'30-'50 - Centre for Historical Research and Documentation on War

Une partie des membres de la Commission d'Etude lors d'une de ces dernières réunions au16 rue de la Loi, en juin 2001. De gauche à droite, assis: D. De Brone (directeur général duMinistère des Finances), R. Van Doorslaer (directeur), L. Buysse (président), I. Maduda-Lukebamoko (adjointe du directeur), N. Vanhove (Ministère des Affaires économiques),P. Martin (Ministère des Affaires étrangères); debouts: G. Van Gerven (avocat général ém.auprès de l'Auditorat général), G. Schneck (président ém. du Consistoire central israélite) etJ.Ph. Schreiber (historien, ULB).En ce qui concerne le rétablissementdes droits après la guerre, la commissiond’étude a également abouti àquelques conclusions significatives:“certains domaines ont fait l’objet d’untravail satisfaisant t<strong>and</strong>is que d’autresprésentent de sévères lacunes et erreurs” 2 .En fait, il manquait aux responsablespolitiques et administratifs belges lacompréhension de la signification réelledu judéocide. C’est là la raison principalepour laquelle la liquidation desbiens juifs a en fait été menée par l’Officedu Séquestre qui avait été créé pourgérer les biens des “ennemis” et des“suspects”. Peu d’ef<strong>for</strong>ts ont été menés2Idem, t. 1, p. 317.pour rechercher les ayants droit desvictimes. Les biens appartenant à des“inconnus” et à ceux qui n’avaient pasréagi après quelques années ont abouti,directement ou indirectement, dans letrésor public.Parallèlement, les activités de l’Officede Récupération économique (ORE)et surtout de la petite cellule artistiqueexistant en son sein n’ont donné quepeu de résultats en matière de récupérationdes œuvres d’art et des biens culturelsspoliés. Plus important encore,les victimes juives furent de facto excluesdu processus de réparation des59 Gros plan