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Des médicaments au service de l'humanité - Medicines for Mankind

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<strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong><strong>au</strong> <strong>service</strong> <strong>de</strong> l’humanitéLA RECHERCHE D’AUJOURD’HUI,LES TRAITEMENTS DE DEMAIN


RemerciementsLe progrès médical a joué et continue <strong>de</strong> jouer un rôle majeur dans l’allongement <strong>de</strong>l’espérance <strong>de</strong> vie, dans l’amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> vie et dans l’éradication <strong>de</strong> maladiesjusque là potentiellement mortelles.Notre publication «<strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong> <strong>au</strong> <strong>service</strong> <strong>de</strong> l’humanité» met en évi<strong>de</strong>nce le rôlejoué par les <strong>médicaments</strong> dans le progrès réalisé, en rappelant certaines avancées. Maisplus encore, elle se tourne vers l’avenir et évoque également les développements actuellementen cours. Nous espérons tous qu’ils amélioreront encore les futurs traitements <strong>de</strong>stinés<strong>au</strong>x patients, en Europe et partout dans le mon<strong>de</strong>.Ce dossier est basé sur les publications intitulées «<strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong> <strong>au</strong> <strong>service</strong> <strong>de</strong> l’humanité».Il résume les in<strong>for</strong>mations contenues dans ces publications scientifiques, diffuséesen quatre tomes, entre 2003 et 2006, et couvrant 100 maladies .«<strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong> <strong>au</strong> <strong>service</strong> <strong>de</strong> l’humanité» s’est inspiré <strong>de</strong> la publication <strong>de</strong> l’associationbritannique ABPI intitulée «La recherche britannique sur les <strong>médicaments</strong>, <strong>de</strong> A jusqu’à Z». Nous remercions son <strong>au</strong>teur, le Dr. Stephen Bartlett et son éditeur, Bill Kirkness, d’avoirbien voulu nous permettre d’utiliser ce matériel.Nous remercions <strong>au</strong>ssi, tout particulièrement, le Dr. Robert G. Geursen, rédacteur en chef,d’avoir bien voulu actualiser et achever le travail commencé par l’ABPI. Au cours <strong>de</strong> cesquatre <strong>de</strong>rnières années, il a mené une recherche bibliographique exh<strong>au</strong>stive et vérifié lesprogrès réalisés dans la recherche pharmaceutique avec les entreprises dont la rechercheet développement (R&D) était concernée et <strong>au</strong>ssi avec les universités. Nous remercionségalement le Dr. Jean-Marie Muschart (HCS) pour les conseils scientifiques et médic<strong>au</strong>xapportés en soutien à ce travail.Nous exprimons notre reconnaissance à Steve Mees (Mc Cann Healthcare) pour lesconseils et les trav<strong>au</strong>x entrepris pour résumer et adapter les textes scientifiques en un langageaccessible <strong>au</strong> public le plus large possible. Ce travail a été réalisé sous la supervisionscientifique et médicale du Dr. Jean-Marie Muschart, qui a également revu la traductionvers le français préparée par Cyril Sitbon (AAA Traductions).Nous remercions spécialement les membres du Comité <strong>de</strong> Rédaction, à savoir, le Dr.Robert G. Geursen (Guersen Consulting), Bill Kirkness (ABPI), Jean-Marie Muschart (HCS)et Marie-Claire Pickaert (EFPIA, coordinatrice). Nous remercions également Peter Heer(Roche), Philippe Loewenstein (Pfizer) et le Dr. Robert Sebbag (sanofi-aventis) pour le soutienqu’ils ont apporté <strong>au</strong> Comité <strong>de</strong> Rédaction.Nous souhaitons également exprimer toute notre reconnaissance <strong>au</strong> Groupe <strong>de</strong>sDirecteurs <strong>de</strong> Recherche <strong>de</strong> l’EFPIA présidé par le Professeur Trevor Jones (2002-2004) etpar le Dr. Jonathan Knowles (2004 -), pour sa contribution <strong>au</strong>x chapitres consacrés à laR&D en cours dans les différents domaines pathologiques. Nous avons également appréciéles conseils que nous ont prodigués les groupes spécialisés <strong>au</strong> sein <strong>de</strong> l’EFPIA, à savoirle Groupe Européen <strong>de</strong>s Fabricants <strong>de</strong> Vaccins (EVM) présidé par Didier Hoch et leGroupe <strong>de</strong>s Entreprises Bio-pharmaceutiques Européennes (EBE) présidé par PeterHeinrich. Enfin, et ce n’est pas le moindre, nous sommes heureux d’exprimer notre reconnaissance<strong>au</strong> Groupe <strong>de</strong> Travail <strong>de</strong> l’EFPIA «Communication et Partenariats» qui a intégréle projet «<strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong> <strong>au</strong> <strong>service</strong> <strong>de</strong> l’humanité» à son programme.


Nous souhaitons par ailleurs remercier tout spécialement toutes les personnes et tous lespatients qui ont accepté <strong>de</strong> se faire photographier. Nous voudrions également exprimernotre reconnaissance à Lan<strong>de</strong>r Loeckx qui a réalisé les photos dans différents sites, en suivantles conseils scientifiques et médic<strong>au</strong>x du Dr. Jean-Marie Muschart. Nous sommes particulièrementreconnaissants envers AstraZeneca, Roche, sanofi-aventis et sanofi-pasteurcommunication pour avoir ouvert leur photothèque à «<strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong> <strong>au</strong> <strong>service</strong> <strong>de</strong>l’humanité».Nous avons également be<strong>au</strong>coup apprécié notre collaboration avec Megaluna et Arte-Print, dans la production et l’impression <strong>de</strong>s publications.Nous tenons à remercier tous ceux qui ont contribué, à un moment ou un <strong>au</strong>tre, à la productionet à la promotion du projet «<strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong> <strong>au</strong> <strong>service</strong> <strong>de</strong> l’humanité»: l’ABPI(GB), l’AIPM (Hongrie), Allergan (GB), Piers Allin (EFPIA/EVM), AstraZeneca (GB), KarinaBoubekeur (Roche, Suisse), Magda Chlebus (EFPIA), Maria Curatolo (EFPIA), la FondationDamien (Bruxelles, Belgique), Jurgen Darras (Megaluna Production), Trees <strong>de</strong> Bruyne etKwiksilver (casting), Christophe <strong>de</strong> Callataÿ (EFPIA), Guill<strong>au</strong>me <strong>de</strong> Durat (Leem, France),Marie-Dominique <strong>de</strong> la Salle (LEEM, France), Rudi <strong>de</strong> Rechter (Megaluna Graphics), leGroupe <strong>de</strong> Pratique Dermatologique (Bruxelles, Belgique), Koen <strong>de</strong> Visscher (MegalunaProduction), Louis Nicolas Fortin (EFPIA), Forum (Slovénie), Geert Gesquiere (ZoniënSeniorencentrum, Tervuren, Belgique), Stefan Gijssels (Janssen Pharmaceutica , Belgique),Eric Granjon (LEEM, France), Christiane Guglielmazzi (France), Professeur Ursula Gresser(S<strong>au</strong>erlach/Munich, Allemagne), Alain Grillet (sanofi-pasteur, France), Nadine Gul<strong>de</strong>mont(Megaluna Graphics), IPAC Traductions (Paris, France), Irma Janssens (KoninklijkAtheneum Tervuren, Belgique), Professeur E.G. Jung (Hei<strong>de</strong>lberg, Allemagne), CatherineLecerf (EFPIA), LEEM (France), LIF (Suè<strong>de</strong>), Fabienne Muylle (EFPIA), Nefarma (Pays-Bas),Home Oase (Binkom, Belgique), Organon Communication (Pays-Bas), Claire Pair<strong>au</strong>lt(LEEM, France), pharma.be (Belgique), PIF (Finlan<strong>de</strong>), Andreas Preising (EFPIA), Institut <strong>de</strong>Mé<strong>de</strong>cine Tropicale Prince Léopold (Anvers, Belgique), Professeur Dr. José Ramet(Bruxelles et Anvers, Belgique), Dr. Scott Ratzan (Johnson & Johnson), Dr. RolandReynaert (Groupe Médical Cinquantenaire, Bruxelles, Belgique), Suzanne Scheid undSprachen-Service (Franc<strong>for</strong>t sur le Main, Allemagne), Ramona Schweizer (Roche, Suisse),Services Flats «De Vrucht» (Aarschot, Belgique), SFEE (Grèce), Gilles Sitbon (Maphar,Groupe sanofi-aventis, Maroc), SPIFF (Pologne), Siegfried Trom (VFA, Allemagne), UCB(Belgique), Wills Hugues-Wilson (EFPIA/EBE), Steven Van <strong>de</strong>r Eecken (Megaluna IT) etbien d’<strong>au</strong>tres qui ne figurent pas sur cette liste.L’EFPIA s’est ef<strong>for</strong>cé d’inclure dans cette publication <strong>de</strong>s in<strong>for</strong>mations actualisées.Elle ne peut toutefois pas garantir que celles-ci soient complètes et précises. Vous<strong>de</strong>vez donc consulter votre mé<strong>de</strong>cin ou tout <strong>au</strong>tre professionnel <strong>de</strong> la santéqualifié à propos <strong>de</strong> tout problème spécifique ou <strong>de</strong> tout sujet couvert par lesin<strong>for</strong>mations incluses dans ce dossier.September 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


Acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébralAcnéAddiction <strong>au</strong> tabacAddison (maladie d’)AllergieAlzheimer (maladie d’)AnémieAnesthésieAnomalies <strong>de</strong> la croissanceArtériopathie <strong>de</strong>s membres inférieursArthroseArythmies cardiaquesAsthmeAthéroscléroseBroncho-pneumopathie chronique obstructiveCancerCardiomyopathie hypertrophiqueChagas (maladie <strong>de</strong>)ContraceptionCushing (maladie <strong>de</strong>)Déficit en Alpha 1-antitrypsineDégénérescence maculaire liée à l’âgeDépendance à l’alcoolDépressionDiabèteDiarrhéeDouleurDysfonctionnement érectileEclampsieEncéphalite transmise par les tiquesEndométrioseEpilepsieFièvre typhoï<strong>de</strong>FilarioseGl<strong>au</strong>comeGoutteGreffeGrippeHémophilieHémorragie du corps vitréHépatite viraleHypertension artérielleHypertension artérielle pulmonaireHypertrophie bénigne <strong>de</strong> la prostateHypogonadismeIncontinence urinaireInféconditéInfections <strong>au</strong>x virus herpétiquesInfections bactériennesInsomnieInsuffisance cardiaque congestiveInsuffisance coronarienneInsuffisance pancréatiqueInsuffisance rénaleLésions <strong>de</strong> la moelle épinièreLèpreLeucémies et lymphomesLupus érythémateuxLyme (maladie <strong>de</strong>)Maladie du légionnaireMaladie du sommeilMaladies inflammatoires chroniques intestinalesMaladies métaboliques héréditairesMaladies sexuellement transmissiblesMaladies thyroïdiennesMélanomeMéningite à méningocoquesMigraineMucoviscidoseMyasthénie graveMycosesMycosis fongoï<strong>de</strong>N<strong>au</strong>séesObésitéOreillonsOstéoporosePaget (maladie <strong>de</strong>)PaludismeParkinson (maladie <strong>de</strong>)PoliomyélitePolyarthrite rhumatoï<strong>de</strong>PsoriasisRageSarcoïdoseSchizophrénieScléro<strong>de</strong>rmieSclérose en plaqueSclérose latérale amyotrophiqueSidaSpondylarthrite ankylosanteSRASSyndrome <strong>de</strong> détresse respiratoireSyndrome <strong>de</strong>s jambes sans reposSyndrome du colon irritableThromboseTrouble déficitaire <strong>de</strong> l’attentionTroubles anxieuxTuberculoseUlcère gastro-duodénalWilson (maladie <strong>de</strong>)


L’acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral (AVC)survient quand l’apport sanguin vers le cerve<strong>au</strong> est interrompu:ceci provoque <strong>de</strong>s lésions cérébrales. Les AVC seproduisent surtout chez les personnes âgées <strong>de</strong> plus <strong>de</strong>65 ans. Les traitements préventifs ont réduit la mortalitépar AVC <strong>au</strong> cours <strong>de</strong>s 30 <strong>de</strong>rnières années. De nouvellesrecherches sur la mort <strong>de</strong>s cellules cérébrales sont encours. Prévenir ou traiter efficacement les AVC pourraitréduire les besoins d’hospitalisation et <strong>de</strong> rééducationintensive.


Acci<strong>de</strong>nt vasculairecérébralQu’est-ce qu’un acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral?Un acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral survient lorsque l’apport <strong>de</strong> sang <strong>au</strong> cerve<strong>au</strong> est interrompu,occasionnant, <strong>de</strong> ce fait, <strong>de</strong>s lésions cérébrales dues <strong>au</strong> fait que le cerve<strong>au</strong> n’estplus alimenté en oxygène. La plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts vasculaires cérébr<strong>au</strong>x seproduit à la suite <strong>de</strong> l’interruption du sang <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s artères qui le transportent versle cerve<strong>au</strong>; l’<strong>au</strong>tre partie résulte d’hémorragies cérébrales qui se traduisent par une perte<strong>de</strong> sang à partir d’un vaisse<strong>au</strong> du cerve<strong>au</strong>. Les plus importants facteurs <strong>de</strong> risque <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>ntsvasculaires cérébr<strong>au</strong>x sont: l’âge, l’hypertension artérielle, le tabac et le diabète.Chez qui peut se produire un acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral?85 % <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts vasculaires cérébr<strong>au</strong>x surviennent chez les sujets <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> soixantecinq ans. En Europe, chaque année, plus <strong>de</strong> 650.000 personnes font un premier acci<strong>de</strong>ntvasculaire cérébral. On estime que plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux millions <strong>de</strong> personnes vivent avecun handicap provenant d’un acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral.Que peut-on faire face à un acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral?En matière d’acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral, prévenir v<strong>au</strong>t mieux que guérir! Certes, plusieurs<strong>médicaments</strong> sont disponibles. Ceux qui dissolvent les caillots sanguins ou qui fluidifientle sang et qui sont très utiles lorsque l’acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral est le résultatd’un caillot, sont toutefois potentiellement dangereux lorsque l’acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébralest dû à une hémorragie cérébrale.De nombreux <strong>médicaments</strong> développés, à l’origine, pour d’<strong>au</strong>tres maladies, peuvent faciliterla prévention <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts vasculaires cérébr<strong>au</strong>x. Par exemple, les <strong>médicaments</strong>antihypertenseurs, les anti-aggrégants plaquettaires, les hypocholestérolémiants permettent<strong>de</strong> réduire le rôle <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> risque spécifiques.Quelles sont les perspectives d’avenir?La mort <strong>de</strong>s cellules du cerve<strong>au</strong>, <strong>au</strong> cours d’un acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral, est un processustrès complexe que <strong>de</strong>s recherches en cours tentent d’éluci<strong>de</strong>r. Plusieurs <strong>médicaments</strong>potentiels sont en cours <strong>de</strong> développement: ils <strong>de</strong>vraient permettre <strong>de</strong> protéger lescellules du cerve<strong>au</strong> contre les lésions qui résulte d’une carence d’apport en oxygène.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


L’acné est une maladie <strong>de</strong> pe<strong>au</strong> fréquente qui peutsérieusement perturber ceux qui en sont atteints, en particulierles adolescents <strong>de</strong> sexe masculin. La recherche pharmaceutiquea mis <strong>au</strong> point plusieurs traitements contrel’acné. Les recherches futures <strong>de</strong>vraient déboucher sur <strong>de</strong>straitements prometteurs, en particulier pour les <strong>for</strong>mes lesplus sévères.


AcnéQu’est-ce que l’acné?L’acné est une maladie <strong>de</strong> la pe<strong>au</strong> habituellement localisée sur le visage, sur la partiesupérieure du cou et sur le thorax. Elle est provoquée par <strong>de</strong>s bactéries qui vivent naturellementsur la pe<strong>au</strong> et se nourrissent <strong>de</strong> sébum, une substance grasse produite par lesglan<strong>de</strong>s cutanées.Tout acné commence par l’obstruction d’un pore par <strong>de</strong>s bactéries et par le sébum. Celase manifeste par l’apparition d’une petite élevure cutanée, enflammée, qui contient souventdu pus visible. En cas <strong>de</strong> diffusion, le système immunitaire local va répondre: ceci vaprovoquer l’apparition <strong>de</strong> gros boutons, douloureux et purulents, qui souvent laissent <strong>de</strong>scicatrices.Qui est atteint par l’acné?L’acné est surtout fréquente chez les adolescents et chez les jeunes adultes – et plus particulièrementchez les garçons. Elle touche surtout les sujets à pe<strong>au</strong> grasse et l’on a constatéqu’elle avait un caractère familial.Que peut-on faire contre l’acné?Les traitements actuels comportent soit <strong>de</strong>s crèmes ou <strong>de</strong>s gels à base d’antibiotiques ou<strong>de</strong> peroxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> benzoyle qui détruisent les bactéries, soit <strong>de</strong>s solutions légèrement aci<strong>de</strong>squi favorisent la <strong>de</strong>squamation <strong>de</strong>s cellules mortes <strong>de</strong> la pe<strong>au</strong> et entraînent l’ouverture<strong>de</strong>s pores obstrués. Les patients atteints <strong>de</strong> <strong>for</strong>mes d’acné modérées à sévères peuventrecevoir <strong>de</strong>s antibiotiques faiblement dosés. Plusieurs semaines peuvent toutefois s’avérernécessaires avant d’obtenir un effet notable.Les rétinoï<strong>de</strong>s, qui sont <strong>de</strong>s dérivés <strong>de</strong> la vitamine A, sont utilisés chez les sujets dont l’acnéne répond pas <strong>au</strong>x traitements standards. Disponibles sous diverses <strong>for</strong>mes, ils diminuentla sécrétion <strong>de</strong> sébum, débouchent les pores, détruisent les bactéries et réduisentl’inflammation. Chez <strong>de</strong> nombreux patients, un traitement <strong>de</strong> seize semaines produira <strong>de</strong>seffets qui pourront durer <strong>de</strong>s mois, voire <strong>de</strong>s années.Quelles sont les perspectives d’avenir?<strong>Des</strong> essais cliniques récents ont mis en évi<strong>de</strong>nce l’efficacité d’une nouvelle associationd’antibiotique et <strong>de</strong> rétinoï<strong>de</strong>.Par ailleurs, <strong>de</strong>s recherches menées en Europe sur le patrimoine génétique <strong>de</strong> la bactérieresponsable <strong>de</strong> l’acné, ont mis en évi<strong>de</strong>nce un certain nombre <strong>de</strong> facteurs qui peuventêtre responsables du déclenchement <strong>de</strong> l’inflammation acnéique. Ces découvertes sont àprésent utilisées pour explorer plus avant les effets <strong>de</strong> cette bactérie sur le système immunitaire<strong>de</strong> l’organisme.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


L’addiction <strong>au</strong> tabac comporte un mélanged’addiction physique, d’habitu<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> pression sociale.L’industrie pharmaceutique a réalisé <strong>de</strong>s progrès significatifsdans le traitement <strong>de</strong> l’addiction physique. <strong>Des</strong> nouvellesrecherches permettent d’espérer une amélioration<strong>de</strong> la thérapeutique <strong>de</strong> cette maladie qui tue chaqueannée <strong>de</strong>s millions <strong>de</strong> personnes.


Addiction <strong>au</strong> tabacQu’est-ce que l’addiction <strong>au</strong> tabac?L’addiction <strong>au</strong> tabac est une addiction physique à la nicotine. Elle est également influencéepar l’habitu<strong>de</strong> et par la pression sociale.L’addiction <strong>au</strong> tabac s’est avérée plus sévère que l’addiction à l’alcool. Elle est <strong>de</strong> mêmenive<strong>au</strong> que l’addiction <strong>au</strong>x stupéfiants.Qui est atteint par l’addiction <strong>au</strong> tabac?Au sein <strong>de</strong> l’Union Européenne, près <strong>de</strong> 100 millions <strong>de</strong> personnes fument, soit 30 % <strong>de</strong>la population âgée <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 15 ans.Les maladies liées <strong>au</strong> tabagisme, et plus particulièrement les maladies du système cardio-vasculaireet <strong>de</strong>s poumons, ont été responsables <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 5 millions <strong>de</strong> morts prématuréesen 2000.L’Organisation Mondiale <strong>de</strong> la Santé (OMS) estime que ce chiffre <strong>au</strong>rapresque doublé d’ici 2020, à moins que d’ici là <strong>de</strong>s interventions politiques efficacesaient été mises en œuvre.Que peut-on faire contre l’addiction <strong>au</strong> tabac?Les traitements médicamenteux, parallèlement <strong>au</strong>x conseils et <strong>au</strong> soutien psychologique,jouent un rôle fondamental dans l’assistance <strong>au</strong>x fumeurs qui veulent réussir <strong>de</strong> s’arrêter<strong>de</strong> fumer.Les patients peuvent disposer actuellement <strong>de</strong> plusieurs <strong>for</strong>mes <strong>de</strong> traitements <strong>de</strong> substitutionnicotinique, parmi lesquels <strong>de</strong>s gommes à mâcher, <strong>de</strong>s patches et un spray nasal.Le premier traitement non nicotinique est un antidépresseur qui agit <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> larégion du cerve<strong>au</strong> qui induit la sensation <strong>de</strong> récompense à la nicotine.Quelles sont les perspectives d’avenir?En dépit <strong>de</strong>s progrès significatifs accomplis dans le domaine du sevrage tabagique, ilexiste encore be<strong>au</strong>coup <strong>de</strong> fumeurs qui <strong>de</strong>meurent «accros» à la nicotine.De nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> antidépresseurs font actuellement l’objet d’essais cliniques.<strong>Des</strong> recherches sont également en cours pour comprendre exactement comment la nicotineinduit ces sensations <strong>de</strong> plaisir <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du cerve<strong>au</strong>. Elles pourraient mener <strong>au</strong> développement<strong>de</strong> thérapeutiques plus ciblées.Une amélioration <strong>de</strong>s t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> succès <strong>de</strong>vrait probablement venir <strong>de</strong> l’association <strong>de</strong>s traitementsactuels et nouve<strong>au</strong>x avec une thérapie comportementale efficace.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


La maladie d’Addison est une maladie rare<strong>de</strong>s glan<strong>de</strong>s surrénales. Elle provoque notamment <strong>de</strong>ssymptômes <strong>de</strong> fatigue et une diminution <strong>de</strong> la tensionartérielle qui affectent gravement la vie <strong>de</strong>s patients.La recherche a permis le développement <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x traitementsefficaces, à prendre toute la vie durant.


Maladie d’AddisonQu’est-ce que la maladie d’Addison?La maladie d’Addison est une maladie rare <strong>de</strong>s glan<strong>de</strong>s surrénales (situées sur les reins).Chez les mala<strong>de</strong>s, ces glan<strong>de</strong>s ne produisent pas suffisamment d’hormones stéroïdiennesafin que l’organisme puisse fonctionner correctement. Il en résulte donc <strong>de</strong> la fatigue etune hypotension artérielle.Qui est atteint par la maladie d’Addison?On estime à environ vingt-quatre mille le nombre <strong>de</strong> cas <strong>de</strong> maladie d’Addison en Europeet à cinq ou six mille le nombre <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x cas par million d’habitants et par an.Que peut-on faire face à la maladie d’Addison?Les patients ont besoin d’un traitement <strong>de</strong> substitution hormonal stéroïdien à vie. Celasignifie que la plupart <strong>de</strong>s personnes souffrant <strong>de</strong> cette maladie peuvent continuer àmener une vie normale.Quelles sont les perspectives d’avenir?Une intéressante <strong>for</strong>me pharmaceutique à libération prolongée par voie orale est encours <strong>de</strong> développement. Son fonctionnement permet <strong>de</strong> libérer plus d’hormones le matinet moins d’hormones la nuit. Ceci correspond <strong>au</strong> rythme naturel <strong>de</strong> l’hormone stéroïdiennephysiologique. Un <strong>au</strong>tre axe <strong>de</strong> recherche s’ef<strong>for</strong>ce <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce les modificationsdu système immunitaire qui pourraient être à l’origine <strong>de</strong> la maladie. Cela pourraitégalement permettre <strong>de</strong> mieux comprendre cette maladie et d’ouvrir la voie à <strong>de</strong> nouvellesimmunothérapies.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


L’allergie se manifeste lorsque le système immunitaire<strong>de</strong> l’organisme sur-réagit <strong>au</strong> contact <strong>de</strong> substancestelles que la poussière, les pollens, les poils d’anim<strong>au</strong>x etcertains mét<strong>au</strong>x. <strong>Des</strong> millions <strong>de</strong> personnes en souffrent enEurope. Les entreprises du médicament cherchent à comprendrela nature complexe <strong>de</strong> l’allergie afin <strong>de</strong> développer<strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> capables <strong>de</strong> soulager les désagrémentsprovoqués par l’allergie.


AllergieQu’est-ce que l’allergie?L’allergie se manifeste lorsque le système immunitaire <strong>de</strong> l’organisme sur-réagit <strong>au</strong>contact <strong>de</strong> substances appelées «allergènes». Les allergènes rencontrés le plus courammentsont la poussière, les pollens, les poils d’anim<strong>au</strong>x, les piqûres d’insectes, certainsmét<strong>au</strong>x et <strong>médicaments</strong>. On trouve, parmi les réactions allergiques les plus courantes,le rhume <strong>de</strong>s foins, l’asthme, l’inflammation <strong>de</strong>s muqueuses <strong>de</strong>s yeux (conjonctivite) etl’eczéma. Les réactions allergiques sévères peuvent être dangereuses, voire mortelles.Qui souffre d’allergie?Plus <strong>de</strong> 25 millions <strong>de</strong> personnes souffrent d’allergies, <strong>au</strong>jourd’hui, en Europe et ce nombrecroît régulièrement.Que peut-on faire contre l’allergie?Une «vaccination» à base d’allergènes purifiés peut permettre <strong>de</strong> réduire la sensibilité <strong>au</strong>xallergènes. Les <strong>médicaments</strong> utilisés le plus couramment sont les antihistaminiques, lesdécongestionnants et les corticoï<strong>de</strong>s. Certains permettent <strong>de</strong> soulager les symptômes;d’<strong>au</strong>tres sont en revanche nécessaires pour traiter les phénomènes biologiques sousjacents.Quelles sont les perspectives d’avenir?La recherche actuelle porte sur <strong>de</strong>s approches visant à modifier les réactions complexesdu système immunitaire afin d’empêcher la réponse allergique. <strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong> mieuxtolérés, <strong>de</strong>stinés à traiter notamment l’eczéma du jeune enfant, sont en cours d’étu<strong>de</strong>,tout comme les moyens <strong>de</strong> bloquer l’immunoglobuline E, la principale protéine impliquéedans l’allergie. De nouvelles stratégies <strong>de</strong> «vaccination» à base d’allergènes modifiés sontégalement à l’étu<strong>de</strong>.L’analyse <strong>de</strong>s complexités <strong>de</strong> la réponse allergique permettrait d’élaborer <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong>plus efficaces et mieux tolérés et <strong>de</strong> réduire les désagréments <strong>de</strong> l’allergie et lesdangers <strong>au</strong>xquels elle soumet les patients atteints.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


La maladie d’Alzheimer prive <strong>de</strong>s millions<strong>de</strong> personnes âgées <strong>de</strong> leur mémoire et <strong>de</strong> leur indépendance.Au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années, plusieurs <strong>médicaments</strong>ont aidé à améliorer la vie <strong>de</strong>s patients. De nouvellesavancées pourraient ai<strong>de</strong>r à maintenir les patients en<strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> soins et à rendre plus facile leur viemais <strong>au</strong>ssi celle <strong>de</strong> leur famille.


