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- Info n°11 - ASPCo

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La deuxième question "Comment les aborder en psychothérapie?" a été développée au cours de l'atelierclinique. Le principe à retenir est le suivant: "c'est le rêveur qui donne un sens à un matériel peu structuré"ce qui veut dire suivre le patient et le questionner pour faire ressortir les éléments qui vont donner un sensau rêve et arriver ainsi à une co-construction partagée du sens. Le thérapeute aborde ce matériel de la mêmemanière, avec les mêmes techniques de questionnement qu'il utilise usuellement en TC. La procédured'analyse du rêve suit les étapes suivantes:• faire donner un titre au rêve• faire raconter le rêve dans une ambiance évocatrice, confortable en suivant le rythme du patient; lethérapeute souligne les mots-clés potentiels, ceux qui lui semblent évocatifs et découpe le rêve en phases• faire enrichir le récit• en clarifiant et en recherchant le maximum de détails. Le thérapeute peut partir par exemple desdissonances dans le récit:- en recherchant les émotions: Quel était le sentiment général pendant le rêve ou lors des différentesphases du rêve? Quel était le moment le plus fort? Au réveil, quelle émotion était présente? (ce quidonne une idée si c'était un bon ou un mauvais rêve) Quelle est la persistance émotionnelle dans lajournée?- approfondir le sens du rêve en recherchant par exemple les associations que le patient peut faire:Qu'est-ce que cela vous rappelle? A quoi cela vous fait-il penser? Avez-vous déjà éprouvé cela dans lepassé?, le thérapeute s'appuie sur les mots ou les images-clé, sur la recherche de transformations … decette analyse plus profonde, thérapeute et patient vont faire ressortir les métaphores maîtresses etarriver, non pas à une interprétation, mais à une co-construction partagée du sens du rêve qui peutouvrir sur de nouvelles possibilités• les rattacher au roman personnel• donner une connotation positive au rêve; transmettre ainsi au patient que ce matériel peut êtreintéressant pour lui, qu'il est aussi une source de connaissance et d'expérience.D'un point de vue pragmatique, G. Rezzonico propose de faire l'analyse selon une triple colonne contenant:1. le récit, 2. les émotions et les clarifications, 3. les associations plus profondes.Le jeu de rôle, joué lors de l'atelier, a été une bonne occasion "d'observer le modèle" mais il nous a aussirendu attentif à un piège, celui d'aller trop vite. Même si le sens peut paraître évident au thérapeute, il fautprendre le temps de chercher les détails, de reconstruire l'ambiance, relationnelle, émotionnelle … larichesse et la pertinence du sens pour le patient n'en sera que plus grande.En guise de conclusion, permettez-moi une remarque toute personnelle: entendre Jacques Montangeroparler de ses recherches sur les rêves m'a renvoyée à la notion de trajectoires de vie, à leur richesse et à leursapparentes contradictions ou incohérences… que dire, en effet, des liens entre le développement cognitif del'enfant et l'analyse des rêves!!! Et pourtant à l'écouter, on entrevoit une logique: sa façon d'aborder le thème,les questions qu'il pose, les réponses qu'il recherche, les concepts explicatifs auxquels il réfère… relèventd'une épistémologie, en l'occurrence piagétienne, qui en assure la cohérence. Je profite encore de cesquelques lignes pour féliciter Jacques Montangero de ce congrès, pour le remercier de sa générosité en tantque professeur et pour lui souhaiter la plus joyeuse des retraites.Christine FavreVice-présidente de l'<strong>ASPCo</strong>


Echo d'un atelier <strong>ASPCo</strong>"LES ENSEIGNEMENTS DE L'ETHOLOGIE EN PSYCHIATRIE"Atelier <strong>ASPCo</strong> d'approfondissement théorique, tenu à Genève le 2 mars 2002, et donné parClaude AUBERTSpécialiste FMH en Psychiatrie et Psychothérapie85, ch. de la Montagne, 1224 Chêne-BourgMembre de soutien de l'<strong>ASPCo</strong>Notes mises en forme par Françoise Bourrit et Jacqueline Lalive AubertClaude Aubert est psychiatre et thérapeute de famille en pratique privée à Genève. Il est d'orientationsystémique, modèle légitimé par les connaissances apportées par l'éthologie animale et plus particulièrementpar la sociobiologieLA LECTURE D'UN COMPORTEMENT ENETHOLOGIEDès lors qu'il existe un comportement repérablechez une espèce, l'éthologue va se poser 4questions.• Quelle est la phylogenèse de ce comportement,pourquoi a-t-il été retenu au cours del'évolution?• Quel est (a été) le développement de cecomportement?• Qu'en est-il du contrôle de ce comportement ?