére arredit,
Qu’es cache, que gagne ent’ou nid.
Arrei n’y trobe à le penénte :
Labets de courre à le balente.
Amigue, oubrits. – Que demandats
-Quocause à minya, si bous plats.
Quén bira le sesoun nabére,
Hidats-bous à you, ma coumére,
Qu’eb pagueréi, fe d’animau,
L’interés e lou capitau.
L’arroumits tustém estou chiche,
P’ous auts com per ere-mediche :
Eh, qu’abets héit l’estiou passat,
S’ou dits à l’aute per arride
-Ço qui-éi héit, besi qu’éi cantat.
-Cantat ! fort plan, qu’en soun rabide :
Que poudets dounc are dansa ;
Més qu’ets passerats de minya.
Le praube cigale counfuse
S’en tourne en case fort camuse.
Mantr’un fenian, mé d’un penail
Qu’es pot bede en deques mirail.
Maubesî,
castèt arrebiscoulat
Que souy Gascoun…
Espiats la biélhe tour, (graphie au bèt de soum l’auteur, deu sendè, 1972)
Amuchan las paréts apelhades de yèyre !
Se lou gahus hastiau e y a hèyt soun nidè,
Lou téms, en cade corn, qu’a rougagnat la pèyre.
Salut ! ô biélhe tour oun Febus a cantat !
L’oumpre deu fièr segnou, quoan l’estéle eslugréye,
Au houns deu noùstẹ cèu de Bigorre, encantat
Coume û houlét gayman, la noéyt, que y boulatéye.
Coume û càssou querat, lou fièr castèt, tout boéyt,
E gnacat per lous ans, à bèts esboulhs partiue,
Calhauère sénsẹ amne, au desbroumb de la noéyt.
De plagues escarnat, doucemén que-s mouriue.
Més û Gascoû balént, û felìbrẹ qu’a dit :
« Lou biélh castèt que tagn à la choye patrie.
You que relheuarèy lou castèt desruit,
Hardit ! entouném touts la cante d’allegrie ! »
Atau parlè Bibal ; puch, d’û yèstẹ reyau,
Que yetè pugnats d’aur. E lou fray de Mouncade
Que tourne èstẹ sus pè, tout enlusit de nau :
L’Escole qu’a soun nid : Maynats, cantém l’aubade !
Abadie abriu 1911
Graphie de l’édition originale de 1776, y compris les accents.
Mots expliqués dans le « Dicciounariot » :
Ichourbi : étourdir à force de crier
Arroumits : fourmi
Ibe : une
Auyole : sotte, simple d’esprit
Arredit : refroidi
Mantr’un : plus d’un
Penail : gueux
Ce texte est tiré d’un exemplaire des « Fables causides de La
Fontaine, en bers gascouns » à Bayoune, de l’Emprimerie de Paul
Fauvet Duhard, M.DCC.LXXVI. « Les Fables causides sont le
joyau de la littérature gasconne de Bayonne. Elles provoquent le
même attachement joyeux et durable que le prototype français ».
R.Cuzacq
Ce pur chef-d’œuvre typographique comporte 20 pages de Dicciounariot
gascoû e francés, ce qui constitue pour l’époque une
grande nouveauté. Sommaire, il est d’une concision précise et
d’une nette clarté, souvent heureux dans ses définitions. On aimerait
connaître le nom de l’auteur. Mais après une sérieuse étude, R.
Cuzacq conclut à « l’hypothèse d’un travail collectif, finalement
resserré à un très petit groupe d’auteurs et, en tout cas, sous une
direction unique ».
(R. Cuzacq Panorama de la littérature gasconne de Bayonne, p.
97)

Sabrous de Gascougne
La cabilhe
Par Y. de L.
LA REBÉNCHE DOU
PUBLICATION
Qu’y a dies de quoan èri aprentis
charpantiè ! Més que-m essayan de-s ha bàlẹ bis à bis de l’àutẹ ne ! »
que dechèn de tan plâ s’enténẹ, chaqu’û Petit qu’ès tu qui marideras la Peyri-
D’UNE ÉTUDE
soubinerèy
COURBACH
toustém de l’istoère
qui-m racounta û biélh caddetoû, peléyes. De tire la qualitat dou tribalh més qu’arribe SUR de quoan en quoan, per
pa, e qui abou mème quàuquẹs petites Aquéste istoère que bau ço qui bau,
alabéts qui apitàbem Par ûe charpante P. Abadie de (bigourdâ) n’estou pas méy la mediche.
noùstẹ Biarn d’enténẹ quàuqu’arré
borde. – charpente cabilhade bién entenut.