AlzheimerQu’est-ce que la maladie d’Alzheimer?La maladie d’Alzheimer est une maladie évolutive du cerve<strong>au</strong>. <strong>Des</strong> protéines qui se sontdéposées à l’intérieur et <strong>au</strong>tour <strong>de</strong>s cellules du cerve<strong>au</strong> empêchent ces <strong>de</strong>rnières <strong>de</strong> fonctionner;le tissu cérébral perd peu à peu ses propriétés. Dans les cas avancés, une diminutionréelle <strong>de</strong>s fonctions célébrales est mise en évi<strong>de</strong>nce.Les patients atteints <strong>de</strong> la maladie d’Alzheimer - qui représente 55% <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>scas <strong>de</strong> démence - souffrent d’une variété <strong>de</strong> symptômes angoissants parmi lesquels: uneperte <strong>de</strong> la mémoire à court terme, une faible concentration, <strong>de</strong>s difficultés à trouver lesmots et à comprendre les <strong>au</strong>tres personnes, <strong>de</strong>s difficultés à se situer dans l’espace, <strong>de</strong>schangements d’humeur et <strong>de</strong>s bouleversements émotionnels. En définitive, une perte <strong>de</strong>la personnalité et la dépendance s’en suivent.Qui souffre <strong>de</strong> la maladie d’Alzheimer?En Europe, cette démence frappe près <strong>de</strong> 5% <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 65 ans. Cettefréquence peut atteindre un tiers <strong>de</strong>s sujets approchant les 90 ans. Ces chiffres <strong>de</strong>vraient<strong>au</strong>gmenter <strong>de</strong> façon significative avec le vieillissement <strong>de</strong> la population.Que peut-on faire contre cette maladie?Il n’y a actuellement <strong>au</strong>cun traitement contre la maladie d’Alzheimer. Cependant, <strong>au</strong>cours <strong>de</strong>s cinq <strong>de</strong>rnières années, <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> empêchant la dégradation d’uneimportante molécule messagère dans le cerve<strong>au</strong> ont été mis sur le marché: ils ont permisd’améliorer la vie <strong>de</strong> 10 à 30% <strong>de</strong>s patients.Quelles sont les perspectives d’avenir?De nombreuses pistes <strong>de</strong> recherche sont en cours d’exploration pour combattre la maladied’Alzheimer. De nouve<strong>au</strong>x inhibiteurs <strong>de</strong> molécules messagères sont à l’étu<strong>de</strong>. <strong>Des</strong><strong>médicaments</strong> qui favorisent la réparation <strong>de</strong>s cellules nerveuses ou qui réduisent leslésions subies par ces cellules présentent un intérêt thérapeutique, <strong>de</strong> même que les inhibiteursdu processus qui conduit <strong>au</strong>x dépôts caractéristiques <strong>de</strong> protéines dans le cerve<strong>au</strong>.La recherche se mobilise également pour éluci<strong>de</strong>r le rôle <strong>de</strong>s molécules qui transmettentles messages à l’intérieur du cerve<strong>au</strong> et pour étudier les facteurs qui pourraient favoriserla régénération <strong>de</strong>s nerfs.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


L’anémie est une maladie caractérisée par le fait quele sang ne transporte pas assez d’oxygène par manque <strong>de</strong>globules rouges. Les c<strong>au</strong>ses <strong>de</strong> l’anémie sont multiples etil existe plusieurs traitements différents. La recherche viseà mettre à disposition <strong>de</strong>s traitements alternatifs mieuxsupportés par le patient.


AnémieQu’est-ce que l’anémie?L’anémie est un état pathologique qui se caractérise par le fait que le sang n’apporte pasassez d’oxygène à l’organisme. Cette situation peut provenir soit d’un manque <strong>de</strong> globulesrouges, soit du fait que la quantité d’oxygène que transporte chaque globule rougeest inférieure à la normale. Habituellement, la présence d’une anémie est le signe d’une<strong>au</strong>tre maladie.Les anémies sévères peuvent provoquer <strong>de</strong>s états <strong>de</strong> faiblesse, <strong>de</strong>s vertiges, <strong>de</strong>s m<strong>au</strong>x <strong>de</strong>tête, une extrême fatigue et <strong>de</strong> l’irritabilité.Qui est atteint d’anémie?Une carence d’apport en fer alimentaire, chez les femmes enceintes ou chez les femmesqui ont <strong>de</strong>s règles abondantes, constitue la c<strong>au</strong>se la plus fréquente <strong>de</strong> l’anémie.L’anémie est également associée à <strong>de</strong>s maladies telles que la polyarthrite rhumatoï<strong>de</strong> etle cancer. Souvent elle survient également après une transplantation rénale, du fait <strong>de</strong> labaisse du t<strong>au</strong>x d’érythropoïétine (EPO), une hormone impliquée dans la production <strong>de</strong>sglobules rouges.Près <strong>de</strong> 250 millions <strong>de</strong> personnes dans le mon<strong>de</strong> présentent <strong>de</strong>s anomalies génétiquesqui entraînent une altération <strong>de</strong> la structure <strong>de</strong> leurs globules rouges et provoquent <strong>de</strong>smaladies comme l’anémie drépanocytaire.Que peut-on faire face à une anémie?Dans <strong>de</strong> nombreux cas, l’anémie est traitée par <strong>de</strong>s apports complémentaires en fer. Let<strong>au</strong>x <strong>de</strong> fer est surveillé dans le sang jusqu’à ce qu’il retrouve une valeur normale.Un traitement à base d’EPO est indiqué en cas d’anémie induite par une chimiothérapieou provoquée par une maladie rénale chronique.Quelles sont les perspectives d’avenir?La plupart <strong>de</strong>s recherches actuelles se concentrent sur les moyens d’améliorer la qualité<strong>de</strong> vie et les t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> survie <strong>de</strong>s patients atteints d’insuffisance rénale chronique ou d’anémieinduite par un cancer. Plusieurs dérivés <strong>de</strong> l’EPO sont en cours <strong>de</strong> développement.Par ailleurs, le développement <strong>de</strong> traitements contre les maladies génétiques, commel’anémie drépanocytaire, suscite un intérêt croissant.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


L’anesthésie permet <strong>de</strong> pratiquer un acte chirurgicalalors que le patient est endormi et ceci sans que celuicine gar<strong>de</strong> <strong>de</strong> souvenir <strong>de</strong> l’opération. L’industrie pharmaceutiqueest à la recherche d’améliorations thérapeutiquesdans ce domaine.


AnesthésieQu’est-ce que l’anesthésie?L’anesthésie constitue le processus qui vise à bloquer la perception <strong>de</strong> la douleur. Elle permet<strong>de</strong> pratiquer la chirurgie alors que le patient est détendu, endormi et qu’il ne gar<strong>de</strong>ra<strong>au</strong>cun souvenir <strong>de</strong> l’opération. L’anesthésie peut être «locale», comme par exemple uneinjection pratiquée avant <strong>de</strong> suturer une blessure; «régionale», lorsque le médicament estinjecté <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> la colonne vertébrale afin d’endormir une région du corps; ou «générale»,lorsque le patient est inconscient jusqu’à la fin <strong>de</strong> l’opération.Sur qui peut-on pratiquer une anesthésie?Sur toute personne nécessitant une intervention chirurgicale ou toute <strong>au</strong>tre interventionmédicale tr<strong>au</strong>matisante qui, réalisée sans anesthésie, provoquerait une douleur insupportable.Comment administrer une anesthésie?L’anesthésie générale débute souvent par une prémédication – administration d’un médicament<strong>de</strong>stiné à relaxer et à calmer le patient. Ensuite, d’<strong>au</strong>tres <strong>médicaments</strong> sont nécessairespour induire et maintenir l’anesthésie. Ils peuvent être administrés en injection, enperfusion ou en inhalation. Un relaxant musculaire peut également être utilisé pour permettre<strong>au</strong> chirurgien <strong>de</strong> pratiquer son intervention en réduisant le tonus musculaire.Quelles sont les perspectives d’avenir?De nouve<strong>au</strong>x relaxants musculaires sont à l’étu<strong>de</strong>, ainsi que <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> qui permettentd’en inverser les effets. Les chercheurs étudient <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x anesthésiques parvoie intraveineuse. D’<strong>au</strong>tres développent <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x mo<strong>de</strong>s d’administration.La science <strong>de</strong> l’anesthésie constitue l’un <strong>de</strong>s développements les plus significatifs <strong>de</strong> lamé<strong>de</strong>cine. Ce développement va <strong>de</strong>voir se poursuivre dans le futur.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


Les anomalies <strong>de</strong> la croissance résultentd’une croissance excessive ou insuffisante provoquée parun t<strong>au</strong>x hormonal anormal. Ceci peut avoir un impactmajeur sur la vie d’une personne. La recherche menée parles entreprises du médicament a permis d’obtenir <strong>de</strong>s hormonessynthétiques ainsi que d’<strong>au</strong>tres <strong>médicaments</strong> quipeuvent permettre <strong>de</strong> corriger le déséquilibre. Cela permet<strong>au</strong>x patients <strong>de</strong> prendre part <strong>au</strong>x activités <strong>de</strong> leur âge.


Anomalies <strong>de</strong> la croissanceQu’appelle-t-on anomalies <strong>de</strong> la croissance?Les anomalies <strong>de</strong> la croissance se manifestent soit par une insuffisance, soit par un excès<strong>de</strong> croissance. Si l’hormone <strong>de</strong> croissance est produite en trop faible quantité, la croissanceest retardée. A l’inverse, un excès <strong>de</strong> production <strong>de</strong> l’hormone <strong>de</strong> croissance entraîneune maladie appelée «acromégalie».Qui présente <strong>de</strong>s anomalies <strong>de</strong> la croissance?Près <strong>de</strong> 110.000 enfants, en Europe, souffrent d’une carence en hormone <strong>de</strong> croissance.On estime qu’une personne sur mille souffre d’une carence en hormone <strong>de</strong> croissance, <strong>au</strong>sta<strong>de</strong> adulte. L’acromégalie atteint environ 15.000 personnes en Europe.Que peut-on faire face à <strong>de</strong>s anomalies <strong>de</strong> la croissance?Le traitement <strong>de</strong>s anomalies <strong>de</strong> la croissance est complexe et nécessite le suivi par un spécialistependant <strong>de</strong> nombreuses années.Une hormone <strong>de</strong> croissance biosynthétique, i<strong>de</strong>ntique à l’hormone <strong>de</strong> croissance naturelle,est utilisée <strong>de</strong>puis 1985. Le principal inconvénient rési<strong>de</strong> dans le fait qu’il f<strong>au</strong>t l’injecter,soit tous les jours, soit plusieurs fois par semaine: ceci c<strong>au</strong>se <strong>de</strong>s désagréments <strong>au</strong>ssibien pour les enfants que pour les soignants.L’acromégalie peut être traitée par la chirurgie et/ou par la radiothérapie. Cependant,une nouvelle classe <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> sophistiqués est également disponible.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les recherches en cours ont pour objet <strong>de</strong> rendre l’hormone <strong>de</strong> croissance plus facile à utiliser.D’<strong>au</strong>tres développements viendront probablement <strong>de</strong>s ef<strong>for</strong>ts consentis par l’industriepharmaceutique pour comprendre, <strong>de</strong> manière plus approfondie, la biologie et lagénétique <strong>de</strong> la croissance cellulaire.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


L’artériopathie <strong>de</strong>s membres inférieursréduit ou arrête le flux sanguin en direction <strong>de</strong>s jambes.Les personnes qui en souffrent ne peuvent marcher loinsans ressentir <strong>de</strong> douleurs. De nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong>pour traiter cette maladie sont à l’étu<strong>de</strong>. La recherche<strong>de</strong>vrait apporter une amélioration bienvenue <strong>au</strong>x patientsdont la mobilité est limitée par cette affection.


Artériopathie<strong>de</strong>s membres inférieursQu’est-ce que l’artériopathie <strong>de</strong>s membres inférieurs?L’artériopathie <strong>de</strong>s membres inférieurs est une maladie qui se produit lorsque le flux sanguinartériel allant vers le membre inférieur est diminué ou interrompu. Cela entraîne <strong>de</strong>sdouleurs à la marche. Les personnes qui en souffrent ont une probabilité <strong>de</strong> mourir d’unecrise cardiaque ou d’un acci<strong>de</strong>nt vasculaire <strong>de</strong>ux à trois fois plus élevée que les personnesdu même âge qui n’en souffrent pas.Qui est atteint <strong>de</strong> l’artériopathie <strong>de</strong>s membres inférieurs?Elle survient rarement avant 50 ans, mais sa fréquence <strong>au</strong>gmente avec l’âge. On estimeque près <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong>s hommes et <strong>de</strong>s femmes ayant entre 55 et 74 ans en souffrent,sans manifester <strong>de</strong> symptômes.Que peut-on faire en cas d’artériopathie <strong>de</strong>s membres inférieurs?Les <strong>médicaments</strong> fréquemment utilisés dilatent les vaisse<strong>au</strong>x sanguins et favorisent lemaintien <strong>de</strong> la circulation sanguine. D’<strong>au</strong>tres <strong>médicaments</strong> améliorent la circulation sanguineet ren<strong>de</strong>nt les globules rouges plus souples. Bien que ces progrès permettent <strong>au</strong>xpatients <strong>de</strong> marcher plus loin sans douleur, relativement peu <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> ont été spécifiquement<strong>au</strong>torisés pour leur utilisation dans cette maladie.Quelles sont les perspectives d’avenir?La recherche continue sur <strong>de</strong>s molécules permettant <strong>de</strong> dilater les artères et <strong>de</strong> réduire la<strong>for</strong>mation <strong>de</strong> caillots sanguins, améliorant ainsi la circulation sanguine. Les développementspassionnants en matière <strong>de</strong> thérapie génique pourraient permettre <strong>au</strong>x patients <strong>de</strong>marcher sans douleur: un soulagement bienvenu pour les patients dont la mobilité estlimitée par cette maladie.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


L’arthrose provoque <strong>de</strong>s douleurs et une rai<strong>de</strong>ur <strong>au</strong>nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s articulations. Peu à peu, <strong>de</strong> nombreux <strong>médicaments</strong>ont été développés. Ils apportent <strong>au</strong>x patients unsoulagement <strong>de</strong> leurs douleurs et les ai<strong>de</strong>nt à conserverleur mobilité et leur indépendance. Mieux comprendre ceprocessus pathologique <strong>de</strong>vrait ouvrir la voie à <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong>plus per<strong>for</strong>mants, dans le futur.


ArthroseQu’est-ce que l’arthrose?L’arthrose est une maladie qui se caractérise par une inflammation <strong>de</strong>s articulations pouvantdétruire, peu à peu, le cartilage articulaire normal. L’arthrose provoque <strong>de</strong>s douleurs,<strong>de</strong>s rai<strong>de</strong>urs et finit par entraîner un m<strong>au</strong>vais fonctionnement <strong>de</strong>s articulations.Qui est atteint d’arthrose?L’arthrose touche <strong>au</strong>ssi bien les hommes que les femmes. Aux environs <strong>de</strong> 65 ans, 80%<strong>de</strong>s personnes ont une arthrose radiologiquement démontrée, alors que seuls 25% enmanifestent les symptômes. Partout en Europe, l’arthrose perturbe l’existence <strong>de</strong> millions<strong>de</strong> personnes.Que peut-on faire en cas d’arthrose?Au fil <strong>de</strong>s années, les entreprises <strong>de</strong> recherche ont développé <strong>de</strong> nombreux <strong>médicaments</strong>actifs contre la douleur et l’inflammation provoquées par l’arthrose. Parmi ceux-ci, ontrouve <strong>de</strong>s analgésiques et <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> que l’on appelle «anti-inflammatoires nonstéroïdiens». Depuis quelques années, une nouvelle classe <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> h<strong>au</strong>tementsélectifs, présentant moins d’effets indésirables, est <strong>de</strong>venue disponible pour le patient.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les chercheurs s’ef<strong>for</strong>cent <strong>de</strong> créer d’<strong>au</strong>tres <strong>médicaments</strong> h<strong>au</strong>tement sélectifs, dont onespère qu’ils seront plus actifs et/ou mieux tolérés. On attend <strong>de</strong> cette recherche qu’ellepermette <strong>de</strong> découvrir <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> capables <strong>de</strong> modifier la progression <strong>de</strong> la maladieet d’empêcher la dégradation du cartilage. De ce fait, ils <strong>de</strong>vraient permettre <strong>au</strong>xpatients <strong>de</strong> conserver leur mobilité et leur indépendance.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


Les arythmies cardiaques sont <strong>de</strong>s modificationsdu rythme cardiaque naturel. Elles peuvent ne pasavoir <strong>de</strong> signification médicale ou être rapi<strong>de</strong>ment mortelles.Les arythmies cardiaques sont plus fréquentes avecl’âge. Il existe <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> pour les traiter, mais tousne sont pas bien tolérés. De nouve<strong>au</strong>x produits sont encours d’étu<strong>de</strong> pour ai<strong>de</strong>r les personnes qui en sont atteintes.


Arythmies cardiaquesQu’est-ce que l’arythmie cardiaque?L’arythmie constitue un trouble du rythme cardiaque normal. Arythmie signifie «absence<strong>de</strong> rythme». Le cœur peut accélérer ou ralentir. <strong>Des</strong> battements surnuméraires peuvent seproduire, <strong>de</strong> même que certains battements peuvent faire déf<strong>au</strong>t. Certaines arythmiesont une faible signification médicale. D’<strong>au</strong>tres peuvent être rapi<strong>de</strong>ment fatales, si ellesne sont pas traitées à temps.Qui souffre d’arythmie cardiaque?L’arythmie cardiaque touche indifféremment les hommes et les femmes. Environ 5% <strong>de</strong>la population <strong>de</strong> l’Union européenne en a fait l’expérience à un quelconque moment <strong>de</strong>la vie. Elle <strong>de</strong>vient plus fréquente avec l’âge.Que peut-on faire face à une arythmie cardiaque?Il existe quatre classes principales <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> contre l’arythmie cardiaque: ils agissenten bloquant les différents sign<strong>au</strong>x biochimiques responsables <strong>de</strong> l’arythmie.Cependant, tous ces <strong>médicaments</strong> ne sont pas toujours bien tolérés. De plus, du fait <strong>de</strong>la complexité <strong>de</strong>s processus <strong>de</strong> contrôle du rythme cardiaque, ces <strong>médicaments</strong> peuvent,dans certaines situations, déclencher eux-même une arythmie: il doivent donc être administrésavec préc<strong>au</strong>tion. <strong>Des</strong> améliorations <strong>de</strong> la thérapeutique médicamenteuse sontdonc nécessaires.Quelles sont les perspectives d’avenir?<strong>Des</strong> nouve<strong>au</strong>x produits <strong>de</strong>stinés à traiter l’arythmie sont en cours <strong>de</strong> développement. Un<strong>de</strong> ceux-ci est <strong>de</strong>stiné à une <strong>for</strong>me sérieuse d’arythmie habituellement traitée par chirurgie.Il existe une <strong>au</strong>tre piste <strong>de</strong> recherche orientée vers <strong>de</strong> nouvelles molécules.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


L’asthme est une maladie très courante qui affecte larespiration. La recherche pharmaceutique a développé <strong>de</strong>s<strong>médicaments</strong> qui améliorent la respiration en élargissantles voies aériennes et en réduisant l’inflammation.Aujourd’hui, <strong>de</strong> nombreux patients asthmatiques mènent<strong>de</strong>s vies normales et le recours <strong>au</strong> traitement d’urgence àl’hôpital est <strong>de</strong> moins en moins fréquent.


AsthmeQu’est-ce que l’asthme?L’asthme est un ensemble complexe <strong>de</strong> troubles respiratoires divers. Lors <strong>de</strong> cette maladie,on observe un rétrécissement <strong>de</strong>s voies aériennes, une inflammation <strong>de</strong>s poumons ainsique la production d’un épais mucus bronchique. Tout ceci gêne sérieusement la respiration.Les crises d’asthme peuvent être déclenchées par <strong>de</strong> nombreux facteurs, parmi lesquelson peut citer les pollens, les poils d’anim<strong>au</strong>x, les acariens, certaines <strong>de</strong>nrées alimentaires,l’air froid, l’anxiété et l’exercice physique. Les crises d’asthme nécessitent souventun traitement d’urgence en milieu hospitalier.Qui souffre d’asthme?L’asthme est très répandu chez les adultes et les enfants à travers l’Europe. C’est la c<strong>au</strong>sela plus fréquente d’absentéisme scolaire: l’asthme figure parmi les motifs les plus fréquents<strong>de</strong> visites chez le mé<strong>de</strong>cin.Que peut-on faire contre l’asthme?Il existe <strong>de</strong>ux princip<strong>au</strong>x types <strong>de</strong> traitements: ceux qui dilatent les bronches et ceux quiréduisent l’inflammation. Les <strong>de</strong>ux peuvent être administrés grâce à <strong>de</strong>s inhalateurs. Laréponse <strong>au</strong> traitement peut être limitée. Par ailleurs, certains traitements peuvent, à lalongue, perdre <strong>de</strong> leur activité.Quelles sont les perspectives d’avenir?Plusieurs axes <strong>de</strong> recherche ont pour objectif d’améliorer l’acheminement <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong>existants vers les poumons. Le mécanisme <strong>de</strong> l’asthme est très complexe. Celasignifie que les possibilités <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x traitements sont nombreuses. Larecherche se poursuit afin d’empêcher l’accumulation dans les poumons <strong>de</strong> cellules impliquéesdans l’inflammation, <strong>de</strong> bloquer la libération <strong>de</strong>s substances inflammatoires sécrétéespar ces cellules, <strong>de</strong> bloquer l’activité <strong>de</strong>s substances inflammatoires et <strong>de</strong> développer<strong>de</strong> nouvelles molécules qui dilatent les bronches.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


L’athérosclérose constitue le processus <strong>au</strong> coursduquel <strong>de</strong>s dépôts <strong>de</strong> graisses existant <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>sparois <strong>de</strong>s artères finissent, peu à peu, par obstruer cellesci.Ce phénomène provoque <strong>de</strong>s crises cardiaques, <strong>de</strong>sacci<strong>de</strong>nts vasculaires cérébr<strong>au</strong>x, <strong>de</strong>s démences et d’<strong>au</strong>trespathologies sérieuses. La recherche a permis d’obtenir <strong>de</strong>s<strong>médicaments</strong> qui diminuent les lipi<strong>de</strong>s sanguins (graisses),s<strong>au</strong>vant ainsi <strong>de</strong>s millions <strong>de</strong> vies. On espère que les nouvellesrecherches permettront d’obtenir <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong>encore plus efficaces.


AthéroscléroseQu’est-ce que l’athérosclérose?L’athérosclérose est le processus <strong>au</strong> cours duquel <strong>de</strong>s dépôts graisseux (appelés«plaques») se <strong>for</strong>ment sur la paroi artérielle. <strong>Des</strong> caillots sanguins peuvent se <strong>for</strong>mer<strong>au</strong>tour <strong>de</strong> ces dépôts. La paroi artérielle s’épaissit et le flux sanguin s’en trouve diminué.Si ce phénomène se produit <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s artères du cœur, il peut entraîner <strong>de</strong>s douleursd’angine <strong>de</strong> poitrine ou <strong>de</strong>s crises cardiaques. Si les plaques se <strong>for</strong>ment <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>sartères <strong>de</strong> la tête et du cou, elles peuvent entraîner <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts vasculaires cérébr<strong>au</strong>xet <strong>de</strong>s démences. Ces plaques peuvent également affecter les membres inférieurs etentraîner une pathologie connue sous le nom <strong>de</strong> «artériopathie vasculaire périphérique».L’athérosclérose peut également obliger le cœur à travailler plus durement, ce qui peutentraîner une <strong>au</strong>gmentation <strong>de</strong> la tension artérielle et une insuffisance cardiaque.Qui est atteint d’athérosclérose?L’athérosclérose constitue l’une <strong>de</strong>s principales c<strong>au</strong>ses <strong>de</strong> morbidité et <strong>de</strong> mortalitéen Europe. Les maladies cardiovasculaires y représentent en effet 40% <strong>de</strong>s décès.Que peut-on faire face à l’athérosclérose?Un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie sain et un régime adapté doit permettre <strong>de</strong> contrôler la <strong>for</strong>mation <strong>de</strong>dépôts graisseux, en agissant en partie sur le cholestérol et les triglycéri<strong>de</strong>s sanguins. Sicela ne suffit pas, <strong>de</strong> nombreux <strong>médicaments</strong> h<strong>au</strong>tement efficaces, qui permettent d’yparvenir ont été développés par les entreprises du médicament. Parmi ces <strong>médicaments</strong>,les statines possé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> nombreux avantages. De récents essais les ont démontré, eneffet, capables <strong>de</strong> diminuer les risques <strong>de</strong> récidive <strong>de</strong> crise cardiaque ou d’acci<strong>de</strong>nt vasculairecérébral.Quelles sont les perspectives d’avenir?De nouvelles statines, plus efficaces, sont en cours d’étu<strong>de</strong>, <strong>de</strong> même que <strong>de</strong> nombreuses<strong>au</strong>tres molécules agissant sur la <strong>for</strong>mation <strong>de</strong>s dépôts graisseux. Au fur et à mesure quese développe la compréhension <strong>de</strong> cette pathologie, l’espoir grandit <strong>de</strong> pouvoir développer<strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> qui non seulement ralentiront les progrès <strong>de</strong> l’athérosclérose maisqui pourraient même l’inverser.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


Broncho-pneumopathie chroniqueobstructive • Le tabac en est la c<strong>au</strong>se principale.Les patients atteints ont <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> mal à respirer.L’industrie développe <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> pour soulagerles symptômes. Il est à espérer que dans le futur, lespatients atteints pourront mener une vie moins restreinte.


Broncho-pneumopathiechronique obstructiveQu’est-ce que la broncho-pneumopathie chronique obstructive?La broncho-pneumopathie chronique obstructive est une diminution progressive et irréversible<strong>de</strong> la capacité respiratoire. Dans cette maladie, les poumons sont anormalementenflammés: ceci entraîne toux, essoufflement chronique et production <strong>de</strong> crachats.Le tabac en est la c<strong>au</strong>se majeure, suivi par les expositions <strong>au</strong>x poussières, <strong>au</strong>x produitschimiques et à l’air pollué. Les infections bactériennes pulmonaires entraînent <strong>de</strong>s épiso<strong>de</strong>saigus.Qui souffre <strong>de</strong> broncho-pneumopathie chronique obstructive?La broncho-pneumopathie chronique obstructive est peu répandue chez les sujets <strong>de</strong>moins <strong>de</strong> 45 ans et <strong>de</strong>vient <strong>de</strong> plus en plus fréquente ensuite. On a estimé que seulementun cas sur quatre était diagnostiqué. En effet, nombreux sont ceux qui, bien que présentantune toux du fumeur, expectorant et présentant un essoufflement pendant et aprèsl’ef<strong>for</strong>t, atten<strong>de</strong>nt longtemps avant <strong>de</strong> consulter un mé<strong>de</strong>cin.Que peut-on faire face à une broncho-pneumopathie chronique obstructive?Le traitement vise principalement à contrôler les symptômes <strong>de</strong> la broncho-pneumopathiechronique obstructive et à en prévenir les épiso<strong>de</strong>s aigus. Pour les broncho-pneumopathieschroniques obstructives légères, l’industrie a développé <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> qui dilatentles voies respiratoires. Dans les cas plus sérieux, <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> à base <strong>de</strong> stéroï<strong>de</strong>speuvent également être administrés. Dans les cas très sévères, le recours à <strong>de</strong> l’oxygèneest <strong>au</strong>ssi nécessaire. <strong>Des</strong> antibiotiques peuvent être prescrits pendant les épiso<strong>de</strong>sinfectieux. L’arrêt du tabac est vital. Lui seul peut permettre <strong>de</strong> ralentir la progression <strong>de</strong>la broncho-pneumopathie chronique obstructive. L’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> facilitant l’arrêtdu tabac est précieuse.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les entreprises du médicament développent <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x produits ainsi que <strong>de</strong>s associations<strong>de</strong> produits qui améliorent les symptômes <strong>de</strong> la broncho-pneumopathie chroniqueobstructive. Les laboratoires recherchent également <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> qui pourraientinterférer avec les différentes étapes du processus inflammatoire impliqué dans la maladie.Cette recherche pourrait déboucher sur une nouvelle approche pour traiter celle-ci.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


Le cancer concerne un grand nombre <strong>de</strong> personnesdans l’Union européenne. Les progrès thérapeutiques ontamélioré la qualité <strong>de</strong> vie et le pronostic vital pour lesmala<strong>de</strong>s. Et la recherche continue. Les entreprises du médicamenttravaillent pour l’amélioration <strong>de</strong>s traitements etpour <strong>de</strong>s approches nouvelles comme la thérapie génique.


