hier - Vieilles Tiges

7lAprts palabres tont azimut, Frade de militair€sinsurg6s, le reste se passa normalement. Des ordresfirrent donnds et, dL part quelques gardes restds surplace, un convoi prit le depart vers le bac. J'6tais dbahi,je restais libre de mes mouvements, Ilefsonne ne vint dla tour- J'en profitais pour quitter celle-ci et aviser lecomrnandant Delhaes de la situation. Je I'invitais i monhabitation assez 6loignee du tannac afin de se rcposeret surtout, quant d moi, faire l'6tat des lieux. A part lepoulailler vide, rien n'avait 6t6 ddrobe. Nous avons eudroit cependant d une moambe venue du camp deI'adroport. C'6tait peut 6tre une de mes poules, qui sait?Je t6lephone alors d I'h6tel Central afin de savoir oi ensont les tractations. Iobtiens un serveur et de suite, jereplace violemment le cornet sur son socle car i traversla r6ponse que me faisait le boy, j'entendais denombreux rires et cris. Ces porcs 6taient en train defestoyer depuis leur arrivde en ville alors qu'd I'h6telM6tropole des gens meurtris par les derniersevdnements esp6raient powoir quitter la ville.Les VIP revinrent d la plaine assez tard dans I'aprdsmidi.Tout avait 6t6 arrang6 semble-t-il, les genscloitrds au Mdtropole pouvaient rejoindre un bateauamarrd d quai.L'adjudanGchef Lembourg me demanda alors desinformations au sujet de I'adrodrome de Moanda. Lesautorit6s avaient ddcid6 de s! rendre. Un peu tard carcet adrodrome n'avait pas de balisage de nuit. Om medemanda de faire le n6cessaire et j'ai alertd la Basemilitaire de Kitona pour que des br0lots soient posds lelong de la piste de Moanda afin de permettre d cesMessieurs d'atterrir. Le necessaire fut fait et ilss'envoldrent vers leur destination.La grande surprise 6tait pour le lendemain. J'dtais d latour afin de capter tous renseignements possibles sur lasituation quand soudain je regus un appel deI'hdlicoptdre de I'Aviation militaire de la ForcePublique (AvimiD pilotd par le lieutenant Jean-JacquesMans, un copain de la Force Adrienne. Il se trouvait dI'hdliport de Matadi, sur les hauteurs sud de la ville etme demandait de preparer des fiits pour faire le plein.Une heure plus tard, il se posait devant la tour. Iltransportait deux personnes qu'il wait recueilli,Monsieur Rose de I'OTRACO (Office des TransportsCongolais) et un reprdsentant de la Bralima @rasserie,limonade et malterie). N'6tant nullement au courant detous les accords Belgo-congolais survenus, jedemandais d Jean-Jacques Mans le but de sa missiondans cette tourmente. Il me dit: "La Force Publique aucomplet et son Avimil sont d la disposition dugouvernement congolais. L'Avimil quant ir elle,effectue tous les deplacements que les autorit6scongolaises ddsirent. Ainsi que I'avait 6crit un grand"Mundele": Avant : AprdsEn fai! il venait de Thywille avec des d6putdslumumbistes qu'il avait ddbarqud i I'hdlipo( Quediable venaient-ils faire alors que tout 6tait rentrd dansI'ordre? Sem6le bordel pardi!Na oevedos geprafit in alle windrichtingen enopstandig militair lrertoon, verliep voor de rest allesnormaal. Bevelen werden gegeven en afgezien vanenkele ter plaatse geblwen wachtposten, vertrok eenkonvooi naar het veerpont. Ik keek er verbaasd van op:ik bleef wij in mijn bewegingen en niemand kwamnaar de toren. Ik maakte er gebruik \an om deze teverlaten en conrmandant Delhaes op de hoogle tebrengen van de toestand. Ik nodigde hem uit in mrjnwoning nogal verwijderd van de tarmac, om zich uit terusten en wat mij betroi vooral een plaatsopname tedoen. Afgezien van het lege hoenderhok was er nietsgestolen. Wij kregen echter een moambe op ons borddie afl