Ne s’y parlabe pas de « fermettes » Labéts Yan-Batìstẹ que disou aus trés sabé
Que pressabe de trouba û remèri ! JEAN-BAPTISTE
coum aço : « Ta ha la cabilhe que cau
BÉGARIE
quin éy lou hourat » dap ûe significacioû
tout àutẹ que la dou mestié de
de’quét téms –
garçoûs : « Escoutat, maynàdyẹs, que
Lou « E renard, maynàdyẹ en banta ce-m deu disou courbach : E soun lou ramàdyẹ sèy qu’èt touts trés amourous de
Le
la mée
Professeur
charpantiè
Daniel
!... Mes
Aranjo
aco, cadû
de
se-n
l’Université
de Toulon nous communique une ex-
pénsẹ
hèytes À l’ausèt de badautas plâ las cabilhes qu’arrapè Que lou cau roumàdyẹ. que Peyrine, e coum ne la pouderèy marida ço qui boùlhẹ !
sìẹn Puch, jùstẹs enta-s tau trufa hourat d’éth, qui per cau dessus ! Qu’éy lou que marcat, dap l’û que-p bau ha ûe proupousicioû
: que ban ha û concours e lou
cellente étude sur Jean-Baptiste Bégarie
impourtén
Que-u hasou,
e sàbẹs
b’at
!
sabét,
»… E
û
d’û
predic
èr malicious
qu’ajouta : « Que cau abé tous-
qui l’empòrtẹ qu’ou balherèy la hilhe.
plâ toucat.
et son œuvre. Ce document d’une grande
L’ÉCLAIR
La farce aquiu n’éy pas fenide,
qualité passionnera tous les amateurs de
tém la boune cabilhe quoan cau ! » Puch Escoutat plâ : chéns nat àutẹ utis qu’ûe
Que-b bau counda lou darrè yoc de la partide.
littérature. DES Compte PYRÉNÉES
tenu de son importance,
nous ne sommes pas en mesure
que continua dap aquéste istoère : « Qui destraléte, que bat ha ûe cabilhe, e que
Lou courbach que-s disèue en se gratan lou cap :
abè per noùstẹ, quoan èri yoén, û mèstẹ chausirèy lou qui àyẹ hèyt la méy beroye
». Lous auhèrte trés e-s garçoûs sap, qu’acceptèn
Aperat lou méy
charpantiè « Que soy û dehèt gran competén pourrot » (pouloy) e sollicitat ! S’aquéste de le publier dans nos colonnes, nous invitons
donc tous ceux soubén qui s’intéressent à
trés Per segu, ou quoàtẹ déns lègues lou bosc, autour que de y aura loue, gran lou hourbàri marcat. ;
premou Lous mèrlous, de la grane trufandès, qualitat que-m dou soû haran tribalh.
… Labéts Que l’aperaben mèstẹ Courbach, lou Yan deu Batìstẹ. càssou qu’û que debare qu’escalha û beroy petit carrelét
calhauàri Autalèu ! déns û catoulh d’acacia
J.B.
cha-
Bégarie à prendre connaissance de
ce texte sur le « site L’Eslambrec de l’IBG : »
Qu’abè E que-s dap pause ét trés tout gouyats dous dauan descidats lou e noùstẹ plâ de gus béte, : e las destralétes de frés agusades
que-s hiquèn au tribalh.
cop per semmane que poudét
www.languegasconne.com
Û
« baléns Segnou qui s’entenèn Renard, ci-u hort dits, plâ enter hè éts la e reberénce,
Que
qui coum
soy esmiraglat
lou mèstẹ
de
ou-s
la
ad
boste
abè
sapiénce.
aprés, Lou prumè que-s pensabe : qu’èy méy trouba escriuts en grafie biarnése,
aymaben lou tribalh plâ hèyt.
d’experiénce que lous àutẹs e cabilhes
mantiengude e sustienude per
Qu’auét l’esprit puntut coume lou bòstẹ mus,
l’IBG.
