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Dosage des protéines et electrophorèse - IBMC

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<strong>Dosage</strong> <strong>des</strong> protéinesPendant une purification il est nécessaire de vérifier la présence de protéine avant de passer à létapesuivante. Il est possible de vérifier la présence aussi bien que l'activité d'une protéine.Les premières étapes se contentent généralement de vérifier la présence de protéines parspectrophotométrie.Plus tard pendant la purification on commencera à vérifier la présence d'une protéine particulière oude son activité:anticorps spécifiquesréaction enzymatique--->produit détectable directement ou indirectementfixation de ligands spécifiques radioactifs ou fluorescentREGLE GENERALE : Il faut toujours garder <strong>des</strong> aliquotes de matériel à chaque étape pour r<strong>et</strong>racer ledéroulement de la purification <strong>et</strong> améliorer le protocole.


La spectrophotométrieMéthode analytique quantitative, rapide <strong>et</strong> non <strong>des</strong>tructive, qui consiste à mesurer l'absorbanceou la densité optique d'une substance chimique donnée en solution. Plus c<strong>et</strong>te espèce estconcentrée plus elle absorbe la lumière dans les limites de proportionnalité énoncées par la loi deBeer-Lambert.La densité optique <strong>des</strong> solutions est déterminée par un spectrophotomètre préalablementétalonné sur la longueur d'onde d'absorption de l'espèce chimique à étudier.SpectrophotomètreLe monochromateur génère, à partir d’une source de lumière visible ou ultraviol<strong>et</strong>te, une lumière monochromatique, dont lalongueur d’onde est choisie par l’utilisateur.La lumière monochromatique incidente d’intensité I 0 traverse alors une cuve contenant la solution étudiée, <strong>et</strong> l’appareil mesurel’intensité I de la lumière transmise. La valeur affichée par le spectrophotomètre est l’absorbance à la longueur d’onde étudiée.


Loi de Beer-LambertLorsqu’un faisceau d’intensité I 0 traverse une solution contenant une substance dissoute il estpartiellement absorbé <strong>et</strong> le faisceau émergeant possède une intensité inférieure:I = I 0. 10 -lc = coefficient d’extinction molaire du solutél = longueur du traj<strong>et</strong> parcouru par la lumière dans la solutionc = concentration du solutéL’intensité de la lumière transmise diminue de façon exponentielle en fonction de , de c <strong>et</strong> de l.Transmittance ou transmissionT = I/I 0= 10 -lcLa transmittance est définie comme pourcentage de lumière transmise.


I = I 0. 10 -lcI/ I 0= 10 -lc si on prends le logarithme décimalLog I/ I 0= Log T= -lcLog I 0/ I = Log 1/ T = lcon défini absorbance A le Log I 0 / I = Log 1/ TA = lcLa loi de Beer-Lambert établi, donc, une relation de proportionnalité directe entre A, la concentration du soluté àdoser (c), la longueur (l) du traj<strong>et</strong> parcouru par la lumière dans la solution <strong>et</strong> la nature du soluté ().A est une valeur positive sans unité. Elle est d’autant plus grande que l’intensité transmise est faible car A = Log1/ T.Le coefficient d'extinction molaire , caractéristique de la substance étudiée à une longueur d'onde donnée, estexprimé en mol -1 L cm -1 <strong>et</strong> correspond à l’absorbance à une certaine longueur d’onde d’une solution deconcentration 1M obtenue en utilisant une cuv<strong>et</strong>te de traj<strong>et</strong> optique de 1 cm ( 1M = A / l .c).x nml l'épaisseur traversée est exprimé en cmc la concentration est exprimé en mol.L -1 .