• Quelle est sa fonction ?Ce questionnement est rendu accessible par desétudes neurobiologiques, sociobiologiques et écocomportementales.Citons en particulier les études portant sur lecomportement reproductif dans diverses espècesde singes, dans lesquelles la connaissancescientifique explore le plus petit observable (leneurone) et le plus grand observable (la structuresociale), et effectuant les liens et lesrapprochements nécessaires (Carter & al., 1999).Lorsqu'il pratique le questionnement,l'éthologue quitte le domaine du laboratoire où lesréactions de l'animal sont observées dans desconditions artificielles et extrêmes pour entrerdans le monde de l'animal, son biotope, là où il viten groupe avec ses con-spécifiques, sesconcurrents et ses prédateurs s'il en a. L'éthologueobserve l'animal en interaction avec son groupedans l'environnement qui est le sien.Les espèces ont des contraintes écologiquesdifférentes, qui déterminent des organisationssociales adaptées; on peut faire une théorie surune espèce, qui sera sans valeur pour une autreespèce.On peut dire la même chose pour les familles.Lorsque l'on observe une famille, on a à faire à ungroupe qui fonctionne d'une certaine manière avecses codes, ses contraintes et qui est lui-mêmeimmergé dans un groupe plus large qui le façonneégalement.L'OBSERVATION D'UNE FAMILLELorsqu'une famille consulte, il s'agit pour lethérapeute d'être conscient qu'il existe plusieurscontextes. Celui référé par la famille (ce qui sepasse chez elle), le contexte scolaire et le contexteque représente le thérapeute et la famille.Ces trois projecteurs seront donc nécessaires pourélaborer l'observation, qui seule permettra unecompréhension dynamique de la problématiqueamenée par la famille."Joséphine tape Luis parce qu'elle est jalouse. Luispleure." Que comprendre des comportements deJoséphine et de Luis? Que comprend Joséphine deson comportement lorsqu'il est expliqué en termede jalousie? En quoi cela pourrait-il l'aider àéventuellement modifier son comportement?Le rôle du thérapeute est de questionner toutes lesexplications amenées par la famille et il estimpératif qu'il dissocie la compréhension d'unesituation de son explication.Les parents font souvent le diagnostic ducomportement de leur enfant en terme d'essence:mon enfant est lent, hyperactif, jaloux, distrait. "Iltape parce qu'il est jaloux". La tâche duthérapeute est de métaboliser, de transformer lediscours des parents en termes interactionnels.L'enfant a un problème, il est lent, il retarde toutela famille qui doit toujours être derrière lui.Le thérapeute va constituer un répertoire desituations où le comportement se manifeste. Il vaen choisir une et la décortiquer.


Il va en étudier ses conséquences sur le groupe,son impact dans d'autres contextes (scolaire,amical).Il va mettre en rapport des éléments disparates etva en extraire un sens, sous forme d'hypothèses.A partir de ces hypothèses, se dégagera le registredans lequel se joue le comportement.Seule une, ou des, expérience(s) passant par uneaction pourra transformer le diagnostic initiald'essence en diagnostic interactionnel et vérifierl'hypothèse.Plus précisément, si Alain est lent et qu'il retardeconstamment la famille, le comportement d'Alain(qui n'est jamais prêt quand la famille se prépare àskier) va être analysé sous la loupe. Le thérapeuteva interroger l'impact qu'a la lenteur d'Alain surle groupe familial. Il va en ressortir que c'est Alainqui donne, en fait, le signal du départ au groupefamilial.Ici, on quitte le diagnostic d'essence "monenfant est lent" (souffre-t-il d'un désordreneurologique?) pour entrer dans un registre quiest celui de l'autorité dans la famille.La notion de lenteur devient interactionnelle.Si ce registre le confirme, le thérapeute cherche àsavoir s'il se manifeste dans d'autres contextes oùil existe une autorité qui décide ce que doit fairel'enfant.Le thérapeute de famille, comme un éthologuequi observerait les interactions d'un groupe debabouins sur une falaise, accepte dans un premiertemps qu'il ne sait pas comment cette famillefonctionne. "Lorsque nous nous occupons d'unefamille" dit Claude Aubert, "nous faisons uneéthologie spontanée afin de savoir comment ça sepasse". Les parents fonctionnent égalementcomme éthologues, mais chez eux l'éthologiespontanée se traduit rapidement en unecompréhension linéaire. Elle devient porteused'une distorsion de la compréhension, susceptibled’aboutir à une sorte de procès d'intention. "S'ilfait ça, c'est parce qu'il est méchant".Les inférences apparemment limpidescontribuent à entériner des comportements quideviennent de plus en plus stéréotypés et quis'enkystent au fil du temps.A PROPOS DES CHIENS ET DES CHATSDe l'éthologie spontanée à l'éthologue.De tout temps, les chiens et les chats ont été lescompagnons à part entière des familles et intégrésdans celles-ci. Le questionnement quant àl'intelligibilité de leur comportement a étéconstant. Il n’en reste pas moins que nous les“comprenons” intuitivement, ce qui signifie, parhypothèse, que nous avons des points communs!Pourquoi le chat se frotte contre les