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photographique en parallè<strong>le</strong> d’un des trois transects de comptage n’a en effet ni retardél’échantillonnage (en ne prenant pas significativement plus de temps que <strong>le</strong>s transects decomptages simp<strong>le</strong>s) ni influencé <strong>le</strong> dérou<strong>le</strong>ment des comptages de poissons d’une quelconquemanière, étant donné que la personne en charge de l’habitat se situait suffisamment en arrièredu compteur. Il s’avère donc que ces deux méthodes de suivi routinier, complémentaires entermes de données et présentant des conditions de mise en œuvre similaires (plongeur ensurface et zone récifo-lagonaires peu profondes) peuvent être couplées avec succès.Les caractéristiques de l’habitat benthique des transects échantillonnés, issues del’analyse des jeux de données photographiques obtenus, sont fournies en Annexe 5. S’agissantici d’évaluer la méthode des comptages en surface pour l’évaluation des ressourcesichtyologiques pêchées, <strong>le</strong>s données d’habitat col<strong>le</strong>ctées en parallè<strong>le</strong> des comptages afin detester la faisabilité du couplage de ces deux méthodes ne feront pas ici l’objet d’analysesapprofondies.II.2.2. Sé<strong>le</strong>ction de résultats et pertinence des donnéesL’objectif de cette partie est de présenter des résultats permettant de démontrer <strong>le</strong>spotentialités de la méthode des comptages en surface et <strong>le</strong> type d’information auquel <strong>le</strong>sdonnées col<strong>le</strong>ctées permettent d’accéder dans <strong>le</strong> cadre d’un suivi des ressourcesichtyologiques exploitées. L’examen de ces résultats devra aussi permettre d’évaluer lapertinence et la qualité des données col<strong>le</strong>ctées, afin de valider la présente méthode etd’estimer si el<strong>le</strong> peut être recommandée en l’état pour la mise en place de suivis futurs.Comme indiqué dans <strong>le</strong>s matériels et méthodes (partie II.), la distance entre certainscoup<strong>le</strong>s de transects n’était pas suffisante pour pouvoir <strong>le</strong>s considérer comme deux unitésd’observation indépendantes. Ces transects ont donc été considérés comme des répliquatsd’une même observation. Dans <strong>le</strong>s analyses qui suivent, l’unité d’observation sur la base delaquel<strong>le</strong> sont menées <strong>le</strong>s calculs et analyses est donc soit <strong>le</strong> transect de comptage non-répliqué(si celui-ci était considéré comme indépendant), soit <strong>le</strong> transect répliqué (correspondant doncà la moyenne de deux transects proches). 77 transects ont ainsi été analysés (contre 111transects individuels échantillonnés au total). Par commodité, nous continuerons d’utiliser <strong>le</strong>terme « transect » pour désigner l’unité d’observation (transect répliqué ou non) utilisée dans<strong>le</strong>s analyses effectuées.Le tab<strong>le</strong>au donné en Annexe 6 présente un résumé des données utilisées et de certainséléments d’information sur <strong>le</strong>s transects. Le statut répliqué ou non des différents transectsutilisés dans <strong>le</strong>s analyses y est indiqué. Ce tab<strong>le</strong>au présente en particulier <strong>le</strong>s niveaux dedensité, biomasse, tail<strong>le</strong> moyenne et diversité observés sur chaque transect et utilisés pour <strong>le</strong>sanalyses présentées dans cette partie.Espèces observéesLa figure 4a montre que <strong>le</strong> taxon <strong>le</strong> plus fréquemment observé sur <strong>le</strong>s transects decomptage en surface est <strong>le</strong> poisson perroquet, qui a été observé sur la quasi-totalité destransects échantillonnés (98%). Les trois autres taxons ayant été observés sur plus de la moitiédes transects sont, dans l’ordre, <strong>le</strong> picot Kanak, <strong>le</strong> bossu et la loche. La saumonée, <strong>le</strong> dawa et<strong>le</strong> picot ont été observés dans plus d’un tiers des transects réalisés. Les huit taxons restants ontété observés dans moins de 15 % des transects échantillonnés. Malgré ces fréquencesd’observation variées, l’ensemb<strong>le</strong> des principaux taxons ciblés par la pêche et sé<strong>le</strong>ctionnésdans cette étude ont pu être observés par la méthode des comptages en surface, en fournissantune quantité de données suffisantes pour des analyses ultérieures.12

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