CancerQu’est-ce que le cancer?Le cancer est un état pathologique dans lequel les cellules se multiplient <strong>de</strong> façonincontrôlée. La masse qui en résulte (ou tumeur) peut envahir les organes voisins. Lestumeurs malignes disséminent <strong>de</strong>s cellules qui peuvent se localiser dans <strong>de</strong>s organes telsque le foie, les poumons ou le cerve<strong>au</strong>, où elles <strong>for</strong>ment <strong>de</strong>s tumeurs secondaires (métastases).Les tumeurs peuvent se développer dans n’importe quel organe, ce qui nécessiteun traitement et une approche variables selon les cas.Qui est atteint par le cancer?Le cancer touche un homme sur <strong>de</strong>ux et une femme sur trois à un moment <strong>de</strong> leur vie.Dans l’Union européenne, la <strong>for</strong>me <strong>de</strong> cancer la plus courante chez la femme est le cancerdu sein, suivi par celui du colon, du poumon et enfin <strong>de</strong> la pe<strong>au</strong>. Chez l’homme, lecancer le plus fréquent est le cancer du poumon, suivi par celui <strong>de</strong> la pe<strong>au</strong>, du colon et<strong>de</strong> la prostate.Que peut-on faire face à un cancer?Radiothérapie, chirurgie et chimiothérapie sont les trois approches thérapeutiques principales.Il existe plusieurs types d’agents <strong>de</strong> chimiothérapie. On préconise souvent <strong>de</strong> lesassocier pour en optimiser l’efficacité. Ils peuvent être très efficaces mais il est très difficiled’obtenir une guérison totale. Ils peuvent <strong>au</strong>ssi engendrer <strong>de</strong>s effets secondaires trèsimportants. Les avancées <strong>de</strong> la recherche ont permis <strong>de</strong> traiter <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> tumeurs,prolongeant et améliorant ainsi la qualité <strong>de</strong> vie. Cependant, <strong>de</strong> nouvelles molécules présentant<strong>de</strong>s améliorations sont absolument nécessaires.Quelles sont les perspectives d’avenir?D’énormes ef<strong>for</strong>ts sont consacrés à la recherche <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> anticancéreux, avecpour objectif <strong>de</strong> traiter plus <strong>de</strong> cancers avec une efficacité accrue et moins d’effets secondaires.De nouve<strong>au</strong>x produits sont en cours <strong>de</strong> développement pour différents types <strong>de</strong>cancers. La thérapie génique et les traitements stimulant le système immunitaire fontégalement l’objet <strong>de</strong> recherches.Une meilleure compréhension <strong>de</strong> la biologie <strong>de</strong>s cellules cancéreuses conduit à <strong>de</strong>sapproches très sophistiquées. Par exemple, une recherche est en cours sur l’utilisationd’un virus permettant d’introduire un gène dans une cellule cancéreuse. La mission <strong>de</strong> cegène est <strong>de</strong> trans<strong>for</strong>mer la <strong>for</strong>me inactive d’un agent <strong>au</strong>to<strong>de</strong>structeur en <strong>for</strong>me active. Levirus n’infecte que les cellules cancéreuses et non les cellules normales: <strong>de</strong> ce fait, seulesles cellules cancéreuses seront tuées. D’<strong>au</strong>tres recherches concernent <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong>qui empêchent les cellules <strong>de</strong> recevoir la circulation sanguine dont elles ont besoinpour croître.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


La cardiomyopathie hypertrophiqueconstitue une maladie du muscle cardiaque. Elle peut provoquerune mort subite, particulièrement chez les hommesjeunes et actifs. Certains <strong>médicaments</strong> s’ef<strong>for</strong>cent <strong>de</strong> prévenirune issue fatale. De nouvelles recherches sont encours afin <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s améliorations thérapeutiques.


CardiomyopathiehypertrophiqueQu’est-ce que la cardiomyopathie hypertrophique?La cardiomyopathie hypertrophique constitue une maladie génétique <strong>au</strong> cours <strong>de</strong> laquellel’accroissement <strong>de</strong> l’épaisseur du muscle du ventricule g<strong>au</strong>che du cœur diminue le fluxsanguin. Cette maladie représente une c<strong>au</strong>se relativement fréquente <strong>de</strong> mort subite, chezles hommes jeunes et actifs en particulier.Qui peut être atteint <strong>de</strong> cardiomyopathie hypertrophique?Selon les estimations, environ 800.000 personnes en Europe sont porteuses <strong>de</strong> la mutationgénétique à l’origine <strong>de</strong> cette maladie. La prévalence <strong>de</strong> la maladie est heureusementplus faible. Environ 200 personnes par million développeront une insuffisance cardiaque,selon les prévisions. D’<strong>au</strong>tres ne manifesteront <strong>au</strong>cun signe <strong>de</strong> la maladie <strong>au</strong>cours <strong>de</strong> leur vie.Que peut-on faire contre la cardiomyopathie hypertrophique?La thérapeutique a été développée dans <strong>de</strong>ux classes <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong>, appelées bêtabloquantset inhibiteurs calciques, pour permettre <strong>au</strong> cœur la poursuite <strong>de</strong> son travail.D’<strong>au</strong>tres <strong>médicaments</strong>, voire un défibrillateur implantable ventriculaire s’ef<strong>for</strong>cent <strong>de</strong>faire face à la menace mortelle que représentent <strong>de</strong>s irrégularités du rythme cardiaque.Enfin, <strong>de</strong>s procédures spécifiques chez les patients symptomatiques peuvent réduire l’obstruction<strong>au</strong> nive<strong>au</strong> cardiaque.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les chercheurs étudient <strong>de</strong>s traitements permettant <strong>de</strong> contrôler la croissance <strong>de</strong>s cellulesmyocardiques. D’<strong>au</strong>tres <strong>médicaments</strong>, appelés inhibiteurs <strong>de</strong> l’enzyme <strong>de</strong> conversionet antagonistes <strong>de</strong> l’angiotensine II, sont en cours d’étu<strong>de</strong>. On estime en effet que leurutilisation peut agir sur l’épaississement anormal du muscle cardiaque.<strong>Des</strong> étu<strong>de</strong>s à plus long terme se poursuivent afin <strong>de</strong> comprendre la mutation génétiqueà l’origine <strong>de</strong> cette maladie mortelle. Le dépistage <strong>de</strong>viendra alors crucial.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


La maladie <strong>de</strong> Chagas est une maladieinfectieuse provoquée par un parasite transmis par lespiqûres d’insectes. Après plusieurs années, cette maladiepeut atteindre le muscle cardiaque. De nouvelles recherchesprometteuses <strong>de</strong>vraient déboucher sur <strong>de</strong>s thérapeutiquesplus spécifiques.


Maladie <strong>de</strong> ChagasQu’est-ce que la maladie <strong>de</strong> Chagas?La maladie <strong>de</strong> Chagas est une maladie infectieuse provoquée par un parasite qui pénètredans l’organisme à l’occasion d’une piqûre d’insecte infecté. Après la phase aiguëinitiale, il existe une phase chronique qui dure plusieurs années. Au cours <strong>de</strong> cette phasechronique, le parasite provoque <strong>de</strong>s lésions irréversibles <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du cœur, <strong>de</strong> l’œsophage,du colon et du système nerveux.Qui est atteint <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong> Chagas?La maladie <strong>de</strong> Chagas n’est présente que sur le continent américain. On estime qu’elleatteint 16 à 18 millions <strong>de</strong> personnes en Amérique Centrale et en Amérique du Sud, etqu’elle tue environ 50.000 personnes tous les ans. C’est la principale c<strong>au</strong>se d’insuffisancecardiaque dans cette population.Que peut-on faire contre la maladie <strong>de</strong> Chagas?À ce jour, le contrôle <strong>de</strong> l’insecte vecteur constitue la métho<strong>de</strong> la plus efficace pour réduire<strong>au</strong> minimum l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> cette maladie. La prévention et le contrôle <strong>de</strong> la maladiepassent par l’amélioration <strong>de</strong> l’habitat, les insectici<strong>de</strong>s <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s logements et lasélection <strong>de</strong> tous les donneurs <strong>de</strong> sang dans les pays où la maladie sévit à l’état d’endémie.Les <strong>médicaments</strong> actuels ne peuvent traiter que la phase aiguë, précoce, <strong>de</strong> la maladie.Au cours <strong>de</strong> la phase chronique, les traitements se concentrent sur la prise en charge<strong>de</strong>s symptômes <strong>de</strong> la maladie.Quelles sont les perspectives d’avenir?De nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> antiparasitaires sont à l’étu<strong>de</strong>. Ils inhibent les enzymes ettoute <strong>au</strong>tre substance nécessaire à la survie du parasite. Le développement <strong>de</strong> vaccinsconstitue une piste <strong>de</strong> recherche qui s’avère passionnante. Le flagelle du parasite, cetorgane qui lui permet <strong>de</strong> se déplacer dans l’organisme, constitue l’une <strong>de</strong>s cibles <strong>de</strong> cesvaccins. Les protéines retrouvées en abondance sur la surface du parasite, semblent jouerun rôle enzymatique important et constituent une <strong>au</strong>tre cible pour les vaccins. En 2005,<strong>de</strong>s chercheurs ont séquencé le génome du parasite responsable <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong>Chagas. Cette découverte ouvre l’espoir <strong>de</strong> déboucher sur le développement <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x<strong>médicaments</strong> et <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x vaccins qui permettront <strong>de</strong> traiter ou <strong>de</strong> prévenir cettemaladie infectieuse dangereuse.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


Contraception • Une grossesse non désirée peutavoir <strong>de</strong>s conséquences sérieuses, <strong>au</strong>ssi bien socialementqu’en termes <strong>de</strong> santé. La recherche très pointue qu’amenée l’industrie du médicament a permis d’obtenir <strong>de</strong>s<strong>médicaments</strong> sophistiqués capables <strong>de</strong> prévenir toutegrossesse non désirée. Mais la recherche continue dans ledomaine <strong>de</strong>s contraceptifs pour les femmes et, plus récemment,pour les hommes.


ContraceptionQu’est-ce que la contraception?La contraception consiste à empêcher la conception par divers moyens, y inclus médicamenteux.Qui a besoin <strong>de</strong> contraception?Toutes les femmes sexuellement actives, entre 13 et 50 ans, partagent le risque <strong>de</strong> grossessenon désirée. Il est préoccupant <strong>de</strong> constater que le t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> grossesse chez les adolescentes<strong>de</strong>meure encore élevé: 4,1% en Europe <strong>de</strong> l’Ouest et 14,7% en Europe <strong>de</strong> l’Est.Quelles sont les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> contraception?Il en existe <strong>de</strong> nombreuses. La pilule reste la plus efficace <strong>de</strong> toutes. Les associationsestroprogestatives par voie orale sont les plus largement utilisées. Récemment, un patchcontraceptif, à usage hebdomadaire, a été mis à disposition <strong>de</strong>s femmes.Quelles sont les perspectives d’avenir?La contraception féminine compte <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x progrès, bien que les <strong>médicaments</strong>existants soient déjà h<strong>au</strong>tement sophistiqués.La contraception masculine en est à un sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> développement plus précoce. <strong>Des</strong>essais cliniques portant sur un implant qui bloque la production <strong>de</strong> sperme, sont encours. De nouve<strong>au</strong>x progrès <strong>de</strong>vraient découler d’une meilleure compréhension <strong>de</strong> lafaçon dont le spermatozoï<strong>de</strong> se déplace et fusionne avec l’ovule.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


La maladie <strong>de</strong> Cushing constitue une maladieendocrinienne qui se manifeste par <strong>de</strong> nombreuxsymptômes désagréables. Les traitements actuels disponiblescomprennent la chirurgie, la radiothérapie et les<strong>médicaments</strong>. La recherche innovante continue d’ai<strong>de</strong>r lespatients à mener une vie plus normale.


Maladie <strong>de</strong> CushingQu’est-ce que la maladie <strong>de</strong> Cushing?La maladie <strong>de</strong> Cushing est une maladie endocrinienne <strong>au</strong> cours <strong>de</strong> laquelle l’organismeest soumis à <strong>de</strong>s t<strong>au</strong>x anormalement élevés d’une hormone stéroïdienne appelée cortisol.Elle est le plus souvent la conséquence d’une tumeur bénigne (adénome) <strong>de</strong> l’hypophyse.Les personnes atteintes par la maladie <strong>de</strong> Cushing souffrent <strong>de</strong> symptômes désagréables,dont une obésité <strong>de</strong> la partie supérieure du corps, un visage arrondi <strong>de</strong> type “face<strong>de</strong> lune”, une pe<strong>au</strong> fine, <strong>de</strong>s os fragilisés, une hypertension artérielle, une glycémie élevée,<strong>de</strong> l’anxiété et une dépression.Qui peut être atteint <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong> Cushing?Selon les estimations, la maladie <strong>de</strong> Cushing affecte environ 4.000 à 6.000 personnes,tous les ans, en Europe. Elle est plus fréquente chez les adultes <strong>de</strong> 20 à 50 ans. Les femmessont cinq fois plus atteintes que les hommes.Que peut-on faire contre la maladie <strong>de</strong> Cushing?L’ablation chirurgicale <strong>de</strong> l’adénome situé <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> l’hypophyse constitue le traitementle plus communément prescrit. La radiothérapie est toutefois également utilisée, <strong>de</strong>même que les <strong>médicaments</strong> bloquant l’action du cortisol. L’industrie pharmaceutique aégalement mis <strong>au</strong> point <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> agissant sur la libération du cortisol.Quelles sont les perspectives d’avenir?Toute une série <strong>de</strong> nouvelles options thérapeutiques sont à l’étu<strong>de</strong> et notamment un traitementmimant l’hormone <strong>de</strong> croissance ainsi que <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> qui empêchent lecortisol <strong>de</strong> se lier à ses tissus-cibles dans l’organisme.<strong>Des</strong> recherches sont également en cours pour essayer <strong>de</strong> comprendre les raisons <strong>de</strong> la présence<strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> l’hypophyse <strong>de</strong> la tumeur bénigne responsable <strong>de</strong> nombreux cas <strong>de</strong>maladie <strong>de</strong> Cushing. La compréhension <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong> Cushing va permettre dans lefutur d’ouvrir <strong>de</strong> nouvelles approches thérapeutiques.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


Le déficit en Alpha 1 - antitrypsineest une maladie génétique héréditaire qui affecte principalementles poumons. Elle entraîne une limitation <strong>de</strong>sactivités mêmes les plus légères et peut être mortelle.La recherche se poursuit <strong>de</strong> manière intensive afin <strong>de</strong> trouver<strong>de</strong>s améliorations thérapeutiques.


Déficit enAlpha 1-antitrypsineQu’est-ce que le déficit en Alpha 1-antitrypsine?Le déficit en Alpha 1-antitrypsine (AAT) constitue l’une <strong>de</strong>s maladies génétiques héréditairesles plus courantes chez les C<strong>au</strong>casiens. Il peut entraîner une maladie <strong>de</strong>s poumonsou du foie. L’ AAT agit comme une enzyme protectrice <strong>de</strong>s poumons. Un manque d’ AATpeut dès lors entraîner progressivement <strong>de</strong>s lésions <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s poumons. Un déficit enAAT peut également provoquer <strong>de</strong>s lésions <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du foie. Il constitue d’ailleurs la premièrec<strong>au</strong>se <strong>de</strong> transplantation chez les enfants.Qui est atteint par le déficit en Alpha 1-antitrypsine?L’Organisation Mondiale <strong>de</strong> la Santé (OMS) estime que 100.000 personnes en sont affectéesen Europe. On estime toutefois que 90 % <strong>de</strong>s patients souffrant <strong>de</strong> la maladie nesont pas diagnostiqués.Que peut-on faire face <strong>au</strong> déficit en Alpha 1-antitrypsine?Divers <strong>médicaments</strong> ont été développés dans le but d’améliorer le fonctionnement <strong>de</strong>spoumons. La supplémentation en oxygène est également administrée pour ai<strong>de</strong>r lespatients, en <strong>au</strong>gmentant leur capacité à faire <strong>de</strong> l’exercice. Les vaccins permettront <strong>de</strong>prévenir les infections. Depuis la fin <strong>de</strong>s années 80, un traitement élaboré à partir d’unconcentré <strong>de</strong> protéines <strong>de</strong> plasma humain a été utilisé pour remplacer l’AAT manquante.La transplantation (<strong>de</strong>s poumons ou du foie) peut être bénéfique pour les patients lorsqu’ilsont atteint un sta<strong>de</strong> très avancé <strong>de</strong> la maladie.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les chercheurs effectuent <strong>de</strong>s trav<strong>au</strong>x sur <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> anti-inflammatoires.La recherche a également permis d’établir que la maladie est due à une enzyme défectueusecontrôlée par un gène unique situé sur le chromosome 14. La thérapie génique– visant à remplacer le gène défectueux– <strong>de</strong>meure l’objectif ultime qui permettra <strong>de</strong> traiterla maladie ou d’en atténuer les symptômes.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


La dégénérescence maculaire liée àl’âge est une maladie <strong>de</strong> l’œil qui affecte sérieusementla vision <strong>de</strong>s personnes âgées. La recherche <strong>de</strong> l’industriepharmaceutique a déjà permis la mise <strong>au</strong> point <strong>de</strong> traitementsinnovants contre cette maladie. Les recherches encours pourraient déboucher dans le futur sur <strong>de</strong>s améliorationsthérapeutiques.


Dégénérescence maculaireliée à l’âgeQu’est-ce que la dégénérescence maculaire liée à l’âge?La dégénérescence maculaire liée à l’âge est une maladie <strong>de</strong> l’œil qui peut entraîner laperte totale <strong>de</strong> la vision centrale et laisser les patients qui en sont atteints dans l’incapacité<strong>de</strong> lire ou <strong>de</strong> conduire. Elle est provoquée par la prolifération <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x vaisse<strong>au</strong>xsanguins <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> la rétine qui privent l’œil d’oxygène et d’éléments nutritifs.Qui est atteint <strong>de</strong> dégénérescence maculaire liée à l’âge?La dégénérescence maculaire liée à l’âge est la c<strong>au</strong>se la plus fréquente <strong>de</strong> la perte <strong>de</strong>vision chez les sujets âgés <strong>de</strong> cinquante ans et plus, vivant dans les pays développés. Safréquence <strong>au</strong>gmente avec l’âge. De nombreux facteurs pourraient être à l’origine <strong>de</strong> cetteaffection, dont les antécé<strong>de</strong>nts famili<strong>au</strong>x, l’alimentation, le tabac et l’exposition <strong>au</strong> soleil.On estime à près <strong>de</strong> vingt millions le nombre <strong>de</strong> personnes atteintes en Europe <strong>de</strong> dégénérescencemaculaire liée à l’âge.Que peut-on faire contre la dégénérescence maculaire liée à l’âge?Les traitements <strong>au</strong> laser sont efficaces. Ils agissent en détruisant les vaisse<strong>au</strong>x sanguinssitués <strong>de</strong>rrière la rétine, sans léser les vaisse<strong>au</strong>x norm<strong>au</strong>x.Un nouve<strong>au</strong> médicament, que l’on injecte directement dans l’œil est maintenant égalementdisponible. Il agit en empêchant la prolifération <strong>de</strong>s vaisse<strong>au</strong>x sanguins <strong>de</strong>rrière larétine.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les recherches portant sur les traitements contre la dégénérescence maculaire liée à l’âgesont nombreuses. Plusieurs d’entre elles se concentrent sur le développement <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong>qu’il ne sera plus nécessaire d’injecter dans l’œil; ceci <strong>de</strong>vrait les rendre plus acceptablespar les patients.Deux équipes <strong>de</strong> recherche étudient actuellement la possibilité <strong>de</strong> désactiver les gènesresponsables <strong>de</strong> cette maladie. Les premiers résultats <strong>de</strong> ces étu<strong>de</strong>s passionnantes sontattendus bientôt.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


La dépendance à l’alcool va <strong>de</strong> pair avecles problèmes humains qui sévissent à travers l’Europe.Ayant étudié les effets <strong>de</strong> l’alcool sur le cerve<strong>au</strong>, l’industriepharmaceutique a pu mettre <strong>au</strong> point <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong>qui permettent d’améliorer la vie <strong>de</strong>s sujets dépendants et<strong>de</strong> leur entourage.


Dépendance à l’alcoolQu’est-ce que la dépendance à l’alcool?La dépendance à l’alcool est une <strong>for</strong>me sévère d’alcoolisme, qui provoque <strong>de</strong>s comportementsanti-soci<strong>au</strong>x, <strong>de</strong>s lésions organiques sévères et une dépendance physique. Sonimpact sur la vie <strong>de</strong> ceux qui en sont atteints et <strong>de</strong> leur entourage est dramatique. Elleconduit souvent à la perte <strong>de</strong> l’emploi et à la rupture avec l’environnement.Qui est atteint par la dépendance à l’alcool?La dépendance à l’alcool est <strong>au</strong>jourd’hui encore plus fréquente chez l’homme. Toutefois,le rapport entre hommes et femmes est en train <strong>de</strong> diminuer et n’est plus que <strong>de</strong> 1 pour3. Près <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s alcooliques ont commencé à boire dès l’adolescence. On a montrépar ailleurs que la dépendance à l’alcool présente un caractère familial.L’OMS estime que l’alcoolisme est responsable <strong>de</strong> 1,5 % <strong>de</strong>s décès dans le mon<strong>de</strong> et <strong>de</strong>5 % <strong>de</strong>s décès chez les personnes âgées <strong>de</strong> 5 à 29 ans.Que peut-on faire contre la dépendance à l’alcool?Pour parvenir à cesser <strong>de</strong> boire, les patients doivent apprendre à modifier leur comportement:d’où l’importance <strong>de</strong>s séances <strong>de</strong> soutien psychologique et <strong>de</strong> thérapie <strong>de</strong> groupe.Ils utilisent également <strong>de</strong>s traitements médicamenteux.Ces traitements actuels agissent, soit en diminuant l’envie <strong>de</strong> boire <strong>de</strong> l’alcool, soit enréduisant les effets «récompense» que l’alcool induit <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du cerve<strong>au</strong>, soit en facilitantla suppression <strong>de</strong>s symptômes.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les toutes prochaines années <strong>de</strong>vraient apporter plusieurs réponses à la dépendance àl’alcool.De nombreuses recherches se concentrent à l’heure actuelle sur les effets <strong>de</strong> la dopamine,une substance chimique présente dans le cerve<strong>au</strong> qui est à l’origine <strong>de</strong>s effets« récompense» induits par l’alcool. Les traitements, qui agissent en bloquant l’action <strong>de</strong>l’alcool, se sont avérés efficaces, mais leur usage peut être limité par leurs effets secondaires.De nouvelles étu<strong>de</strong>s sont <strong>au</strong>jourd’hui nécessaires dans ce domaine important.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


La dépression est une maladie mentale accompagnée<strong>de</strong> sentiments <strong>de</strong> tristesse, <strong>de</strong> solitu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> désespoir.Elle peut être traitée avec un médicament antidépresseurdans 80% <strong>de</strong>s cas. Le défi consiste à développer <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong>qui ciblent, plus précisément, les fonctions du cerve<strong>au</strong>concernées. Les entreprises du médicament travaillentà l’amélioration <strong>de</strong>s traitements afin que <strong>de</strong>s millions <strong>de</strong>mala<strong>de</strong>s puissent mener une vie normale.


DépressionQu’est-ce que la dépression?La dépression est un trouble psychique chronique ou passager. Les dépressifs se sententtristes, seuls, désespérés et font <strong>de</strong> l’<strong>au</strong>to-dénigrement. Dans les troubles bipolaires (untype particulier <strong>de</strong> dépression), on note <strong>de</strong> brusques changements d’humeur, passantd’un sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>for</strong>te agitation à un sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> profond désespoir. Près <strong>de</strong> 80% <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>spourraient être soignés avec succès.Qui souffre <strong>de</strong> dépression?La dépression est plus commune chez les sujets <strong>de</strong> 25 à 44 ans. Elle touche plus fréquemmentles femmes et les chômeurs. Elle s’accompagne d’un risque élevé <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> etreprésente une c<strong>au</strong>se importante <strong>de</strong> mort prématurée. On estime qu’<strong>au</strong> sein <strong>de</strong> l’Unioneuropéenne, 23 millions <strong>de</strong> personnes ont souffert <strong>de</strong> dépression à un moment donné <strong>de</strong>leur vie: 3 fois sur 4, leur maladie n’a été ni reconnue, ni soignée.Que peut-on faire face à une dépression?Le traitement comporte habituellement <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> antidépresseurs qui peuventêtre associés à une évaluation et à un soutien. Les <strong>médicaments</strong> disponibles agissent sur<strong>de</strong>s substances présentes dans le cerve<strong>au</strong> (appelées neurotransmetteurs) dont les princip<strong>au</strong>xsont la sérotonine et la noradrénaline. Les patients peuvent actuellement être traitésavec ces nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong>. Bien que considérés comme innovants il y a plusieursannées, d’<strong>au</strong>tres <strong>médicaments</strong> plus anciens présentent en effet <strong>de</strong>s effets secondaires.Les nouvelles approches thérapeutiques ont tendance à être mieux tolérées.Quelles sont les perspectives d’avenir?La recherche sur les antidépresseurs se poursuit très activement. La meilleure compréhension<strong>de</strong> la biochimie du cerve<strong>au</strong> permet <strong>de</strong> s’orienter vers <strong>de</strong>s produits qui ciblent <strong>de</strong>plus en plus précisément l’activité <strong>de</strong>s neurotransmetteurs, sérotonine et noradrénaline.À plus long terme, la recherche s’orientera vers le développement <strong>de</strong> substances qui agissentsur un neurotransmetteur, appelé «substance P», qui est impliqué dans la douleur etdans l’humeur.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


Le diabète est un trouble <strong>de</strong> l’organisme qui ne produitpas suffisamment d’insuline, ou dont l’insuline n’agitplus correctement. La recherche continue <strong>de</strong> progresservers la découverte d’un traitement susceptible <strong>de</strong> guérir lediabète. Toutefois, les préparations récentes d’insuline,notamment celles obtenues par génie génétique, permettent<strong>au</strong>x mala<strong>de</strong>s <strong>de</strong> mener <strong>de</strong>s vies proches <strong>de</strong> la normale.La recherche sur l’insuline et sur d’<strong>au</strong>tres <strong>médicaments</strong>antidiabétiques continue.


DiabèteQu’est-ce que le diabète?Le diabète est une maladie chronique <strong>au</strong> cours <strong>de</strong> laquelle l’organisme ne peut pas utilisercorrectement le glucose, du fait, soit que le pancréas ne peut plus produire d’insuline, soitque l’insuline n’agit pas correctement <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s organes sur lesquels elle <strong>de</strong>vrait êtreactive. Par conséquent, le t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> glucose dans le sang <strong>de</strong>vient trop élevé. Après plusieursannées, <strong>de</strong>s complications sérieuses se produisent souvent. Ce sont notamment <strong>de</strong>s maladiescardiaques, <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts vasculaires cérébr<strong>au</strong>x, <strong>de</strong>s amputations <strong>de</strong> membres, la perte <strong>de</strong> lavue, <strong>de</strong>s troubles rén<strong>au</strong>x, le coma et le décès. Il existe <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> diabète: le diabète <strong>de</strong>type 1 (ou diabète sucré, insulinodépendant) et le diabète <strong>de</strong> type 2 (ou diabète non insulinodépendant).Le type 1 représente 15 à 20% <strong>de</strong>s cas, le reste relevant du type 2.Qui est souffre <strong>de</strong> diabète?Le diabète <strong>de</strong> type 1 commence entre 5 et 20 ans. Celui <strong>de</strong> type 2 survient essentiellementchez les obèses <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 45 ans. On estime qu’environ 19 millions <strong>de</strong> personnes souffrent<strong>de</strong> diabète <strong>au</strong> sein <strong>de</strong> l’Union européenne. Dix millions <strong>de</strong> personnes présentent un diabètenon diagnostiqué.Que peut-on faire face à un diabète?Les personnes qui souffrent <strong>de</strong> diabète <strong>de</strong> type 1 se soignent elles-mêmes en s’injectant régulièrement<strong>de</strong> l’insuline. De nombreuses <strong>for</strong>mes d‘insuline ont été développées, soit d’originebovine, soit d’origine porcine. Depuis les années 80, l’insuline humaine a été mise <strong>au</strong> pointpar génie génétique. Quant <strong>au</strong> traitement <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s atteints <strong>de</strong> diabète <strong>de</strong> type 2, il commencepar le changement <strong>de</strong> style <strong>de</strong> vie avec perte <strong>de</strong> poids et exercice physique. En casd’échec, on peut avoir besoin <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> appelés antidiabétiques par voie orale, quiagissent, soit en stimulant la sécrétion d’insuline par le pancréas, soit en réduisant la production<strong>de</strong> glucose dans le foie. Il existe une <strong>au</strong>tre possibilité <strong>de</strong> traitement qui permet <strong>de</strong>ralentir la digestion <strong>de</strong>s hydrates <strong>de</strong> carbone, réduisant ainsi les pics <strong>de</strong> glucose dans le sang.Un <strong>au</strong>tre produit, enfin, stimule la libération d’insuline proportionnellement à la glycémie.Malgré ces différentes approches, les patients atteints <strong>de</strong> diabète <strong>de</strong> type 2 finissent paravoir besoin d’insuline. Bien que ces diverses approches puissent permettre <strong>de</strong> s<strong>au</strong>ver <strong>de</strong>svies, les mala<strong>de</strong>s souffrant <strong>de</strong> diabète peuvent développer <strong>de</strong> nombreuses complications.Quelles sont les perspectives d’avenir?Une insuline à action prolongée, produite par génie génétique, ainsi que <strong>de</strong>s insulines inhaléessont en cours <strong>de</strong> développement, dans le but d’alléger pour les patients la charge quotidienneque représentent les injections. Divers nouve<strong>au</strong>x hypoglycémiants par voie oralesont également en cours d’étu<strong>de</strong>. Ils agissent sur divers aspects du métabolisme du glucose.L’industrie pharmaceutique consacre également <strong>de</strong>s ef<strong>for</strong>ts considérables <strong>au</strong> développement<strong>de</strong> produits <strong>de</strong>stinés à empêcher et à gérer les complications à long terme du diabète.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


La diarrhée se caractérise par une émission fréquente<strong>de</strong> selles liqui<strong>de</strong>s. <strong>Des</strong> enfants en meurent dans lesrégions où l’e<strong>au</strong> potable et les conditions d’hygiène convenablesfont déf<strong>au</strong>t. La recherche continue non seulement<strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> contre la déshydratation etla diarrhée: elle recherche en outre <strong>de</strong>s vaccins préventifs.