jambes,pourquoi le chien aboie-t-il, pourquoi le chien est-ilfidèle à son maître et le chat à sa maison.L'éthologie spontanée reflète nos projections, maisbeaucoup plus profondément nous avons quandmême compris quelque chose des comportementsspécifiques que l'éthologue vient aujourd'huiéclairer.Si on sait que le chien est issu de la meute,certains de ses comportements deviennentcompréhensibles, telle sa fidélité aux membres deson groupe, par exemple. Notre propre besoin deloyauté y trouve son compte. Par ailleurs, oncomprend rétrospectivement l'intérêt de le dressercar de ce fait, sans le savoir, le maître se met enposition de mâle alpha (dominant), dont l'objectif,en élevant ses petits, est de favoriser lesapprentissages leur garantissant l'inclusion dansle groupe et partant sa survie.Le chat nous confronte à une autre situationparce qu'il est à la fois le "petit" de la famille et seconduit comme tel, tout en se métamorphosant enprédateur dès qu'il quitte la maison.Les modèles éthologiques nous permettent decomprendre le fonctionnement de ces espèces. Demême pour les familles, il s'agit de tenir compte deleurs spécificités en fonction de leurs histoirestoutes personnelles. Toutes les familles nefonctionnent pas sur le même mode et les mêmesvaleurs.COMMENT LE THERAPEUTE DE FAMILLES'ORIENTE-T-IL QUAND UNE FAMILLE LECONSULTE?Joséphine tape son frère parce qu'elle est jalouse.Comme un chef de meute, le thérapeute doitgarder une position alpha, montrer à ses patientsqu'ils sont sur son territoire, qu’ils sont ensécurité. Il est responsable que la thérapie puisseadvenir dans un cadre, qui est la trame danslaquelle pourront avoir lieu des interactions. Celaétant posé, c’est bien sûr la famille qui apporte sacréativité, les éléments à travailler, ses croyanceset ses explications.Dans le modèle canidé, on peut fairel'expérience que l'apprentissage en séance sepoursuivra à la maison. Si d'aventure on se trouvedans un système félidé, le "petit" reprendra soncomportement de prédateur dès la sortie ducabinet.Lorsque la famille vient consulter et que lethérapeute met un certain ordre dans les élémentsretenus, il se base sur 4 types d'explicationspossibles:1. Explication causale: Joséphine tape Luis, elle letape parce qu'elle est jalouse.2. Raisonnement par l'issue: Luis pleure,pourquoi? Dans la palette des comportementspossibles, Luis aurait pu faire autre chose.Pourquoi cette issue et pas une autre? Dans cetteoption, il y a la notion d'évaluation et de choix, etcelle d'efficacité.3. Séquence à 3 temps: Joséphine tape Luis; Luispleure; maman vient consoler Luis et grondeJoséphine. On infère alors que Joséphine tapeLuis parce qu'elle est jalouse. Si l'on quittemomentanément la question: "pourquoi le petitpleure-t-il?", on peut s'interroger sur "pourquoi


maman accourt-elle?". Si on stoppe les explicationsdu type "parce qu'elle est jalouse", on peutcommencer à réfléchir en terme de séquence:• A tape B• B pleure• C accourt, console B et gronde ACe qui permet de comprendre la séquence, c'est lecomportement de C.Le comportement de C est un comportementidentifiable qui se répète au cours du temps. C'estce 3 ème temps qui renseigne sur le processus encours, car nous admettons qu’il alimente leprocessus et qu’il fait office de feed back.Quand Joséphine tape Luis qui hurle, alorsmaman survient et s'occupe de Luis. Quandmaman agit systématiquement ainsi, elle alimentele processus de telle manière qu'il perdure.D'où la nécessité, lorsqu'on ne comprend rien àune interaction, d'identifier trois temps possibles,en admettant que le 3 ème temps alimente leprocessus répétitif. C’est là que des alternativesseront imaginées.4. La connexion systémique met en relation deséléments d'information hétérogènes pour enextraire un sens général, se référant à l'ensembledu système. Sur cette base, le thérapeute élaboreune hypothèse interactionnelle systémique. Dansla situation de l'enfant lent, la lenteur renvoie auconflit de volonté, au registre du pouvoir. Il s’agiradonc de travailler la structure du pouvoir de cettefamille, non pas la lenteur d’un de ses membres.En résumé, l'étude de l'homme dans sonmilieu social est enrichie par les apports duquestionnement et du raisonnement éthologiquesque le psychiatre, en particulier le pédopsychiatre,utilisera pour son plus grand bénéficeet celui de ses patients.RéférencesAubert, C. (1999). Les quatre réalités de lapsychiatrie. Comment un psychiatre réfléchit.Genève: Georg.Badcock, C. (2000). Evolutionary psychology.Cambridge: Polity Press.Carter, C.S., Lederhendler, I.I. & Kirkpartrick, B.(1999). The integrative neurobiology ofaffiliation. Cambridge: The MIT Press.Hermann, I. (1972). L’ instinct filial. Paris:Denoël.Kummer, H. (1993). Vies de singes. Paris: OdileJacob.De Waal, F. (1997). Le bon singe. Les basesnaturelles de la morale. Paris: BayardEditions.


