Actualités sur le diabète de type 2 - Lara - Inist
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INSTITUT DE L’INFORMATION SCIENTIFIQUEET TECHNIQUEDEPARTEMENT PRODUITS & SERVICESprésente dans la majorité <strong>de</strong>s cas), pour vaincre la résistance <strong>de</strong>s tissus (cel<strong>le</strong> du tissu adipeuxen premier lieu), l’homéostasie du glucose est modifiée, <strong>de</strong> même que <strong>le</strong> métabolisme <strong>de</strong>sgraisses et <strong>de</strong>s protéines. Un véritab<strong>le</strong> état « d’auto-toxicité » s’instaure du fait <strong>de</strong>smétabolites circulants (DOC [9]).Glucotoxicité : <strong>de</strong>s dérivés <strong>de</strong> la glycation avancée (Advanced Glycation Endproducts, AGE)sont générés par l’hyperglycémie chronique. Gluci<strong>de</strong>s et protéines sont liés et transformés parla réaction <strong>de</strong> Maillard (DOC [11]). Certains métabolites du glucose lui-même auraientd’autres effets délétères <strong>sur</strong> <strong>le</strong>s cellu<strong>le</strong>s bêta (PASCAL [114], ARTICLE [9]).Lipotoxicité : <strong>le</strong>s aci<strong>de</strong>s gras en <strong>sur</strong>charge entrent dans <strong>le</strong> métabolisme non oxydatif, etcertains <strong>de</strong> <strong>le</strong>urs métabolites cytotoxiques induisent une lipoapoptose, dont cel<strong>le</strong>vraisemblab<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s cellu<strong>le</strong>s bêta : <strong>de</strong>s dyslipidémies sont observées (DOC [8]). (Voir aussi[1.4.2.3])1.1.2.2.5 Dysfonction <strong>de</strong>s cellu<strong>le</strong>s bêtaAujourd’hui, une anomalie génétique <strong>de</strong>s cellu<strong>le</strong>s bêta est considérée comme <strong>le</strong> départ <strong>de</strong>stroub<strong>le</strong>s, et la réduction <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur masse au sein <strong>de</strong>s îlots <strong>de</strong> Langerhans au cours <strong>de</strong> l’évolution<strong>de</strong> la maladie est étudiée (PASCAL [251] [252]).Des dépôts d’amyline ou « Insulin Amyloïd Poly-Pepti<strong>de</strong>, IAPP» provoqueraient l’apoptose<strong>de</strong> ces cellu<strong>le</strong>s, d’où un passage <strong>le</strong>nt possib<strong>le</strong> vers un diabète <strong>de</strong> <strong>type</strong> « 1b ». Un modè<strong>le</strong>, <strong>le</strong>« coefficient d’insuffisance » <strong>de</strong>s îlots a été récemment proposé pour <strong>sur</strong>veil<strong>le</strong>r la dysfonction<strong>de</strong>s cellu<strong>le</strong>s bêta sous antidiabétique oral (PASCAL [45], ARTICLE [18], DOC [22]).Le diabète <strong>de</strong> <strong>type</strong> 2, aujourd’hui considéré comme une somme <strong>de</strong> « facteurs <strong>de</strong> risquecardio-vasculaires », est bien une maladie spécifique à la prise en charge comp<strong>le</strong>xe.(PASCAL [264], ARTICLE [24])1.1.2.3 Diabètes <strong>de</strong> cause spécifique (ex-secondaires), <strong>type</strong> 31.1.2.3.1 Défaut génétique <strong>de</strong>s cellu<strong>le</strong>s bêta (a)- Les diabètes MODY pour « Maturity Onset Diabetes of the Young » sont d’originemonogéniques ; six défauts sont reconnus à ce jour, d’autres existent peut-être, et <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>smutations sont régulièrement découvertes pour <strong>le</strong>s six gènes connus.(PASCAL [75]) [81] [128], ARTICLE [3])Le plus courant serait <strong>le</strong> diabète MODY2, dû à une mutation du gène d’une enzyme, laglucokinase, et représenterait 2 à 3% <strong>de</strong>s diabètes considérés comme <strong>de</strong> <strong>type</strong> 2. Il estrelativement bénin. Les MODY 1, 3, 4, 5, 6, sont la conséquence <strong>de</strong> la mutation <strong>de</strong> gènes <strong>de</strong>facteurs <strong>de</strong> transcription, <strong>le</strong>ur fréquence et <strong>le</strong>ur gravité sont inéga<strong>le</strong>s. Le MODY 5, étudiérécemment au Japon, représenterait 0,8% <strong>de</strong>s diabètes <strong>de</strong> <strong>type</strong> 2, (mutation du facteur HNF-1bêta « human hepatocyte nuc<strong>le</strong>ar factor », gène TCF2) (PASCAL [63]).- Les diabètes mitochondriaux, monogéniques, transmis par la mère (Maternally InheritedDiabetes and Deafness, MIDD), <strong>de</strong> découverte récente, sont associés à une <strong>sur</strong>dité. L’ADNmitochondrial serait éga<strong>le</strong>ment impliqué dans <strong>le</strong> diabète <strong>de</strong> <strong>type</strong> 2 (PASCAL [3] [243]).1.1.2.3.2 Défaut génétique <strong>de</strong> l’action <strong>de</strong> l’insuline (b)DPS/SSDV/HFP/001 6