DiarrhéeQu’est-ce que la diarrhée?Une diarrhée se caractérise par une émission <strong>de</strong> selles trop liqui<strong>de</strong>s et en quantité accrue.Une diarrhée n’est qu’un symptôme: ce n’est pas une maladie en soi.La diarrhée est habituellement provoquée par l’ingestion <strong>de</strong> nourriture ou l’absorptiond’e<strong>au</strong> contenant un virus, une bactérie ou un protozoaire qui irritent la muqueuse intestinale.Elle peut également être provoquée par <strong>de</strong>s allergies alimentaires et par le stress,ou survenir comme effet secondaire <strong>de</strong> certains <strong>médicaments</strong>.La diarrhée chronique peut être un symptôme <strong>de</strong> certaines maladies gastro-intestinalesplus sérieuses.Qui est atteint <strong>de</strong> diarrhée?Pratiquement tout le mon<strong>de</strong> peut présenter une diarrhée, à un moment quelconque <strong>de</strong>sa vie, bien que cela soit plus rare chez les personnes vivant dans les pays développés.Cependant, 2,4 milliards <strong>de</strong> personnes vivent à travers le mon<strong>de</strong>, sans avoir accès <strong>au</strong>xconditions sanitaires les plus élémentaires et, dans le Sud-Est asiatique, tout comme enAfrique, la diarrhée est responsable <strong>de</strong> 8 % <strong>de</strong> la mortalité globale.De nombreux touristes attrapent la diarrhée du voyageur qui dure, en général, <strong>de</strong> 3 à 4jours mais qui peut parfois persister plus d’une semaine et s’accompagner <strong>de</strong> fièvre et <strong>de</strong>sang dans les selles.Que peut-on faire face à une diarrhée?Le principal traitement consiste à prévenir la déshydratation en faisant boire abondamment<strong>de</strong>s boissons non contaminées, légèrement sucrées ou en administrant <strong>de</strong>s solutionsspéciales <strong>de</strong> réhydratation.<strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong> anti-diarrhéiques peuvent être utilisés pour ramener à la normale lenombre <strong>de</strong> selles.<strong>Des</strong> antibiotiques peuvent être administrés, dans les cas <strong>de</strong> diarrhées sévères, dès que lac<strong>au</strong>se en a été i<strong>de</strong>ntifiée.Très récemment, la recherche a développé un nouve<strong>au</strong> médicament anti-protozoaires <strong>de</strong>stiné<strong>au</strong>x enfants: il est actif contre <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s protozoaires rencontrés le plus fréquemmentdans l’e<strong>au</strong> et provoquant <strong>de</strong>s diarrhées. Par ailleurs, l’<strong>au</strong>torisation <strong>de</strong> mise sur le marchédans l’indication <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong> la diarrhée <strong>de</strong>s voyageurs a été accordée à un antibiotique.Quelles sont les perspectives d’avenir?Il y a actuellement plusieurs vaccins en cours <strong>de</strong> développement dans la prévention <strong>de</strong>sdiarrhées d’origine virale.<strong>Des</strong> recherches récentes ont également fourni <strong>de</strong>s in<strong>for</strong>mations sur le mo<strong>de</strong> d’action <strong>de</strong>svirus. Les résultats sont actuellement utilisés pour mettre <strong>au</strong> point <strong>de</strong>s traitements plussélectifs, à la fois dans la prévention et dans le traitement <strong>de</strong> la diarrhée.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


La douleur constitue le plus important mécanisme<strong>de</strong> défense <strong>de</strong> l’organisme. Elle est également provoquéepar la maladie. De nombreuses recherches spécialiséessont en cours pour développer <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong>antalgiques et pour améliorer ceux dont nous disposonsdéjà. Les perspectives pour les personnes qui souffrent<strong>de</strong>vraient considérablement s’améliorer dans les annéesà venir.


DouleurQu’est-ce que la douleur?La douleur aigue sert <strong>de</strong> mécanisme d’alerte pour l’organisme. La douleur chroniquepeut provenir <strong>de</strong> diverses c<strong>au</strong>ses, dont le tr<strong>au</strong>matisme, la maladie ou le système nerveuxlui-même.Qui ressent la douleur?En Europe, environ <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong>s adultes souffrent <strong>de</strong> «mal <strong>de</strong> dos» à un moment quelconque<strong>de</strong> leur vie; chaque année, 35 millions <strong>de</strong> personnes consultent leur mé<strong>de</strong>cin pourcette raison.La douleur chronique est fréquente <strong>au</strong>x sta<strong>de</strong>s avancés <strong>de</strong> nombreuses maladies et peutentraîner <strong>de</strong>s incapacités majeures.Que peut-on faire en cas <strong>de</strong> douleurs?Un large éventail <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> pour traiter la douleur permet d’agir, soit à l’endroit<strong>de</strong> la douleur, soit pour empêcher les sign<strong>au</strong>x <strong>de</strong> la douleur d’atteindre le cerve<strong>au</strong>.D’<strong>au</strong>tres <strong>médicaments</strong> suppriment le signal <strong>de</strong> la douleur <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du cerve<strong>au</strong>.Quelles sont les perspectives d’avenir?La douleur fait l’objet <strong>de</strong> nombreuses recherches. Celles-ci permettent d’<strong>au</strong>gmenter lesconnaissances sur la manière dont la douleur est perçue. Elles pourraient donc débouchersur <strong>de</strong>s améliorations médicamenteuses.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


Le dysfonctionnement érectile (ou impuissance)est l’incapacité pour un homme d’obtenir ou <strong>de</strong>maintenir une érection. Ce dysfonctionnement peut affectergravement la qualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> millions d’hommes.Le développement <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> permettant <strong>de</strong> le traiter,constitue un progrès considérable à mettre à l’actif <strong>de</strong>la recherche <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières années.


DysfonctionnementérectileQu’est-ce que le dysfonctionnement érectile?Le dysfonctionnement érectile (ou impuissance) est l’incapacité pour un homme d’obtenirou <strong>de</strong> maintenir une érection. Il est dû essentiellement à <strong>de</strong>s problèmes <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>svaisse<strong>au</strong>x sanguins situés dans le pénis. <strong>Des</strong> maladies telles que l’hypertension artérielleet le diabète peuvent en accélérer l’apparition.D’<strong>au</strong>tres c<strong>au</strong>ses sont possibles: les dérèglements hormon<strong>au</strong>x et les affections neurologiquestels que l’acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral et la sclérose en plaque.Qui est atteint <strong>de</strong> dysfonctionnement érectile?Selon les estimations en Europe, 25 à 35 millions d’hommes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 18 ans seraientatteints <strong>de</strong> dysfonctionnement érectile: la majorité se situant entre 40 et 70 ans. La fréquence<strong>de</strong> ce dysfonctionnement <strong>au</strong>gmente avec l’âge.Parmi les facteurs <strong>de</strong> risque, on note l’hypertension artérielle, le diabète et les maladiesvasculaires. On observe également <strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong> l’érection chez 40 % environ <strong>de</strong>s hommesqui subissent une intervention chirurgicale <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> la prostate.Que peut-on faire en cas <strong>de</strong> dysfonctionnement érectile?Au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années, <strong>de</strong>s progrès considérables ont été accomplis dans le traitementdu dysfonctionnement érectile. On dispose à présent d’une classe <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong>spécifiques actifs par voie orale (les «inhibiteurs <strong>de</strong> la phosphodiestérase <strong>de</strong> type 5»), quiren<strong>for</strong>cent le flux sanguin en direction du pénis sexuellement stimulé.Pour les patients qui ne répon<strong>de</strong>nt pas à ces traitements ou chez qui ceux-ci ne sont pasadaptés, il existe d’<strong>au</strong>tres <strong>médicaments</strong> que l’on peut injecter ou insérer dans le pénis :ils provoquent la dilatation <strong>de</strong>s vaisse<strong>au</strong>x sanguins.Un nouve<strong>au</strong> médicament actif par voie perlinguale est également disponible : celui-ciagit <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s régions impliquées du cerve<strong>au</strong>.Quelles sont les perspectives d’avenir?Dans la mesure où la santé et l’équilibre sexuel constituent <strong>de</strong>s facteurs importants pourla qualité <strong>de</strong> vie, il <strong>de</strong>vient <strong>de</strong> plus en plus important <strong>de</strong> traiter cette maladie, vu levieillissement <strong>de</strong> la population.Le développement <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x traitements permettant <strong>de</strong> traiter les problèmes provoquéspar le diabète et les maladies vasculaires est déjà en cours, tout comme la recherche<strong>de</strong> molécules qui agissent <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du cerve<strong>au</strong>.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


L’éclampsie constitue une complication <strong>de</strong> la grossessequi peut mettre tant la vie <strong>de</strong> la mère que celle <strong>de</strong>l’enfant en danger. Les c<strong>au</strong>ses n’en sont pas bien connuesmais habituellement elle disparaît dès la naissance <strong>de</strong>l’enfant. <strong>Des</strong> recherches sont en cours afin <strong>de</strong> mieux comprendrecette maladie complexe et d’améliorer les traitementsactuels pour la contrôler.


EclampsieQu’est-ce que l’éclampsie?L’éclampsie se caractérise par la survenue <strong>de</strong> crises convulsives chez la femme enceinteen état pré-éclamptique. La pré-éclampsie est définie comme un état pathologique survenanthabituellement en fin <strong>de</strong> la grossesse et caractérisé par une tension artérielle élevée,la présence d’albumine dans les urines et <strong>de</strong>s oedèmes. Ces états pathologiques mettenten jeu le pronostic vital, tant chez la mère que chez l’enfant.Qui est atteint d’éclampsie?Près <strong>de</strong> 5% <strong>de</strong> la totalité <strong>de</strong>s grossesses sont compliquées par la survenue d’une prééclampsie,laquelle passera <strong>au</strong> sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’éclampsie dans 1 à 2 % <strong>de</strong>s cas. Cette maladiepeut toucher les femmes <strong>de</strong> tout âge. Elle est surtout fréquente chez les femmes <strong>de</strong> moins<strong>de</strong> 20 ans ou <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 40 ans.Les facteurs <strong>de</strong> risque comprennent: la survenue d’une pré-éclampsie ou d’une éclampsie<strong>au</strong> cours <strong>de</strong> grossesses précé<strong>de</strong>ntes, une hypertension artérielle, une maladie rénale et<strong>de</strong>s antécé<strong>de</strong>nts famili<strong>au</strong>x.Chaque année, l’éclampsie est responsable, <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> mondial, d’environ 50.000 décès.Que peut-on faire en présence d’une éclampsie?En Europe, le diagnostic et le traitement précoces <strong>de</strong> la pré-éclampsie et <strong>de</strong> l’éclampsieont permis <strong>de</strong> réduire les t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> mortalité à moins <strong>de</strong> 1 %.Le traitement a pour objectif <strong>de</strong> stabiliser l’état <strong>de</strong> la mère et <strong>de</strong> mettre <strong>au</strong> mon<strong>de</strong> unenfant en bonne santé. L’éclampsie régressera d’elle-même, dès la naissance <strong>de</strong> l’enfant.<strong>Des</strong> anti-convulsivants sont prescrits pour contrôler les crises convulsives et les antihypertenseurspour contrôler la tension artérielleQuelles sont les perspectives d’avenir?De nombreuses recherches sont en cours sur différents moyens <strong>de</strong> prévenir la pré-éclampsie:ceci pourrait permettre dès lors <strong>de</strong> réduire le risque associé d’éclampsie.Le système immunitaire, les t<strong>au</strong>x d’hormones et l’état <strong>de</strong>s cellules qui tapissent les vaisse<strong>au</strong>xsanguins font l’objet <strong>de</strong> recherches dans le but <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s tests plus préciset <strong>de</strong>s traitements plus efficaces contre cette maladie.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


L’encéphalite transmise par lestiques constitue une maladie virale qui affecte le cerve<strong>au</strong>et la moelle épinière. Elle se propage par les piqûres<strong>de</strong> tiques. Les personnes qui en sont atteintes peuvent engar<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s séquelles <strong>de</strong> manière définitive. Grâce à larecherche, <strong>de</strong>s vaccins sont déjà disponibles. Mais d’<strong>au</strong>tresvaccins et <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> font <strong>au</strong>jourd’huil’objet <strong>de</strong> recherches <strong>de</strong> l’industrie pharmaceutique.


Encéphalite transmise parles tiquesQu’est-ce que l’encéphalite transmise par les tiques?L’encéphalite transmise par les tiques constitue une infection virale qui provoque uneinflammation du cerve<strong>au</strong> ou <strong>de</strong> la moelle épinière ou <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux à la fois. Cette maladieest propagée par les piqûres <strong>de</strong> tiques qui sont chroniquement infectés. Elle est rarementmortelle, mais les personnes atteintes peuvent gar<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s séquelles neurologiques définitives.Qui peut être atteint par l’encéphalite transmise par les tiques?En Europe, plusieurs milliers <strong>de</strong> personne sont atteintes chaque année, <strong>au</strong> cours <strong>de</strong> laplus <strong>for</strong>te pério<strong>de</strong> d’activité <strong>de</strong>s tiques, c’est à dire entre avril et novembre. Les personnesles plus exposées sont celles qui travaillent à l’extérieur, comme les bûcherons ou les gar<strong>de</strong>s<strong>for</strong>estiers. Le risque existe toutefois également pour les personnes visitant les régionsoù la maladie sévit à l’état endémique.Que peut-on faire en présence d’une encéphalite transmise par les tiques?Jusqu’à présent, il n’existe pas <strong>de</strong> médicament antiviral capable <strong>de</strong> la traiter. Toutefois,l’industrie pharmaceutique a développé <strong>de</strong>s vaccins pour protéger les personnes présentant<strong>de</strong>s risques particulièrement élevés. À titre prophylactique, avant et après l’exposition,<strong>de</strong>s immunoglobulines antivirales spécifiques peuvent être administrées.Quelles sont les perspectives d’avenir?<strong>Des</strong> équipes <strong>de</strong> recherche étudient les molécules <strong>de</strong> nature protéique présentes à la surfacevirale. On espère que cela pourra mener à d’<strong>au</strong>tres vaccins, dans le futur. D’<strong>au</strong>tresmolécules <strong>de</strong> nature chimique sont également étudiées, dans l’espoir d’arrêter la propagationvirale <strong>au</strong> sein <strong>de</strong> l’organisme.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


L’endométriose constitue une maladie douloureuseet angoissante qui atteint les femmes en âge <strong>de</strong> procréer.De nombreux <strong>médicaments</strong> contre l’endométrioseont été mis sur le marché <strong>au</strong> cours <strong>de</strong> ces vingt-cinq <strong>de</strong>rnièresannées mais sans être capables <strong>de</strong> la guérir. Lesrecherches sur cette maladie difficile à comprendre sepoursuivent toutefois.


EndométrioseQu’est-ce que l’endométriose?L’endométriose se caractérise par le fait que <strong>de</strong>s cellules <strong>de</strong> la muqueuse utérine seretrouvent également dans d’<strong>au</strong>tres régions <strong>de</strong> l’organisme, le plus souvent dans la régionpelvienne. Et à l’instar <strong>de</strong> la muqueuse utérine, le tissu <strong>for</strong>mé par celles-ci va se détruireet se reconstituer tous les mois, y provoquant <strong>de</strong>s saignements sans possibilité d’extériorisation.Ceci provoquera une inflammation et la <strong>for</strong>mation <strong>de</strong> tissus cicatriciels.Les symptômes <strong>de</strong> l’endométriose comportent <strong>de</strong> la fatigue, <strong>de</strong>s règles douloureuses etirrégulières, <strong>de</strong>s saignements prolongés et <strong>de</strong>s douleurs lors <strong>de</strong>s rapports sexuels. De plus,30 à 40 % <strong>de</strong>s femmes atteintes <strong>de</strong>viennent stériles.Qui est atteint d’endométriose?Cette maladie touche environ 10 % <strong>de</strong>s femmes en âge <strong>de</strong> procréer. Elle peut survenir àtout moment, entre l’apparition <strong>de</strong>s premières règles et la ménop<strong>au</strong>se.Que peut-on faire face à une endométriose?Il n’existe <strong>au</strong>jourd’hui <strong>au</strong>cune possibilité <strong>de</strong> guérir cette maladie. Le traitement a doncpour seul objectif <strong>de</strong> soulager la douleur, <strong>de</strong> ralentir l’évolution <strong>de</strong> la maladie et <strong>de</strong> préserverla fertilité.La prescription <strong>de</strong> traitements hormon<strong>au</strong>x va bloquer l’ovulation, en induisant un état <strong>de</strong>grossesse ou <strong>de</strong> ménop<strong>au</strong>se artificielle et provoquer ainsi une régression <strong>de</strong>s tissus présentsen <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l’utérus et leur disparition. Divers analgésiques contre la douleur quiaccompagne l’endométriose, sont également utilisés.Le recours à la chirurgie chez les patientes ne répondant pas <strong>au</strong>x traitements médicamenteux,est parfois nécessaire.Quelles sont les perspectives d’avenir?De nouve<strong>au</strong>x traitements hormon<strong>au</strong>x plus sélectifs sont actuellement en cours <strong>de</strong> développement,en même temps qu’un médicament ciblant <strong>de</strong>s enzymes spécifiques élaboréespar le tissu endométrial.Les chercheurs ont également i<strong>de</strong>ntifié récemment <strong>de</strong>s anomalies du système immunitaireainsi qu’un déf<strong>au</strong>t génétique, chez <strong>de</strong>s femmes atteintes d’endométriose. Cela pourraitmener <strong>au</strong> développement <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x traitements contre cette maladie douloureuseet psychologiquement tr<strong>au</strong>matisante.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


L’épilepsie est un trouble neurologique générant<strong>de</strong>s crises qui peuvent être légères à modérées, ou trèsintenses. Les mala<strong>de</strong>s atteints d’épilepsie peuvent se sentirisolés. Au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années, une meilleure compréhension<strong>de</strong> la maladie a conduit à <strong>de</strong>s traitements plusefficaces. Aujourd’hui, la plupart <strong>de</strong>s épileptiques peuvents’intégrer dans la société et mener une vie normale.


EpilepsieQu’est-ce que l’épilepsie?L’épilepsie est une maladie chronique <strong>au</strong> cours <strong>de</strong> laquelle les mala<strong>de</strong>s présentent <strong>de</strong>s crisesc<strong>au</strong>sées par <strong>de</strong>s décharges excessives et désorganisées dans le cerve<strong>au</strong>. L’intensité <strong>de</strong>scrises varie, allant d’«absences légères» à <strong>de</strong>s «convulsions totales».Qui est atteint d’épilepsie?On estime que 7 millions <strong>de</strong> personnes en Europe présentent une crise d’épilepsie à unmoment <strong>de</strong> leur existence. L’épilepsie tend à être plus fréquente <strong>au</strong> cours <strong>de</strong>s 5 premièresannées <strong>de</strong> la vie et chez les sujets <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 65 ans.Que peut-on faire face à une épilepsie?De nombreux <strong>médicaments</strong> contre l’épilepsie sont disponibles <strong>de</strong>puis longtemps. Ils permettent<strong>de</strong> contrôler les crises, mais entraînent, presque tous, un état <strong>de</strong> somnolenceainsi que divers <strong>au</strong>tres effets secondaires tels que n<strong>au</strong>sées et perte d’équilibre.Au cours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière décennie, <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> ont été mis sur le marché.Ils découlent d’une meilleure compréhension <strong>de</strong> l’épilepsie, et, notamment, du rôle duneurotransmetteur appelé GABA, qui atténue les décharges nerveuses spontanées.Malgré le meilleur contrôle <strong>de</strong>s crises chez les patients, ces <strong>de</strong>rniers continuent <strong>de</strong> ressentircertains effets secondaires.Quelles sont les perspectives d’avenir?Une nouvelle substance qui concerne le neurotransmetteur GABA est actuellement encours <strong>de</strong> développement, ainsi que d’<strong>au</strong>tres agissant sur les décharges <strong>de</strong>s cellules nerveuses.La recherche s’oriente également vers un inhibiteur d’<strong>au</strong>tres neurotransmetteursqui stimulent les décharges nerveuses spontanées. Les propriétés prometteuses d’un produitextrait <strong>de</strong> venin font également l’objet <strong>de</strong> recherches.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


La fièvre typhoï<strong>de</strong> est une maladie infectieusedu tube digestif. Potentiellement mortelle, elle est encorefréquente dans les régions où les normes sanitaires sontbasses. La prévention peut diminuer la propagation <strong>de</strong>cette maladie, mais <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x antibiotiques et <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>xvaccins sont nécessaires. La recherche dans ledomaine <strong>de</strong> la génomique et <strong>de</strong> la protéomique pourraitpermettre <strong>de</strong> mieux comprendre cette maladie.


Fièvre typhoï<strong>de</strong>Qu’est-ce que la fièvre typhoï<strong>de</strong>?La fièvre typhoï<strong>de</strong> est une maladie du tube digestif, potentiellement mortelle, provoquéepar une bactérie dénommée Salmonella typhi.Qui peut être atteint <strong>de</strong> fièvre typhoï<strong>de</strong>?En Europe et <strong>au</strong>x États-Unis, près <strong>de</strong> 500 cas <strong>de</strong> fièvre typhoï<strong>de</strong> sont diagnostiqués paran. Mais dans les régions où les normes sanitaires sont basses et où l’e<strong>au</strong> se révèle êtrecontaminée, la fièvre typhoï<strong>de</strong> affecte be<strong>au</strong>coup plus <strong>de</strong> populations. Dans les pays envoie <strong>de</strong> développement, près <strong>de</strong> 21,5 millions <strong>de</strong> personnes sont atteintes par la fièvretyphoï<strong>de</strong> chaque année. Selon les estimations, en 2000, cette maladie a provoqué222.000 décès dans le mon<strong>de</strong>.Que peut-on faire en cas <strong>de</strong> fièvre typhoï<strong>de</strong>?Certes, améliorer l’état sanitaire et assurer la fourniture d’e<strong>au</strong> propre est vital, pour ai<strong>de</strong>rles populations et prévenir la maladie. Toutefois, un traitement rapi<strong>de</strong> à base d’antibiotiquesse révèle également essentiel pour les personnes déjà infectées. Pour sa part, l’industriepharmaceutique a développé <strong>de</strong>s antibiotiques mais elle a également introduit<strong>de</strong>s vaccins permettant <strong>de</strong> protéger les populations dans le mon<strong>de</strong> entier.Quelles sont les perspectives d’avenir?La recherche pharmaceutique se poursuit dans le but <strong>de</strong> développer <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x vaccinset <strong>de</strong> découvrir <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x antibiotiques permettant traiter les cas <strong>de</strong> résistance bactérienne<strong>au</strong>x traitements existants. Pour mieux comprendre la maladie, <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> génomiqueet <strong>de</strong> protéomique pourraient révéler <strong>de</strong> nouvelles cibles pour le diagnostic et letraitement <strong>de</strong> cette maladie.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


La filariose recouvre un groupe <strong>de</strong> maladies parasitairesprovoquées par <strong>de</strong>s vers ronds. A l’origine <strong>de</strong> nombreuxhandicaps, elles touchent près <strong>de</strong> cent vingt millions<strong>de</strong> personnes dans les régions tropicales et subtropicales.La recherche pharmaceutique poursuit la mise <strong>au</strong> point<strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> efficaces et les entreprises s’impliquentdans <strong>de</strong>s programmes d’éradication.


FilarioseQu’est-ce que la filariose?Le terme «filariose» décrit un ensemble <strong>de</strong> maladies provoquées par <strong>de</strong>s vers ronds (ounémato<strong>de</strong>s). On peut les diviser en <strong>de</strong>ux groupes: les filarioses lymphatiques qui parasitentle système lymphatique et les filarioses cutanées localisées essentiellement <strong>au</strong>nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> la pe<strong>au</strong>.Le développement <strong>de</strong> ces vers passe par plusieurs étapes; leur dissémination est assuréepar les moustiques.Les symptômes <strong>de</strong> la filariose lymphatique consistent en <strong>de</strong> la fièvre, une inflammation<strong>de</strong>s ganglions lymphatiques et <strong>de</strong>s testicules ainsi qu’un œdème.La cécité <strong>de</strong>s rivières (ou onchocercose) qui est l’une <strong>de</strong>s <strong>for</strong>mes <strong>de</strong> la filariose cutanée semanifeste par <strong>de</strong>s infections cutanées, un œdème, une altération <strong>de</strong> la pigmentation et<strong>de</strong>s lésions dans différentes parties <strong>de</strong> l’œil.Bien qu’elles ne soient que rarement mortelles, ces maladies sont à l’origine d’un handicappersonnel et socio-économique important.Qui est atteint <strong>de</strong> filariose?Près <strong>de</strong> 120 millions <strong>de</strong> personnes, vivant dans les régions tropicales et subtropicales,sont infestées par la filariose lymphatique et plus d’un milliard courent le risque <strong>de</strong> le<strong>de</strong>venir. Vingt et un millions <strong>de</strong> personnes <strong>au</strong> moins souffrent <strong>de</strong> la cécité <strong>de</strong>s rivières enAfrique équatoriale et en Amérique du Sud.Toute personne, quel que soit son âge, sa race ou son sexe, qui a été exposée pendant<strong>de</strong>s années, <strong>de</strong> manière répétitive, est susceptible d’être infestée elle-même.Que peut-on faire face à une filariose?Le pronostic <strong>de</strong> plusieurs <strong>for</strong>mes <strong>de</strong> filarioses est favorable, si l’on arrive à les diagnostiqueret à les traiter précocement. Les patients sont traités par <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> appelés«anthelminthiques», qui tuent les <strong>for</strong>mes adultes du ver. Ils peuvent également recevoir<strong>de</strong>s traitements pour lutter contre les démangeaisons, les oedèmes, les douleurs et lesinfections qui y sont associés.L’industrie pharmaceutique est actuellement impliquée dans plusieurs programmesd’éradication dans <strong>de</strong>s pays où la filariose sévit à l’état endémique: l’un <strong>de</strong> ces programmesa permis d’éviter à 9 millions d’enfants <strong>de</strong> courir le risque d’être atteints par la cécité<strong>de</strong>s rivières.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les recherches se poursuivent pour développer <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x anthelminthiques plus efficaces,ainsi que d’<strong>au</strong>tres nouvelles molécules <strong>de</strong>stinées plus particulièrement <strong>au</strong> traitement<strong>de</strong> certaines espèces <strong>de</strong> filaires.Un programme d’élimination à gran<strong>de</strong> échelle, dénommé «the Global Alliance toEliminate Lymphatic Filariasis – GAELF» (Alliance globale pour l’élimination <strong>de</strong>s filarioses)a pour objectif d’éliminer complètement cette maladie d’ici 2020, en traitant toutesles commun<strong>au</strong>tés une fois par an, pendant cinq années consécutives.Une fréquence <strong>de</strong> traitement plus élevée pourrait favoriser le développement <strong>de</strong> souchesrésistantes: c’est pour cela qu’il est nécessaire <strong>de</strong> poursuivre la recherche <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong>bien tolérés et efficaces et <strong>de</strong> stratégies d’élimination plus abordables.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


Le gl<strong>au</strong>come est une maladie <strong>de</strong> l’œil dans laquellela pression du liqui<strong>de</strong> intraoculaire entraîne <strong>de</strong>s lésionsdu nerf optique. Elle peut provoquer la cécité. Au fil dutemps, <strong>de</strong> nombreux <strong>médicaments</strong> ont été développésdans le but <strong>de</strong> diminuer la pression du liqui<strong>de</strong> intraoculaireet d’éliminer, si possible, la crainte <strong>de</strong> cécité.