Lou prumè que s’aprouchabe de la que-n èy hèyt mant’ûe, lou diàblẹ Rappelons se que J.B. Bégarie, enfant de
E bòstẹs coumpliméns que-m toquen. Quin doumàdyẹ
En effèyt, desempuch lou més de setémẹ
trenténe, qu’ère û hort beroy garçoû n’arrìbi pas à ha la méy beroye. Lou Bénéjacq, segoun
que-s hica à arrebla dap tout disparu lou en 1915 dans l’enfer des tran-
« Prince de l’Esprit » est porté
N’àyi, goalhar, ta adrét bous e paga, tout jùstẹ qu’aquéth autan coumpetén
agrade que lou toutû, Yan-Batìstẹ. de boû co Lou que-u se-
be dau ;
petit roumàdyẹ !
darrè, la redaccioû d’aquéth yournau quense
counfie e que ns’aufréch la direccioû
Si-b soégn poussìblẹ lou soû troussot chées d’acacia
reyau. en se dìsẹ : de segu l’àutẹ qu’a Rappelons méy Que-s également y parle drin sur de le même tout, qu’éy thème, û loc
du de Nord la paye à « tout Pèys juste », tout 23 didyaus. ans.
Qu’auri goun de boulut, trés Segnou, quoàtẹ ans hè-b méy û yoén, presén
Permou, qu’ère û gran d’aquéstẹs gouyat boscs, dehèt elegan (ci dit, chéns e de brique mestié arrìs que you, ẹ ) més p’ous chantiès, le récent de ouvrage bite enta de la noùstẹ J.A. Trouilhet léngue ; qu’éy « Jean- ûe ligam
Bégarie enter lous (1892-1915) amourous d’aquéth - La beroy vie,
Qu’èt toustém lou gauyous. réy dous Lou herums, tresau que aquiu l’aperabe
« cos l’apprentis agradiu », qu’éy més amoullat qu’abè fenit au tour, qu’abi méy de gous que lous àutẹs. l’œuvre E en parla et le qui destin sap ha tourna d’un bìbẹ poète lou gascon, téms dous
y a lous pas à clians dìse . ! que s’acourdaben ta Baptiste dìsẹ
Bòstẹ
E l’aprentissàdyẹ, Diu que bestit e maugrat de séde esta e yoén de belour – m’aplican ; encoère de méy, se lou combattant Boun noùstẹs de dabancès, la Grande l’istòri Guerre dou ». Biarn, tau
Bòstẹ
que bienè
esquie
de ha
lusénte
dèts e nau
éy sénsẹ
ans – qu’ère
plécs ni
Diu
baches,
e m’ayde brigue, que crèy que bau coum las istoères dous Biarnés de yé ou de
deya û boû charpantiè e que passabe en gagna aquéstẹ aha.
oéy.
Qu’auét , debat lou nas, dues bères moustaches,
dehore dou tribalh per esta lou gauyous L’aprentis ét, destraléte à la mâ, tout Û quinzenat d’autous qu’escrìbẹn dap
Tau coum û fièr guerriè, balén e plâ quilhat.
trufandè de l’enterprése.
empensat que hasè bira de toute part plasé ad aquére prouduccioû beroy pigalhade
de sudyèts diferéns taus coum « La
Toutu Autan que-b dìsẹ dap manque ûe equipe quauqu’arré coum aquére : b’éy lou dounc soû carrelét pecat de boy, més ne-s gaha
quin Que, lous coume chantiès l’esquiròu, abançaben n’ayat de pas pous, ue coue, pas à tribalha, tan plâ que au cap d’û Balée de l’Ouzoum », « La pelote e lou
touts Dab lous û gran clians floc qu’èren plantat, dehèt au soum, satisfèyts coum moumén, à la soue. Yan-Batìstẹ qu’ou disou : « E
milhoc », « Las quilhes de nau », « Lous
e «You, lou Yan-Batìstẹ n’èy pas nade û artisâ coue urous. ! espie drin, Moussu doun que »
toupîs de Garos »… e qu’éy tabé û loc enta
s’y passe maynàdyẹ ! Ne bos
hica drin de luts sus òmis ou hémnes de
Ce Més clame lou lou mèstẹ renard, charpantiè en se biran qu’abè de cu. pas essaya coum lous àutẹs de gagna
coùndẹ ha dou noùstẹ parsâ.
ûe Picat hilhe en qui-s soun troubabe ourgulh, abé e fièr l’àdyẹ de de soun lou panache, concours. Ne-t plats pas ou qué ma
Oéy enta acountenta la demande dous
l’aprentis. Que-u Que-s s’arissaue sabè berouyéte la moustache, e lous Peyrine » « Oh que si mèstẹ que-m
amics leyedous de méy en méy gourmans
trés
E nou
oubrès
pensè
dou
labéts
Papa
qu’à
ne la
mucha
dechaben
soun
plats
plumét.
e dehèt que-p assegùri, més toutû d’escriuts en Biarnés, qu’èm en camî de
pas indiferénte ; tabé à l’oucasioû nou que-m sémble per ço qui m’abét aprés
Mes l’arrouat courbach, proumpt coume l’eslamprét,
cap à ûe paye sancére en léngue mayrane.