ANNONCES DE CONGRES, FORMATIONS• JOURNÉE D'ÉTUDEAPPROCHES COMBINÉES, PSYCHOTHÉRAPIE ET PHARMACOLOGIEDelémont, Centre L'Avenir, 11 octobre 2002, 9h30 – 16h45Journée co-organisée par le Centre Médico Psychologique (CMP) et l'<strong>ASPCo</strong>Comité d'organisation: CMP Dominique Baettig, Pierre-Henri Beuret, Patrick Surdez<strong>ASPCo</strong> Lucio Bizzini, Guido Bondolfi, Alain SoucheMATINIntroductionL. Bizzini1 ère Conférence Approches combinées: état de la rechercheE. Hantouche2 ème Conférence Possibilités d'une approche combinée avec un patient borderlineD. Baettig3 ème Conférence (Titre à définir)Y. NoteCommentairesAPRÈS-MIDIG. BondolfiAteliers avec les conférenciers et les modérateursN.B. Début septembre vous recevrez le programme avec une fiche d'inscription.Aussi en 2002 ...***********• Lausanne, 27-29 juin 2002Les Universités d'été de l'AFFORTHECCTroubles anxieux, Troubles dépressifs et Somatisationswww.afforthecc.com/afforthecc@aol.com• Warwick (GB) 17-20 juillet 200230 th Annual Conference of the British Association for Behavioural and CognitivePsychotherapies (BABCP)www.babcp.org.ukbabcp@eyas.co.uk• Maastricht (NL), 18-21 septembre 200232 nd Congress of the European Association of Behaviour and Cognitive Therapies (EABCT)www.vgt-gedragstherapie.nlwww.eabct.com/vgt@vgt-gedragstherapie.nl• Bologne (I), 19-21 septembre 2002XI Congresso nazionale della Società Italiana di Terapia Comportamentale e Cognitiva(SITCC)Psicoterapia e scienze cognitivewww.sitcc.it/• Paris (F), 5-7 décembre 200230 èmes Journées scientifiques de l'Association Française de Thérapie Comportementale etCognitive (AFTCC)www.aftcc.org/


aftcc@wanadoo.frEt pour plus tard ...• Liège (B), 3-5 avril 2003XI Journées scientifiques de l'AFFORTHECC & VII Congrès des Latine Dies• Bari (I), 14-18 juin 20038 th International Congress on Constructivism in Psychotherapywww.ipra.itcongress2003@ipra.it• Prague (République Tchèque), 10-13 septembre 2003EABCT Annual Congresswww.pcp.lf3.cuni.cz/eabcteabct2003@pcp.lf3.cuni.cz• Kobe (Japon), 20-24 juillet 2004World Congress of Behaviour and Cognitive Therapies (WCBCT)www.congre.co.jp/WCBCT2004/index02.html• Manchester (UK), 7-11 septembre 2004EABCT Annual Congress• Buenos Aires (Argentine), 2005IACP ConferenceFORMATION <strong>ASPCo</strong> 2002Jacqueline Lalive Aubert La thérapie cognitive de couple21 septembre 2002 Atelier d'approfondissement théoriqueYvan NoteMise en place d'une séance en thérapie cognitive12 octobre 2002 Atelier CliniqueCharly CungiFaire face aux dépendances9 novembre 2002 Atelier cliniqueAlain SauteraudLes TOC23 novembre 2002 Atelier cliniqueIvy BlackburnLe travail cognitif sur les schémas II30 novembre 2002 Atelier clinique6 Les ateliers ont lieu le samedi de 9h à 17h.LieuBâtiment les Champs, 2 ème étage, Belle-Idée, Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG)2, ch. du Petit-Bel-Air - 1225 Chêne-Bourg / Genève<strong>Info</strong> Lucio Bizzini e-mail: lucio.bizzini@hcuge.chtél. 022 327 78 07


5 ème Journée Clinique <strong>ASPCo</strong> – Rolle – 22 juin 200209h30 - 10h0010h00 - 10h3010h30 - 11h0011h00 - 11h3011h30 - 12h0013h45 - 14h1514h15 - 15h1515h30 - 16h0016h00 - 16h30Accueil et introduction à la journée: Lucio Bizzini & Roland Eiselé1 ère présentation de fin de formation2 ème présentation de fin de formation3 ème présentation de fin de formationCommission de l'<strong>Info</strong>rmation: Roland Eiselé & Vera BizziniRepas4 ème présentation de fin de formationTraitement de la douleur: Jacqueline Lalive AubertAssemblée Générale extraordinaire de l'<strong>ASPCo</strong>Evaluation et discussion sur la formation: Lucio BizziniBilan et fin de la journéeINTERVIEW• Interview de Giorgio RezzonicoProfesseur à la Faculté de Médecine et de Chirurgie de l'Université degli Studi di Milano-Biccoca, etnouvellement élu membre honoraire de l'<strong>ASPCo</strong> (cf page 2), Giorgio Rezzonico est venu à Genève le 4 maidernier pour un atelier intitulé "L'utilisation des rêves en thérapie cognitivo-comportementale". Ce workshops'est tenu dans le cadre du congrès international "Current Research on Dreaming", organisé par JacquesMontangero de la Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Education (FPSE) de l'Université de Genève,avec le soutien du Fonds National suisse de la Recherche Scientifique (FNRS) et de l’<strong>ASPCo</strong>.Il a apporté beaucoup d’informations pratiques et a passionné son auditoire.*******1. (<strong>ASPCo</strong>-<strong>Info</strong>). En tant que psychiatre et psychologue, quelles sont vos activités et fonctionsactuelles?