<strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>de</strong> <strong>Protection</strong> <strong>de</strong>s <strong>Forêts</strong> <strong>Contre</strong> l’Incendie d’Aquitaineêtre prises <strong>de</strong> manière à appliquer <strong>la</strong> réglementation en matière <strong>de</strong> débroussaillement et àassurer <strong>la</strong> continuité <strong>de</strong>s infrastructures <strong>de</strong> DFCI (pistes, fossés, ouvrages <strong>de</strong>franchissement tous les 500ml).En particulier, on veillera à ce que les structures <strong>de</strong> DFCI soient associées le plus en amontpossible à ces projets (Action 9).ii)Une forêt soumise à <strong>la</strong> pression urbaine(1) Les feux éclos dans les zones d’interfaces urbain/ forêtLes zones périurbaines 14 constituent <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> contact privilégié entre une popu<strong>la</strong>tion<strong>de</strong>nse et <strong>de</strong>s espaces sensibles, elles sont reconnues comme <strong>de</strong>s espaces d’éclosionpréférentielle : entre 2001 et 2006, sur les départements <strong>de</strong> <strong>la</strong> Dordogne, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Giron<strong>de</strong>, <strong>de</strong>sLan<strong>de</strong>s et du Lot et Garonne, elles comptaient 23.6% <strong>de</strong>s feux. Cependant, le réseau <strong>de</strong><strong>de</strong>sserte <strong>de</strong>nse permet une attaque précoce <strong>de</strong>s feux et limite <strong>la</strong> surface moyenne brûléepar feu à 0.2 ha, (chiffre inférieur aux moyennes calculées par massif). L’effort doit doncporter sur <strong>la</strong> diminution du nombre d’éclosions. Le Tableau 9 indique l’évolution dupourcentage <strong>de</strong> feux éclos en zone périurbaine.Tableau 9 : Evolution du nombre <strong>de</strong> feux éclos en zone périurbaine <strong>de</strong> 2001 à 2006 sur lesdépartements <strong>de</strong> <strong>la</strong> Dordogne, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Giron<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s Lan<strong>de</strong>s et du Lot et Garonne2001 2002 2003 2004 2005 2006Pourcentage <strong>de</strong> feux éclosen zone périurbaine27,3 24,3 24,3 22,0 22,3 21,7Bien qu’il ait diminué <strong>de</strong>puis 2001, <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong>vront être engagées pour accentuer <strong>la</strong>tendance comme <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> sensibilisation à <strong>de</strong>stination du grand public (dépliants,panneautage…) (Action 25).(2) Les interfaces urbain/ forêt en AquitaineLes communes présentant les interfaces urbain/ forêt les plus étendues, ont étédéterminées à partir <strong>de</strong> l’occupation <strong>de</strong>s sols <strong>de</strong>s zones périurbaines.14 On entend par zone périurbaine, les régions situées à moins <strong>de</strong> 200m <strong>de</strong>s zones urbanisées, <strong>de</strong>szones industrielles ou commerciales, <strong>de</strong>s zones portuaires, <strong>de</strong>s aéroports, <strong>de</strong>s espaces verts urbainset <strong>de</strong>s équipements sportifs et <strong>de</strong> loisirs (nomenc<strong>la</strong>ture Corine Land Cover).60
<strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>de</strong> <strong>Protection</strong> <strong>de</strong>s <strong>Forêts</strong> <strong>Contre</strong> l’Incendie d’AquitaineCarte 18 : Surface en interface urbain/ forêt par communeAttention : Le seuil <strong>de</strong> détection <strong>de</strong> CLC 2000 <strong>de</strong> 25 ha entraîne <strong>de</strong>s imprécisions.Les communes présentant les surfaces en interface urbain/ forêt les plus importantes sesituent :- dans l’agglomération Ouest bor<strong>de</strong><strong>la</strong>ise et Mont <strong>de</strong> Marsan,- le long du littoral et- autour du bassin d’Arcachon.Une attention particulière <strong>de</strong>vra donc être apportée à ces communes.(3) L’extension <strong>de</strong>s zones d’interface urbain/ forêtSelon une étu<strong>de</strong> du Ministère <strong>de</strong>s Transports, <strong>de</strong> l’Equipement, du Tourisme et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mer(SESP en bref n°1 <strong>de</strong> juillet 2005), <strong>la</strong> construction neuve assiste <strong>de</strong>puis 1999 à <strong>de</strong>uxphénomènes :- un engouement pour <strong>la</strong> maison individuelle et- un envol <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction neuve dans les communes rurales situées en zonepériurbaine, proches <strong>de</strong>s pôles urbains ou dans les petites unités urbaines.61