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rapport (soins palliatifs)

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IMMERSION EN COMMUNAUTESOINS PALLIATIFScouche socioprofessionnelle élevée, bénéficiaire d’une assurance privée, et dont la maladie évoluelentement ou était à visée curative.Pour ce qui est de l’évolution des lieux de décès, ces dix dernières années, les gens meurent un peuplus en EMS et un peu moins à l’hôpital. Les gens sont-ils pris en charge plus tôt, et de ce fait arriventmoins souvent mourants à l’hôpital ? Par contre, le chiffre de 10% de malades cancéreux qui meurent àdomicile n’a pas évolué, malgré un développement des <strong>soins</strong> <strong>palliatifs</strong>. Est-ce dû à un manqued’information et de sensibilisation de la population ? Où est-ce dû à un manque d’accès des <strong>soins</strong><strong>palliatifs</strong> de qualité ? Il est important que toutes les classes sociales puissent être traitées correctementen fin de vie. Pour améliorer ces 10%, il faudrait développer la pluridisciplinarité et la formation en <strong>soins</strong><strong>palliatifs</strong>, et également mieux informer les gens.D’un autre côté, la proportion de gens âgés va en augmentant, car les gens vivent plus longtemps et lanatalité baisse. Ceci implique déjà une surcharge pour les EMS. Si en addition, de plus en plus de gensvont mourir en EMS, ces derniers vont nécessiter beaucoup de ressources et être débordés. C’estpourquoi, sans parler du bien-être individuel, il est judicieux de développer les <strong>soins</strong> <strong>palliatifs</strong> à domicileet d’augmenter ainsi la proportion de décès à domicile.Pour conclure, les lieux de décès figurent parmi les indicateurs précieux pour une politique en santépublique de qualité. Effectivement, si l’on constate ces prochaines années une augmentation des décèsà domicile cela traduirait une meilleure prise en charge palliative des patients, respectant mieux leurchoix de fin de vie. Les lieux de décès peuvent également réfléchir l’image qu’une société a face à lamort. Si on meurt encore énormément à l’hôpital, c’est peut-être parce que la société évite d’êtreaffrontée à cette partie de la vie. Il serait intéressant d’observer si des changements d’attitude à proposde la maladie cancéreuse se sont produits dans la société, et d’adapter, par la suite, les objectifspolitiques aux tendances observées.De La Fuente V. , Petreska I. ,Schmid B. , Schwitzguébel A. - Page 38 -

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