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Il est important de signaler deux limitations de cette approche :– la partition du plan temps-fréquence est sensible au bruit. Nous avons proposé plusieurs algorithmesde fusion de partition pour diminuer cette sensibilité, mais il faudrait en faire uneévaluation plus complète.–laréallocation différentielle, et les post-traitements (classification ascendante hiérarchique, enparticulier) nécessaires à l’obtention de la carte temps-fréquence, sont des algorithmes lourdsen temps de calcul ce qui limite fortement la taille des signaux acceptables. PerspectivesCe travail ouvre des voies de recherches à explorer et laisse quelques questions sans réponse.Parmi elles, en voici quatre que nous estimons importantes :– les calculs faits au chapitre 2 concernant les densités de probabilités des opérateurs de réallocationn’ont de réelle utilité que s’ils sont exploités pour permettre, par exemple, l’obtention detraitements optimaux au sens d’un certain critère statistique.– En ce qui concerne la supervision, plusieurs questions restent en suspens, en particulier quelest le bon choix à faire pour la famille de fenêtre à utiliser, et pour le moyen de combinerl’information provenant de spectrogrammes et de champs de vecteurs de réallocation basés surdes fenêtres différentes.– nous avons déjà mentionné plus haut que les algorithmes de fusion méritent une évaluation plusapprofondie. Ajoutons encore qu’il serait intéressant de concrétiser l’idée de la régularisationdu champ de vecteurs de réallocation pour la stabilisation de la partition temps-fréquence.– L’avantage principal de la formulation temps-fréquence du problèmededétection de chirp estqu’elle permet à partir du détecteur quasi-optimal, d’ajuster, très intuitivement et de manière trèsflexible, le compromis entre efficacité (nombre de fausses alarmes, largeur du pic de détection)et robustesse (au bruit ou àl’égard d’un écart du signal au modèle de référence) de la détection.Il reste à montrer que cela peut effectivement se mettre en pratique dans des cas concrets (celuide la détection des ondes gravitationnelles par exemple).152

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