Gl<strong>au</strong>comeQu’est-ce que le gl<strong>au</strong>come?Le gl<strong>au</strong>come est une maladie <strong>de</strong> l’œil dans laquelle le nerf optique finit par être lésé. Ceciconduit à une perte graduelle <strong>de</strong> la vision périphérique. S’il n’est pas traité, le gl<strong>au</strong>comepeut entraîner la cécité. Le gl<strong>au</strong>come est dû <strong>au</strong> fait que le liqui<strong>de</strong> intra-oculaire ne s’évacuepas correctement: ceci entraîne une <strong>au</strong>gmentation <strong>de</strong> la pression <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> duglobe oculaire.Qui est atteint <strong>de</strong> gl<strong>au</strong>come?En Europe, le gl<strong>au</strong>come touche environ 2% <strong>de</strong>s personnes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 40 ans. Ce pourcentages’élève jusqu’à 7% chez les personnes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 80 ans. D’après <strong>de</strong>s enquêtes,1,5 million <strong>de</strong> personnes présentent un gl<strong>au</strong>come. Seulement la moitié d’entre elles a étédiagnostiquée. Le gl<strong>au</strong>come est responsable <strong>de</strong> la cécité <strong>de</strong> 10 à 15% <strong>de</strong>s personnes enEurope.Que peut-on faire contre le gl<strong>au</strong>come?<strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong>, habituellement sous <strong>for</strong>me <strong>de</strong> collyre ou <strong>de</strong> gel, ont été développés envue <strong>de</strong> réduire la pression <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du globe oculaire. D’<strong>au</strong>tre part, une technique chirurgicalevisant à ouvrir les can<strong>au</strong>x d’évacuation ou à créer un nouve<strong>au</strong> canal <strong>de</strong> drainage<strong>au</strong> sommet du globe oculaire, peut être pratiquée mais n’est pas adaptée à tous lespatients.Quelles sont les perspectives d’avenir?On dispose, <strong>au</strong>jourd’hui, <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> et d’options chirurgicales que jamais<strong>au</strong>paravant. Au nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> la santé publique, l’on a surtout besoin d’un dépistage précisafin <strong>de</strong> faire bénéficier plus <strong>de</strong> patients <strong>de</strong> cet arsenal thérapeutique médico-chirurgical.Récemment, <strong>de</strong>s gènes <strong>de</strong> prédisposition <strong>au</strong> gl<strong>au</strong>come ont été découverts. Cela pourraitouvrir la voie à <strong>de</strong>s tests génétiques et à <strong>de</strong>s diagnostics précoces.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


La goutte provoque <strong>de</strong> violentes douleurs chez lespatients qui en sont atteints. Elle est provoquée par <strong>de</strong>sdépôts <strong>de</strong> crist<strong>au</strong>x d’aci<strong>de</strong> urique <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s articulations.Son traitement est l’un <strong>de</strong>s grands succès <strong>de</strong> l’industriedu médicament. De nos jours, les <strong>médicaments</strong>traitent efficacement la goutte et offrent <strong>au</strong>x patients unequalité <strong>de</strong> vie significativement améliorée.


GoutteQu’est-ce que la goutte?La goutte est provoquée par un excès d’aci<strong>de</strong> urique dans le sang (hyperuricémie). A lalongue, <strong>de</strong>s crist<strong>au</strong>x d’aci<strong>de</strong> urique se déposent <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s articulations et <strong>de</strong>s reins.Ceci peut entraîner <strong>de</strong> l’arthrite et <strong>de</strong>s calculs rén<strong>au</strong>x et fait <strong>de</strong> la goutte une affectiontrès douloureuse.Qui est atteint <strong>de</strong> goutte?Les hommes sont plus nombreux à être atteints <strong>de</strong> la goutte que les femmes. Certainspatients peuvent ne manifester <strong>au</strong>cun symptôme clinique pendant <strong>de</strong> nombreusesannées. Selon les estimations, 10% <strong>de</strong> ces patients finiront par développer une atteintearticulaire.Que peut-on faire en cas <strong>de</strong> goutte?Un régime adéquat favorise la baisse <strong>de</strong> la production d’aci<strong>de</strong> urique. Le traitement <strong>de</strong> lagoutte constitue l’un <strong>de</strong>s succès <strong>de</strong> l’industrie du médicament. En effet, les <strong>médicaments</strong>qui ont été développés sont capables <strong>de</strong> faire avorter les crises aigues, d’empêcher la survenue<strong>de</strong> nouvelles crises et <strong>de</strong> réduire l’hyperuricémie sur le long terme. Correctementtraités, les patients atteints <strong>de</strong> goutte peuvent avoir une qualité <strong>de</strong> vie paisible et uneespérance <strong>de</strong> vie normale.Quelles sont les perspectives d’avenir?Bien que le rythme <strong>de</strong> la recherche ait ralenti – du fait <strong>de</strong> la réussite que connaissent les<strong>médicaments</strong> existants – <strong>de</strong> nouvelles molécules sont à l’étu<strong>de</strong>. On espère qu’ils seront<strong>au</strong>ssi efficaces tout en permettant <strong>au</strong>x patients <strong>de</strong> réduire la posologie quotidienne.Pour leur recherche fondamentale sur le métabolisme <strong>de</strong>s purines, une <strong>de</strong>s c<strong>au</strong>ses sousjacentes<strong>de</strong> la goutte, les Drs. Trudy Elion et George Hitchins ont reçu le Prix Nobel <strong>de</strong>mé<strong>de</strong>cine.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


Lors d’une greffe, l’organe d’un être humain est donnéà un <strong>au</strong>tre être humain. La réussite <strong>de</strong>s greffes <strong>de</strong> nombreuxorganes n’<strong>au</strong>rait pas été possible sans les énormesprogrès accomplis, notamment avec les <strong>médicaments</strong> antirejet.La recherche effectue <strong>de</strong>s avancées majeures pourpermettre <strong>au</strong>x mala<strong>de</strong>s <strong>de</strong> mener une vie normale.


GreffeQu’est-ce qu’une greffe?Il y a greffe lorsqu’un organe provenant d’un être humain est donné à un <strong>au</strong>tre êtrehumain. Une gran<strong>de</strong> variété d’organes peut être greffée, <strong>de</strong>puis la cornée jusqu’<strong>au</strong> rein,<strong>au</strong> foie, <strong>au</strong> cœur et <strong>au</strong>x poumons. Étant donné que les tissus du donneur sont différents,le système immunitaire du receveur va tenter <strong>de</strong> rejeter l’organe greffé. Le receveur <strong>de</strong>vradonc, toute sa vie durant, prendre <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> pour empêcher tout rejet.Un <strong>au</strong>tre type <strong>de</strong> greffe, c’est la greffe <strong>de</strong> moelle osseuse. Dans ce cas, le système immunitairedu receveur ayant été éliminé, on risque <strong>de</strong> voir le greffon rejeter le patient receveur(ce que l’on appelle la réaction du greffon contre l’hôte), plutôt que l’inverse. Notons,une fois <strong>de</strong> plus, que le patient <strong>de</strong>vra prendre, toute sa vie durant, un médicament quiprévient ce type <strong>de</strong> réaction <strong>de</strong> rejet.Qui peut avoir besoin d’une greffe?Lorsqu’un organe est lésé <strong>au</strong> point <strong>de</strong> ne plus pouvoir fonctionner normalement oulorsque le fonctionnement normal d’un organe est suppléé artificiellement par la dialyse,par exemple dans le cas du rein, la greffe constitue alors le <strong>de</strong>rnier recours.Que peut-on faire quand une greffe s’impose?La première greffe s’est déroulée il y a plus <strong>de</strong> cinquante ans. Depuis, les t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> réussitese sont considérablement améliorés. Or, jamais une greffe n’<strong>au</strong>rait pu réussir sans lesprogrès considérables réalisés dans le domaine <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> tels que les anesthésiques,les antibiotiques, les antimycosiques et les antithrombotiques. Le progrès le plusfondamental rési<strong>de</strong> cependant dans le développement <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> anti-rejet.Une substance découverte, à l’origine, dans un champignon rencontré couramment dansla nature, est capable d’empêcher le système immunitaire d’attaquer le greffon, améliorantainsi, <strong>de</strong> façon spectaculaire, le t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> réussite <strong>de</strong>s greffes. Depuis, plusieurs <strong>au</strong>tresproduits sont <strong>de</strong>venus disponibles.Quelles sont les perspectives d’avenir?En dépit <strong>de</strong>s progrès déjà accomplis, les besoins d’amélioration <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s nouve<strong>au</strong>x<strong>médicaments</strong> anti-rejet, restent importants. De nombreux candidats potentiels sontd’ailleurs en cours d’essai. <strong>Des</strong> ef<strong>for</strong>ts sont également consentis pour essayer <strong>de</strong> réduirela fréquence <strong>de</strong>s infections mettant en péril la vie <strong>de</strong>s patients greffés, et <strong>de</strong>s cancersqu’ils peuvent développer.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


La grippe est provoquée par un virus. Elle touche,tous les ans, <strong>de</strong>s millions <strong>de</strong> personnes provoquant <strong>de</strong>s épidémies,ou conduisant parfois à une pandémie. La grippepeut être mortelle. Le développement <strong>de</strong>s vaccins a jouéun rôle majeur dans la protection <strong>de</strong>s populations. Mais,comme la virulence <strong>de</strong>s souches change fréquemment, unerecherche permanente est nécessaire pour trouver <strong>de</strong> nouvellespistes pour combattre cette menace.


GrippeQu’est-ce que la grippe?La grippe est due à un virus qui affecte toutes les voies aériennes et qui peut être àl’origine d’infections sérieuses, voire mortelles. Le virus change chaque année: ceci peutprovoquer <strong>de</strong>s épidémies, voire <strong>de</strong>s pandémies (épidémies <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> mondial).Qui est atteint par la grippe?N’importe qui peut contracter la grippe. La plupart <strong>de</strong>s personnes atteintes <strong>de</strong> grippe s’enremettent <strong>au</strong> bout d’une à <strong>de</strong>ux semaines. Toutefois, chez les jeunes enfants, les personnesâgées et celles dont l’état général est affaibli, elle peut représenter une menace mortelle.On estime que 120 millions <strong>de</strong> personnes, <strong>au</strong>x Etats-Unis, en Europe et <strong>au</strong> Japon,sont touchés chaque année.Que peut-on faire contre la grippe?La vaccination, chaque <strong>au</strong>tomne, prévient la propagation <strong>de</strong> la grippe et réduit sonimportance. Parce que le virus se modifie fréquemment (mutation), les vaccins contre lagrippe doivent être adaptés chaque année dans le cadre <strong>de</strong> la nouvelle campagne <strong>de</strong>vaccination.<strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong> procurent un soulagement <strong>de</strong>s symptômes. <strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong> antivir<strong>au</strong>xsont également disponibles.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les chercheurs étudient plusieurs nouvelles approches <strong>de</strong> la grippe: le développement <strong>de</strong>nouve<strong>au</strong>x types <strong>de</strong> vaccins (qui ne nécessitent pas d’injections) et l’élaboration <strong>de</strong> nouvellesmolécules antivirales sont en cours d’étu<strong>de</strong>s dans les laboratoires <strong>de</strong>s entreprisesdu médicament. L’objectif <strong>de</strong> la recherche ne consiste pas seulement à soulager les désagrémentsoccasionnés; il consiste <strong>au</strong>ssi à empêcher les atteintes mortelles <strong>de</strong> la grippe.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


L’hémophilie est une maladie héréditaire caractériséepar le fait que le sang ne se coagule pas correctement.Seuls les hommes en sont atteints. Jadis, cette maladiepouvait même être mortelle. Depuis, les entreprisesdu médicament ont mis à disposition <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s <strong>de</strong>straitements visant à contrôler les saignements. Ils ont permis<strong>au</strong>x patients <strong>de</strong> mener une vie quasiment normale.


HémophilieQu’est-ce que hémophilie?L’hémophilie est un trouble héréditaire <strong>de</strong> la coagulation sanguine. Le manque <strong>de</strong> facteurs<strong>de</strong> coagulation sanguine (en particulier du facteur VIII et du facteur IX) se traduitpar un allongement du saignement qui se manifeste notamment par <strong>de</strong>s ecchymoses et<strong>de</strong>s saignements à l’intérieur <strong>de</strong>s articulations. <strong>Des</strong> dif<strong>for</strong>mités invalidantes peuvent ainsis’y produire.Qui est atteint d’hémophilie?L’hémophilie n’atteint que les hommes. Le déficit génétique est transmis par les femmesqui, habituellement, n’ont pas <strong>de</strong> problèmes <strong>de</strong> saignement. Il y a, en Europe, plus <strong>de</strong>22.000 patients atteints d’hémophilie.Que peut-on faire contre l’hémophilie?Aujourd’hui, l’hémophilie n’est pas guérie. Cependant, les ef<strong>for</strong>ts <strong>de</strong>s entreprises du médicamentont permis d’élaborer <strong>de</strong>s préparations contenant du facteur VIII et du facteur IX,à partir <strong>de</strong> dons <strong>de</strong> sang ou par génie génétique. Ces traitements permettent <strong>au</strong>x hémophiles,y compris <strong>au</strong>x hémophiles porteurs <strong>de</strong>s <strong>for</strong>mes les plus sévères <strong>de</strong> la maladie, <strong>de</strong>contrôler leur maladie et <strong>de</strong> vivre une vie proche <strong>de</strong> la normale.Quelles sont les perspectives d’avenir?La recherche consacre une partie <strong>de</strong> ses activités à trouver les moyens <strong>de</strong> produire le facteurVIII et le facteur IX à partir <strong>de</strong> sources <strong>au</strong>tres que les dons <strong>de</strong> sang. D’<strong>au</strong>tres recherchesportent sur l’utilisation <strong>de</strong> la thérapie génique pour permettre <strong>au</strong>x patients atteintsd’hémophilie <strong>de</strong> produire leurs propres facteurs <strong>de</strong> coagulation. Les progrès dans cedomaine sont passionnants car ils représenteraient la guérison <strong>de</strong> cette maladie.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


L’hémorragie du corps vitré survientlorsqu’un écoulement <strong>de</strong> sang se produit à l’intérieur <strong>de</strong>l’œil. Si cette hémorragie est sévère, elle peut provoquerune baisse importante <strong>de</strong> la vision, voire même une cécité.La science médicale commence à comprendre commentcette hémorragie survient, ce qui permettra la mise <strong>au</strong>point <strong>de</strong> nouvelles options thérapeutiques.


Hémorragie du corps vitréQu’est-ce que l’hémorragie du corps vitré?L’hémorragie du corps vitré se caractérise par un écoulement <strong>de</strong> sang à l’intérieur <strong>de</strong> l’œil,qui est susceptible d’obscurcir la vision du patient. Quand elle est légère, l’hémorragie ducorps vitré provoque chez le patient la vision <strong>de</strong> quelques taches obscures. En revanche,un épiso<strong>de</strong> hémorragique sévère peut entraîner la perte totale <strong>de</strong> la vision.Une hémorragie importante ou répétée peut provoquer la <strong>for</strong>mation <strong>de</strong> tissus cicatricielset entraîner un décollement <strong>de</strong> la rétine et par la suite une cécité permanente.Qui est atteint par l’hémorragie du corps vitré?Chez l’adulte, l’hémorragie du corps vitré est due le plus souvent <strong>au</strong>x modificationsinduites par le diabète <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> oculaire. Elle peut également être provoquée par untr<strong>au</strong>matisme <strong>de</strong> l’œil, une leucémie, une tension artérielle élevée et <strong>de</strong>s saignements àl’intérieur du cerve<strong>au</strong>.La prévalence <strong>de</strong>s hémorragies du corps vitré suit une courbe parallèle à celle <strong>de</strong> l’inci<strong>de</strong>nce<strong>de</strong>s états pathologiques qui en sont à l’origine.Chez l’enfant, l’hémorragie du corps vitré est le plus souvent provoquée par un tr<strong>au</strong>matisme.Que peut-on faire face à une hémorragie du corps vitré?Actuellement on ne dispose d’<strong>au</strong>cun médicament curatif pour l’hémorragie du corps vitré.La plupart <strong>de</strong>s spécialistes recomman<strong>de</strong>nt une pério<strong>de</strong> d’attente et d’observation dansl’espoir que le sang se résorbe spontanément.Le recours à la chirurgie pour remplacer l’humeur vitrée contenant le sang par un liqui<strong>de</strong><strong>de</strong> substitution, constitue une procédure qui n’est généralement pas recommandée enpremière intention.Quelles sont les perspectives d’avenir?Le premier médicament <strong>de</strong>stiné <strong>au</strong> traitement <strong>de</strong> l’hémorragie du corps vitré et directementinjectable dans l’œil, fait actuellement l’objet d’essais cliniques.<strong>Des</strong> recherches impliquant le système immunitaire ont suscité <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sur d’éventuelstraitements qui stimuleraient les mécanismes naturels <strong>de</strong> réparation existant dans l’organisme,afin d’éliminer le sang <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> l’œil.Par ailleurs, le développement <strong>de</strong>s thérapeutiques <strong>de</strong>s maladies sous-jacentes, comme lediabète, pourrait entraîner une baisse <strong>de</strong> l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’hémorragie du corps vitré.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


L’hépatite virale est une infection du foie provoquéepar un ou plusieurs virus. Si elle <strong>de</strong>vient chronique,elle peut provoquer un cancer ou une insuffisance hépatique.Les entreprises du médicament explorent <strong>de</strong> nombreusespistes afin <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> etvaccins pour traiter ce grave problème <strong>de</strong> santé <strong>au</strong> nive<strong>au</strong>mondial.


Hépatite viraleQu’est-ce que l’hépatite virale?L’hépatite virale est une infection du foie par un ou plusieurs virus. Les virus à l’origine<strong>de</strong> maladies significatives sont ceux <strong>de</strong> l’hépatite A (VHA), <strong>de</strong> l’hépatite B (VHB) ou <strong>de</strong>l’hépatite C (VHC). Les infections peuvent sérieusement atteindre le foie et les patientspeuvent avoir besoin d’une greffe hépatique.Qui peut attraper l’hépatite virale?Il est difficile <strong>de</strong> connaître avec certitu<strong>de</strong> le nombre <strong>de</strong> personnes infectées par le VHA,<strong>de</strong> nombreux cas ne présentant pas <strong>de</strong> symptômes. On estime à environ 12 millions lenombre <strong>de</strong> personnes en Europe qui pourraient être infectées <strong>de</strong> manière chronique parle VHB et le VHC. Le VHC représente la première c<strong>au</strong>se <strong>de</strong> greffe du foie en Europe.Que peut-on faire contre l’hépatite virale?Les entreprises du médicament ont développé <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> sophistiqués, parmi lesquelsl’alpha-interféron (qui peut être associé à un médicament antiviral), <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong>qui stoppent la multiplication du virus, ainsi que <strong>de</strong>s vaccins.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les entreprises du médicament consacrent d’importants ef<strong>for</strong>ts <strong>de</strong> recherche <strong>au</strong> développement<strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x agents antivir<strong>au</strong>x. Une ligne <strong>de</strong> recherche différente explore l’utilisation<strong>de</strong> la manipulation génétique pour produire <strong>de</strong>s vaccins plus efficaces. On espèreque cette recherche aboutira à lutter contre l’hépatite virale, <strong>au</strong>ssi bien en Europe quedans le mon<strong>de</strong>.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


L’hypertension artérielle consiste en unepression sanguine élevée. Si elle n’est pas traitée, elle peutconduire à une crise cardiaque, à un acci<strong>de</strong>nt vasculairecérébral, à une insuffisance cardiaque ou à <strong>de</strong>s lésionsrénales. Une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s personnes qui développentune hypertension n’est pas traitée. Au fil <strong>de</strong>s ans, lesentreprises du médicament ont développé <strong>de</strong> nombreuxtraitements pour soigner l’hypertension. La recherche chercheà réduire le tribut payé à cette maladie appelée le«tueur silencieux».


Hypertension artérielleQu’est-ce que l’hypertension artérielle?L’hypertension artérielle se traduit par une pression sanguine élevée dans les artères. Onadmet couramment qu’elle est définie par un chiffre supérieur à 140 mmHg pour la tensionmaximale (systolique) et / ou par un chiffre supérieur à 90 mmHg pour la tensionminimale (diastolique). Si elle n’est pas traitée, l’hypertension artérielle <strong>au</strong>gmente considérablementles risques d’acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral, d’infarctus du myocar<strong>de</strong>, d’insuffisancecardiaque et <strong>de</strong> problèmes rén<strong>au</strong>x.Qui est atteint d’hypertension artérielle?Selon la définition la plus courante, 40% <strong>de</strong>s hommes et 33% <strong>de</strong>s femmes souffrent d’hypertensionartérielle. Chez les personnes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 65 ans, entre 45 et 50% <strong>de</strong>s hommeset <strong>de</strong>s femmes souffrent d’hypertension artérielle, mais ne sont pas toujours soignés.Que peut-on faire contre l’hypertension artérielle?Au fil <strong>de</strong>s années, l’industrie pharmaceutique a développé un grand nombre <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong>contre l’hypertension artérielle. Ils agissent <strong>de</strong> différentes façons: en dilatant lesvaisse<strong>au</strong>x sanguins, en ralentissant le rythme cardiaque, en relâchant les parois <strong>de</strong>s vaisse<strong>au</strong>xsanguins, allant même jusqu’à bloquer la constriction <strong>de</strong>s vaisse<strong>au</strong>x sanguins etagir sur le cerve<strong>au</strong>.Quelles sont les perspectives d’avenir?Avec plus <strong>de</strong> 40 <strong>médicaments</strong> utilisés actuellement, la recherche future s’ef<strong>for</strong>cerad’i<strong>de</strong>ntifier non seulement <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x traitements mais également les meilleures associationspossibles. Le but ultime vise à trouver comment réduire les conséquences graves<strong>de</strong> l’hypertension artérielle. Cela implique que l’industrie réalise <strong>de</strong>s essais cliniques pouvantporter sur <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> patients.Une approche intéressante consiste à développer un vaccin contre une protéine responsable<strong>de</strong> la constriction <strong>de</strong>s vaisse<strong>au</strong>x sanguins. Une molécule <strong>de</strong>stinée à rest<strong>au</strong>rer la souplesse<strong>de</strong>s artères est également en cours d’évaluation.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


L’hypertension artérielle pulmonairese manifeste lorsque les vaisse<strong>au</strong>x sanguins qui irriguentles poumons n’y apportent pas suffisamment <strong>de</strong> sang,<strong>au</strong>gmentant ainsi la pression pulmonaire. Grâce <strong>au</strong>x nouve<strong>au</strong>xtraitements, les chances <strong>de</strong> survie sont meilleures<strong>au</strong>jourd’hui qu’il y a seulement cinq ans. Les recherches sepoursuivent pour mieux comprendre cette maladie.


Hypertension artériellepulmonaireQu’est-ce que l’hypertension artérielle pulmonaire?Dans l’hypertension artérielle pulmonaire, les vaisse<strong>au</strong>x sanguins qui irriguent les poumonssont incapables d’y transporter suffisamment <strong>de</strong> sang: la pression va donc s’y élever.Cela oblige le cœur à travailler plus durement et finit par l’affaiblir: d’où une diminution<strong>de</strong> la quantité <strong>de</strong> sang circulant à travers les poumons pour s’y charger en oxygène.Les patients vont ressentir <strong>de</strong> la fatigue et s’essouffler après une activité physique mêmemodérée. De plus, le fait que le cœur soit fatigué peut entraîner une retention liquidienne(oedèmes) <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s jambes.L’hypertension artérielle pulmonaire est le plus souvent provoquée par <strong>de</strong>s maladies cardiaqueset pulmonaires: elle peut toutefois également survenir en l’absence <strong>de</strong> toute<strong>au</strong>tre maladie sous-jacente.Qui est atteint d’hypertension artérielle pulmonaire?L’hypertension artérielle pulmonaire est présente dans le mon<strong>de</strong> entier. Aucune prédispositionraciale n’a été constatée. Elle est plus fréquente chez la femme en âge <strong>de</strong> procréeret chez les enfants.L’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’hypertension artérielle pulmonaire liée à d’<strong>au</strong>tres maladies <strong>au</strong>gmenteactuellement.Que peut-on faire face à une hypertension artérielle pulmonaire?Actuellement, il n’est malheureusement toujours pas possible <strong>de</strong> guérir l’hypertensionartérielle pulmonaire. Toutefois, grâce <strong>au</strong>x progrès accomplis récemment en thérapeutique,la durée <strong>de</strong> survie est majorée.Le traitement implique <strong>de</strong> s’attaquer <strong>au</strong>x c<strong>au</strong>ses sous-jacentes, d’inst<strong>au</strong>rer une oxygénothérapieet d’avoir recours à différents <strong>médicaments</strong> qui diminuent la rétention liquidienneet réduisent la pression pulmonaire.La transplantation pulmonaire est une technique chirurgicale bien établie que l’on pratiqueégalement chez les patients dont l’hypertension ne présente pas <strong>de</strong> c<strong>au</strong>ses sousjacentes.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les chercheurs étudient actuellement un groupe <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> présentant une activitéspécifique sur la circulation sanguine <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s poumons.<strong>Des</strong> essais cliniques sont également en cours pour un traitement par inhalation <strong>de</strong> l’hypertensionartérielle pulmonaire.Une c<strong>au</strong>se génétique pour certains cas <strong>de</strong> cette maladie a été mise en évi<strong>de</strong>nce. Cetteapproche peut mener <strong>au</strong> développement <strong>de</strong> traitements mieux ciblés.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


L’hypertrophie bénigne <strong>de</strong> la prostaterend difficile la miction urinaire chez les personnes âgées<strong>de</strong> sexe masculin. C’est une maladie très fréquente. Lesrecherches se poursuivent pour en comprendre les c<strong>au</strong>seset pour développer <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> permettant d’atténuerles désagréments qu’elle occasionne.


Hypertrophie bénigne<strong>de</strong> la prostateQu’est-ce que l’hypertrophie bénigne <strong>de</strong> la prostate?L’hypertrophie bénigne <strong>de</strong> la prostate (HBP) se caractérise par le fait que le volume <strong>de</strong> laprostate <strong>au</strong>gmente. Dans ce cas, le passage <strong>de</strong> l’urine est rendu difficile. L’HBP accroîtdonc le risque <strong>de</strong> rétention urinaire et d’infection <strong>de</strong> la prostate. Elle est liée à la diminution<strong>de</strong> la production <strong>de</strong> l’hormone mâle qui survient chez l’homme âgé.Qui est atteint d’hypertrophie bénigne <strong>de</strong> la prostate?On constate un certain accroissement du volume prostatique chez 75% <strong>de</strong>s hommes <strong>de</strong>plus <strong>de</strong> 50 ans. <strong>Des</strong> signes cliniques peuvent être présents chez presque 100% <strong>de</strong>s hommes<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 90 ans. L’HBP est la c<strong>au</strong>se la plus répandue chez l’homme <strong>de</strong>s difficultésrencontrées <strong>au</strong> cours <strong>de</strong> la miction.Que peut-on faire en cas d’hypertrophie bénigne <strong>de</strong> la prostate?Plusieurs <strong>médicaments</strong> sont disponibles: ils agissent sur les muscles qui contrôlent lavidange <strong>de</strong> la vessie. Plus récemment, <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> qui réduisent le nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> l’hormonequi entraîne l’<strong>au</strong>gmentation du volume prostatique ont été <strong>au</strong>torisés sur le marché.Les <strong>médicaments</strong> disponibles ont largement contribué à améliorer la qualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>spatients. Cependant, <strong>au</strong>cun <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> existant à ce jour ne permet <strong>de</strong> guérirl’HBP. La chirurgie peut rester nécessaire.Quelles sont les perspectives d’avenir?<strong>Des</strong> essais cliniques portant sur <strong>de</strong>s associations <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> existants sont en cours.Un extrait <strong>de</strong> plantes, dont le mécanisme d’action est actuellement à l’étu<strong>de</strong>, agirait surles cellules <strong>de</strong> la prostate. Les recherches qui se poursuivent <strong>de</strong>vraient probablementapporter <strong>de</strong> nouvelles améliorations <strong>au</strong> traitement <strong>de</strong> l’HBP. Ceci est très important,compte tenu du vieillissement <strong>de</strong> la population mâle européenne <strong>au</strong> cours <strong>de</strong>s prochainesdécennies.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


L’hypogonadisme se caractérise par le fait queles testicules chez l’homme ou les ovaires chez la femmene fonctionnement pas correctement. Cette maladie peutêtre très angoissante. Grâce <strong>au</strong> développement <strong>de</strong> traitementshormon<strong>au</strong>x spécifiques par l’industrie pharmaceutique,les hommes et les femmes atteints <strong>de</strong> cette maladiepeuvent mener une vie normale.


