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1 Mo - Club innovations transports des collectivités

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La sphère du travail, qui répond prioritairement à une logique de productivité et d’acquisition de statut, va nousrenvoyer vers <strong>des</strong> mo<strong>des</strong> de déplacement symbolisant cette représentation – confort personnel, richesseapparente ou voyante, rapidité et gain de temps.Les pratiques modales <strong>des</strong> déplacements domicile-travail répondent plutôt à une logique d’efficacité s’appuyantsur une minimisation <strong>des</strong> temps de déplacement effectifs ou perçus.Ainsi une personne ayant un mode vie très urbain et qui investit fortement la sphère du travail aura tendance àopérer ses pratiques modales selon une logique d’efficacité et à l’inverse une personne qui investit fortement lasphère du temps libre aura tendance à opérer ses pratiques modales davantage selon une logique de plaisir.Le choix du vélo comme mode de déplacement est en ce sens très significatif car il empiète en quelquesorte sur ces deux types de comportement à la fois.C’est un mode très efficace pour les déplacements urbains de moins de 3 km et c’est un mode ludique, toutesles personnes qui pratiquent le vélo régulièrement en connaissent le plaisir ; l’engouement militant de ce choixécologique ne saurait suffire à rendre pérenne ce mode de déplacement.Lors de notre enquête 12 auprès <strong>des</strong> usagers sur les « forfaits mobilité loisirs » et les « forfaits mobilitéprofessionnelle », nous avons pu observer ce type de comportement.L’une <strong>des</strong> personnes ayant un « forfait mobilité professionnelle » de la RATP indiquait qu’elle se servait du vélopour aller voir ses clients dans Paris mais aussi pour se balader tout en travaillant.Quant à la représentation sociale « positive » du vélo (liberté de se déplacer, bien être physique) on la retrouve leplus souvent chez les hommes, chez les cadres, chez les étudiants (enquête IAURIF – 80 % <strong>des</strong> usagersappartenaient à ce type de population). La pratique du vélo est d’ailleurs très régulière chez ces usagers acquis àce mode de déplacement (enquête IAURIF – 80 % <strong>des</strong> usagers utilisent leur vélo tous les jours).Les motivations <strong>des</strong> cyclistes sont aussi très significatives (enquête IAURIF – 75% pour la rapidité du trajet,22% pour le plaisir, 18 % pour faire du sport, 12 % pour faire <strong>des</strong> économies).Quant aux difficultés rencontrées, un tiers <strong>des</strong> cyclistes n’en rencontrent aucune car la pratique effective du vélopermet de les relativiser. Les difficultés sont beaucoup plus souvent mentionnées par les non-usagers, la moitiéd’entre eux parlent d’insécurité et indiquent qu’ils feraient du vélo s’il y avait <strong>des</strong> pistes cyclables.Les problèmes d’insécurité du trajet liés à la circulation automobile sont bien le frein majeur audéveloppement de la pratique du vélo.Toutes les personnes que nous avons interrogées lors de nos enquêtes sur la location et la consigne de vélo (àParis, Neuilly Plaisance, Illkirch, <strong>Mo</strong>ntpellier) ont mentionné cet obstacle en premier dans les déplacementsurbains.19PREDIT - Gestion <strong>des</strong> déplacements urbainsLe vélo et la pratique du vélo en villeALTERMODALALC84-000194-FL vers.2

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