desplasè pas de s’amusa quàuquẹ drin que ta ha la cabilhe que cau sabé quin
Qu’arrape lou roumàdyẹ e que-s en ba tout drét,
Amics leyedous, bousàutẹs qui prenét
à-us aguicha. E lèu, lous garçoûs que-n éy lou hourat ».
plasé de léyẹ, tout didyaus, aquére beroye
Dab cadoun la touts prése trés au amourous… soû bèc, sus la més haute Lou branque. Yan-Batìstẹ que demoura ûe paye oun s’amuche la noublésse, la force
De Quoan labéts, arré lou méy renard n’ana e-s de rebirè, plâ déns boune pause coum escamussat d’aquére e la finésse û drin trufandère de l’esperit
l’equipe Que dou pensè Yan-Batìstẹ càyẹ à l’endarrè : Lous gouyats
roumàdyẹ que badoun e yelous l’ausèt l’û que-s de l’àutẹ, troubauen mentot de manque disou ! à l’aprentis : « E doun aquéth bounur aus bòstẹs besîs e
: arrebirade e après abé reflechit û mou-
biarnés, hasquiat descoubri e partadya
Lou amics.
9

10
Drin de tout…
Naperoû ou tabalhots de taule
YOCS FLOURAUS 2009
Enta ha bìbẹ la léngue biarnése toutes
las idées que soun bounes, de la méy
pràubẹ à las màyẹs e carestibe : parla
C’est la magnifique salle des délibérations de diplômes par les personnalités et les membres du
enter nousàutẹs, escrìbẹ lìbẹs, youga pèces de
l’Hôtel de Ville de Pau qui cette année encore a jury présents. En poésie c’est M. Jean Lignacq qui a
teàtrẹ, ha paréchẹ escriuts sus lou yournau…
servi de cadre à la remise des récompenses du remporté le premier prix (une médaille offerte par le
tout
traditionnel
qu’éy boû,
concours
alabéts en
littéraire
daban !
en « loéngue mayrane » Conseil général et remise par M. Dupont) pour son
de Ta l’Institut la noùstẹ Béarnais yoenésse et arré Gascon. ne seré Madame méy berocueillit
que en d’ou personne parla dap lous les lauréats, biélhs, que-s le jury, apre-les organisa-
à M. Léon Sayous pour son texte Lou téms de la
la maire ac-
poème L’auràdyẹ . En prose le premier prix revenait
neré teurs tout et la soul nombreuse e ne cousteré assistance. pas ca. Més Monsieur en Bernard néu , la ville de Pau récompensant ce texte par une
seguin Dupont, de en la guèrre, charge lous de la reyéns Culture ne bouloun au Conseil général, médaille. Quatre catégories étaient ensuite primées :
pas représentait méy enténẹ Monsieur à parla aquére Jean Castaings. loéngue. Oéy Monsieur Jean Prèts dou Téms qui passe à M. Pierre Pédegert pour
que-us Arriubergé, balhen Conseiller mounéde ta général la ha tourna et membre parla, du Conseil Case biélhe à Malausanne ; Prèts de la Gayère à M.
més d’Administration per las escoles de qu’aprénẹn l’IBG était atau également atau ûe présent. Laurent Camguilhem pour « Lou lapî e lou labrador » ;
machante mesclagne de mouts d’occitanie oun
Prèts de l’Escaute-co à Mme Denise Tran pour Mas
lou L’édition diàblẹ ne 2009 y recounecheré des Yocs Flouraus pas sa may… de l’IBG a connu amigues las abélhes et Prèts de las Trufes à M. Jean
L’Enstitut un grand Biarnés succès, e Gascoû par le que nombre hè dap de ço textes qui parvenus Etcheberrigaray pour Intarrissàblẹ .
a (près e qu’at de hè 60) de et plâ par més le nombre n’an pas mounéde ou
tan d’auteurs chic... Ta qui dìsẹ ont qu’an concouru. imayinat de ha « naperoûs
Mais pour » « Marilis tabalhoûs Orionaa, » ou engoère « tabalhots » de taule oun éy escribude la recète de la garbure biarnése, que-n balhèn
présidente ûe troupe du de restaurans. jury, ces chiffres
ne lous représentent qui bòlẹn ha drin pas de à cousine que pouyran ha la Garbure.
