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Dossier languesDOSSIER LANGUESTHE LANGUAGE LEARNERSLEARN A FOREIGN LANGUAGEAT MY AGE? WITH MY WORK LOAD?YOU’VE GOT TO BE KIDDING!SARAH JORDAN, SDLSPHOTOS: VÉRONIQUE MAGNINEnglish ‘a tool for life’When Ildephonse Mbabazizimana arrivedin Geneva seven years ago from Rwandawith smatterings of school English, hefound himself completely out of his depthat the Lausanne business school wherehe had enrolled: most of the classes weretaught in English. “The first semester wascatastrophic”, he recalls. Outside of theclassroom he had virtually no exposure tothe language – he spoke French with hisclassmates – and he had the additional hurdleof no budget for private lessons. Buthe wanted to succeed in his postgraduatestudies. As he explains, he had “no choice”,so with the encouragement of a financeteacher who urged him to acquire this “toolfor life”, he studied English by himself in theevenings and earned himself two master’sdegrees. With his arrival on the job market,again he found there was “no choice”– fluent English was required everywhere,and so he continued studying using moresophisticated self-study methods that comprisedsoftware and DVDs.Ildephonse now works as a statistical assistantat <strong>UN</strong>CTAD. His self-acquired Englishallowed him to join the SDLS course at Level5 and he is currently following the Level7 English course and enjoying the moreconvivial context of group classes. Englishhasn’t yet brought him what he aims forthough. He can see his progress but his aimis to be fluent – and to succeed in the LanguageProficiency Examination (LPE). Histips for other language learners: make aneffort every day, read as much as possible,be patient and do not be afraid of makingmistakes.Russe – le collectionneur de languesPour Eric Roguet, de nationalité française,tout a commencé en 2004 quand, lors de vacancesen Russie, il a suivi deux semaines decours de russe à Moscou, hébergé chez unejournaliste à la retraite du journal Izvestia.Eric est en quelque sorte un « collectionneur »de langues. Après avoir appris, à l’âge adulte,l’allemand, l’espagnol, le portugais et l’anglais,grâce à de solides bases scolaires engrec et en latin qui lui ont « finalement servi », ila été profondément attiré par la langue russecar elle est « complètement différente desautres langues ». « Malgré le fait que la Russiesoit très proche de l’Europe, l’alphabet et laprononciation n’ont rien à voir avec ceux desautres langues européennes ; il faut changerson fusil d’épaule pour apprendre le russe ».Eric est doué pour les langues, certes, maisles découvrir et les pratiquer fait aussi partieintégrante de sa vie : « il faut partir dans lepays – c’est une passion, c’est une habitude ».Il en trouve aussi l’utilité dans son travailà l’OMPI. Examinateur au Service desmarques, il peut, par exemple, lorsqu’unemarque est déposée, identifier et contrôlerune date de valeur sur un document bancaireécrit en cyrillique. Pour les contactsen face à face aussi. Ainsi quand il reçoit desvisiteurs d’Europe centrale, sa connaissancede la Russie et du russe font qu’il comprendmieux leur mode de pensée.Au Bocage, il a tout d’abord intégré les coursau niveau 2 – et depuis, bien aiguillé parElena et Natasha dans son cours de niveau3, il continue, avec cinq ou six camarades,à acquérir les bases grammaticales « essentielles» et le vocabulaire, « souvent empruntéà d’autres langues européennes et donc plusfacile ». Quelques conseils : allez en coursrégulièrement, et même si vous n’arrivez pasà faire vos devoirs, vous progresserez.Français – l’intégration à tout prixNotaire de formation, Lorena Viscio a quittéson Argentine natale en janvier 2008 pourvenir se marier à Genève – avec un compatriote,certes, mais sans connaitre un motde français. Trois mois de cours intensifsdans une école de langues et elle intègrerapidement le cours de français niveau 3au Bocage en tant qu’épouse. Depuis, rejetantce qu’elle estime être le piège de laGenève internationale – communiquer enanglais – son leitmotiv a été « apprendre lefrançais pour m’intégrer ». Et elle n’y va pas8 – <strong>UN</strong> <strong>Special</strong> – Décembre 2009

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