Remarques-La loi de Beer-Lambert est additive (mais pas la transmittance) : si la solution contient différentessubstances qui absorbent dans une longueur d'onde donnée, l'absorbance totale pour c<strong>et</strong>telongueur d'onde est la somme <strong>des</strong> absorbances de chaque substance.- La loi de Beer-Lambert a <strong>des</strong> limites. A = f(c) n'est linéaire que dans un intervalle deconcentrations réduit : les concentrations ne doivent pas dépasser 10 -2 M (10 mM).AD'autres facteurs peuvent dégrader la loi de Beer-Lambert :c-Erreurs de lecture du détecteur : le domaine de mesure est idéal pour 20%


Quelle méthode de dosage <strong>des</strong> protéines?M<strong>et</strong>hod Range Accuracy Convenience InterferenceUVAbsorbance280 nm 0.05- 2 mg/ml Fair Excellent D<strong>et</strong>ergents, nucleicacids191-194 nm 0.01-Fair Poor0.05mg/ml280-260 nm Fair ExcellentColorim<strong>et</strong>ric Biur<strong>et</strong> 1-6 mg/ml Good Good Ammonium saltsLowry 0.1-1.5mg/ml Good Fair strong acids, ammoniumsulfateBicinchoninic 0.1-2 mg/ml Good Excellent strong acids, ammoniumsulfate, lip idsDye bindi n g Bradford 0.05-1.4mg/mlGood Excellent


<strong>Dosage</strong> <strong>des</strong> protéines: absorption aux UV (280 nm)Systèmes de chromatographie ---> cellule spectrophotométrique.Le tryptophane (Trp, W) <strong>et</strong> la tyrosine (Tyr, Y) absorbent la lumière UV avec un pic à 280 nmdintensité décroissante.HybrideTryptophaneOTyrosineOH 2 N CH COHH 2 N CH COHCH 2CH 2Formes de résonance de l’anneau benzénique.Il est présent dans le tryptophane <strong>et</strong> la tyrosine.Absorbance à 280 nm.HNOHLe coefficient d'extinction de chaque protéine variera selon sa richesse en W <strong>et</strong> Y.


<strong>Dosage</strong> <strong>des</strong> protéines: absorption aux UV (280 nm)Le coefficient d'extinction molaire de chaque protéine variera selon sa richesse en W <strong>et</strong> Y.<strong>Dosage</strong> de la concentration <strong>des</strong> protéines totales dun extrait: on utilise le coefficient dextinctionmassique générique pour toutes les protéines qui correspond à labsorbance à 280 nm dunesolution protéique de concentration de 1mg / mL mesuré dans une cuv<strong>et</strong>te de 1 cm. C<strong>et</strong>te valeurest de 1. 1mg/mL = 1,0280nmMéthode de Warburg-Christian: lecture de labsorbance à 280 nm <strong>et</strong> à 260 nm (correction pourles aci<strong>des</strong> nucléiques). On calcule le rapport <strong>des</strong> absorbances 280/260 <strong>et</strong> on détermine lepourcentage daci<strong>des</strong> nucléiques dans la solution en utilisant le tableau.RapportA 280nm /A 260nmTeneur en aci<strong>des</strong>nucléiques (%)1.75 0.01.52 0.51.36 1.01.25 1.51.16 2.01.03 3.00.94 4.00.82 6.00.75 8.00.67 12.0On calcule la concentration <strong>des</strong> protéines (mg /mL) par larelation suivante:C = d x ( A 280 nm x 1,55 - A 260 nm x 0,76)d = facteur de dilution de la solution protéiqueutilisé pour les mesures dabsorbance.


<strong>Dosage</strong> <strong>des</strong> protéines: absorption aux UV (~ 190 nm)Tous les pepti<strong>des</strong> pourraient absorber l'UV aux environs de 190-200nm, mais la plupart <strong>des</strong>tampons absorbent aussi massivement dans c<strong>et</strong>te région...Formes de résonance de la liaison peptidique.Absorbance à 191-194 nm.C<strong>et</strong>te mesure est moins dépendante de la composition en aci<strong>des</strong> aminées <strong>des</strong> protéines.NB Toutes les mesures dabsorbance aux UV sont effectuées avec <strong>des</strong> cuves en quartz, car ellesont les seules à ces longueurs donde à perm<strong>et</strong>tre 100% de transmission <strong>des</strong> rayons.