À la fî dou repèch lou mèstẹ qu’ous hè cado dous « tabalhoûs » plastifiat ou nou. Atau tournats à
case,
eux
Enta
seuls
ha bìbẹ
la bonne
la léngue
tenue
biarnése,
de
la recète qu’éy escriute en biarnés e enta ayuda lous cousinès ahidècs de hourni ûe boune
garbure,
l’édition
la
2009.
traduccioû
C’est
francése
principalement
la qualité d’en-
qu’éy imprimade à coustat. Per aquére ayude sìmplẹ que dan la possibilitat de descoubri la
noùstẹ bère léngue e qu’èm segus de que horts que cousineran aquére garbure. Atau que hera bìbe toustém méy ço de boû
semble des textes qui est
e de beroy en Biarn e Gascougne.
source de satisfaction. La
Alabéts boû apetit !
poésie reste cependant un
exercice difficile qui nécessite
de la part des auteurs
un apprentissage indispensable.
Alexis Arette, mem-
Sur les chemins délaissés
bre du jury, l’a souligné et a
de Compostelle
comparé l’exercice poétique
au travail du maçon qui doit Ce livre abondamment illustré est une approche, hors des sentiers
connaître les outils et les règles
de son art avant d’en-
battus, du Chemin de Compostelle entre le Béarn et la Navarre.
De Lourdes à Sanguësa, il décrypte la symbolique romane, relate
les légendes et révèle la richesse du patrimoine au long de cette voie
treprendre tout édifice. Sa
méthode de poétique a été
remise à chaque auteur de la
d’Arles. Sur les itinéraires les plus empruntés au Moyen Age, aujourd’hui
catégorie poésie.
délaissés, les deux auteurs, avec sensibilité, vous guident sur les pas de
ces pèlerins précurseurs. Alexis Arette Accompagné déclama de un cartes poème et de sa nombreuses création, photographies,
cet spécialement ouvrage dévoile pour le sens l’édition initiatique 2009 de des cette Yocs voie Flouraus. de Saint
écrit
Maurice Triep, président de l’IBG, a chaleureusement
remercié Martine Lignières-Cassou de son Jacques accueil et et vous Le incitera public peut-être en bon à connaisseur tenter vous-mêmes sut apprécier le voyage. le texte
MM. Dupont et Arriubergé de leur présence à nos côtés.
Il tient fermement le cap de notre association Martine Chéniaux, : souhait ancienne du Conseil institutrice général et historienne d’aider l’Institut a déjà publié Béarnais avec
et la force de la diction. Bernard Dupont renouvela le
promouvoir la langue dans la forme où nous le CHAR l’avons : « L’HOPITAL et Gascon D’ORION, dans son œuvre. L’HOPITAL Il apprécie SAINT notre BLAISE, travail, LE en
reçue, c’est celle que nous transmettons CULTE à nos enfants.
Les Yocs Flouraus sont organisés en
DES ORIGINES particulier dans » et récemment le canton « d’Arzacq. LE CAMP Il DE sera GURS toujours »,
puis
ce sens.
en 2010 «
présent
SAINT-SAVIN
à nos côtés.
EN LAVEDAN,
Jean Arriubergé,
ENTRE
quant
HISTOIRE
à lui, nous
ET
Alain Lalaude, poète béarnais reconnu et membre
du jury, a donné lecture du palmarès dont vous trouverez
ci-dessous le résumé (le palmarès complet est
consultable sur le site internet de l’IBG). Les auteurs
nominés se sont vu remettre médailles, trophées et
encourage à persévérer, nos efforts porteront néces-
LÉGENDES » chez Atlantica.
sairement leurs fruits.
Un vin d’honneur, offert par la municipalité, clôtura
les Yocs Flouraus 2009 de l’Institut Béarnais et
Gascon.

LE CAMP
DE GURS
Philippe Dubourg nous amène dans l’histoire peu connue mais
passionnante de la ville de Lons. Après un premier essai en
(1939 1989, ce livre est – issu 1945)
d’un travail important de recherche HONORÉS et de À BIZANOS
collecte de témoignages et de documents anciens, parmi lesquels les
innombrables
Ce livre
délibérations
se veut essentiellement
des conseils municipaux
un recueil
depuis deux cent
dix ans. Ainsi, il
de
nous
témoignages,
conte de manière
c’est-à-dire
chronologique, afin que « chacun
puisse
un
suivre
ensemble
les évènements
le plus
avec
diversifié
les repères
possible
du
historiques contemporains
»,
vécu
l’histoire
et du
étonnante
ressenti
de
de
ce village
personnes
d’agriculteurs éleveurs,
qui
qui,
obtint
à des
dès
titres
l’an 1000
divers,
ses lettres
furent
de noblesse
impliquées
et son rang par les faits
d’armes
dans ce
dignes
drame
des
que
plus
fut
grands
le camp
éloges,
de Gurs.