HypogonadismeQu’est-ce que l’hypogonadisme?L’hypogonadisme est une maladie qui se caractérise par le déficit fonctionnel <strong>de</strong>s testiculeschez l’homme et <strong>de</strong>s ovaires chez la femme.Chez l’homme, la faiblesse <strong>de</strong>s t<strong>au</strong>x sanguins <strong>de</strong> testostérone, l’hormone mâle, peut provoquer<strong>de</strong>s modifications dans l’implantation <strong>de</strong>s cheveux, un développement anormal<strong>de</strong>s muscles et <strong>de</strong>s os, un manque d’énergie, une baisse <strong>de</strong>s fonctions sexuelles et uneanémie.Chez la femme, la manifestation la plus courante <strong>de</strong> l’hypogonadisme se caractérise parl’absence <strong>de</strong> règles. Les concentrations sanguines d’estradiol sont faibles, ce qui peutentraîner une stérilité, une baisse <strong>de</strong> la libido et une ostéoporose.Qui est atteint d’hypogonadisme?L’hypogonadisme primaire, qui se développe avant la puberté, est plus répandu chez lesgarçons que chez les filles. La c<strong>au</strong>se la plus fréquente en est une maladie génétique, lesyndrome <strong>de</strong> Klinefelter, que l’on observe dans à peu près une naissance sur 1.000. Sonéquivalent chez les filles est le syndrome <strong>de</strong> Turner que l’on observe dans à peu près unenaissance sur 5.000.Le risque d’hypogonadisme se développant après la puberté est plus rare et son inci<strong>de</strong>nceest la même dans les <strong>de</strong>ux sexes.Que peut-on faire face à un hypogonadisme?Ces 20 <strong>de</strong>rnières années ont permis <strong>de</strong> mener à bien <strong>de</strong> nombreux progrès dans cedomaine. Les patients atteints d’hypogonadisme peuvent en effet désormais vivre normalement.De nombreux traitements <strong>de</strong> substitution hormonale sont à présent disponibles: ils permettentd’<strong>au</strong>gmenter les concentrations sanguines soit <strong>de</strong> testostérone soit d’estradiol. Ilsse présentent sous diverses <strong>for</strong>mes pharmaceutiques (timbre, gel, implant, etc).La fertilité peut être rest<strong>au</strong>rée grâce à <strong>de</strong>s injections <strong>de</strong> gonadotrophines.Quelles sont les perspectives d’avenir?Un nouve<strong>au</strong> médicament injectable, à action prolongée, contre la carence en testostérone,a reçu récemment son <strong>au</strong>torisation <strong>de</strong> mise sur le marché en Europe. Sa libérationlente permet <strong>au</strong>x patients <strong>de</strong> n’avoir besoin que <strong>de</strong> 4 injections annuelles.La recherche a montré également que l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’hypogonadisme était plus élevéechez les patients souffrant <strong>de</strong> maladies telles que le diabète et le SIDA. Le développement<strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x traitements contre ces maladies <strong>de</strong>vrait ai<strong>de</strong>r à réduire la fréquence<strong>de</strong> l’hypogonadisme.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


L’incontinence urinaire consiste en une perted’urine involontaire. De nombreuses personnes sont gênéespar cette maladie, mais elles ne reçoivent pas <strong>de</strong> traitement.Les entreprises du médicament tentent <strong>de</strong> développer<strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> prometteurs afin d’améliorer la vie<strong>de</strong>s personnes qui souffrent d’incontinence.


Incontinence urinaireQu’est-ce que l’incontinence urinaire?L’incontinence urinaire se définit comme l’incapacité à contrôler sa vessie. Elle entraînedès lors <strong>de</strong>s fuites involontaires d’urine. Il s’agit d’une maladie complexe, impliquant lecerve<strong>au</strong>, le système nerveux et différents muscles <strong>de</strong> la vessie. Elle entraîne une gêneimportante et peut conduire ceux qui en souffrent à s’isoler socialement.Qui souffre d’incontinence urinaire?L’incontinence urinaire touche, habituellement, les personnes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> quarante ans. EnEurope, 25 millions <strong>de</strong> personnes en sont affectées. C’est la raison la plus courante pourlaquelle les personnes sont admises en maisons <strong>de</strong> soins. Seulement 10 à 20% <strong>de</strong>s personnesprésentant une vessie instable ou hyperactive reçoiveraient un traitement, dontseulement un cinquième prennent un médicament.Que peut-on faire en cas d’incontinence urinaire?En plus <strong>de</strong>s exercices permettant d’améliorer le contrôle <strong>de</strong>s muscles, le traitement nécessite<strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong>. Plusieurs <strong>de</strong> ceux-ci ont été développés <strong>au</strong> cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnièresannées mais <strong>de</strong> nouvelles molécules plus efficaces et mieux tolérées restent nécessaires.Quelles sont les perspectives d’avenir?Un patch contenant un médicament présentant moins d’effets indésirables a été récemment<strong>au</strong>torisé. D’<strong>au</strong>tres <strong>médicaments</strong>, agissant sur le système nerveux central, font l’objetd’une recherche active. Ces ef<strong>for</strong>ts <strong>de</strong> recherche permettent <strong>au</strong>x patients atteints parcette maladie particulièrement pénible d’envisager l’avenir avec plus d’optimisme.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


Infécondité • Un couple est stérile lorsqu’il nepeut pas avoir d’enfants. Plusieurs c<strong>au</strong>ses sont possibles.Toutefois, l’intense recherche menée par les entreprises dumédicament continue <strong>de</strong> contribuer à l’<strong>au</strong>gmentation <strong>de</strong>schances <strong>de</strong> bonheur familial pour <strong>de</strong>s couples désireuxd’avoir <strong>de</strong>s enfants.


InféconditéQu’est-ce que l’infécondité?L’infécondité (ou stérilité) se manifeste lorsqu’un couple ne peut concevoir d’enfant oumener une grossesse à son terme.Qui est atteint d’infécondité?En Europe, un couple sur six est confronté à <strong>de</strong>s problèmes d’infécondité à un momentou à un <strong>au</strong>tre <strong>de</strong> sa vie.Que peut-on faire face à l’infécondité?Au cours <strong>de</strong>s 10 <strong>de</strong>rnières années, la recherche biotechnologique a permis d’obtenir unegamme complète <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> efficaces et adaptés à chaque étape du cycle <strong>de</strong> reproductionchez la femme, <strong>de</strong>puis l’ovulation jusqu’<strong>au</strong>x premiers sta<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la grossesse. <strong>Des</strong><strong>médicaments</strong> ont également été développés contre la stérilité masculine, parmi lesquels<strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> contre les troubles du fonctionnement érectile, la baisse <strong>de</strong> production<strong>de</strong> sperme et les t<strong>au</strong>x faibles <strong>de</strong> testostérone. C’est dans la fécondation in vitro que furentréalisés les plus grands progrès.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les recherches se poursuivent en vue d’améliorer la fécondation in vitro, <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>smoyens d’empêcher les interruptions prématurées <strong>de</strong> grossesse et <strong>de</strong> mieux comprendrela mobilité <strong>de</strong>s spermatozoï<strong>de</strong>s. Les perspectives <strong>de</strong> succès dans le traitement <strong>de</strong> cetteaffection continuent <strong>de</strong> s’améliorer.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


Les infections <strong>au</strong>x virus herpétiquesprovoquent <strong>de</strong> nombreuses <strong>for</strong>mes <strong>de</strong> maladies parmi lesquelles:l’herpès labial, l’herpès génital, la varicelle et lezona. Bien que d’énormes progrès aient été réalisés dansces infections, les recherches se poursuivent toujours pourtrouver <strong>de</strong>s vaccins ou d’<strong>au</strong>tres moyens <strong>de</strong> combattre cesvirus courants.


Infections<strong>au</strong>x virus herpétiquesQue sont les infections <strong>au</strong>x virus herpétiques?On connaît 8 virus humains du groupe Herpès, parmi lesquels: l’Herpes simplex Type-1(HSV-1), qui provoque l’herpès simple (labial) ou «bouton <strong>de</strong> fièvre»; l’Herpes simplexType-2 (HSV-2), qui provoque l’herpès génital; le Varicella zoster (VZV, qui provoque lavaricelle et le zona; l’Epstein-Barr (EBV), qui provoque la mononucléose infectieuse et leCytomégalovirus (CMV), qui peut provoquer une pneumonie chez les patients dont le systèmeimmunitaire est affaibli. Ces virus se caractérisent, notamment, par le fait qu’ilspeuvent subsister longtemps, sous une <strong>for</strong>me «dormante», <strong>au</strong> sein <strong>de</strong>s nerfs.Qui est atteint <strong>de</strong> ces infections?Presque tout le mon<strong>de</strong> a été, à un moment ou à un <strong>au</strong>tre <strong>de</strong> sa vie, en contact avec l’un<strong>de</strong>s virus du groupe Herpès. L’herpès labial peut réapparaître tout <strong>au</strong> long <strong>de</strong> la vie et lezona est courant chez les personnes âgées. Chez une personne dont le système immunitaireest affaibli par une maladie ou par une chimiothérapie, ce type d’infection représenteune menace mortelle. Chez les patients ayant subi une greffe du rein, une infectionà CMV peut entraîner le rejet du greffon.Que peut-on faire face à ce type d’infection?Il existe <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> efficaces contre les virus du groupe Herpès. Toutefois, ces <strong>médicaments</strong>n’éliminent pas les <strong>for</strong>mes latentes qui peuvent provoquer <strong>de</strong> nouvelles poussées.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les recherches se poursuivent pour prévenir l’infection initiale et pour empêcher le virus<strong>de</strong> se transmettre d’une personne à l’<strong>au</strong>tre. On espère également découvrir la façond’éliminer les <strong>for</strong>mes «dormantes» <strong>de</strong> ces virus.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


Les infections bactériennes sont c<strong>au</strong>séespar différents micro-organismes. De nombreux <strong>médicaments</strong>ont été développés pour les traiter, mais la résistancequ’ils occasionnent constitue un problème majeur.Les entreprises du médicament travaillent <strong>au</strong> développement<strong>de</strong> nouvelles classes d’antibiotiques. Mais on peutespérer que dans un avenir proche, <strong>de</strong> moins en moins <strong>de</strong>personnes décè<strong>de</strong>ront <strong>de</strong>s suites <strong>de</strong> maladies infectieuses.


Infections bactériennesQu’est-ce qu’une infection bactérienne?Les bactéries sont <strong>de</strong>s micro-organismes. Il en existe un grand nombre <strong>de</strong> variétés différentes.La plupart d’entre elles sont inoffensives, mais une minorité (que l’on qualifie <strong>de</strong>pathogènes) provoque <strong>de</strong>s infections. Ces infections peuvent se situer <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> lape<strong>au</strong> (et provoquer <strong>de</strong>s furoncles ou <strong>de</strong>s abcès) ou d’organes internes (et provoquer <strong>de</strong>sinfections sérieuses et potentiellement mortelles).Qui est atteint d’une infection bactérienne?Tout le mon<strong>de</strong>! Heureusement, certaines guérissent spontanément. Toutefois, les personnesdont le système immunitaire est déprimé, comme les patients atteints d’un cancer ouayant subi une greffe, sont plus exposées <strong>au</strong> risque d’infections sérieuses. Comme la plupart<strong>de</strong> ces patients sont traités en milieu hospitalier, le nombre d’infections nosocomiales- à la suite d’une intervention chirurgicale ou d’un séjour en soins intensifs – est entrain d’<strong>au</strong>gmenter.Que peut-on faire face à une infection bactérienne?De nombreux <strong>médicaments</strong> ont été développés <strong>au</strong> cours <strong>de</strong>s cinquante <strong>de</strong>rnières années.Toutefois, une résistance à ceux-ci, tend à se développer, par exemple <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s staphylocoquesdorés, entérocoques et du bacille <strong>de</strong> la tuberculose, pour ne citer que ceux-ci.Elle constitue une source <strong>de</strong> préoccupation universelle.Pour essayer <strong>de</strong> venir à bout <strong>de</strong>s micro-organismes résistants, plusieurs antibiotiques ontété mis sur le marché <strong>au</strong> cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années. Plusieurs tuent un large éventail <strong>de</strong>bactéries, un produit agit contre les infections <strong>de</strong> la pe<strong>au</strong> et <strong>de</strong>s tissus mous. Un nouvelantibiotique à large spectre est disponible. Par ailleurs, une nouvelle classe vient d’êtreégalement mise sur le marché européen.Quelles sont les perspectives d’avenir?<strong>Des</strong> nouve<strong>au</strong>x antibiotiques, appartenant à plusieurs classes différentes, sont en développementclinique avancé. La possibilité <strong>de</strong> disposer d’antibiotiques efficaces dans lesinfections sévères ou dans les septicémies constitue une avancée passionnante <strong>de</strong> larecherche.Un produit constitue la version fabriquée par l’homme d’une protéine naturelle qui réduitl’inflammation et la coagulation associées à la septicémie. Une série d’<strong>au</strong>tres, dont <strong>de</strong>santicorps et <strong>de</strong>s produits qui agissent sur les différentes étapes du processus <strong>de</strong> coagulation,sont également en cours <strong>de</strong> développement.À plus long terme, le séquençage <strong>de</strong>s gènes <strong>de</strong>s bactéries pathogènes courantes <strong>de</strong>vraitpermettre d’i<strong>de</strong>ntifier les gènes <strong>de</strong> la résistance et d’ouvrir <strong>de</strong> nouvelles pistes pour traiterles infections bactériennes.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


L’insomnie est une maladie courante. Le patientinsomniaque éprouve <strong>de</strong>s difficultés à dormir. Les c<strong>au</strong>sesen sont nombreuses. Elle peut rendre la vie pénible.Be<strong>au</strong>coup <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> ont été développés. De nouvellesapproches sont toutefois encore nécessaires.


InsomnieQu’est-ce que l’insomnie?L’insomnie est le trouble du sommeil le plus répandu. Les personnes souffrant d’insomnieéprouvent <strong>de</strong>s difficultés à trouver le sommeil; se réveillent souvent pendant la nuit, seréveillent trop tôt le matin, et connaissent un sommeil non réparateur.Qui peut souffrir d’insomnie?<strong>Des</strong> enquêtes permettent d’estimer qu’environ 100 millions <strong>de</strong> personnes souffrent d’une<strong>for</strong>me d’insomnie. L’insomnie tend à <strong>au</strong>gmenter avec l’âge et atteint légèrement plus lesfemmes que les hommes. Les c<strong>au</strong>ses en sont nombreuses. Elle peut rendre la vie pénible.Que peut-on faire en présence d’une insomnie?Au fil <strong>de</strong>s années, l’industrie pharmaceutique a mis à disposition <strong>de</strong>s patients <strong>de</strong> nombreux<strong>médicaments</strong> pour lutter contre l’insomnie. Ils sont habituellement prescrits pourune courte pério<strong>de</strong> et lorsque les problèmes <strong>de</strong> santé à l’origine <strong>de</strong> l’insomnie ont été traités.Quelles sont les perspectives d’avenir?De nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong>, basés sur la mélatonine (composé chimique présent dans lecerve<strong>au</strong>), font l’objet <strong>de</strong> recherches. Par ailleurs, <strong>de</strong> nouvelles <strong>for</strong>mes pharmaceutiquessont en cours <strong>de</strong> développement. Récemment, <strong>de</strong>s chercheurs ont découvert <strong>au</strong> nive<strong>au</strong>cérébral ce qu’ils estiment être «l’interrupteur du sommeil». Une partie est active lorsqu’ondort, l’<strong>au</strong>tre lorsqu’on est éveillé. De nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> sélectifs pourraient naître <strong>de</strong>cette recherche passionnante.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


Dans l’insuffisance cardiaque congestive,le cœur ne peut pas pomper suffisamment <strong>de</strong> sangpour répondre <strong>au</strong>x besoins <strong>de</strong> l’organisme. Cette maladietue <strong>de</strong> nombreuses personnes chaque année. Plusieurs<strong>médicaments</strong> ont été développés pour la traiter, mais d’<strong>au</strong>tressont encore nécessaires. Différentes approches fontl’objet <strong>de</strong> recherches: plusieurs essais sont en cours sur <strong>de</strong>nouvelles molécules qui pourraient contribuer à traiterplus efficacement l’insuffisance cardiaque congestive etainsi améliorer la vie quotidienne <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s.


Insuffisance cardiaquecongestiveQu’est-ce que l’insuffisance cardiaque congestive?L’insuffisance cardiaque congestive est définie comme étant l’incapacité du cœur à pomperdans la circulation corpaelle un volume <strong>de</strong> sang suffisant pour répondre <strong>au</strong>x besoins<strong>de</strong> l’organisme. Elle est habituellement la conséquence d’une <strong>au</strong>tre maladie, telle quel’hypertension artérielle, la maladie coronarienne ou un infarctus du myocar<strong>de</strong> antérieur.Au début, <strong>au</strong> fur et à mesure que le cœur s’affaiblit, l’organisme essaie <strong>de</strong> compenser ensécrétant toute une série <strong>de</strong> substances chimiques, appelées «neurohormones», qui finissentpar léser encore plus le cœur et par induire, dans sa structure, <strong>de</strong>s modificationspotentiellement mortelles.Qui souffre d’insuffisance cardiaque congestive?L’insuffisance cardiaque congestive affecte <strong>au</strong>tant les hommes que les femmes. Sa fréquence<strong>au</strong>gmente avec l’âge. En Europe, environ 3% <strong>de</strong>s adultes <strong>de</strong> 45 ans ou plus présententune insuffisance cardiaque détectable.Que peut-on faire face à une insuffisance cardiaque congestive?De nombreux <strong>médicaments</strong> ont été développés <strong>au</strong> cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années. Les traitementsactuels comprennent notamment l’utilisation <strong>de</strong> diurétiques (qui <strong>au</strong>gmentent laperte <strong>de</strong> sodium dans les urines) et d’inhibiteurs <strong>de</strong> l’enzyme <strong>de</strong> conversion <strong>de</strong> l’angiotensine<strong>de</strong>stinés, à l’origine, à traiter l’hypertension artérielle. On peut les associer à <strong>de</strong>faibles doses <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> dénommés bêtabloquants. Malgré <strong>de</strong>s résultats encourageants,l’insuffisance cardiaque congestive continue <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> nombreuses victimes. Denouvelles améliorations thérapeutiques sont dès lors nécessaires.Quelles sont les perspectives d’avenir?<strong>Des</strong> essais sont en cours mettant en jeu <strong>de</strong> nombreux <strong>médicaments</strong> qui atténuent l’action<strong>de</strong>s neurohormones. D’<strong>au</strong>tres recherches sont en cours: elle porte sur <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong>qui améliorent le flux sanguin en réduisant la résistance <strong>de</strong>s vaisse<strong>au</strong>x sanguinsainsi que sur <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> qui diminuent la rétention d’e<strong>au</strong> et <strong>de</strong>s produits qui peuventempêcher la croissance <strong>de</strong> certaines cellules <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du cœur.A un horizon plus éloigné, <strong>de</strong>s chercheurs ont commencé à utiliser les précurseurs <strong>de</strong> cellulesmusculaires dont on espère qu’ils permettront <strong>de</strong> réparer les lésions cardiaques.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


L’insuffisance coronarienne survient lorsqu’unvaisse<strong>au</strong> sanguin du cœur est trop étroit ou obstrué.La recherche a conduit à <strong>de</strong>s traitements efficaces tels queles <strong>médicaments</strong> anticoagulants, <strong>de</strong> la régulation <strong>de</strong> l’hypertensionet du t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> cholestérol. Les entreprises dumédicament travaillent <strong>au</strong> développement <strong>de</strong> nouvellesmolécules.


Insuffisance coronarienneQu’est-ce que l’insuffisance coronarienne?La maladie cardiaque ischémique survient lorsqu’un vaisse<strong>au</strong> du cœur se rétrécit ou s’obstrue,réduisant ainsi l’apport d’oxygène <strong>au</strong> cœur. Il y a essentiellement <strong>de</strong>ux sortes <strong>de</strong>maladies cardiaques ischémiques: l’angine <strong>de</strong> poitrine et l’infarctus du myocar<strong>de</strong> (crisecardiaque).L’angine <strong>de</strong> poitrine survient lorsqu’un vaisse<strong>au</strong> sanguin du cœur se rétrécit; l’infarctus dumyocar<strong>de</strong> se produit lorsque le vaisse<strong>au</strong> est obstrué complètement.Qui est atteint d’insuffisance coronarienne?On estime que chaque année, en Europe, plus d’un million huit cent mille personnes présententun infarctus du myocar<strong>de</strong> et environ huit millions et <strong>de</strong>mi développent une angine<strong>de</strong> poitrine. Un pourcentage élevé <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s ayant eu un infarctus du myocar<strong>de</strong> vontmourir dans les vingt jours qui suivent; dans 30% <strong>de</strong>s cas, les patients peuvent mêmemourir, avant d’atteindre l’hôpital.Que peut-on faire face à une insuffisance coronarienne?Une vie saine (régime alimentaire équilibré, exercice physique, pas <strong>de</strong> tabac) peutréduire le risque <strong>de</strong> développer une maladie cardiaque ischémique. Les <strong>médicaments</strong>qui diminuent le cholestérol, l’hypertension artérielle ou l’hypercoagulabilité sanguineou qui traitent le diabète, peuvent également empêcher le déclenchement d’unemaladie cardiaque ischémique chez certains patients. Il existe <strong>au</strong>jourd’hui plusieursclasses <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> contre l’angine <strong>de</strong> poitrine. L’angioplastie et la mise en place<strong>de</strong> stents (pour élargir les artères coronaires rétrécies) constituent d’<strong>au</strong>tres optionspossibles.Empêcher la <strong>for</strong>mation <strong>de</strong> caillots <strong>de</strong> sang et le dépôt <strong>de</strong> graisses sur les parois internes<strong>de</strong>s vaisse<strong>au</strong>x sanguins constitue une démarche vitale en vue <strong>de</strong> diminuer le nombre d’infarctusdu myocar<strong>de</strong>. Les <strong>médicaments</strong> qui diminuent le cholestérol réduisent, <strong>de</strong> manièreefficace, les t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> mortalité et le nombre d’acci<strong>de</strong>nts vasculaires cérébr<strong>au</strong>x. D’<strong>au</strong>tres<strong>médicaments</strong> ont été développés pour réduire l’épaississement dangereux du muscle cardiaquequi peut entraîner une insuffisance cardiaque. Il existe <strong>au</strong>ssi d’<strong>au</strong>tres <strong>médicaments</strong>qui empêchent la <strong>for</strong>mation ou favorisent la dissolution <strong>de</strong>s caillots sanguins.Quelles sont les perspectives d’avenir?Au cours <strong>de</strong>s quarante <strong>de</strong>rnières années, <strong>de</strong>s ef<strong>for</strong>ts considérables ont été consacrés à larecherche dans le domaine <strong>de</strong>s maladies cardio-vasculaires. Ces ef<strong>for</strong>ts se poursuivent. Denouvelles molécules sont à l’étu<strong>de</strong>: certaines relâchent les parois vasculaires, d’<strong>au</strong>tresdiminuent les lésions du muscle cardiaque, d’<strong>au</strong>tres encore réduisent l’agrégation <strong>de</strong>s plaquettesou dissolvent les caillots sanguins.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


L’insuffisance pancréatique survientlorsque le pancréas ne produit pas assez <strong>de</strong> sucs digestifspour permettre <strong>au</strong>x aliments d’être digérés. C’est unemaladie grave, souvent c<strong>au</strong>sée par l’alcoolisme. La recherche,grâce <strong>au</strong>x traitements enzymatiques, a rendu la vie<strong>de</strong>s patients plus supportable.


Insuffisance pancréatiqueQu’est-ce que l’insuffisance pancréatique?Cette maladie survient lorsque <strong>de</strong>s lésions <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du pancréas empêchent cet organe<strong>de</strong> produire suffisamment <strong>de</strong> sucs digestifs pour permettre <strong>au</strong>x aliments d’être convenablementdigérés. Cette maladie grave est souvent c<strong>au</strong>sée par l’alcoolisme.Qui est atteint d’insuffisance pancréatique?Selon les estimations en Europe, l’insuffisance pancréatique représente entre trois et quatrecas sur 1000 admissions à l’hôpital. Cette maladie touche <strong>de</strong>ux fois plus les hommesque les femmes.Que peut–on faire en présence d’une insuffisance pancréatique?La recherche pharmaceutique a permis <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> qui se substituent<strong>au</strong>x enzymes pancréatiques dont les patients ont besoin. Les patients nécessitentégalement d’<strong>au</strong>tres <strong>médicaments</strong> tels que <strong>de</strong>s antidouleurs, <strong>de</strong>s vitamines et <strong>de</strong>s supplémentsnutritionnels. La chirurgie peut également parfois être indiquée.Quelles sont les perspectives d’avenir?Une nouvelle génération <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> enzymatiques est en cours <strong>de</strong> développement.Un médicament associant trois principes actifs se trouve également en développementclinique. Les chercheurs s’ef<strong>for</strong>cent <strong>de</strong> comprendre le processus inflammatoire sous-jacent<strong>de</strong> cette maladie. Ils espèrent que <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> pourront découler <strong>de</strong> cetterecherche innovante.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


L’insuffisance rénale peut amener les patientsà une dialyse, voire même à une greffe rénale. La recherchemenée par l’industrie du médicament a permis <strong>de</strong>développer <strong>de</strong> nombreux traitements pour ai<strong>de</strong>r à prévenirles altérations du rein et à rendre la transplantation <strong>de</strong>celui-ci plus sûre.


Insuffisance rénaleQu’est-ce que l’insuffisance rénale?L’insuffisance rénale a plusieurs c<strong>au</strong>ses et revêt plusieurs <strong>for</strong>mes. Elle entraîne une <strong>au</strong>gmentation<strong>de</strong>s concentrations <strong>de</strong> déchets que le rein élimine normalement <strong>de</strong> l’organisme.Les patients peuvent nécessiter <strong>de</strong>s dialyses régulières ou même une greffe du rein.L’insuffisance rénale peut entraîner la mort, lorsqu’elle n’est pas traitée.Qui est atteint par l’insuffisance rénale?Selon les estimations, en Europe, près <strong>de</strong> 200.000 personnes sont traitées pour insuffisancerénale. 50% d’entre elles subissent une greffe du rein. Les <strong>au</strong>tres sont régulièrementdialysées.Que peut-on faire face à l’insuffisance rénale?Le traitement est complexe, car le rein est un organe complexe. Les mala<strong>de</strong>s atteints d’insuffisancerénale nécessitent plusieurs <strong>médicaments</strong> différents. Au sta<strong>de</strong> terminal, unedialyse régulière ou une greffe seront nécessaires. Les <strong>médicaments</strong> anti-rejet ont révolutionnéles greffes rénales.Quelles sont les perspectives d’avenir?Plusieurs nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> utiles lors <strong>de</strong>s transplantations rénales sont en cours <strong>de</strong>développement. Certains <strong>médicaments</strong> actifs contre l’hypertension ont montré qu’ils pouvaientralentir la progression <strong>de</strong> la maladie chez les patients souffrant <strong>de</strong> diabète etd’hypertension. La recherche pharmaceutiques travaille intensément pour améliorer lesperspectives <strong>de</strong>s patients atteints, ainsi que pour réduire le far<strong>de</strong><strong>au</strong> (notamment financier)que représentent cette maladie.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


Les lésions <strong>de</strong> la moelle épinière peuvententraîner comme conséquence une paralysie partielleou totale <strong>de</strong>s membres. La recherche a permis <strong>de</strong> faire<strong>de</strong>s progrès <strong>au</strong> cours <strong>de</strong>s 25 <strong>de</strong>rnières années. Ceux-ci<strong>de</strong>vraient se poursuivre <strong>au</strong> fur et à mesure que serontexplorées les pistes prometteuses ouvertes par la recherchepharmaceutique.


Lésions <strong>de</strong> la moelleépinièreQu’est ce qu’une lésion <strong>de</strong> la moelle épinière?Une lésion <strong>de</strong> la moelle épinière comporte une blessure ou un tr<strong>au</strong>matisme <strong>de</strong> la moelleépinière. Les conséquences se traduisent habituellement par une perte <strong>de</strong>s sensations ou<strong>de</strong>s mouvements dans la région située en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> l’endroit où elle s’est produite (paralysiepartielle ou totale <strong>de</strong>s membres).Qui peut être atteint par une lésion <strong>de</strong> la moelle épinière?Les acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> véhicules à moteur sont responsables <strong>de</strong> 50 % <strong>de</strong>s cas. Les lésions <strong>de</strong> lamoelle épinière atteignent essentiellement les jeunes adultes âgés <strong>de</strong> 16 à 30 ans. Onestime à 200.000 le nombre <strong>de</strong> personnes atteintes en Europe, où 9.000 nouve<strong>au</strong>x cassont dénombrés par an.Que peut-on faire en présence d’une lésion <strong>de</strong> la moelle épinière?Au cours <strong>de</strong>s 25 <strong>de</strong>rnières années, la recherche <strong>de</strong> l’industrie pharmaceutique a développéle premier traitement efficace qui permet <strong>de</strong> réduire les lésions <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s cellulesnerveuses. Il s’agit d’un médicament <strong>de</strong> nature stéroïdienne que l’on doit administrerdans les huit premières heures suivant la survenue <strong>de</strong> la lésion. L’utilisation <strong>de</strong> ce médicamenta permis <strong>de</strong> constater une amélioration <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s patients atteints.Quelles sont les perspectives d’avenir?<strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong> capables <strong>de</strong> soulager les douleurs, <strong>de</strong> rest<strong>au</strong>rer la masse musculaire etd’améliorer la fonction nerveuse font l’objet <strong>de</strong> recherches actives <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> l’industriepharmaceutique. Un avenir plus lointain prévoit la mise à disposition <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong>protégeant la fonction nerveuse et d’<strong>au</strong>tres molécules qui protègent la moelle épinière<strong>de</strong> nouvelles lésions.<strong>Des</strong> progrès sont en cours dans l’un <strong>de</strong>s domaines les plus passionnants <strong>de</strong> la recherchepharmaceutique; ils <strong>de</strong>vraient en effet permettre <strong>de</strong> comprendre comment favoriser lacroissance <strong>de</strong>s nerfs rachidiens et comment leur permettre <strong>de</strong> refonctionner sans délai.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


La lèpre est une maladie infectieuse d’origine bactérienne.Elle était jadis une maladie redoutée. De nos jours,<strong>de</strong>s traitements efficaces sont disponibles. Toutefois, larésistance à ceux-ci nécessite toujours la disponibilité <strong>de</strong>nouve<strong>au</strong>x traitements.


