Actualités sur le diabète de type 2 - Lara - Inist
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INSTITUT DE L’INFORMATION SCIENTIFIQUEET TECHNIQUEDEPARTEMENT PRODUITS & SERVICESOutre <strong>le</strong>ur effet hypoglycémiant, el<strong>le</strong>s ont un effet bénéfique <strong>sur</strong> <strong>le</strong>s lipi<strong>de</strong>s plasmatiques :augmentation <strong>de</strong>s lipoprotéines HDL, diminution <strong>de</strong>s triglycéri<strong>de</strong>s pour la pioglitazone,(PASCAL [40] [172]), diminution <strong>de</strong>s aci<strong>de</strong>s gras libres plasmatiques pour la rosiglitazone(PASCAL [200] [201]).Les glitazones auraient aussi un effet cytoprotecteur vis à vis <strong>de</strong>s cellu<strong>le</strong>s bêta, et un effet <strong>sur</strong>la fonction endothélia<strong>le</strong> (PASCAL [6]).El<strong>le</strong>s réduisent aussi la tension artériel<strong>le</strong> et l’excrétion urinaire <strong>de</strong> l’albumine.El<strong>le</strong>s auraient un effet <strong>sur</strong> l’adipogénèse en induisant une différenciation <strong>de</strong> fibroblastes enadipocytes, <strong>de</strong> petite tail<strong>le</strong>, augmentant ainsi la sensibilité périphérique à l’insuline. Ladiminution du tissu adipeux viscéral est démontrée (PASCAL [77]).El<strong>le</strong>s semb<strong>le</strong>nt améliorer <strong>le</strong> métabolisme musculaire alors que chez l'homme, <strong>le</strong>s musc<strong>le</strong>ssque<strong>le</strong>ttiques sont responsab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 80% du glucose capté en réponse à l'insuline etqu’ils contiennent très peu <strong>de</strong> PPARgamma. C’est un paradoxe auquel <strong>le</strong>s chercheurs essayent<strong>de</strong> répondre (PASCAL [170]). Il a été démontré tout récemment qu’el<strong>le</strong>s induiraient <strong>de</strong> façontrès nette l’expression du gène <strong>de</strong> la glycérol kinase au niveau adipocytaire (enzyme qui nes’y trouve pas naturel<strong>le</strong>ment) (NatureMed 2002, 10 : 1122-1128).El<strong>le</strong>s peuvent être associés aux autres antidiabétiques oraux, <strong>le</strong>ur association est plus rare avecl’insuline (risque d’hypoglycémie), mais est indiquée chez l’obèse (PASCAL [19] [139]).Un bilan puis une <strong>sur</strong>veillance hépatique sont nécessaires. L’hépatotoxicité d’une <strong>de</strong>smolécu<strong>le</strong>s <strong>de</strong> cette classe, la troglitazone, est à l’origine <strong>de</strong> son retrait du marché en 2001. Lepremière prescription d’une glitazone en France est faite par <strong>le</strong> spécialiste (PASCAL [59]).Des oedèmes et une prise <strong>de</strong> poids sont constatés (peut-être bénéfique, vu <strong>le</strong>s travauxdémontrant la stimulation du stockage <strong>de</strong>s triglycéri<strong>de</strong>s dans <strong>le</strong>s adipocytes). Une autrerépartition <strong>de</strong> la masse grasse est aussi en cause (DOC [9])1.5.2.2 InsulinothérapieUn diabète <strong>de</strong> <strong>type</strong> 2 ne <strong>de</strong>vient pas toujours insulino-requérant à moyen terme, notammentchez <strong>le</strong>s personnes âgées. Une médiocre observance thérapeutique aux antidiabétiques orauxne semb<strong>le</strong> pas précipiter <strong>le</strong> passage à l’insulinothérapie (mais augmente <strong>le</strong>s risques <strong>de</strong>complications) (PASCAL [2]).Au bout <strong>de</strong> 15 à 20 ans, il semb<strong>le</strong> que la sécrétion d’insuline s’épuise. Une étu<strong>de</strong> montrequ’environ 6% <strong>de</strong>s diabétiques <strong>de</strong> <strong>type</strong> 2 <strong>de</strong>viennent insulino-nécessitants chaque année(PASCAL [17]).L’insulinothérapie est donnée en association avec d’autres anti-diabétiques oraux, en casd’obésité morbi<strong>de</strong>, et en cas <strong>de</strong> carence insulinique (maladie évoluée).El<strong>le</strong> est donnée en premier lieu « bed-time », c’est à dire au coucher, en association avec <strong>le</strong>santidiabétiques oraux.L’insuline glargine, progrès <strong>de</strong> formulation (libération très prolongée) est indiquée, <strong>de</strong> mêmeque l’insuline Lispro (durée brève) pour <strong>le</strong>s pics d’hyperglycémie postprandiaux (PASCAL[220] [225]). Il existe <strong>de</strong>s associations d’insulines <strong>de</strong> durées d’action différentes.DPS/SSDV/HFP/001 25