reconnus par les souverains
successifs
La place
et
dévolue
dont le territoire
aux victimes
s’est agrandi
y est
grâce
prépondérante,
au dynamisme, au
courage et à la
mais
collaboration
cela aurait
des Seigneurs
été une
de
représentation
Lons avec les habitants
tout au long
partielle
des siècles
si
de
on
l’ancien
n’y avait
régime.
ajouté la
vision de tous ceux qui œuvrèrent d’une
manière
De nombreuses
ou d’une
histoires
autre
et
en
anecdotes
ce lieu.
ponctuent cet ouvrage. On y
apprend
Nombre
que
de
Lons
ces
comptait
témoignages
un temple
avaient
protestant
été
dès la réforme, et que
Jean
en leur
II de Lons,
temps
converti
publiés
à celle-ci
mais
participa
il s’agissait
à l’incendie des églises du
Béarn.
d’éditions anciennes, épuisées et devenues
quasiment
De là les souverains
introuvables,
de Lons
ou
ne
bien
cessèrent
de tirages
de monter en puissance et
richesse,
limités, ce
jusqu’à
qui aboutissait
ce que Louis
au
XIV,
même
en remerciement
résultat.
du rôle d’Antoine de Gramont, beau-frère d’un seigneur de Lons, dans
l’arrangement
D’autres faisaient
du mariage
partie
avec
d’archives
l’infante d’Espagne,
personnelles
n’érigeât la terre de Lons et de nombreuses seigneuries en dépendant,
en Le 10 octobre dernier, l’Institut Béarnais et Gascon s’est
Marquisat.
et par
Puis
là même
vint la
étaient
révolution,
inédits.
la déchéance du marquis de Lons et la destruction du château, dont on dit que celui
de associé aux représentants du mouvement félibréen en
Tous
Coarraze
constituent
est inspiré,
des
et l’incroyable
fragments
histoire
d’une
du rappel par napoléon du marquis de Lons, alors exilé dans la région des
Pyrénées Béarn, l’Escole Simin Palay de Bizanos pour honorer
mosaïque
occidentales,
qui, assemblés,
en Espagne.
composent
Le XIXème siècle
un
fut celui de la révolution industrielle et de l’apprentissage de la démocratie,
Frédéric Mistral, célèbre auteur du poème épique « Mireille »
tableau
tandis
dont
que
chaque
le XXème
élément
siècle fut celui
répond
de la
en
métamorphose et du passage de statut de village à celui de ville, culminant
avec dont on célèbre cette année le cent-cinquantième anniversaire.
écho
la
à
création,
un autre,
en 1963
le complète
de la plus grande
et lui assure
zone industrielle de la région paloise, Induspal.
un éclairage nouveau.
L’ouvrage, Le syndic du Félibrige Pierre Bernet qui est à la fois Président
Transmettre
« Si
la
Lons
mémoire
m’était
est
conté
une
2
nécessité
» de Philippe Dubourg est édité par la Commune de Lons – Hôtel de ville – place
Bernard de l’Escole Simin Palay et membre du Conseil d’Administration
à l’heure
Deytieux
où les derniers
BP 10213
témoins
– 64140 LONS
de ces terribles
évènements disparaissent un à un, ou
de l’IBG organisa et anima de façon magistrale cette manifestation
qui fut tout à la fois instructive et divertissante. Rémi
ont déjà disparu. C’est encore le meilleur
Venture, majoral du Félibrige, donna une conférence sur le thème
rempart à opposer à ceux qui osent les nier
« Mireille, chef-d’œuvre de la Provence ». Il évoqua de façon
ou, pire, chercheraient à les ressusciter.
Ouvrage à commander au C.H. Ar.
B.P. 19 - 64190 NAVARRENX
ou par courriel : c.h.ar@orange.fr
Drin de tout…
Et si Lons m’était conté
FRÉDÉRIC MISTRAL
ET « MIREILLE »
Le Gascon de Chalosse et Tursan
captivante Mistral, l’ensemble de son œuvre et le prix Nobel
décerné en 1904 pour son chef-d’œuvre : « Mireille ».
