12.07.2015 Views

Télécharger le rapport final - Ifrecor

Télécharger le rapport final - Ifrecor

Télécharger le rapport final - Ifrecor

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Par ail<strong>le</strong>urs, certaines des données col<strong>le</strong>ctées ont pu être comparées avec des donnéesprovenant de comptages en plongée sur des transects contigus (i.e. à moins de 100 m dedistance). Cette comparaison a montré que <strong>le</strong>s comptages en surface fournissent des va<strong>le</strong>urscohérentes (quantitativement et qualitativement) avec <strong>le</strong>s données col<strong>le</strong>ctées en plongée,confirmant la qualité des données obtenus par la présente méthode.L’ensemb<strong>le</strong> de ces résultats démontre que <strong>le</strong> jeu de données utilisé fournit desindications pertinentes concernant <strong>le</strong>s paramètres généraux des peup<strong>le</strong>ments ichtyologiquesobservés et qu’il est possib<strong>le</strong> d’émettre des conclusions quand au statut de santé général deces peup<strong>le</strong>ments à partir de données de comptages en surface.III.2. Limites de la méthodeIII.2.1. Echantillonnage et col<strong>le</strong>cte des donnéesEn tant que méthode d’observation visuel<strong>le</strong> des peup<strong>le</strong>ments ichtyologiques, <strong>le</strong>scomptages en surface sont soumis à des biais similaires à ceux des comptages en plongée. Lesbiais propres aux estimations visuel<strong>le</strong>s des peup<strong>le</strong>ments ichtyologiques en plongée ontsouvent été discutés dans la littérature (Harmelin-Vivien et al. 1985, John et al. 1990,Jennings & Polunin 1995, Samoilys 1997, Kulbicki 1998), l’un des plus importants d’entreeux étant la présence d’un plongeur, ce qui biaise <strong>le</strong> comportement des poissons et donc <strong>le</strong>urdétectabilité. L’ensemb<strong>le</strong> de ces biais ne seront pas détaillés ici, et nous nous pencherons sur<strong>le</strong>s limites et biais potentiels propres aux comptages en surface.S’agissant d’une étude pilote, <strong>le</strong>s problèmes d’échantillonnage survenus pendant laphase de terrain sont autant d’informations permettant d’évaluer la méthode testée et seslimites d’utilisation sur <strong>le</strong> terrain. A l’issue de cette étude, <strong>le</strong>s quatre principa<strong>le</strong>s limitesidentifiées pour la mise en œuvre de comptages en surface sont : la visibilité, la profondeur,l’exposition des transects échantillonnés, et la crypticité des espèces observées.La visibilité est de fait une des limites principa<strong>le</strong>s lors d’observation visuel<strong>le</strong>s sousmarines.Lors de comptages en surface, <strong>le</strong> compteur est positionné plusieurs mètres au dessusdu transect. Une visibilité faib<strong>le</strong> diminue donc plus rapidement la largeur du couloir decomptage potentiel que lors de comptages en plongée (où <strong>le</strong> compteur se situe près du fond).En ce sens, la visibilité constitue l’un des facteurs majeurs régissant la faisabilité decomptages en surface sur un site donné. De manière généra<strong>le</strong>, il n’est pas recommandéd’effectuer <strong>le</strong>s comptages si la visibilité n’excède pas la profondeur plus la ½ largeur ducouloir de comptage. Sur l’ensemb<strong>le</strong> des 117 transects échantillonnés dans cette étude (tousbiotopes confondus), 6 se sont avérés avoir une visibilité insuffisante pour garantir unelargeur du couloir de comptage suffisante (8 m ans <strong>le</strong> cas présent). Dans la majorité des cas,<strong>le</strong>s comptages en surface sont donc possib<strong>le</strong>s, mais il convient de noter que <strong>le</strong>s récifsfrangeant (notamment après de fortes précipitations et dans des situations d’apports terrigènesimportants ou de remise en suspension de particu<strong>le</strong>s fines en cas de mer agitée) sontsusceptib<strong>le</strong>s de présenter des niveaux de visibilité incompatib<strong>le</strong>s avec des comptages ensurface.Par définition, la détectabilité des poissons benthiques et démersaux (composant unelarge part des peup<strong>le</strong>ments ichtyologiques récifaux) par comptages en surface est limitée parla distance entre <strong>le</strong> compteur et <strong>le</strong> fond. En ce sens, la profondeur constitue une limiteévidente pour cette méthode en regard d’un échantillonnage en scaphandre autonome. Derécents tests de comparaison direct entre observations visuel<strong>le</strong>s en plongée et en surface23

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!