La vie dans nos résidencesUn nouveau mobilierpour La Bastide des LavandinsAprès une longue attente, <strong>le</strong> mobilier des sal<strong>le</strong>s de restaurant et des salons est enfin arrivé !Il y a un peu plus de 22 ans, Aptvoyait s’ouvrir un nouvel établissementpermettant l’accueil de personnesâgées, La Castagnaire, aujourd’huirebaptisée La Bastide des Lavandins,était considéré comme un établissementluxueux.Bien sûr, la notion de luxe desannées 90 ne correspond plus à cel<strong>le</strong>que nous avons aujourd’hui et <strong>le</strong> mobilieravait vieilli, voire même, très malvieilli !Ainsi, lorsque <strong>le</strong> Groupe <strong>AFP</strong> a décidéd’entreprendre une rénovation del’établissement, il a été convenu qu’unnouveau mobilier serait acheté pour <strong>le</strong>srestaurants et <strong>le</strong>s salons.En mai 2012, de lourds travaux derénovation ont donc débuté et <strong>le</strong> rezde-chaussées’est vu paré en quelquesmois de nouvel<strong>le</strong>s matières et de nouvel<strong>le</strong>scou<strong>le</strong>urs. Un carrelage en grès grisclair a remplacé <strong>le</strong> linoléum rouge et <strong>le</strong>sM. Roche peut lire son journal confortab<strong>le</strong>mentmurs ont pris des tonalités de blanc etde rose fuchsia.Après avoir visité plusieurs « showrooms » et feuil<strong>le</strong>té de nombreux catalogues,la direction de l’établissement aporté son choix sur un mobilier contemporainet confortab<strong>le</strong> dont <strong>le</strong>s tons grisanthracite, taupe, fuchsia et pourpre sefondent parfaitement dans ce nouve<strong>le</strong>nvironnement.Début avril, nos résidents ont découvertde nouvel<strong>le</strong>s tab<strong>le</strong>s et de jolis fauteuilsde restaurant, confortab<strong>le</strong>s etcolorés. Une semaine plus tard, ce sont<strong>le</strong>s meub<strong>le</strong>s des salons qui nous ont étélivrés : fauteuils à haut dossier, tab<strong>le</strong>sbasses, tab<strong>le</strong>s de jeu et chaises à bras.Ces éléments font l’unanimité tantpar <strong>le</strong>ur qualité que <strong>le</strong>ur confort. Deplus, <strong>le</strong>s cou<strong>le</strong>urs aux tons chauds rendentparticulièrement « cosy » l’ambiancedes salons.Le salon télé.M. Roche, résident de l’établissementdepuis octobre 2009, nousconfiait l’autre matin que <strong>le</strong>s fauteuilsétaient tel<strong>le</strong>ment confortab<strong>le</strong>s qu’onpourrait presque dormir dedans !Artic<strong>le</strong> rédigé par Cathy Luciani - CorCom de La Bastide des Lavandins - Apt (Vaucluse)16
La vie dans nos résidencesNotre tricoteuse de la Sourcefait des heureusesLe 20 mars 1926, vient au monde Denise Guignot. El<strong>le</strong> naît chez ses grands-parentssur la commune de Trévol, petite bourgade au nord de Moulins.A l’époque, beaucoup d’enfantsvoient <strong>le</strong> jour chez <strong>le</strong>urs grands-parents.Dés l’âge de 5 ans, el<strong>le</strong> retourne vivrechez ses parents qui ne tardent pas àvenir s’instal<strong>le</strong>r dans la commune deSouvigny. Son papa exerce <strong>le</strong> métier decharpentier et sa maman gère un familistère.Bientôt, son père rachète l’entrepriseoù il travail<strong>le</strong> pour devenir à son tourpatron (c’est lui qui construira la charpentede l’ancienne gendarmerie).Jeune élève, Denise Guignot suit unescolarité à l’éco<strong>le</strong> libre de la rue duChapeau rouge jusqu’à son certificatd’études. A 14 ans, par l’intermédiaired’une amie de la