1 L'influence de la méthode pédagogique entrepreneuriale sur les ...

continuing viability of businesses by enhancing the capacity for them to develop through a richer
understanding of the entrepreneurial process. In addition to small business development, these abilities will
be transferable to new project creation and intrapreneurship within larger existing businesses (Jack et
Anderson, (1999: 111).
Leitch et Harrison (1999) poursuivent la réflexion de Gibb en soulignant l’importance de différents
apprentissages relatifs aux besoins des entrepreneurs, au travail en équipe, à l’échec et à l’expérimentation.
[…] Guth et al. (1991) address specifically the relevance of models of experiential learning, and of the
learning from failure in particular (Brehmer, 1980; Janoff-Bulman and Brickman, 1982; Levitt and March,
1988; Sterman, 1989), to entrepreneurial cognition and enactment (Leitch & Harrison, 1999:84).
À la question: « Peut-on enseigner l’entrepreneurship? », Léger-Jarniou (2001) rappelle les notions
fondamentales de l’inné et de l’acquis en ces propos:
Cette question renvoie à celle qui sépare l’inné de l’acquis. Les partisans de l’inné pensent que l’on possède –
le plus souvent par héritage culturel au sens de Bourdieu – la fibre entrepreneuriale et qu’il ne sert à rien
d’apprendre des techniques particulières. Les tenants de l’acquis défendent au contraire l’idée que
l’acquisition est possible, du moment qu’elle est adaptée et cohérente. […]La juste réalité doit se situer entre
ces deux extrêmes. Un peu « d’inné » ne nuit pas, mais l’acquisition de connaissances n’est par ailleurs
jamais superflue (Léger-Jarniou, 2001: 3).
Une réponse positive peut être donnée, mais à certaines conditions propres au développement de l’esprit
entrepreneurial. En effet, l’apprentissage d’une attitude et de comportements entrepreneuriaux, de
l’ouverture au changement et de la création de nouvelles idées nécessite un contexte pédagogique
particulier, favorable à l’expérimentation par les étudiants (Neunreuther, 1979 cité dans Léger-Jarniou,
2001; Gibb, 1992). « L’un des principaux défis de l’enseignement entrepreneurial consiste à intégrer les
besoins de l’étudiant à des stratégies d’enseignement efficaces afin d’accroître chez celui-ci sa capacité de
s’adapter aux réalités de l’entrepreneurship » (Atlantic Canada Opportunities Agency – Agence de
Promotion Économique du Canada Atlantique, (ACOA), 2000 : 4).
Tableau 1
Objectifs de l’éducation entrepreneuriale
Auteurs Objectifs de l’éducation entrepreneuriale
Block &
Stumpf
(1992)
Hills (1998)
Fayolle (1999)
Éléments favorables de l’entrepreneurship chez les étudiants :
- la découverte et la structuration de la conduite entrepreneuriale;
- l’identification et la réduction des barrières à l’initiative entrepreneuriale (aversion au risque);
- le développement de l’empathie entrepreneuriale et l’évolution des perceptions et attitudes
relatives au changement.
Éléments fondamentaux dans le processus éducationnel en entrepreneurship :
- la compréhension des liens entre les différentes disciplines de la gestion;
- la connaissance des qualités entrepreneuriales.
Trois familles d’objectifs reliés à trois situations distinctes susceptibles de concerner des
étudiants :
- éveiller les étudiants à l’entrepreneurship et développer leur esprit entrepreneurial;
- favoriser l’acquisition d’outils, techniques et habiletés spécifiques à l’entrepreneurship;
- proposer un appui et une formation appropriée aux étudiants.
(Léger-Jarniou, 2001 : 5)
Les objectifs de l’éducation entrepreneuriale sont multiples, mais peuvent se résumer par les énoncés
présentés au tableau suivant.
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