La conférence terminée, la partie spectacle prit le relais, avec
successivement Jean-Pierre la participation BRÈTHES des et Dansàyrẹs Jean-Marie d’Idroû PUYAU accompagnés
par les unis musiciens leurs efforts de pour Labouheyre, réaliser une Robert méthode Laborde sim-
ont
conteur humoristique ple, à de la portée talent, de et tous les musiques ceux qui souhaitent de différentes
provinces. prendre Rémy le Venture Gascon de n’est Chalosse pas qu’un et Tursan. brillant orateur,
ap-
c’est également Cet un ouvrage musicien édité de talent avec l’aide qui fit une du Conseil démonstration Général
des instruments des traditionnels Landes est à commander la Provence à l’Institut : le galoubet Béarnais et le et
tambourin. Pour Gascon, le Béarn BP 60580 : les – Esbagats 64010 PAU d’Assoû CEDEX. interprétèrent Son prix est
quelques uns de des 21,95 titres euros de auquel leur répertoire. il faudra ajouter Les les Landes frais de furent port
représentées 4,50 par euros le groupe par exemplaire instrumental pour Bouheyrins, une expédition Bouheyrines
et ses Poste. jeunes Il talents. est également Jacqueline possible Duport de se le dit procurer en gascon dans
par la
un conte de Félix les librairies Arnaudin, des Danièle régions concernées. Sprunck-Péré déclama un
« crit » de Philadelphe de Yerde, Alain Lalaude dit quelques-uns
de ses beaux poèmes. Alexis Arette-Lendresse lut un conte
de sa création. Le public rejoignit les acteurs au moment d’entonner
la « Coupo Santo » et « Se Cànti » qui clôturèrent
l’après-midi.
11

Extrait de l’avant-propos :
« J’ai toujours pensé qu’il y avait plusieurs façons d’apprendre et
que l’imitation était la plus directe, puisque c’est par imitation
que l’enfant commence à apprendre quelque chose de se
parents, avant qu’il ne puisse leur demander le pourquoi de ces
choses. Personnellement, n’ayant pu me former qu’ainsi, jusqu’à
parvenir à écrire correctement, j’ai pensé que l’exposé de cette
méthode pourrait des écoliers qui peinent à analyser les
mécanismes du Bien-être et du Bien-écrire, suivant les
méthodes habituelles. Un exemple lors de mon examen au
certificat d’études, qui me classa premier du canton, je fis un
sans faute dans une dictée difficile, alors que je n’avais jamais
rien compris à l’analyse grammaticale et que je n’ai jamais eu à
cœur, depuis de combler cette lacune. Bien plus tard, élu
Président de la Commission Culturelle au Conseil Régional
d’Aquitaine, un jeune Conseiller qui devait devenir Ministre de
l’Education Nationale, m’aborda dès la fin de la première session
pour me dire : « Monsieur le Président, je veux vous dire le plaisir
que j’ai eu d’entendre pour la première fois dans cette enceinte
manier, comme vous le fîtes, les imparfaits du subjonctif ! » Or, je
ne connaissais l’imparfait du subjonctif que par le nom et les
choses n’ont guère changé depuis… ».
Méthode simplifiée de poétique
Aqui qu’abém ûe cante esmabente e noustalgique enta
touts lous utìs, mubles e autes causes de CASE.
Cantes d’û òmi encoère yoen (qu’estou publicat permè en
1909) mès d’û òmi qui nou-s pot pas aysidamen « desgaha
» de tout ço qui hasou lou soû yoenè, tèms urous,
passat e arrepassat qui, ailas ! nou tournera pas mey yamey…
U sègle mey tar, aci qu’abém ûe garbe estraourdenarì
d’aquéres pouesies escriutes en ûe lengue mestreyade,
classique en û mout…
U beroy cap-d’obre !
Simin Palay est l’homme qui aura le plus marqué, au cours
du XX e siècle, la renaissance et l’illustration de la langue
gasconne. Tout ce qui se fait en gascon et sur le gascon, sa
langue et sa culture, n’aurait été possible sans son immense
contribution et son grand talent. Que ce soit en linguistique,
en théâtre, en poésie… ou en cuisine !
En graphie béarnaise
Prix : 17,95 euros
Enfin une méthode d’apprentissage du
béarnais… Cet ouvrage qui vous invite
à oser pratiquer la langue ancestrale du
Béarn, la plus authentique possible – et ce
en partant de la situation de la vie courante
- est placé sous le signe d’une ouverture
sans complexe sur le monde.
En effet, une vaillante descendante
d’émigrés béarnais (partis travailler à la
construction des chemins de fer à Porte
Alegre, capitale de l’état du Rio Grande do
Sul, au Brésil, Maria Suzana Marc-Amoretti,
professeur de linguistique, nous a fait
l’honneur de rédiger la préface de ce livre.
