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'30-'50 - Centre for Historical Research and Documentation on War

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24 En chantierpolice communale est la seule à subsisteren territoire occupé. S<strong>on</strong> histoireest “un terrain d’étude quasi vierge” 1 ,même si <strong>on</strong> dispose pour Bruxellesd’études sur l’avant-14. A la veille dela guerre, la police communale deBruxelles est une instituti<strong>on</strong> bien établiequi arrive à exercer un c<strong>on</strong>trôle étroitdu territoire. Elle est probablement laplus puissante en Belgique. L’arméeet la gendarmerie s<strong>on</strong>t retranchéesderrière l’Yser et la garde civique estdissolue. Les autorités communalesbruxelloises créent cependant de nouvellesunités pour sec<strong>on</strong>der la policecommunale, à savoir la garde bourgeoiseet la garde ouvrière. Le corpsdes pompiers est également intégrédans des tâches de surveillance.Durant la Sec<strong>on</strong>de Guerre m<strong>on</strong>diale,le nombre des acteurs est beaucoupplus important à tous les niveaux. Certesle Militärbefehlshaber est théoriquementseul maître à bord et dispose avecla Feldgendarmerie, la Geheime Feldpolizeiet l’Abwehr de trois corps depolice pour assurer l’ordre. Mais ilne restera pas seul. Très rapidementd’autres instituti<strong>on</strong>s allem<str<strong>on</strong>g>and</str<strong>on</strong>g>es commele NSDAP, la Sipo-SD ou les SS semanifestent en Belgique et exigent uneparticipati<strong>on</strong> au maintien de l’ordre.Au niveau étatique belge, une sorte degouvernement nati<strong>on</strong>al subsiste avec laprésence des Secrétaires généraux quideviennent une courroie de transmissi<strong>on</strong>des ordres allem<str<strong>on</strong>g>and</str<strong>on</strong>g>s. De plus, lesautorités provinciales et communalesc<strong>on</strong>tinuent également de f<strong>on</strong>cti<strong>on</strong>ner.Cette politique de présence se traduitsur le plan policier par la c<strong>on</strong>tinuité.C<strong>on</strong>trairement à la Première Guerrem<strong>on</strong>diale, un quatrième acteur apparaîten 1940-1944: les mouvements de collaborati<strong>on</strong>et de résistance. Pendant laguerre, les mouvements de collaborati<strong>on</strong>v<strong>on</strong>t créer des milices privées, bouleversantl’équilibre entre les <str<strong>on</strong>g>for</str<strong>on</strong>g>ces del’ordre belges et allem<str<strong>on</strong>g>and</str<strong>on</strong>g>es. Si la résistancedevient par s<strong>on</strong> acti<strong>on</strong> armée unfacteur de ‘désordre’, s<strong>on</strong> aspirati<strong>on</strong> àun rôle actif dans le maintien de l’ordreintervient à la fin de la guerre.Benoît Majerus1Lode VAN OUTRIVE, Yves CARTUYVELS & Paul PONSAERS, Les polices en Belgique. Histoire sociopolitiquedu système policier de 1794 à nos jours, Bruxelles, 1991, p. 107.Date à retenir !Les 28 et 29 novembre 2002, le CEGES organise un colloqueinternati<strong>on</strong>al sur le thème de “Guerre et éc<strong>on</strong>omie”.

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