(Giorgio Rezzonico). Comme professeur extraordinaire à la Faculté de médecine j’enseigne la psychologieclinique et participe à l’enseignement des programmes de Cycle de vie, de Psychiatrie, de Neuropsychiatriede l’enfant, des Sciences de l’alimentation, de l’Hygiène et de la Médecine préventive. Je suis président del’Académie pour les Sciences Cognitives (ASCo) et consulte dans un centre de réhabilitation pour patientsschizophrènes situé à Bellinzona (Centro al Dragonato).Je suis par ailleurs directeur scientifique des Ecoles de formation en Psychothérapie cognitive de Côme et deTurin. Ces centres privés sont ouverts aux médecins et psychologues, leurs diplômes sont reconnus par l’Etatitalien et permettent de devenir psychothérapeute en Italie.2. Quelles sont vos activités de recherche?Les recherches à l’Université concernent les rêves, les troubles des conduites alimentaires et de lapersonnalité, les troubles psychotiques, l’aide psychopédagogique (counseling) aux étudiants. A l’Ecole deSpécialisation en Psychologie Clinique de la Faculté de médecine de l’Université de Milan je travaille avec unassistant et supervise le travail de doctorants et des élèves. Des stagiaires des écoles de spécialisation enthérapie cognitive de Turin et Padoue participent aux programmes de recherche que je mène à l'Université


3. Quelle est la place de la thérapie cognitive en Italie, ses particularités, les tendances actuelleset l'évolution du modèle cognitif?Comme dans d’autres pays, les thérapies cognitivo-comportementales sont passées en moins de trente ans dela psychologie expérimentale de laboratoire aux applications thérapeutiques qui recouvrent en pratique toutle champ de la psychothérapie. La behaviour therapy (thérapie comportementale), dont la paternité estattribuée à Volpe et Skinner, et plusieurs techniques se sont développées n’accordant pas d’importance, saufexception, à la relation thérapeutique. Les thérapies cognitives de type rationaliste ont bénéficié des apportsd’auteurs tels que Chris Brewin (1988). Il n’est pas simple de séparer les thérapies cognitives constructivisteset rationalistes, car ces dernières ont incorporé des éléments constructivistes. Rappelons que dans l’optiquedu modèle constructiviste, l’homme est vu comme générateur actif de sa propre réalité. La théorie desconstructions personnelles de Kelly (1955) est largement représentée en Italie. Elle se base sur le postulatque les processus psychologiques d’un sujet sont canalisés par la manière dont il anticipe les événements.Parmi les développements récents du constructivisme citons ceux du cognitivisme systémique. La formulationde la théorie de l’attachement de Bowlby, et de manière plus générale la théorie des systèmes motivationnelsinterpersonnels, représentent une importance cruciale dans le cognitivisme contemporain, particulièrementdans la pensée et les écrits de Gianni Liotti (1994). Une telle optique cognitive évolutive et interpersonnellepermet d’expliquer les processus de développement et de construction de l’identité personnelle et s’attacheparticulièrement à la relation thérapeutique.4. Quelles sont les modalités de remboursement par les assurances sociales des thérapiescognitives et leur reconnaissance en Italie?Le remboursement des psychothérapies suit des directives régionales imposées, sans différence entre lesthérapies cognitives et les autres psychothérapies. Dans les services publiques, l’activité de diagnostic et deconsultation est plus importante que la psychothérapie au sens strict. Il s’y déroule donc beaucoup d’activitésde premier niveau, de premier filtre, face au malaise de l’individu et de la famille. Nous ne partageons pasl’avis de ceux qui ont tendance à considérer l’activité de consultation comme un acte simple et limité en nelui accordant qu’un rang inférieur par rapport à la psychothérapie. Au contraire, pour bien travailler dansune activité de consultation il est nécessaire d’avoir une grande expérience psychothérapeutique. L’acte deconsultation est un acte très complexe et délicat car il agit dans un espace et un temps limités dans unesituation de crise. Il peut constituer une source puissante et importante de co-construction de significationsassimilables et praticables par le patient lui-même et peut contenir des valeurs génératrices et évolutivesplutôt que des valeurs de maladie et de souffrance. La situation actuelle fait peser un grand stress sur lespsychothérapeutes du service publique, qui doivent traiter de nombreux