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Atelier national de Concertation sur les filières laitières au ... - REPOL

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Plusieurs expériences ont été présentées. Il s’agissait <strong>de</strong> présenter <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> casd’entreprises, d’organisations professionnel<strong>les</strong> ou <strong>de</strong> dispositifs.a. La FENAFILSMonsieur Moustapha Dia a présenté l’expérience <strong>de</strong> la FENAFILS.La FENAFILS est un cadre <strong>de</strong> concertation regroupant <strong>de</strong>s producteurs et <strong>de</strong>s transformateurs Elle aété créée le 20 décembre 2003 à Dahra. Cette fédération a pour objectif <strong>de</strong> contribuer <strong>au</strong> renforcement<strong>de</strong> capacité <strong>de</strong> ses adhérents. Parmi <strong>les</strong> actions entreprises on peut citer la création d’une unité <strong>de</strong>transformation à Tambacounda afin <strong>de</strong> mieux valoriser la production laitière chez <strong>les</strong> éleveurs et laparticipation active à l’élaboration du gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> bonnes pratiques d’hygiène <strong>de</strong> la transformation.Devant le manque <strong>de</strong> débouchés <strong>de</strong> la production laitière <strong>de</strong> la zone sylvo-pastorale, la FENAFILSmène une réflexion <strong>sur</strong> la possibilité <strong>de</strong> mettre en place <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> collectes et <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong>transformation, mais <strong>au</strong>ssi la mise <strong>sur</strong> place d’un programme <strong>national</strong> <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> la filièrelait local.Les débats ont tourné <strong>au</strong>tour du renforcement <strong>de</strong>s relations entre <strong>les</strong> organisationsprofessionnel<strong>les</strong> qui doivent coordonner leurs actions et définir <strong>de</strong>s stratégiescommunesb. La laiterie le Fermier <strong>de</strong> KoldaMonsieur Ibrahima Fall a présenté son expérience comme propriétaire-gérant <strong>de</strong> la laiterie leFermier <strong>de</strong> Kolda.« Cette laiterie a été créée en décembre 1997. J’ai commencé avec une collecte <strong>de</strong> 3 litres alors que j’aiété déflaté <strong>de</strong> l’ONCAD. Puis 50 litres (abondance du lait en saison <strong>de</strong>s pluies). Puis je me suisrapproché <strong>de</strong> la So<strong>de</strong>fitex qui était en relation avec <strong>de</strong>s producteurs situés à 60 km <strong>de</strong> Kolda, et qui melivraient 50 litres par jour que j’acheminais à Kolda par Taxi-brousse. J’ai ensuite décidé <strong>de</strong> faire unprétraitement en brousse.En 1998, <strong>les</strong> structures comme VSF se sont intéressées à ce que je faisais. En 2000, la So<strong>de</strong>fitex a initiéle projet appelait PPGL. J’ai pu bénéficier d’un prêt <strong>de</strong> 4,950 millions qui m’ont permis d’améliorermes conditions <strong>de</strong> travail : loc<strong>au</strong>x aménagés et véhicule pour faire du porte à porte. Ce prêt m’a permis<strong>de</strong> traiter 250 litres par jour soit 55 688 litres en 2001 puis 52 550 litres en 2002. L’offre du lait a étéboostée par le PPGL mais <strong>les</strong> producteurs étaient découragés f<strong>au</strong>te d’aliment <strong>de</strong> bétail. J’ai alors achetémoi-même <strong>de</strong>s intrants que j’ai distribué <strong>au</strong>x éleveurs. Ma production a ensuite atteint près <strong>de</strong> 90 000litres en 2003, 2004 puis 92 300 litres en 2005.L’année <strong>de</strong>rnière, j’ai pu acheter un nouve<strong>au</strong> véhicule (camion réfrigéré). J’ai alors <strong>de</strong>mandé un appui<strong>au</strong> PAOA pour mo<strong>de</strong>rniser l’unité <strong>de</strong> production. J’ai bénéficié <strong>de</strong> matériel mo<strong>de</strong>rne et j’ai rompu avecle système artisanal. Aujourd’hui, j’ai une capacité <strong>de</strong> 750 litres mais la production ne suit pas. J’aiinitié une collaboration avec la So<strong>de</strong>fitex qui a lancé l’opération « bassins laitiers du tiers sud » et quinous avait proposé <strong>de</strong> livrer du lait. Mais malheureusement, la collecte <strong>de</strong> la So<strong>de</strong>fitex n’a pas démarrécomme prévu.J’appartiens à un cadre <strong>de</strong> concertation basé à Kolda. Dans notre zone, nous avons une structureorganisée <strong>de</strong>puis longtemps. La Coopération Suisse (à travers le pôle <strong>de</strong> services) et la So<strong>de</strong>fitex (avecOxfam) nous ont aidé à mettre en place un cadre <strong>de</strong> concertation : le CINAFIL. C’est pourquoi cettestructure est performante dans sa localité. Elle résout tous <strong>les</strong> problèmes <strong>de</strong> la filière. Nous sommesbien placés dans la filière lait local. Tous <strong>les</strong> producteurs sont mobilisés <strong>au</strong>tour <strong>de</strong>s laiteries ».12

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