LèpreQu’est-ce que la lèpre?La lèpre est une maladie bactérienne qui frappe l’humanité <strong>de</strong>puis la nuit <strong>de</strong>s temps. Ellese caractérise par la présence <strong>de</strong> lésions granuleuses, ulcérantes, sur les mains, les piedset le dos, par une perte <strong>de</strong> sensibilité due à <strong>de</strong>s lésions nerveuses et par un écoulementnasal visqueux.De nombreux patients, atteints <strong>de</strong>puis longtemps, finissent par perdre l’usage <strong>de</strong> leursmains et leurs pieds, à c<strong>au</strong>se <strong>de</strong>s lésions répétées qui surviennent à la suite <strong>de</strong> la perte<strong>de</strong> sensibilité.Qui est atteint par la lèpre?La lèpre est encore courante <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> mondial dans plusieurs pays, même si 75 % <strong>de</strong>snouve<strong>au</strong>x cas surviennent en Asie du Sud-Est. La pério<strong>de</strong> d’incubation <strong>de</strong> cette maladieest très longue, <strong>de</strong> sorte qu’il est souvent difficile <strong>de</strong> déterminer avec précision où etquand elle a été contractée.Les enfants sont plus susceptibles que les adultes <strong>de</strong> contracter cette maladie.Que peut-on faire contre la lèpre?La lèpre est l’une <strong>de</strong>s maladies dont l’Organisation Mondiale <strong>de</strong> la Santé (OMS) a décidél’élimination totale.De nos jours, une i<strong>de</strong>ntification précoce et <strong>de</strong>s traitements efficaces sont à même <strong>de</strong> limiterles lésions occasionnées par cette maladie. Les patients traités <strong>de</strong>puis longtemps nesont plus contagieux et peuvent mener <strong>de</strong>s vies normales.Le traitement comprend <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> antibactériens associés à d’<strong>au</strong>tres <strong>médicaments</strong>qui diminuent les symptômes <strong>de</strong> la maladie.Quelles sont les perspectives d’avenir?L’émergence <strong>de</strong> souches résistantes <strong>de</strong> la bactérie responsable <strong>de</strong> la lèpre montre bienque <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x traitements doivent constamment être développés.<strong>Des</strong> recherches portent actuellement sur l’utilisation d’un vaccin qui permettrait <strong>de</strong>contrôler la propagation <strong>de</strong> la lèpre. Be<strong>au</strong>coup <strong>de</strong> travail reste toutefois encore à meneravant que cette approche ne puisse être recommandée.Jusqu’à présent, les scientifiques n’ont toujours pas été capables <strong>de</strong> cultiver avec succèsla bactérie pour pouvoir l’étudier. Les nouvelles in<strong>for</strong>mations disponibles, fournies par lagénétique, orientent toutefois à présent les chercheurs vers plusieurs options thérapeutiquesdifférentes.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


Les leucémies et les lymphomes sont<strong>de</strong>s cancers. Les traitements médicamenteux et les greffes<strong>de</strong> moelle osseuse ont considérablement amélioré la survieet la qualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s atteints <strong>de</strong> ces affections.De nouve<strong>au</strong>x progrès, incluant l’utilisation d’anticorpspour cibler les traitements, permettent d’espérer uneamélioration continue <strong>de</strong>s traitements.


Leucémies et lymphomesQue sont les leucémies et les lymphomes?Les leucémies et les lymphomes sont <strong>de</strong>s cancers <strong>de</strong> certains globules blancs. Les leucémieschroniques peuvent progresser lentement <strong>au</strong> fil <strong>de</strong>s années. Les leucémies aiguespeuvent entraîner la mort en quelques mois, voire même en quelques semaines.Qui est atteint <strong>de</strong> leucémie ou <strong>de</strong> lymphome?Chaque année en Europe, on diagnostique une leucémie pour environ 42.000 personnes(5.000 cas chez les enfants) et un lymphome pour 59.000 personnes (4.000 cas chez lesenfants).Que peut-on faire face à ces <strong>de</strong>ux maladies?Dans <strong>de</strong> nombreux cas, l’espérance <strong>de</strong> vie, après traitement, a considérablement <strong>au</strong>gmenté.De nombreuses approches sont utilisées: les anticancéreux conventionnels (associésà un traitement à base <strong>de</strong> protéines naturelles), la greffe <strong>de</strong> moelle osseuse, la radiothérapieet/ou la chirurgie dans certains cas.Quelles sont les perspectives d’avenir?Un nouve<strong>au</strong> médicament, inhibiteur d’un enzyme particulier, est disponible <strong>de</strong>puis peucontre un type particulier <strong>de</strong> leucémie. Les résultats montrent que ce traitement constitueun immense pas en avant. Par ailleurs, <strong>de</strong>s présentations d’interféron à action prolongéesont en cours.Un nouve<strong>au</strong> type <strong>de</strong> traitement pour une <strong>au</strong>tre <strong>for</strong>me <strong>de</strong> leucémie est en cours <strong>de</strong> développement.Il s’agit d’un anticorps lié à une molécule qui tue les cellules. La partie «anticorps»se lie uniquement <strong>au</strong>x cellules leucémiques et amène ainsi, avec précision, la moléculejuste sur sa cible. Cette technique est également utilisée dans le traitement <strong>de</strong> certainslymphomes. Dans ce cas, l’anticorps apporte <strong>de</strong> l’io<strong>de</strong> radioactif <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> la cellulemaligne.Les récents progrès, les <strong>médicaments</strong> à base <strong>de</strong> protéines naturelles, et la greffe <strong>de</strong> moelleosseuse sont associés en thérapeutique pour améliorer considérablement les perspectives<strong>de</strong> survie <strong>de</strong>s patients et surtout celles <strong>de</strong>s enfants.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


Le lupus érythémateux est une maladiecomplexe du système immunitaire. Sans traitement adéquat,les patients en meurent lorsqu’il est disséminé. Aucours <strong>de</strong>s vingt <strong>de</strong>rnières années, l’industrie a mis sur lemarché <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> qui ont permis à ces patients <strong>de</strong>survivre. Elle poursuit ses recherches sur les mécanismessous-jacents <strong>de</strong> cette maladie complexe.


Lupus érythémateuxQu’est-ce que le lupus érythémateux?Le lupus érythémateux est une maladie du système immunitaire qui peut entraîner uneinflammation sévère <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> la quasi-totalité <strong>de</strong>s organes du corps humain. C’est lesystème immunitaire <strong>de</strong> l’organisme qui la c<strong>au</strong>se en élaborant <strong>de</strong>s anticorps actifs contreses propres tissus. Non traité adéquatement, le lupus disséminé peut s’avérer mortel.Parmi les patients atteints, be<strong>au</strong>coup vont développer un érythème facial caractéristique,après exposition <strong>au</strong> soleil. Les <strong>au</strong>tres symptômes peuvent comporter notamment <strong>de</strong> lafièvre, <strong>de</strong> l’arthrite (inflammation <strong>de</strong>s articulations) et une pleurésie (inflammation <strong>de</strong> laplèvre <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> pulmonaire). Les <strong>for</strong>mes sévères <strong>de</strong> lupus peuvent également atteindreles reins et le système nerveux.Qui est atteint <strong>de</strong> lupus érythémateux?Le lupus érythémateux est une maladie relativement rare, qui touche environ 40 personnessur 100.000, en majorité <strong>de</strong>s femmes. Il est plus fréquent <strong>au</strong> sein <strong>de</strong>s populations <strong>de</strong>couleur et en Asie. Les antécé<strong>de</strong>nts famili<strong>au</strong>x constituent un facteur <strong>de</strong> risque important.On estime à environ 200.000 le nombre <strong>de</strong> personnes atteintes <strong>de</strong> lupus érythémateuxen Europe.Que peut-on faire face à un lupus érythémateux?La majorité <strong>de</strong>s patients souffrant <strong>de</strong> lupus érythémateux peut être traitée avec succèspar <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> anti-inflammatoires. Vu les réponses différentes <strong>de</strong>s patients àceux-ci, il peut s’avérer toutefois nécessaire d’en essayer plusieurs avant d’obtenir uneréponse satisfaisante.<strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong> immunosuppresseurs peuvent être prescrits chez les patients qui présentent<strong>de</strong>s <strong>for</strong>mes graves <strong>de</strong> lupus érythémateux. Il est essentiel <strong>de</strong> contrôler ces patientsavec soin pour s’assurer qu’ils ne développent notamment pas <strong>de</strong> maladies infectieusessévères.Quelles sont les perspectives d’avenir?Pour développer <strong>de</strong>s traitements efficaces contre le lupus, il est d’abord nécessaire <strong>de</strong>comprendre comment et pourquoi notre organisme va se mettre à produire ses propresanticorps. Plusieurs recherches sont actives dans ce domaine. De nombreuses moléculesexistant dans notre organisme sont étudiées, en tant que cibles potentielles pour <strong>de</strong>s<strong>médicaments</strong>.Les chercheurs recherchent également <strong>de</strong> manière très active <strong>de</strong>s traitements <strong>de</strong>stinés àfaire régresser les lésions chroniques qui surviennent, <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s reins, dans les <strong>for</strong>messévères <strong>de</strong> lupus.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


La maladie <strong>de</strong> Lyme est provoquée par unebactérie transmise par les piqûres <strong>de</strong> tiques. Elle peutaffecter <strong>de</strong> nombreux organes <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du corps. Le progrèsscientifique a permis le développement <strong>de</strong> nombreuxantibiotiques. Les recherches futures permettent d’espérer<strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x tests <strong>de</strong> diagnostic, <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong>et <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x vaccins.


Maladie <strong>de</strong> LymeQu’est-ce que la maladie <strong>de</strong> Lyme?La maladie <strong>de</strong> Lyme est une maladie infectieuse et inflammatoire provoquée par une bactérietransmise par les piqûres <strong>de</strong> tiques. Elle peut affecter <strong>de</strong> nombreux organes <strong>au</strong>nive<strong>au</strong> du corps. Au début, elle se manifeste par une éruption cutanée caractéristique etpar <strong>de</strong>s symptômes <strong>de</strong> type grippal. <strong>Des</strong> symptômes plus graves peuvent apparaître plusieursmois ou plusieurs années après.Qui est atteint <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong> Lyme?Cette maladie concerne les enfants <strong>de</strong> 5 à 9 ans et les adultes entre 50 et 54 ans, lesenfants étant <strong>de</strong>ux fois plus susceptibles d’être atteints. En Europe, comme <strong>au</strong>x États-Unis, l’inci<strong>de</strong>nce peut, selon les régions, atteindre 160 cas pour 100.000 habitants. Lestravailleurs en <strong>for</strong>êt constituent la population la plus exposée.Que peut-on faire contre la maladie <strong>de</strong> Lyme?Si la maladie est diagnostiquée suffisamment tôt, elle peut être guérie par les antibiotiques.Au fil du temps, l’industrie pharmaceutique a développé plusieurs antibiotiquesdont différents types pourront être utilisés en fonction <strong>de</strong>s sta<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la maladie. D’<strong>au</strong>tres<strong>médicaments</strong> peuvent être utilisés pour soigner d’<strong>au</strong>tres symptômes comme, par exemple,les rai<strong>de</strong>urs articulaires traitées par <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> anti-inflammatoires.Quelles sont les perspectives d’avenir?La recherche développe actuellement <strong>de</strong> meilleurs moyens <strong>de</strong> diagnostic, <strong>de</strong> traitementet <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong> la maladie. Récemment, la séquence génétique <strong>de</strong> la bactérie a étéi<strong>de</strong>ntifiée. Ceci permet l’espoir <strong>de</strong> conduire à la découverte <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> etvaccins.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


La maladie du légionnaire est une maladieinfectieuse essentiellement pulmonaire. Rare, maisgrave, elle est provoquée par une bactérie. Les antibiotiquesont s<strong>au</strong>vé <strong>de</strong> nombreuses vies. La recherche continued’en développer <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x. L’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> laséquence génétique <strong>de</strong>vrait déboucher sur <strong>de</strong>s traitementsplus efficaces.


Maladie du légionnaireQu’est-ce que la maladie du légionnaire?La maladie du légionnaire est une maladie infectieuse rare, mais grave, provoquée parune bactérie dénommée Legionella pneumophila. Cette bactérie se trouve dans les réservesd’e<strong>au</strong> ch<strong>au</strong><strong>de</strong>, comme les installations d’air conditionné par exemple. Les patientspeuvent être infectés en inhalant les bactéries qui se trouvent dans les gouttelettes d’e<strong>au</strong>présentes dans l’air, après une douche ou avec l’air conditionné par exemple. Cette maladieaffecte essentiellement les poumons (pneumonie) mais peut également se propagerà d’<strong>au</strong>tres organes. La bactérie agit en détruisant une catégorie <strong>de</strong> globules blancs appelésmacrophages.Qui est atteint par la maladie du légionnaire?Cette maladie touche essentiellement les fumeurs ou les personnes présentant d’<strong>au</strong>tresproblèmes respiratoires. Elle survient le plus souvent tard lors <strong>de</strong> l’été ou <strong>au</strong> début <strong>de</strong> l’<strong>au</strong>tomne.En 2003, 632 cas ont été dénombrés en Europe. Aux États-Unis, on estime qu’ily a environ 12.000 cas par an. La maladie du légionnaire c<strong>au</strong>se le décès chez dix et vingtpour cent <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s qui en sont atteints.Que peut-on faire contre la maladie du légionnaire?Les patients ont besoin <strong>de</strong> doses élevées d’antibiotiques qui leur sont délivrées le plussouvent <strong>au</strong> sein d’une unité <strong>de</strong> soins intensifs. La recherche pharmaceutique a permisd’introduire différentes classes d’antibiotiques efficaces qui ont permis <strong>de</strong> s<strong>au</strong>ver <strong>de</strong> nombreusesvies.Quelles sont les perspectives d’avenir?De nouve<strong>au</strong>x antibiotiques font l’objet <strong>de</strong> trav<strong>au</strong>x <strong>de</strong> recherches très actifs. La bactériefait <strong>de</strong> plus l’objet d’étu<strong>de</strong>s intensives visant à éluci<strong>de</strong>r la façon dont elle survit chezl’homme et à développer <strong>de</strong>s molécules qui pourraient la détruire lorsqu’elle est dansl’e<strong>au</strong>.En 2004, la séquence génétique <strong>de</strong> cette bactérie a été i<strong>de</strong>ntifiée. Ceci permet l’espoir <strong>de</strong>conduire <strong>au</strong> développement <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> et vaccins.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


La maladie du sommeil est une maladiedévastatrice, c<strong>au</strong>sée par la piqûre <strong>de</strong>s mouches tsé-tséinoculant le parasite qui va ensuite infecter le cerve<strong>au</strong>.Depuis 1920, la recherche pharmaceutique a mis sur lemarché <strong>de</strong> nombreux <strong>médicaments</strong> contre cette maladie.Elle continue ses recherches et collabore avec l’OMS pourtenter d’éradiquer ce flé<strong>au</strong>.


Maladie du sommeilQu’est-ce que la maladie du sommeil?La maladie du sommeil est une maladie dévastatrice provoquée par un parasite disséminépar la mouche tsé-tsé.Les symptômes <strong>de</strong> la maladie, <strong>au</strong> cours <strong>de</strong> sa première phase, comportent <strong>de</strong> la fièvre, <strong>de</strong>sm<strong>au</strong>x <strong>de</strong> tête, <strong>de</strong>s douleurs articulaires et un gonflement <strong>de</strong>s ganglions lymphatiques ducou. Dans la secon<strong>de</strong> phase <strong>de</strong> la maladie, les parasites vont infecter le système nerveuxcentral et provoquer <strong>de</strong>s états <strong>de</strong> confusion mentale, <strong>de</strong>s troubles sensoriels graves, <strong>de</strong>sconvulsions et <strong>de</strong>s changements brut<strong>au</strong>x <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du cycle du sommeil. Laissée sanstraitement, la maladie du sommeil s’avère mortelle.Qui est atteint par la maladie du sommeil?La maladie du sommeil représente une menace quotidienne pour plus <strong>de</strong> 60 millions <strong>de</strong>personnes vivant en Afrique subsaharienne. Les zones les plus concernées se situent enAngola, en République Centrafricaine, <strong>au</strong> Congo, en République Démocratique duCongo, en Guinée et <strong>au</strong> Soudan.Que peut-on faire contre la maladie du sommeil?Diagnostiquée et traitée à temps, la maladie du sommeil peut toujours être guérie.Aujourd’hui, les princip<strong>au</strong>x traitements sont administrés soit par injection, soit par perfusionet pendant plusieurs jours. Ils peuvent toutefois provoquer <strong>de</strong>s effets secondairesgraves.La maladie du sommeil peut être contrôlée en dépistant les populations à risque et entraitant toutes les personnes atteintes. Cela peut toutefois s’avérer difficile à réaliser dansles régions éloignées.Quelles sont les perspectives d’avenir?L’industrie pharmaceutique collabore actuellement avec l’Organisation Mondiale <strong>de</strong> laSanté (OMS) dans son Programme pour l’Elimination <strong>de</strong> la Maladie du Sommeil. Une partie<strong>de</strong> cette collaboration porte sur la recherche <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> <strong>de</strong>stinés àtraiter la maladie et à combattre les résistances.Le premier médicament actif par voie orale contre la maladie du sommeil, qui pourraitpar ailleurs présenter moins d’effets secondaires, fait l’objet actuellement d’essaiscliniques.<strong>Des</strong> ef<strong>for</strong>ts concertés sont actuellement nécessaires pour poursuivre le dépistage et letraitement systématiques <strong>de</strong> toutes les populations exposées.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


Les maladies inflammatoires chroniques<strong>de</strong> l’intestin sont <strong>de</strong>s maladies qui atteignentl’intestin et provoquent d’intenses douleurs et <strong>de</strong>nombreux désagréments. Alors que plusieurs <strong>médicaments</strong>mo<strong>de</strong>rnes permettent déjà <strong>au</strong>x patients <strong>de</strong> menerune vie supportable, <strong>de</strong> nombreuses recherches sont enbonne voie et <strong>de</strong>vraient permettre à <strong>de</strong>s millions <strong>de</strong>patients <strong>de</strong> mener une vie plus normale.


Maladies inflammatoireschroniques <strong>de</strong> l’intestinQue sont les maladies inflammatoires chroniques <strong>de</strong> l’intestin?Elles se caractérisent principalement par une inflammation chronique <strong>de</strong> l’intestin. Ellespeuvent provoquer douleurs, ulcères, diarrhées et occlusion intestinale. Elles se présententsous <strong>de</strong>ux <strong>for</strong>mes principales: la rectocolite hémorragique et la maladie <strong>de</strong> Crohn.Qui est atteint par ces maladies?Les maladies inflammatoires chroniques <strong>de</strong> l’intestin touchent <strong>au</strong>ssi bien les hommes queles femmes. Les <strong>de</strong>ux <strong>for</strong>mes débutent, en général, chez les sujets <strong>de</strong> 15 à 30 ans. On estimeque la rectocolite hémorragique touche environ 500.000 personnes en Europe et quela maladie <strong>de</strong> Crohn en touche 250.000. Mais ces chiffres doivent être plus élevés, cartous les cas ne sont pas enregistrés.Que peut-on faire <strong>de</strong>vant ces maladies?Les progrès réalisés grâce <strong>au</strong>x entreprises du médicament ont permis, dans la majorité <strong>de</strong>scas, que la maladie soit complètement ou partiellement contrôlée. Toutefois, les <strong>médicaments</strong>actuels ne sont malheureusement pas curatifs. Dans certains cas, les patients<strong>de</strong>vront subir une intervention chirurgicale visant à éliminer le segment intestinal atteint.Quelles sont les perspectives d’avenir?L’importance <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> recherche mis en œuvre <strong>de</strong>vrait améliorer la compréhensiondu processus inflammatoire. Le corps humain produit une gran<strong>de</strong> variété <strong>de</strong> substanceslors <strong>de</strong> l’inflammation. Dès lors, le développement <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> doits’adresser à plusieurs cibles, ce qui explique les nombreuses recherches en cours. Lesfuturs <strong>médicaments</strong> <strong>de</strong>vraient améliorer significativement la qualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s patients,atteints <strong>de</strong> maladies inflammatoires chronique <strong>de</strong> l’intestin.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


Les maladies métaboliques héréditairessont provoquées par <strong>de</strong>s déf<strong>au</strong>ts <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>sgènes. Bien que rares, ces maladies peuvent avoir <strong>de</strong>sconséquences dévastatrices pour les patients et leursfamilles. Les recherches menées par l’industrie pharmaceutiquese poursuivent dans la mise <strong>au</strong> point <strong>de</strong> traitementsspécialisés.


Maladies métaboliqueshéréditairesQue sont les maladies métaboliques héréditaires?Plusieurs sortes <strong>de</strong> maladies métaboliques héréditaires différentes existent. Elles sontdues à le présence <strong>de</strong> déf<strong>au</strong>ts <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s gènes qui vont perturber la façon dont l’organismeélabore ou détruit certaines protéines ou certaines enzymes. Elles peuventatteindre tous les organes du corps et habituellement elles en affectent plus d’un.La plupart <strong>de</strong> ces maladies métaboliques héréditaires peuvent revêtir plusieurs <strong>for</strong>mesdifférentes selon l’âge <strong>au</strong>quel elles ont débuté, la sévérité du table<strong>au</strong> clinique et le mo<strong>de</strong><strong>de</strong> transmission héréditaire. La plupart d’entre elles sont à l’origine <strong>de</strong> dysfonctionnementsimportants, voire d’insuffisances <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s organes. Leur gravité s’étend <strong>de</strong>stroubles dégénératifs <strong>au</strong>x affections aiguës mettant en jeu le pronostic vital.Qui est atteint <strong>de</strong> maladies métaboliques héréditaires?La plupart <strong>de</strong> ces maladies métaboliques héréditaires qui surviennent immédiatementaprès la naissance ou dans la toute première enfance, ten<strong>de</strong>nt à progresser rapi<strong>de</strong>ment.<strong>Des</strong> <strong>for</strong>mes moins sévères peuvent se manifester plus tard, <strong>au</strong> cours <strong>de</strong> l’enfance et,comme leurs symptômes sont plus discrets, elles peuvent rester sous-diagnostiquées jusqu’àl’âge adulte.En Europe, l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s maladies métaboliques héréditaires serait <strong>de</strong> 1 pour 5000naissances vivantes. La fréquence <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong> ces maladies varie en fonction <strong>de</strong> lacomposition ethnique <strong>de</strong> la population. La plupart d’entre elles sont très rares.Que peut-on faire face à une maladie métabolique héréditaire?Chacune <strong>de</strong> ces maladies métaboliques héréditaires est due <strong>au</strong> déficit d’une protéine oud’une enzyme en particulier, <strong>au</strong> sein <strong>de</strong> l’organisme. Pour certaines d’entre elles, les chercheursont pu i<strong>de</strong>ntifier la carence spécifique. A présent, on peut en traiter un petit nombrepar <strong>de</strong>s injections hebdomadaires d’enzyme.Aujourd’hui, un traitement plus commo<strong>de</strong>, efficace par voie orale, pour traiter la maladie<strong>de</strong> G<strong>au</strong>cher (maladie répandue, en particulier, <strong>au</strong> sein <strong>de</strong> la population juive d’Europe <strong>de</strong>l’Est) est également disponible.Quelles sont les perspectives d’avenir?Grâce <strong>au</strong>x nombreux progrès réalisés dans la compréhension <strong>de</strong>s c<strong>au</strong>ses <strong>de</strong>s maladiesmétaboliques héréditaires, <strong>de</strong> nombreuses nouvelles approches thérapeutiques sontactuellement à l’étu<strong>de</strong>. Elles comprennent le développement <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x substitutsenzymatiques et protéiques qui pourraient permettre <strong>de</strong> traiter un plus grand nombre <strong>de</strong>ces maladies invalidantes. A plus long terme, l’espoir existe d’isoler certains gènes quiseraient à même <strong>de</strong> corriger les maladies héréditaires.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


Les maladies sexuellement transmissiblesconstituent <strong>de</strong>s maladies infectieusesbactériennes ou virales. Elles sont à l’origine <strong>de</strong> détressesimmenses. Leur prévention est essentielle. L’industrie pharmaceutiquea développé <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong>. Larecherche continue dans plusieurs directions.


Maladies sexuellementtransmissiblesQue sont les maladies sexuellement transmissibles?Les maladies sexuellement transmissibles (MST) se transmettent d’une personne à l’<strong>au</strong>treà l’occasion d’un contact sexuel. Elles sont provoquées par <strong>de</strong>s bactéries ou <strong>de</strong>s virus.Elles représentent une c<strong>au</strong>se majeure d’affections aiguës, <strong>de</strong> stérilité, <strong>de</strong> handicaps à longterme et <strong>de</strong> mortalité.Qui peut contracter une maladie sexuellement transmissible?La syphilis atteint jusqu’à 250 personnes sur 100.000, notamment en Europe <strong>de</strong> l’Est. Lablennorragie atteint jusqu’à 125 personnes sur 100.000. Globalement, les infections àchlamydia concernent près <strong>de</strong> 4 millions d’européens par an et l’herpès génital en toucheprès <strong>de</strong> 60 millions.Que peut-on faire en présence d’une maladie sexuellement transmissible?La prévention est essentielle. Au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières décennies, le développement <strong>de</strong>santibiotiques a permis <strong>de</strong> traiter ce flé<strong>au</strong>. De nos jours, également, l’herpès génital peutêtre raccourci, voire prévenu, grâce <strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> antivir<strong>au</strong>x.Quelles sont les perspectives d’avenir?L’industrie <strong>de</strong> recherche s’ef<strong>for</strong>ce <strong>de</strong> disposer d’antibiotiques et d’antivir<strong>au</strong>x plus efficaces.Elle travaille par ailleurs <strong>au</strong> développement d’un nouve<strong>au</strong> vaccin contre l’herpès. Leschercheurs espèrent également mettre <strong>au</strong> point <strong>de</strong>s traitements spécifiques qui vontdécouler du séquençage <strong>de</strong>s bactéries responsables <strong>de</strong> la syphilis, <strong>de</strong> la blennorragie et<strong>de</strong>s infections à chlamydia. Sont également à l’étu<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> qui pourraientéventuellement empêcher les organismes à l’origine <strong>de</strong> ces maladies, <strong>de</strong> pénétrer dans lescellules-cibles du vagin ou du col <strong>de</strong> l’utérus. Ces <strong>médicaments</strong> seraient d’un grand intérêtcar ils permettraient <strong>au</strong>x femmes <strong>de</strong> se protéger elles-mêmes.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


Les maladies thyroïdiennes se caractérisentpar le fait que la thyroï<strong>de</strong> fonctionne trop ou pas assez.La thyroï<strong>de</strong> (qui est une petite glan<strong>de</strong> située dans le cou)assure le contrôle du métabolisme corporel et <strong>de</strong> la croissance.Le traitement <strong>de</strong>s maladies thyroïdiennes constituel’une <strong>de</strong>s réussites <strong>de</strong> l’industrie pharmaceutique.


