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Risques littoraux majeurs - Webissimo

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VI e Journées Scientifiques et Techniques du CETMEF, Paris, 4-7 décembre 2006reconstituer des données exploitables pour le dimensionnement d’ouvrages, telles que la hauteur significativeH mo .On utilise pour cette application deux maillages emboîtés de type « éléments finis », avec des résolutionsspatiales différentes. Le premier modèle (dit « océanique ») couvre la partie nord de l’Océan Atlantique, avecune résolution spatiale de 1 degré au large et 20 km le long des côtes françaises (figure 2). Ce modèle estutilisé sans condition de houle incidente aux limites, c’est-à-dire qu’on suppose que toutes les frontièresabsorbent la houle sans réflexion et que tous les états de mer sont générés sur l’emprise couverte par lemodèle. Le second modèle (dit « côtier ») s’étend vers le large jusqu’à la limite du plateau continental, avecune résolution de quelques kilomètres près des côtes françaises (figure 3). Ce modèle est forcé aux limitespar les spectres directionnels de houle calculés par le modèle océanique précité. Dans la version de la base dedonnées d’états de mer utilisée pour le projet DISCOBOLE, les simulations sont effectuées avec un niveaumarin constant correspondant au niveau moyen de marée, et l’effet des courants n’est pas pris en compte. Enrevanche, les processus de réfraction, shoaling et frottement sur le fond sont activés dans les deux modèlesde manière à tenir compte des effets de profondeur finie à l’approche des côtes.Figure 3 : étendue et maillage du modèle côtier utilisé pour simuler les états de mer.Le déferlement bathymétrique est pris en compte dans le modèle côtier seul. On utilise comme forçageatmosphérique les champs de vent issus de la réanalyse ERA-40 du Centre Européen de PrévisionMétéorologique à Moyen Terme (ECMWF) couvrant une période presque identique (à quelques mois près),à savoir 1979-2002. Les champs de vent moyen sont fournis toutes les 6 heures sur une grille rectangulairede résolution 0,5 degré en latitude et en longitude.III CLIMATS PASSE ET ACTUEL DE HOULES ET DE SURCOTES EXTREMESIII.1 Constitution de bases de données contemporainesLe modèle de surcotes / décotes a été calibré et validé sur des séries d’observations émanant desmarégraphes français (base SONEL www.sonel.org). La figure 4 présente un exemple de séries temporellesde surcotes au port de Brest pour le premier trimestre de l’année 1999. D’une manière générale, nous avonsconstaté un bon accord au niveau du comportement global et des pics, ainsi qu’un bon « phasage » des picstout au long de l’année. Ce constat est particulièrement observable au port de Brest présenté ici, où les deuxsignaux se superposent presque parfaitement. Certaines comparaisons se sont en revanche montrées plusdélicates ; au port de La Rochelle par exemple, on observe un signal mesuré beaucoup plus bruité que celuicalculé, avec des oscillations de période de l’ordre de 12 heures. Cet effet lié à la marée peut s’expliquer par

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