La méthode se compose de 21 leçons à l’issue desquelles, nous vous proposons un chapitre consacré
au verbe béarnais avec de nombreux tableaux de conjugaisons. Pour terminer, un double lexique
vous attend à la fin de ce manuel. Vous y trouverez plus de 1000 mots et expressions français
traduits en béarnais et plus de 1500 mots et expressions béarnais traduits en français. Nouveauté,
la version audio de ce manuel d’apprentissage de la langue béarnaise est proposée en option. Elle
vous distillera une voix authentique, béarnaise cap e tout, pour vous aider à mémoriser et reproduire
la langue avec son accent naturel, tel que vous pouvez encore l’entendre sur les marchés ou les
lieux de vie du Béarn.
Ecrit en graphie béarnaise
Prix 18,95 euros
En retraçant l’histoire inconnue des trois peuples qui, au
terme de leurs migrations, ont fait de l’Aquitaine un pays
différent, Alexis Arette semble s’être voué à la tâche de
surprendre, peut-être d’irriter, mais aussi d’enthousiasmer,
en mettant à mal quelques tabous de l’Histoire ! Par des
itinéraires lointains, mais combien riches d’aventures, et
après avoir abordé dans d’autres ouvrages les mystères du
devenir humain, le voici qui se voue à nous montrer « cette
autre façon de comprendre » des anciens, lesquels à travers
les symboles et les accidents de parcours, saisissaient
les mystères de la terre et du ciel…
Un livre pour être à la fois « quelqu’un de quelque part », et
pour s’enraciner dans l’universel…
Alexis Arette, président fondateur de la Renaissance Aquitaine,
a été le plus jeune maître « en gay sabé » du félibrige.
Il fut également un président atypique et iconoclaste de la
commission culturelle du Conseil Régional d’Aquitaine, où
il fit, plus d’une fois, souffler un « vent de panique » au sein
d’une certaine Nomenklatura régionale…
Prix : 28,95 euros
Depuis 1932, date de la parution du monumental Dictionnaire
du Béarnais et du Gascon moderne de Simin Palay,
personne ne s’était risqué à la rédaction d’un dictionnaire
béarnais-français. L’équipe qui avait déjà réalisé, en 2002,
le dictionnaire français-béarnais « que-s y es doun heyt ! »
Toute l’équipe de collaborateurs sont de celles et ceux
qui « an poupat la loengue de case », tous béarnophones
authentiques.
Le présent ouvrage qui comprend 12000 mots se veut le reflet
fidèle de la réalité de la langue béarnaise en ce début de
XXI e siècle. Il n’occulte point les emprunts fait au français ;
il mentionne également les mots vieillis ou oubliés : ce n’est
donc, en aucune sorte, un dictionnaire dogmatique.
Les auteurs ont opté pour une orthographe « moderne »,
celle dite aussi de « Palay », graphie mise au point au début
du XX e siècle par l’ESCOLE GASTOU FEBUS : moyen de
présenter la langue béarnaise et son vocabulaire dans une
écriture immédiatement accessible à tous, pratiquants, curieux
ou amoureux de cette « Loengue de case ».
Un souhait : que ce modeste dictionnaire puisse servir à
maintenir et, espérons-le de tout cœur, à faire renaître l’emploi
du béarnais en Béarn.
Prix : 22,95 euros
JEAN-BAPTISTE BEGARIE
(1892 – 1915)
La vie, l’oeuvre et le destin
d’un poète gascon
combattant de la Grande Guerre
Né à Bénéjacq en Béarn, à la toute fin du XIX e siècle, ce
jeune et ardent défenseur de la langue gasconne – qui écrit
déjà dans La bouts de la Terre – ami et compagnon des Palay,
Camelat et Bouzet (qui compteront tant dans la renaissance
gasconne du XX e siècle) ce « Prince de l’esprit » est
porté disparu, en première ligne, dans l’enfer des tranchées
du Nord, en 1915. A tout juste 23 ans !
Dans un minutieux, émouvant et imposant travail de recherche,
Jean-Albert Trouilhet nous offre une reconstitution
(avec traduction) de ce poète béarnais trop tôt disparu. Un
ouvrage abondamment illustré qui nous mène du Béarn de
l’enfance à l’Algérie du service militaire (J.-B. Bégarie servit
dans un régiment de Zouaves), puis à l’enfer de la Grande
Guerre en Artois.
Un travail de mémoire qui honore l’Institut Béarnais et
Gascon.
Prix : 32,95 euros
Pour l’expédition de tous
ces ouvrages,
il faudra ajouter les frais
de port et d’emballage.
4,50 euro par envoi.
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