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IV. Recommandations de mise en œuvre pour un suivi routinier desressources en poissons récifaux par observations visuel<strong>le</strong>s en surfaceSur la base de l’expérience et du bilan de la présente étude pilote, cette partie vise àfournir <strong>le</strong>s recommandations opérationnel<strong>le</strong>s nécessaires à la mise en œuvre d’une campagned’échantillonnage (terrain et analyses) des peup<strong>le</strong>ments ichtyologiques peu profonds utilisantdes comptages en surface. El<strong>le</strong> présente donc, en complément de la partie II de ce <strong>rapport</strong>, <strong>le</strong>séléments clés et <strong>le</strong>s indications essentiel<strong>le</strong>s pour la préparation de la phase de terrain(échantillonnage, matériel), sa réalisation, et <strong>le</strong> calcul des indices descriptifs classiques depeup<strong>le</strong>ments de poissons à partir des données obtenues.IV.1. Préparation du terrainIV.1.1. Mise en place de l’échantillonnageUnité d’observation et effectif d’échantillonnageL’unité d’observation pour cette méthode est <strong>le</strong> transect. L’utilisation d’une listerestreinte d’espèces implique une occurrence relativement faib<strong>le</strong> des espèces à compter etdonc un parcours du transect plus rapide que lors de comptages de type inventaire. En ce sens,une longueur de 100m est apparue pertinente dans cette étude, en regard de la liste d’espèceconsidérée. Cette longueur a en effet permis d’observer <strong>le</strong>s espèces sé<strong>le</strong>ctionnées de manièrestatistiquement suffisante, tout en gardant une bonne faisabilité sur <strong>le</strong> terrain. Par ail<strong>le</strong>urs,l’utilisation de couloirs de comptages de 8m de large est apparue raisonnab<strong>le</strong> mais toutefoiscontraignante en termes de visibilité minima<strong>le</strong> requise. Ces deux paramètres (100m × 8m)sont donc recommandés comme paramètres génériques pour un suivi des peup<strong>le</strong>mentsichtyologiques si la visibilité est supérieure à 10m. Il pourra cependant être envisageab<strong>le</strong> quela longueur des transects et surtout la largeur du couloir de comptage soit modifiées selon <strong>le</strong>sespèces ciblés par <strong>le</strong> suivi, sa localisation (dans des eaux plus ou moins claires) et sesobjectifs.Concernant <strong>le</strong> nombre de stations à échantillonner, <strong>le</strong> nombre exact devra êtredéterminé selon la tail<strong>le</strong> de la zone d’étude et <strong>le</strong>s objectifs spécifiques du suivi. En terme delogistique, la présente étude-pilote démontre que pour des transect de 100m (parcourus enenviron 15 minutes), des stations proches et des moyens navigants rapides, il est possib<strong>le</strong> deprévoir jusqu’à 8 transects par jour et par compteur. Ce nombre dépendra toutefois de ladistance séparant <strong>le</strong>s différentes stations (et des moyens à la mer utilisés) et de la duréenécessaire à la réalisation d’un transect. Fixée à 15 minutes ici, cette dernière sera en effetsusceptib<strong>le</strong> de varier selon <strong>le</strong>s caractéristiques des transects effectués (longueur, largeur) et lacomp<strong>le</strong>xité de la liste d’espèce choisie.Elaboration d’un plan d’échantillonnageLa structure du plan d’échantillonnage d’un suivi donné est directement dirigée par <strong>le</strong>sobjectifs de ce suivi, ainsi que par <strong>le</strong>s caractéristiques de la zone d’étude et de la ressourcesuivie (espèces sé<strong>le</strong>ctionnées). Dans <strong>le</strong> cas présents il s’agissait de tester la méthode descomptages en surface afin d’appréhender ses avantages et limites de mise en œuvre dans uncas d’étude concret : <strong>le</strong> suivi des ressources ichtyologiques exploitées par la pêche, etnotamment des poissons herbivores, en zone peu profonde. L’échantillonnage a donc porté27

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