patients avec un travailadministratif important.Propos recueillis parDonatella Campus Souche et Alain SoucheRéférenceRezzonico G. & Lambruschi F. (1998). Evoluzione del modello cognitivista. In La psicoterapia cognitiva nelservizio pubblico. Milano: Franco Angeli, pp 19-56.REVUE DE LA LITTERATURE ETPRESENTATION D'OUVRAGESTROUBLES ANXIEUX: L’OUVRAGE DE REFERENCE DE BARLOW MIS A JOUR• Barlow, D.H. & al. (2002). Anxiety and its disorders. The nature and treatment ofanxiety and panic. New York: Guilford Press, 2 nd edition, 704 p.Une nouvelle édition du livre de David Barlow consacré aux troubles anxieux vient de sortir. C’est une bonnenouvelle pour tous ceux qui s’occupent des troubles anxieux et pour leurs patients. Il existait jusqu’àmaintenant deux ouvrages de référence sur ce thème. Publiés quasiment en même temps (1987 et 1988), ilsétaient dus à des pionniers de la thérapie comportementale puis cognitivo-comportementale: Isaac Marks et


David Barlow. Malheureusement, ils commençaient à dater et l’absence de données récentes se faisait sentir.La mise à jour de l’ouvrage de Barlow est donc particulièrement bienvenue.Barlow, une figure marquante du traitement de l’anxiétéDavid Barlow est un psychologue américain installé actuellement à Boston après avoir dirigé un centre detraitement pour les troubles anxieux à Albany (N.Y.). Il a travaillé dans différents domaines cliniques,s’intéressant aux troubles anxieux, sexologiques et post-traumatiques, ainsi qu’aux questions de diagnostic etde classification des troubles anxieux. Il est de ceux qui, dans les années 70, ont contribué à distinguer letrouble panique de l’anxiété généralisée, et à l’identifier comme un trouble spécifique et de grandesignification clinique. Dans le domaine du traitement des troubles anxieux, l’apport de Barlow estconsidérable, puisqu’avec d’autres il a élaboré plusieurs concepts et techniques thérapeutiques quiconstituent encore aujourd’hui la base du traitement psychothérapeutique des troubles anxieux.C’est ainsi qu’à la fin des années 60, il conduit des recherches pionnières sur l’exposition comme principe dutraitement des phobies. Ces travaux sont contemporains de ceux de Marks et coll. en Angleterre. Dans lesannées 80, Barlow souligne le rôle essentiel des intéroceptions dans la panique, et l’effet thérapeutique del’exposition aux intéroceptions déplaisantes de la panique. A la même époque l’équipe d’Oxford (D. Clark, P.Salkovskis, etc.) découvre le rôle pathogène de l’interprétation erronée de ces mêmes intéroceptions etdéveloppe un modèle cognitif du traitement de la panique puis des autres troubles anxieux. En réalité cesdeux approches se complètent parfaitement et le thérapeute a tout intérêt à les intégrer dans sestraitements. En relation avec ses travaux sur les intéroceptions liées à l’anxiété, Barlow développe la notiond’alarme et de fausse alarme pour rendre compte du phénomène panique. Pour les cliniciens, cettemétaphore est très utile car elle parle aux patients et les aide à mettre en place des attitudes et descomportements alternatifs.Anxiety and its disorders: 1 ère édition (1988)En 1988, Barlow publie Anxiety and its disorders, ouvrage magistral qui est une somme de l’essentiel desconnaissances disponibles à l’époque sur les troubles anxieux. Le seul ouvrage d’ambition comparable est decelui de Marks, Fears, phobias and rituals, publié un an auparavant. Ces deux ouvrages se complètent plutôtqu’ils ne se concurrencent, dans la mesure où celui de Barlow intègre l’approche cognitive que Marks neprend presque pas en compte, alors que ce dernier donne un aperçu enrichissant des racines animales etbiologiques de l’anxiété, dimension traitée avec moins d’ampleur par Barlow. Celui-ci présente un modèlethéorique des troubles anxieux. Ce modèle intègre plusieurs niveaux s’enchaînant les uns aux autres pourexpliquer la survenue et la persistance des troubles anxieux:- une certaine vulnérabilité biologique de base- des événements de vie ou facteurs de stress déclenchant une réaction d’alarme ("vraie alarme")- une vulnérabilité psychologique liée au sentiment que les événements sont imprévisibles et noncontrôlables- une réaction d’alarme apprise, avec diminution du seuil de déclenchement de l’alarme ("fausse alarme")- un stockage de cette "structure" dans la mémoire à long terme.La nouvelle édition de 2002C’est la seconde édition de cet ouvrage qui est publiée aujourd’hui, sous le même titre et avec quasiment lamême structure générale. Les premiers chapitres sont consacrés aux