<strong>Dosage</strong> <strong>des</strong> protéines: par métho<strong>des</strong> colorimétriques.Ces techniques demandent un traitement del'échantillon à mesurer par une substancechimique qui, au contact <strong>des</strong> protéines, produiraun changement de couleur que l'on peut quantifierpar spectrophotométrie si on dispose d'unecourbe standard fiable.Méthode du biur<strong>et</strong>Technique pour détecter les protéines dans une solution, qui prends son nom de la substancebiur<strong>et</strong> (H2NCONHCONH2), formée quand l’urée est chauffée (elle présente une liaison de typepeptidique).En conditions alcalines le cuivre (Cu 2+ ) apporté sous forme de sel (sulfate de cuivre) réagit avecles liaisons peptidiques <strong>des</strong> protéines <strong>et</strong> la solution se colore en viol<strong>et</strong> avec une absorptionmaximum à 550 nm. C<strong>et</strong>te coloration ne se développe pas en présence de aci<strong>des</strong> aminées libres.Méthode linéaire : couleur ---> complexe liaison peptidique <strong>et</strong> ion cuivre Cu 2+ , pas dedépendance de la composition en aa.Peu sensible (1-6 mg/mL): complexe à bas coefficient dextinction.Interférence avec les sels d'ammonium.


<strong>Dosage</strong> <strong>des</strong> protéines: par métho<strong>des</strong> colorimétriques.Méthode de LowryEn condition alcalines, dans la méthode du biur<strong>et</strong>, le cuivre (Cu 2+ ) se réduit en oxydant les aaaromatiques. Dans la méthode de Lowry, qui est une modification de la méthode du biur<strong>et</strong>, le cuivreréduit (Cu + ) est utilisé pour réduire le réactif de Folin (une solution phénolique contenant <strong>des</strong>composés de tungstène <strong>et</strong> de molybdène) qui change sa couleur du jaune au bleu. On lit la réactionà 750 nm.Plus sensible que le biur<strong>et</strong>, quantités de 0,1-1,5 mg/mL.Elle est sensible à plusieurs agents, dont l'EDTA, le DTT, le -mercapto, l'Hepes, le Tris, le triton X-100, le NP-40, <strong>et</strong>c.


<strong>Dosage</strong> <strong>des</strong> protéines: par liaison de colorantMéthode de BradfordLe bleu de Coomassie se lie à l'arginine (Arg, R), la tyrosine (Tyr, Y), le tryptophane (Trp, W),l'histidine (His, H) <strong>et</strong> la phénylalanine (Phe, F).En solution, il a une forme cationique rouge qui absorbe à 470nm. Lié aux protéines, il a une formeanionique bleue qui absorbe à 595nm.Il est assez insensible aux agents <strong>des</strong> tampons, mais est sensible aux détergents.La méthode de Bradford est encore plus sensible que celle de Lowry (5-100 μg/mL enmicroplaque).Blue de Coomassie brilliant


Purification <strong>des</strong> protéinesTout le long de la procédure de purification il faut déterminer <strong>des</strong> paramètres précis pour vérifier sinotre procédure est adéquate:1) Volume de la solution2) Concentration protéique3) Activité enzymatiqueCes trois paramètres nous perm<strong>et</strong>trons de calculer:4) Activité spécifique5) Activité totale6) L’enrichissement7) Le rendement


Unités d’activité enzymatiqueUnité enzymatique ou unité internationale (UI): quantité d’enzyme perm<strong>et</strong>tant la formation d’unemmole de produit par minute dans <strong>des</strong> conditions définies de pH, T°C, force ionique,concentration saturante de substrat.Si l’on rapporte le nombre de UI au volume de la fraction de purification, on obtient l’Activitéenzymatique (AE) exprimée en UI/ml. Ce paramètre augmente avec la purification.Si l’on rapporte le nombre de UI à la masse de protéines contenue dans la fraction de purification, onobtient l’Activité spécifique (AS) exprimé en UI/mg. Ce paramètre augmente avec la purification<strong>et</strong> il est une mesure de la pur<strong>et</strong>é de la fraction enzymatique.L’Activité totale (AT) correspond au nombre de Ui contenus dans le volume total de la fraction depurification. On l’obtient en multipliant l’AE pour le volume totale de la fraction. Elle estexprimée en Ui. Ce paramètre diminue avec la purification.Le Rendement R correspond à la totalité d’UI en fin de purification divisée par la totalité UI avant lapurification (en %).L’Enrichissement (ou degré de purification, E) correspond à l’AS en fin de purification divisée parl’AS avant la purification.L’Activité Moléculaire (AM) correspond au nombre de UI/μmol d’enzyme.L’Activité spécifique <strong>et</strong> l’Enrichissement atteignent une valeur maximale lorsque l'enzyme est pure.