directrice d’éco<strong>le</strong>, el<strong>le</strong>entre comme auxiliaire à la Poste. Enparallè<strong>le</strong>, el<strong>le</strong> apprend la confection devêtements et la broderie dans une maisonque l’on appelait « l’ouvroir ».Les années passent et el<strong>le</strong> se marie <strong>le</strong>25 août 1946 à Souvigny avec AndréVénuat. Un an plus tard, <strong>le</strong> 27novembre 1947 son fils Guy vient aumonde. Et là, changement de vie professionnel<strong>le</strong>.Pendant deux ans, <strong>le</strong>coup<strong>le</strong> prend en gérance <strong>le</strong> « Café duNord » qui existe d’ail<strong>le</strong>urs toujours.Avec beaucoup d’ambition, <strong>le</strong>sépoux Vénuat ont envie de devenir propriétaires.Pour cela, ils achètent un caféà Vichy, mais Mme Venuat ne s’habituepas à cette nouvel<strong>le</strong> vie et surtout àcette nouvel<strong>le</strong> vil<strong>le</strong>. Ce qui devait arriver,arriva, ils retournent à Moulins, dans lacapita<strong>le</strong> du Bourbonnais, pour acheterun café, (<strong>le</strong> Café du centre) rue Datas àMoulins. Nous sommes en 1950.Pendant 28 ans, ils font fructifier cetétablissement du centre vil<strong>le</strong> à deux pasde la place d’Allier. Bien sûr, ils necomptent pas <strong>le</strong>urs heures et ils s’investissentpar la même occasion dans l’associationsportive moulinoise au sein dusecrétariat de l’équipe de football. Quede nombreux souvenirs et d’amitiésnaissent de toutes ces années.M me Venuat et son épouxdans <strong>le</strong>ur café du commerce a Moulins.En 1978, l’heure de la <strong>retraite</strong> sonne.Ils achètent un pavillon au bord de larivière Allier et, par la suite, un appartementen centre vil<strong>le</strong>. M Vénuat prend del’âge et rencontre des difficultés dansses déplacements ; ils décident de venirs’instal<strong>le</strong>r à la résidence la Source en janvier2011. Hélas M. Vénuat nous quitteau mois d’août 2012.M me Venuat, un moral à toute épreuve,retrouve l’envie et s’investit au seinde l’établissement en participant auConseil de la Vie Socia<strong>le</strong> et en préparantla messe chaque semaine.Tous <strong>le</strong>s jours, el<strong>le</strong> s’instal<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>pô<strong>le</strong> de vie pour tricoter en moyenne5 à 6 heures et entretient la conversationavec un petit groupe de résidents.Suite à un don de laines, la passion dutricot refait surface ; <strong>le</strong>s commandesaffluent de jour en jour (bonnets,M me Venuat avec toutes ses réalisations.écharpes, chaussons, couvertures…).Pour <strong>le</strong>s salariés, <strong>le</strong>s bébés du cœur, <strong>le</strong>srésidents et <strong>le</strong>s futures naissances quiauront lieu dans l’équipe.Pour la remercier, nous tenions à luirendre hommage à travers ce portrait,car cette résidente va nous quitter finmai pour se rapprocher de ses enfantsqui vivent dans la région nantaise. Nouspenserons souvent à el<strong>le</strong>, pour sa gentil<strong>le</strong>sse,sa disponibilité, l’aide qu’el<strong>le</strong> asu apporter aux résidents. Merci pourtous vos ouvrages réalisés pour chacund’entre nous.Mme Venuat de rajouter : «Ce quime manquera <strong>le</strong> plus, c’est <strong>le</strong> contactavec <strong>le</strong> personnel et la Direction ».Permettez-moi de vous dire MmeVenuat : « Vous nous manquez déjà. »Artic<strong>le</strong> rédigé par Char<strong>le</strong>s Brunet - CorCom de la Source - Souvigny (Allier)17