problèmes généraux: définition del’anxiété, discussion approfondie de la nature de l’anxiété et de ses ressorts biologiques et psychologiques.Une place particulière est accordée au phénomène de la panique. Le modèle théorique présenté dans lapremière édition est légèrement modifié. Si l’"alarme apprise" joue toujours un rôle central, Barlow définittrois sortes de vulnérabilité, et non plus deux, comme facteurs prédisposants à l’anxiété:- une vulnérabilité biologique- une vulnérabilité psychologique générale (ou non spécifique)- une vulnérabilité psychologique spécifiqueLa vulnérabilité psychologique générale serait liée à un sentiment de contrôle diminué, et serait déterminéepar la (mauvaise) qualité de la relation que le sujet a eu lorsqu’il était enfant avec les figures parentales. Lavulnérabilité psychologique spécifique serait une attention focalisée sur des stimuli spécifiques, perçuscomme dangereux. Ce facteur de prédisposition serait en partie acquis par apprentissage social, et seretrouverait dans d’autres troubles que les troubles anxieux, comme les troubles alimentaires et les troublessomatoformes.Un chapitre est consacré aux problèmes de classification et de diagnostic des troubles anxieux. Les sixderniers chapitres traitent des troubles anxieux spécifiques: Panique et agoraphobie, Phobie spécifique, Etatde stress post-traumatique, Phobie sociale, Anxiété généralisée et TOC. Chacun de ces chapitres présente enune cinquantaine de pages l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur le sujet: aspects diagnostiques etépidémiologiques, mécanismes et modèles théoriques, évaluation, traitements psychothérapeutiques etpharmacologiques.


Par rapport à la première édition, l’ouvrage intègre des données provenant d’études récentes, des théories del’émotion, de la psychologie du développement et de l’apprentissage. En outre, Barlow s’est assuré lacollaboration de collègues de Boston pour la rédaction de certains chapitres.En conclusion …Le livre de Barlow est un ouvrage de référence, à mon avis indispensable à tout clinicien traitant despatients anxieux. Offrez vous ce livre ou faites-le vous offrir, car il est cher (Frs 169.-)! Vous pouvez l’utilisercomme livre de référence où vous chercherez en cas de besoin un élément oublié de théorie ou de techniquethérapeutique. Ou lisez-le d’un bout à l’autre pendant vos prochaines vacances si vous souhaitez parcourir aumoins une fois l’ensemble du champ des troubles anxieux.Autres référencesRoger ZumbrunnenMembre de la Commission de l'informationMarks, I.M. (1987). Fears, Phobias and Rituals. Panic, Anxiety and Their Disorders. New York: OxfordUniversity Press, 682 p.Barlow, D.H. (1988). Anxiety and its disorders. The nature and treatment of anxiety and panic. New York:Guilford Press, 698 p.***********DE LA MOTIVATION AU COACHING• Albert, E. & Emery, J.-L. (2000). Au lieu de motiver, mettez-vous donc à coacher!Paris: Editions d'Organisation.Si le coach est issu du monde sportif, le monde de l’entreprise a souhaité reprendre les recettes deschampions. Le coach est l’expert externe qui accompagne et soutien le changement. Même s’il ne parle jamaisde coaching, le manager est amené à encourager et à organiser la progression de ses collaborateurs pourqu’ils s’adaptent à tous les changements, il cherche à les rendre plus responsables et plus autonomes.Ce qui caractérise le plus le monde d’aujourd’hui c’est la rapidité des mutations auxquelles il doit faire face.La différence vient de plus en plus du temps de réaction et des capacités d’adaptation à un contexte.Anticiper, réagir rapidement, la prime est toujours à celui qui réagi le plus vite. Il faut décider promptement,s’adapter en permanence, changer pour garder la tête hors de l’eau. Cette nécessité d’adaptabilité modifienos comportements et notre mode de vie. Pour être dans le vent il faut être motivé. Ainsi beaucoup de genssans y réfléchir vraiment ont intégré la notion d’une efficacité proportionnelle à la motivation.L’excès de motivation peut être contre-productif. Notre équilibre affectif repose sur un trépied: vieprofessionnelle, vie privée, vie relationnelle, notre capital affectif étant limité, l’individu sur-motivéprofessionnellement investit son affect au dépend d’autres champs de vie que sont la sphère privée et leréseau amical. Ces trois pôles (vie professionnelle, sphère privée, réseau relationnel) qui constituent lessupports de son équilibre se résument à un gros pied centré sur la vie professionnelle. Au premier coup portéà ce pied, l’individu