Suivi de purification: dosage d’activité enzymatiquePour pouvoir calculer l’activité enzymatique il faut calculer la vitesse initiale de la réaction catalysépar l’enzymes que nous sommes en train de purifier.Phosphatase = catalyse la déphosphorilation du substrat (par ex. L-histidinol phosphatase -dephosphorile le L-histidinol phosphate).Dephosphorilation du paranitrophénylphosphate (PNPP) en paranitrophénol (PNP). 415nm PNP= 18800 M -1 cm -1Cinétique :Temps 0 1’ 2’ 3’ 4’minA 0 0,093 0,191 0,296 0,401B dil 20X 0 0,075 0,146 0,221 0,292Vitesse initiale est la pente de la tangente à la courbe.viA= 0,296-0,093/ 3-1= 0,102 (variation d’absorbance - A- par minute)A = lcA/t = lc/t => c /t = A /t . 1/l => 0,102 . 1 / 18800 mol -1 L cm -1 . cm


A/t = lc/t c /t = A /t . 1/l . d d = facteur de dilution(1 dans notre cas)c /t = 0,102 /min . 1 / 18800 mol -1 L cm -1 cmc /t = AE = 0,102 mol / 18800 L minAE = 0,102 . 10 6 μmol / 18800 10 3 mL . minAE = 0,102 . 10 3 μmol / 18800 mL . minAE = 0,0054 μmol / mL . min Mais μmol / min = UiAE = 0,0054 Ui / mL


ELECTROPHORESE


Electrophorèse sur gel de polyacrylamideLes gels de polyacrylamide sont obtenus par polymérisation de molécules linéaires d’acrylamidepontées par la bis acrylamide.La réaction est réalisée en présence d’un catalyseur (tétraéthylméthyldiamide - TEMED) <strong>et</strong> d’uninitiateur (persulfate d’ammonium).Réseau de mailles dont la porosité est déterminé par la concentration de l’acrylamide <strong>et</strong> bisacrylamide.


Electrophorèse sur gel de polyacrylamide-Dépôt du mélange deprotéines__Déplacement <strong>des</strong> protéines (<strong>et</strong> aci<strong>des</strong> nucléiques) :en fonction de la charge sous la force du champélectriqueen fonction de l’encombrement à cause <strong>des</strong> maillesdu gelChamp électrique_ _ _____ _ _Déplacement du cathode (-) vers l’anode (+) dans l’ordre:de la charge n<strong>et</strong>te (-) croissantede l’encombrement décroissantOn peut effectuer <strong>des</strong> électrophorèses en conditions natives àpH acide ou basique selon le point isoélectrique de la protéined'intérêt.+


Electrophorèse sur gel de polyacrylamide: l’appareillage


Electrophorèse sur gel dénaturant de polyacrylamideLe système le plus utilisé pour l'analyse d'un mélange de protéines est le gel de SDS (ou SDS-PAGE, pour sodium dodecyl sulfate -polyacrylamide gel electrophoresis).On m<strong>et</strong> 2% de SDS dans le gel d'électrophorèse, dans le tampon de migration <strong>et</strong> dans le tamponde charge.Le SDS = détergent anionique (1charge négative par molécule) qui dénature les protéines enenveloppant la chaîne polypeptidique selon un ratio de masse de 1,4g SDS pour 1g protéine.Charge négative proportionnelle à leur longueur; même densité de charge par unité de longueur(1charge négative pour 2 aa).On utilise aussi 0,1M -mercapto<strong>et</strong>hanol (HO-CH2-CH2-SH) dans le tampon de charge <strong>des</strong>échantillons. Le -mercaptoéthanol brise les ponts disulfures intra <strong>et</strong> inter-protéiques.Puisque les protéines sont uniformément chargées par le SDS, leur vitesse de migration sur gelpendant lélectrophorèse, sera proportionnelle à leur seule masse.Les protéines dans le gel sont colorées avec le bleu de Coomassie qui se lie à l'arginine (Arg, R),la tyrosine (Tyr, Y), le tryptophane (Trp, W), l'histidine (His, H) <strong>et</strong> la phénylalanine (Phe, F).


Electrophorèse sur gel dénaturant à pH discontinuIons glycineGel de concentration(Stacking gel)Cl - prend de l’avance <strong>et</strong> laisse unvide ionique dans lequel lesprotéines n’avancent pas.Les ions glycine avancentlentement: leur front de migrationporte les protéines qui vont seconcentrer en une bande fineGel de séparation(Running gel)Ions glycineA l’interface entre le gel deconcentration <strong>et</strong> le gel de séparationles ions glycine deviennent plusmobile (pH 9) <strong>et</strong> le front de ionsdépasse les protéines qui sontconcentrées en une bandeLes protéines ont maintenant assezd'électrolytes de part <strong>et</strong> d’autre pourse séparer selon leur poidsmoléculaire.


Electrophorèse sur gel dénaturant à pH discontinu


Electrophorèse sur gel dénaturant à pH discontinuC<strong>et</strong>te technique peut être utilisé pour déterminer le poids moléculaire d’une protéine car dans cescondition la mobilité est directement proportionnelle au Log de la masse moléculaire.On peut aussi déterminer l'oligomèrie d’une protéine en m<strong>et</strong>tant en corrélation le poids moléculair<strong>et</strong>rouvé par gel filtration (conditions natives) avec ceux <strong>des</strong> sous-unités trouvés par SDS-PAGE .MobilitéProtéineinconnueMarqueur Protéinede poids inconnuemoléculaireLog MM


Focalisation isoélectrique (FIE)Le principe de base de la focalisation isoélectrique (FIE) est de créer un gradient de pH danslequel les protéines pourront se déplacer soumises à un champ électrique.Arrivées au pH correspondant à leur pHi, les protéines s'immobiliseront puisque leur charge n<strong>et</strong>tesera nulle.De c<strong>et</strong>te façon, il est possible de séparer les protéines d'une préparation selon leur pHi.On peut créer un tel gradient de pH avec <strong>des</strong>ampholytes.Ampholytes = oligomères de faible massemoléculaire (300 à 600 Da) qui portent <strong>des</strong>groupes amino (+) <strong>et</strong> carboxyliques (-)aliphatiques ---> éventail de pHi sous l’eff<strong>et</strong> de E.Ampholytes-CH 2 -N-(CH 2 ) n -N-CH 2(CH2) n RNR 2n = 2 ou 3R = H ou -(CH 2 ) n -COOHAcide phosphoriqueH 3PO 4triéthanoamine


Electrophorèse bidimensionnelleL’électrophorèse bidimensionnelle (E2D) est la combinaison d'une focalisation isoélectrique, quisépare selon le pHi, suivie d'une électrophorèse dénaturante SDS, séparant selon le poidsmoléculaire.E2D = séparer un mélange selon deux paramètres complètement indépendants.Ainsi, une FIE ou une SDS-PAGE peuvent séparer environ 60 à 100 composantes. Combinant cesdeux métho<strong>des</strong> dans une E2D, on peut résoudre au-delà de 1000 polypepti<strong>des</strong>.


Electrophorèse bidimensionnelle2001007050PM3020104 4,5 5 5,5 6 6,5 7 8pH


Western blotRévéler la présence dune protéine à laide dun anticorps spécifique.Transfert de protéines d'un gel SDS à une membrane pouvant être ensuite traitée avec unanticorps. L'anticorps reconnaît sa protéine cible.Un deuxième anticorps, qui reconnaît le premier, est alors appliqué.Ce second anticorps est d'ordinaire couplé à une phosphatase alcaline qui dégradera soit unsubstrat qui génère la production de photons (chemioluminescence) ou l'apparition locale d'unecoloration foncée.


Western blotC<strong>et</strong>te technique perm<strong>et</strong> de suivre la purification de protéines qui nont pas dactivité enzymatique,si un anticorps spécifique contre la protéine en question est disponible.C<strong>et</strong>te technique est utilisé lors <strong>des</strong> premières étapes de purification, quand la protéines d'intérêtest mélangée à beaucoup d’autres protéines.Avec l’avancement de la purification on doit pouvoir suivre la protéines par coloration <strong>des</strong> gels parCoomassie.

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