s’écroule. Un individu durablement sur-motivé dans sa vie professionnelle est unindividu fragile qui sur-réagira aux aléas de sa carrière. La personne sur-motivée finit par considérer que cequ’elle fait est une partie de lui-même. Progressivement une confusion entre l’être et le faire est possible.Enfin un individu sur-motivé est potentiellement un nostalgique qui restera tourné vers le passé. Lamotivation est nécessaire, ne serait-ce que pour prendre du plaisir à effectuer une tâche, mais rien ne sert decourir, il faut savoir partir à point et l’existence ne se résume pas à la gestion d’un emploi du temps.Autres référencesAlbert, E. & Emery J.L. (1998). Le manager est un psy. Paris: Editions d'Organisation.Albert, E. (1998). Le bac sans stress. Paris: Bayard.Albert, E. (1995). Le guide de la gestion du stress. City & York.Albert, E. (1994). Comment devenir un bon stressé. Paris: Odile Jacob.Albert, E. & Braconnier, A. (1992). Tout est dans la tête. Paris: Odile Jacob.Albert, E. & Chneiweiss, L. (1990). L'anxiété au quotidien. Paris: Odile Jacob.Alain SouchePrésident de la Commission de l'information


PETITES ET GRANDES ANNONCES ...ŒChangement au secrétariat … Mme Ariane Grandchamp, en fonction depuisdécembre 2001, a arrêté sa collaboration avec l'<strong>ASPCo</strong> mi-mai. Le Président et le Comité s'excusent desinconvénients qui ont pu être vécus par certains pendant dans cette période. Lors de l'AG il a été annoncéque Anne Troyon, membre de l'<strong>ASPCo</strong> qui assumait auparavant la charge du secrétariat, a repris sonancienne fonction (au moins temporairement) un grand merci à elle. Ainsi les coordonnées du secrétariatsont les suivantes:Anne Troyon193, ch. Isabelle-de Montolieu1010 Lausanne079 767 64 82 (dès le 22 juin 2002)atroyon@dplanet.chVous recevrez prochainement un questionnaire pour la mise à jour du fichier d'adresses.Appel aux contributions pour l'<strong>ASPCo</strong>-<strong>Info</strong>. Chers membres-lecteurs, ce bulletin est levotre, toutes les rubriques vous sont ouvertes. Nous attendons avec impatience vos envois.Last but not least, retenez le délai rédactionnel du prochain numéro15 septembre 2002Adresse de contact <strong>ASPCo</strong>Dr Roland Eiselé5, ch. Malombré1206 Genèvetél. 022 789 01 56e-mail: dr.eisele@bluewin.chAdresse de la rédaction <strong>ASPCo</strong>-<strong>Info</strong>Dr Alain Souche176, rte de St-Julien1228 Plan-les-Ouatestél. 022 794 97 91e-mail: asouche@iprolink.ch


<strong>ASPCo</strong>-<strong>Info</strong> n°11 - juin 2002SommaireLe mot du Président de la Commission de l'information, par A. Souche ........................................ p. 1Nouvelles de la Commission de la recherche, par D. Suter ............................................................... p. 2Quelques nouvelles de l'AG, par V. Bizzini ............................................................................................ p. 2Echos de congrès, de formations, etc.• Echo de formation: Colloque Current research on dreaming, par C. Favre .......................................... p. 4• Echo de l'atelier <strong>ASPCo</strong> donné par Claude Aubert: Les enseignements de l'éthologie en psychiatrie,par F. Bourrit et J. Lalive Aubert .......................................................................................................... p. 6Annonces de congrès, formationsCongrès ........................................................................................................................................................ p. 9Formations <strong>ASPCo</strong>• Formation <strong>ASPCo</strong> 2002 .......................................................................................................................... p. 10• 5 ème Journée Clinique <strong>ASPCo</strong>.................................................................................................................. p. 11Interview• Interview de Giorgio Rezzonico, par D. Campus Souche et A. Souche .................................................. p. 11Revue de littérature et présentation d'ouvrages• Troubles anxieux: l'ouvrage de référence de D. Barlow mis à jour, par R. Zumbrunnen ..................... p. 12• De la motivation et du coaching, par A. Souche .................................................................................... p. 14Petites et grandes annonces .................................................................................................................. p. 15www.aspco.ch

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