Maladies thyroïdiennesQue sont les maladies thyroïdiennes?Les maladies thyroïdiennes se divisent en trois catégories principales:• dans les cas d’hyperthyroïdie (thyroï<strong>de</strong> trop active), la glan<strong>de</strong> produit trop d’hormonesthyroïdiennes et amène l’organisme à consommer plus d’énergie, provoquant ainsi l’apparition<strong>de</strong> symptômes tels que nervosisme, irritabilité, <strong>au</strong>gmentation <strong>de</strong> la perspiration,perte <strong>de</strong> poids, fatigue, insomnies et accélération du rythme cardiaque.• dans les cas d’hypothyroïdie (thyroï<strong>de</strong> trop peu active), la glan<strong>de</strong> ne produit pas assezd’hormones thyroïdiennes: d’où un ralentissement du rythme normal <strong>de</strong> fonctionnement<strong>de</strong> l’organisme, entraînant une indolence physique et psychique.La plupart <strong>de</strong> ces maladies thyroïdiennes sont imputables <strong>au</strong> système immunitaire <strong>de</strong>l’organisme qui va produire <strong>de</strong>s anticorps contre les hormones sécrétées par la glan<strong>de</strong>.La glan<strong>de</strong> thyroïdienne peut également être le siège <strong>de</strong> plusieurs types <strong>de</strong> cancers.C’est une petite glan<strong>de</strong> située dans le cou. Sa fonction consiste à réguler le métabolismecorporel et la croissance, par l’intermédiaire d’un certain nombre d’hormones qu’ellesécrète dans l’organisme.Qui est atteint <strong>de</strong> maladies thyroïdiennes?L’hyperthyroïdie touche environ 0,3% <strong>de</strong> la population en Europe. Elles est plus fréquentechez la femme et survient habituellement entre la trentaine et la quarantaine.L’hypothyroïdie est plus fréquente. Elle touche environ 45 millions <strong>de</strong> personnes enEurope. Sa prévalence est également plus élevée chez la femme.Le cancer <strong>de</strong> la thyroï<strong>de</strong> est relativement rare, mais il peut survenir dans tous les groupesd’âge . Les antécé<strong>de</strong>nts famili<strong>au</strong>x prédisposent à ce type <strong>de</strong> cancer.Que peut-on faire contre les maladies thyroïdiennes?Le traitement <strong>de</strong> l’hyperthyroïdie comporte classiquement <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> qui bloquentla production d’hormones thyroïdiennes pour contrôler l’hyperactivité <strong>de</strong> la glan<strong>de</strong>.D’<strong>au</strong>tres approches comme l’ablation <strong>de</strong> la glan<strong>de</strong> par voie chirurgicale ou l’utilisationd’io<strong>de</strong> radioactif par voie orale, soit également envisageables.Le traitement <strong>de</strong> l’hypothyroïdie consiste simplement à donner <strong>au</strong> patient un traitement<strong>de</strong> substitution à base d’ hormones thyroïdiennes.Le traitement <strong>de</strong>s cancers <strong>de</strong> la thyroï<strong>de</strong> consiste le plus souvent en une exérèse chirurgicale<strong>de</strong> la glan<strong>de</strong>.Quelles sont les perspectives d’avenir?Comme <strong>de</strong>s traitement efficaces contre les maladies courantes <strong>de</strong> la thyroï<strong>de</strong> sont actuellementdisponibles pour les patients, la recherche actuelle s’attache essentiellement àcomprendre pourquoi le système immunitaire élabore <strong>de</strong>s anticorps contre la glan<strong>de</strong> thyroï<strong>de</strong>et comment ce phénomène pourrait être régulé.Plusieurs options thérapeutiques contre les cancers <strong>de</strong> la thyroï<strong>de</strong> sont également encours d’étu<strong>de</strong>. L’une d’entre elles envisage <strong>de</strong> mener une action correctrice <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>sanomalies <strong>de</strong> certains gènes observés dans certaines tumeurs.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


Le mélanome constitue une <strong>for</strong>me grave <strong>de</strong> cancer<strong>de</strong> la pe<strong>au</strong> dont la fréquence est en <strong>au</strong>gmentation. Laprévention ainsi que le diagnostic précoce sont essentiels.La chirurgie et les <strong>médicaments</strong> ont contribué à améliorerla vie <strong>de</strong>s patients. Les nouvelles recherches en cours permettentd’espérer la mise <strong>au</strong> point <strong>de</strong> traitements encoreplus efficaces contre cette maladie.


MélanomeQu’est-ce que le mélanome?Le mélanome est une <strong>for</strong>me grave <strong>de</strong> cancer <strong>de</strong> la pe<strong>au</strong>. Les facteurs <strong>de</strong> risque comprennentune pe<strong>au</strong> claire, une exposition intensive <strong>au</strong> soleil et <strong>de</strong>s coups <strong>de</strong> soleil répétés <strong>au</strong>cours <strong>de</strong> l’enfance. Bien que le mélanome ne représente que quatre pour cent <strong>de</strong>s cancers<strong>de</strong> la pe<strong>au</strong>, il est à l’origine <strong>de</strong> 80 % <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s décès dus <strong>au</strong> cancer <strong>de</strong> lape<strong>au</strong>.Qui est atteint par le mélanome?Environ 60.000 nouve<strong>au</strong>x cas sont diagnostiqués chaque année en Europe. Le mélanomeest légèrement plus fréquent dans le nord <strong>de</strong> l’Europe que dans le sud <strong>de</strong> celle-ci. Le nombre<strong>de</strong> cas a continué à croître dans le mon<strong>de</strong>.Que peut-on faire contre le mélanome?Il est essentiel <strong>de</strong> prévenir et <strong>de</strong> diagnostiquer précocement le mélanome. Le recours à lachirurgie permet d’enlever un mélanome localisé, s’il est détecté suffisamment tôt. La chimiothérapieet/ou la radiothérapie sont indiquées dans <strong>de</strong>s sta<strong>de</strong>s ultérieurs <strong>de</strong> la maladie,avec une efficacité relative.Quelles sont les perspectives d’avenir?La recherche pharmaceutique s’ef<strong>for</strong>ce <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s traitements plus efficaces.Plusieurs trav<strong>au</strong>x sont en cours, portant notamment sur <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> chimiothérapie,<strong>de</strong>s molécules qui modifient les réponses biologiques, <strong>de</strong>s traitements à base d’anticorpset <strong>de</strong>s produits qui bloquent certaines enzymes. Par ailleurs, actuellement plus <strong>de</strong> 20essais cliniques visent à étudier les effets <strong>de</strong> différents vaccins adjuvants. L’espoir est <strong>de</strong>voir cette recherche déboucher sur <strong>de</strong>s améliorations thérapeutiques dont les patientsatteints <strong>de</strong> mélanome ont un besoin si urgent.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


La méningite à méningocoques estune maladie infectieuse bactérienne atteignant les méningesqui entourent et protègent le cerve<strong>au</strong> et la moelle épinière.De nombreux antibiotiques et vaccins ont permis <strong>de</strong>réduire les conséquences dévastatrices qu’entraînait cettemaladie. De nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> <strong>de</strong>vraient également<strong>de</strong>venir disponibles.


Méningite àméningocoquesQu’est-ce que la méningite à méningocoques?La méningite à méningocoques constitue une infection bactérienne qui atteint les méninges.Ce sont les enveloppes qui entourent le cerve<strong>au</strong> et la moelle épinière. Elle peut provoquer<strong>de</strong>s lésions dévastatrices <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> cérébral, une perte <strong>de</strong> l’<strong>au</strong>dition ou une incapacitéà apprendre. Elle constitue également la c<strong>au</strong>se infectieuse <strong>de</strong> mortalité infantilela plus commune dans le mon<strong>de</strong> occi<strong>de</strong>ntal.Qui peut contracter une méningite à méningocoques?Cette maladie touche le plus souvent les enfants entre trois ans et l’adolescence. Oncompte près <strong>de</strong> 6.000 cas par an, en Europe. Elle ne se manifeste que rarement chez lespersonnes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 50 ans.Que peut-on faire face à une méningite à méningocoques?Plusieurs vaccins peuvent être utiles pour prévenir la maladie. Les vaccins contre les souchesprévalentes en Afrique ont été rapi<strong>de</strong>ment préparés par l’industrie pharmaceutique.La méningite à méningocoques peut être traitée <strong>de</strong> manière efficace par plusieurs antibiotiquesdifférents. Un traitement antibiotique approprié réduit à moins <strong>de</strong> 15 % lerisque <strong>de</strong> décès. Les personnes ayant été en contact étroit avec un mala<strong>de</strong> <strong>de</strong>vront égalementle recevoir, à titre préventif.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les vaccins existants font l’objet <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x développements dans le but <strong>de</strong> les rendreplus efficaces et plus faciles à administrer. Les programmes <strong>de</strong> recherche continuent <strong>de</strong>développer <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x vaccins afin d’élargir la protection liée à ceux-ci.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


La migraine est une <strong>for</strong>me sévère <strong>de</strong> mal <strong>de</strong> tête.Elle rend douloureuse la vie <strong>de</strong> millions <strong>de</strong> gens. Les entreprisesdu médicament ont développé <strong>de</strong> nombreux traitementsafin <strong>de</strong> la soigner. Une compréhension accrue <strong>de</strong> lamigraine pourrait déboucher sur d’<strong>au</strong>tres traitements efficaces.Les avancées futures pourraient encore soulager ladouleur et améliorer la qualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s qui ensouffrent.


MigraineQu’est-ce que la migraine?La migraine est une <strong>for</strong>me sévère du «mal <strong>de</strong> tête» qui peut durer <strong>de</strong> quelques heures à72 heures ou plus. Au tout début, les sujets peuvent présenter <strong>de</strong>s changements d’humeur,suivis, dans certains cas, par une «<strong>au</strong>ra» - c’est à dire, par une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> troublesvisuels. Le mal <strong>de</strong> tête s’installe ensuite, aggravé par le son ou la lumière et parfoisaccompagné <strong>de</strong> n<strong>au</strong>sées ou <strong>de</strong> vomissements. Toutes ces manifestations disparaissentprogressivement et un sommeil profond peut suivre. Enfin, le patient peut ressentir <strong>de</strong> lafatigue. La crise <strong>de</strong> migraine peut être déclenchée par certains aliments, les menstruations,<strong>de</strong>s troubles du sommeil, le stress et le tabac.Qui souffre <strong>de</strong> migraine?Deux fois plus <strong>de</strong> femmes que d’hommes sont atteintes <strong>de</strong> migraines. En Europe, on estimequ’environ 30 millions <strong>de</strong> personnes souffrent <strong>de</strong> migraines.Que peut-on faire contre la migraine?De nombreux <strong>médicaments</strong> contre la migraine sont actuellement disponibles. Certainspermettent d’empêcher la crise, d’<strong>au</strong>tres <strong>de</strong> la traiter. Ils peuvent être associés à d’<strong>au</strong>tres<strong>médicaments</strong> qui permettent <strong>de</strong> diminuer les n<strong>au</strong>sées.Au cours <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières années, <strong>de</strong>s molécules d’une nouvelle classe thérapeutique(appelés «triptans») ont été mis sur le marché: ils agissent sur l’apport <strong>de</strong> sang <strong>au</strong> cerve<strong>au</strong>.Ils sont <strong>de</strong>venus le principal traitement <strong>de</strong> la migraine. Ils peuvent être administréssous <strong>for</strong>me <strong>de</strong> comprimé, <strong>de</strong> spray nasal, <strong>de</strong> tablette à dissolution rapi<strong>de</strong> ou d’injection.Quelles sont les perspectives d’avenir?<strong>Des</strong> triptans h<strong>au</strong>tement sélectifs et à effet prolongé sont en cours <strong>de</strong> développement.Une molécule (appelée «oxy<strong>de</strong> nitrique») pourrait jouer un rôle dans la migraine et unemolécule qui conditionne sa libération est actuellement à l’étu<strong>de</strong>. <strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong>développés, à l’origine, contre l’épilepsie peuvent être efficaces contre la migraine: ilssont également à l’étu<strong>de</strong>. Tout comme une molécule qui agit contre l’inflammation nerveuseobservée dans la migraine.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


La mucoviscidose reste la maladie génétiquemeurtrière la plus commune en Europe. Les avancéesmédicales ont fait progresser l’espérance <strong>de</strong> vie jusqu’à30 ans. Jusqu’à présent, les traitements combattent lessymptômes et ralentissent la progression <strong>de</strong> la maladie. Lathérapie génique pourra ouvrir <strong>de</strong>s perspectives vers <strong>de</strong>sprogrès futurs.


MucoviscidoseQu’est-ce que la mucoviscidose?La mucoviscidose provient d’un déf<strong>au</strong>t sur gène unique qui fabrique une protéine dénomméeCFTR (protéine régulatrice <strong>de</strong> la perméabilité transmembranaire impliquée dans lamucoviscidose).Ce déf<strong>au</strong>t provoque la sécrétion d’un mucus épais et visqueux dans lespoumons et dans certaines glan<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’organisme (pancréas). C’est la maladie héréditairemortelle la plus répandue <strong>au</strong> sein <strong>de</strong> nos populations.Qui est atteint <strong>de</strong> mucoviscidose?Un nouve<strong>au</strong>-né sur <strong>de</strong>ux mille cinq cents est atteint <strong>de</strong> mucoviscidose.Que peut-on faire face à une mucoviscidose?Une kinésithérapie quotidienne est nécessaire pour décoller le mucus et faire en sorte queles poumons restent bien dégagés. D’<strong>au</strong>tres traitements sont conçus pour gérer les symptômeset ralentir la progression <strong>de</strong>s complications <strong>de</strong> la maladie, tels que les lésions pulmonaireset pancréatiques. <strong>Des</strong> antibiotiques, <strong>de</strong>s vitamines et <strong>de</strong>s préparations à based’enzymes du pancréas sont souvent prescrits.L’utilisation d’une enzyme qui permet <strong>de</strong> fluidifier le mucus pulmonaire constitue un progrèsimportant. De nombreux patients développeront un diabète qu’il f<strong>au</strong>dra contrôleravec <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> adéquats.Quelles sont les perspectives d’avenir?Une recherche est actuellement en cours pour une <strong>for</strong>me galénique particulière (administrationpar inhalation) d’une protéine particulière, dont on a pu constater qu’elle faisaitdéf<strong>au</strong>t dans les poumons <strong>de</strong>s sujets atteints <strong>de</strong> mucoviscidose. D’<strong>au</strong>tres recherchesse poursuivent également sur <strong>de</strong>s alternatives <strong>au</strong>x préparations d’enzymes du pancréaset sur une petite molécule «réparatrice» qui se lie à la protéine CFTR défectueuse pour enaméliorer le fonctionnement.Le Pseudomonas aeruginosa est une bactérie qui infecte habituellement les poumons <strong>de</strong>ssujets atteints <strong>de</strong> mucoviscidose. Elle développe souvent <strong>de</strong>s résistances à <strong>de</strong> nombreuxantibiotiques. Un antibiotique inhalé, actif contre cette bactérie est à présent disponible.Un important pas en avant a été accompli avec la publication <strong>de</strong> la structure génétiquecomplète du Pseudomonas aeruginosa. Elle constitue en effet un précieux outil <strong>de</strong> développementpour <strong>de</strong>s nouve<strong>au</strong>x traitements contre cette bactérie. Un nouve<strong>au</strong> vaccin contrele Pseudomonas aeruginosa est également en cours <strong>de</strong> développement.La thérapie génique, dans laquelle une version normale du gène <strong>de</strong> la protéine CFTR estintroduite dans les poumons et dans le système digestif, constitue une <strong>au</strong>tre démarche,mais be<strong>au</strong>coup <strong>de</strong> recherches sont encore nécessaires pour en faire une approche thérapeutique.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


La myasthénie grave est une maladie <strong>de</strong> lajonction neuro-musculaire. Elle provoque un affaiblissementcontinu <strong>de</strong>s muscles pouvant mener à une insuffisancerespiratoire chez la plupart <strong>de</strong>s patients. Les traitementsactuels permettent chez la plupart <strong>de</strong>s patientsd’éviter que la myasthénie grave ne raccourcisse leur vie,ni interfère avec leurs activités quotidiennes.


Myasthénie graveQu’est-ce que la myasthénie grave?La myasthénie grave constitue une maladie caractérisée par un affaiblissement permanent<strong>de</strong>s muscles. Elle est provoquée par l’organisme lui-même qui produit <strong>de</strong>s anticorpsqui vont bloquer la transmission <strong>de</strong>s sign<strong>au</strong>x nerveux vers les muscles. C’est habituellementune maladie dont le cours progresse, même si certains patients présentent <strong>de</strong>s améliorationsspontanées <strong>au</strong> début <strong>de</strong> leur maladie. Dans les cas les plus sévères, les patientspeuvent décé<strong>de</strong>r <strong>de</strong> leur extrême faiblesse musculaire et d’une insuffisance respiratoire.La myasthénie grave atteint souvent les muscles <strong>de</strong>s yeux, <strong>de</strong> la bouche et <strong>de</strong> la gorge.Elle se manifeste également <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s bras, <strong>de</strong>s mains, <strong>de</strong>s jambes et du cou.Qui est atteint <strong>de</strong> myasthénie grave?La myasthénie grave est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes. Elle estinterethnique. Elle ne fait pas partie <strong>de</strong>s maladies héréditaires.Elle démarre habituellement à partir <strong>de</strong> 10 ou 20 ans chez la femme et <strong>de</strong> 60 ou 70 anschez l’homme.On estime qu’il y a actuellement environ 72.000 cas <strong>de</strong> myasthénie grave en Europe.Que peut-on faire contre la myasthénie grave?De nos jours, un traitement est considéré comme efficace s’il permet <strong>au</strong>x patients atteints<strong>de</strong> myasthénie grave d’avoir une espérance <strong>de</strong> vie qui ne soit plus raccourcie du fait <strong>de</strong>cette maladie.L’ablation chirurgicale du thymus (organe impliqué dans le contrôle du système immunitaire)est souvent préconisée, notamment chez les sujets jeunes, <strong>au</strong> début <strong>de</strong> leur maladie.La prescription <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> qui améliorent la transmission nerveuse ou qui modifientla réponse immunitaire <strong>de</strong> l’organisme et empêchent la production d’anticorps, s’avèretrès utile pour les patients.Quelles sont les perspectives d’avenir?La plupart <strong>de</strong>s recherches actuelles sur la myasthénie grave portent sur <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong>qui ciblent le système immunitaire et les anticorps qui sont à l’origine <strong>de</strong> la maladie.Plusieurs <strong>au</strong>tres stratégies thérapeutiques théoriques sont en cours d’investigation active.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


Les mycoses peuvent être légères ou potentiellementmortelles. Elles peuvent représenter un énormerisque pour les mala<strong>de</strong>s dont le système immunitaire estaffaibli. Quelques mycoses <strong>de</strong>viennent résistantes <strong>au</strong>x traitementsactuels. De nouve<strong>au</strong>x produits sont en cours <strong>de</strong>développement. Ils sont actifs contre une large gamme <strong>de</strong>champignons, y compris contre <strong>de</strong>s souches résistantes.L’objectif est <strong>de</strong> réduire la mortalité due <strong>au</strong>x mycoses quidébor<strong>de</strong>nt les défenses <strong>de</strong> l’organisme.


MycosesQu’est-ce qu’une mycose?Les champignons comprennent les levures et les moisissures. Il en existe <strong>de</strong>s milliers maisseul un petit nombre infecte le corps humain. Parmi ceux-ci, certains envahissent la pe<strong>au</strong>,c<strong>au</strong>sant <strong>de</strong> légères infections comme le «pied d’athlète». Les levures, surtout <strong>de</strong> la famille<strong>de</strong>s Candida, peuvent c<strong>au</strong>ser le muguet. D’<strong>au</strong>tres champignons peuvent entraîner <strong>de</strong>sinfections systémiques, potentiellement mortelles, chez les patients dont le systèmeimmunitaire a été affaibli soit par <strong>de</strong>s maladies telles que le sida, soit par un traitementanti-cancéreux.Qui est atteint <strong>de</strong> mycose?Une mycose mineure <strong>de</strong> la pe<strong>au</strong> ou <strong>de</strong>s ongles est courante. Mais il existe <strong>au</strong>ssi <strong>de</strong>s mycosesinvasives dans les hôpit<strong>au</strong>x. Leur nombre, qui a doublé <strong>au</strong> cours <strong>de</strong>s 15 <strong>de</strong>rnièresannées, est le reflet <strong>de</strong> l’usage croissant <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> immunosuppresseurs dans letraitement <strong>de</strong>s cancers et lors <strong>de</strong>s transplantations.Que peut-on faire face à une mycose?Actuellement, sont souvent utilisés <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> (<strong>de</strong> la classe <strong>de</strong>s azoles) qui agissenten bloquant la <strong>for</strong>mation d’ergostérol, composant majeur <strong>de</strong>s membranes cellulaires<strong>de</strong>s champignons. Cependant, comme dans le cas <strong>de</strong>s bactéries, le développement <strong>de</strong>souches résistantes pose <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> problèmes. D’<strong>au</strong>tres substances sont égalementutilisées, comme, par exemple, un antifongique qui inhibe une étape différente <strong>de</strong>la production d’ergostérol.Quelles sont les perspectives d’avenir?De nouve<strong>au</strong>x «azoles», efficaces contre un certain éventail <strong>de</strong> mycoses, y compris contreles souches résistantes, sont en cours <strong>de</strong> développement. Egalement en cours d’étu<strong>de</strong>,une classe entièrement nouvelle d’antifongiques qui, en bloquant la production d’uncomposant essentiel <strong>de</strong> la membrane cellulaire fongique, tue le champignon, plutôt que<strong>de</strong> simplement bloquer sa croissance. Une nouvelle classe <strong>de</strong> produits bloquant la productiond’une protéine spécifique a été récemment i<strong>de</strong>ntifiée.De la même manière qu’avec les agents antibactériens, les recherches se poursuivent égalementpour lutter contre les résistances.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


Le mycosis fongoï<strong>de</strong> est une <strong>for</strong>me <strong>de</strong> cancer<strong>de</strong> la pe<strong>au</strong>. Il peut défigurer gravement le patient qui ensouffre. Il constitue une menace vitale. Les traitementsseront adaptés à la gravité <strong>de</strong> la maladie. Toutefois, laguérison <strong>de</strong> cette maladie <strong>de</strong>meure un vrai défi pour l’industriepharmaceutique.


Mycosis fongoï<strong>de</strong>Qu’est ce que le mycosis fongoï<strong>de</strong>?Le mycosis fongoï<strong>de</strong> est une <strong>for</strong>me <strong>de</strong> cancer <strong>de</strong> la pe<strong>au</strong>. Cette maladie peut évoluer àpartir <strong>de</strong> lésions cutanées <strong>de</strong> type eczémateux vers <strong>de</strong>s tumeurs ulcératives. Elle peut défigurergravement le mala<strong>de</strong> et peut être mortelle à ses <strong>de</strong>rniers sta<strong>de</strong>s.Qui peut être atteint <strong>de</strong> mycosis fongoï<strong>de</strong>?On dénombre près <strong>de</strong> 1.200 nouve<strong>au</strong>x cas par an en Europe. Cette maladie atteint <strong>de</strong>uxfois plus les hommes que les femmes; l’éventail d’âges <strong>de</strong>s patients va habituellement <strong>de</strong>45 à 65 ans.Que peut-on faire en présence d’un mycosis fongoï<strong>de</strong>?Malgré les essais <strong>de</strong> plusieurs traitements, on admet généralement que le mycosis fongoï<strong>de</strong>ne peut pas être guéri par les <strong>médicaments</strong> actuellement disponibles. Chaque traitement<strong>de</strong>vra être adapté à la gravité <strong>de</strong> la maladie.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les trav<strong>au</strong>x importants <strong>de</strong> l’industrie pharmaceutique <strong>de</strong> recherche visent à satisfaire lesbesoins médic<strong>au</strong>x urgents rencontrés actuellement <strong>au</strong>près <strong>de</strong>s patients atteints par cettemaladie. <strong>Des</strong> molécules, appelées interférons, anticorps monoclon<strong>au</strong>x et inhibiteurs enzymatiquesfont activement l’objet <strong>de</strong> recherches. Il en va <strong>de</strong> même pour <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong>qui stimuleraient le système immunitaire. D’<strong>au</strong>tres recherches s’ef<strong>for</strong>cent <strong>de</strong> comprendrecomment les cellules concernées peuvent se trans<strong>for</strong>mer en cellules cancéreuses. Toutedécouverte dans ce domaine constituerait un pas prometteur en avant. Elle permettraitd’ai<strong>de</strong>r les patients face à cette maladie chronique dévastatrice.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


Les n<strong>au</strong>sées se définissent comme une sensation<strong>de</strong> malaise et d’incon<strong>for</strong>t <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> l’estomac, accompagnéed’une pressante envie <strong>de</strong> vomir. Les traitementsactuels – parmi les gran<strong>de</strong>s réussites <strong>de</strong> l’industrie pharmaceutique– soulagent les souffrances <strong>de</strong> millions <strong>de</strong>personnes subissant une intervention chirurgicale ou unechimiothérapie.


N<strong>au</strong>séesQue sont les n<strong>au</strong>sées?Les n<strong>au</strong>sées se caractérisent par une sensation <strong>de</strong> malaise et d’incon<strong>for</strong>t <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>l’estomac, accompagnée d’une envie pressante <strong>de</strong> vomir.Le vomissement est un réflexe complexe, influencé par <strong>de</strong>s sign<strong>au</strong>x provenant <strong>de</strong> la bouche,<strong>de</strong> l’estomac, <strong>de</strong>s intestins, du système circulatoire, <strong>de</strong> l’oreille interne et du cerve<strong>au</strong>.Il peut être déclenché par un grand nombre <strong>de</strong> stimuli dont les transports, la grossesse,certains <strong>médicaments</strong>, <strong>de</strong>s allergies, l’alcool et les maladies infectieuses.D’une manière générale, n<strong>au</strong>sées et vomissements ne présentent pas <strong>de</strong> danger s’ils sont<strong>de</strong> courte durée. Toutefois, si ces symptômes persistent et se prolongent, ils peuvent êtrele signe d’une maladie plus sérieuse.Qui est atteint <strong>de</strong> n<strong>au</strong>sées?Tout le mon<strong>de</strong> peut ressentir <strong>de</strong>s n<strong>au</strong>sées et éprouver l’envie <strong>de</strong> vomir, à un moment quelconque<strong>de</strong> sa vie, le plus souvent pendant l’enfance, à la suite d’une maladie infectieusepar exemple.N<strong>au</strong>sées et vomissements sont fréquents soit après une intervention chirurgicale soit <strong>au</strong>cours d’une chimiothérapie dont ils constituent un effet secondaire habituel (observéchez environ 70% <strong>de</strong>s patients).Que peut-on faire en cas <strong>de</strong> n<strong>au</strong>sées?De nombreux traitements existent pour prévenir le mal <strong>de</strong>s transports. Ils agissent endiminuant les sign<strong>au</strong>x qui vont <strong>de</strong> l’oreille interne vers le centre du vomissement situé <strong>au</strong>nive<strong>au</strong> du cerve<strong>au</strong>.D’importants progrès récents ont été accomplis dans le traitement <strong>de</strong>s n<strong>au</strong>sées et <strong>de</strong>svomissements induits par la chimiothérapie, grâce à la mise sur le marché <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong>qui bloquent les sign<strong>au</strong>x allant <strong>de</strong> l’intestin grêle <strong>au</strong> cerve<strong>au</strong>.Quelles sont les perspectives d’avenir?<strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong> utilisés dans le traitement d’<strong>au</strong>tres états pathologiques sont actuellementen cours d’étu<strong>de</strong> pour les n<strong>au</strong>sées. Par ailleurs, <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sur l’utilisation du cannabisen chimiothérapie sont également en cours.En dépit <strong>de</strong>s nombreux progrès réalisés dans ce domaine, il n’existe pas <strong>de</strong> médicamentmiracle, capable <strong>de</strong> guérir les n<strong>au</strong>sées. L’on estime en effet <strong>au</strong>jourd’hui qu’un traitementassociant plusieurs <strong>médicaments</strong> pourrait apporter une solution qui permette <strong>de</strong> contrôlerce réflexe particulièrement complexe.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


L’obésité se manifeste par un excès <strong>de</strong> graisse corporelle.Cela peut entraîner <strong>de</strong> graves problèmes <strong>de</strong> santécomme le diabète ou l’hypertension. Une bonne hygiène<strong>de</strong> vie reste un moyen priviligié <strong>de</strong> prévention. Alors que<strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> personnes – y compris <strong>de</strong>s enfants –souffrent d’obésité grave, nous ne disposons que <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<strong>médicaments</strong> pour soigner l’obésité. Cependant, plusieurs<strong>au</strong>tres molécules font l’objet <strong>de</strong> recherche par les entreprisesdu médicament.


ObésitéQu’est-ce que l’obésité?L’obésité se définit comme un excès <strong>de</strong> graisse corporelle plutôt que comme un excès <strong>de</strong>poids. L’obésité constitue un sérieux problème <strong>de</strong> santé, dans la mesure où les personnesatteintes d’obésité ont une mortalité nettement plus élevée que celle <strong>de</strong>s personnes dumême âge, ayant un poids normal.Qui est atteint d’obésité?Dans la plupart <strong>de</strong>s pays européens, 10 à 20% <strong>de</strong>s hommes et 15 à 25% <strong>de</strong>s femmessont obèses. Par ailleurs, ces chiffres <strong>au</strong>gmentent rapi<strong>de</strong>ment et <strong>de</strong> plus en plus d’enfantssont atteints d’obésité.Que peut-on faire contre l’obésité?Une bonne hygiène <strong>de</strong> vie et un régime alimentaire adéquat peuvent prévenir ou ai<strong>de</strong>rà résoudre les problèmes <strong>de</strong> sur-poids. Cependant, dans <strong>de</strong>s cas sévères d’obésité, lerégime ne suffira pas.Bien que cette maladie soit en pleine expansion, il n’y a, à ce jour, que <strong>de</strong>ux <strong>médicaments</strong>contre l’obésité: l’un freine l’absorption <strong>de</strong>s graisses alimentaires par l’organisme et l’<strong>au</strong>treagit <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s structures du cerve<strong>au</strong>, en procurant une impression <strong>de</strong> satiété.Quelles ont les perspectives d’avenir?<strong>Des</strong> produits qui empêchent l’organisme d’éprouver la sensation <strong>de</strong> faim sont en coursd’expérimentation. D’<strong>au</strong>tres recherches continuent également sur <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> qui<strong>au</strong>gmentent la vitesse du métabolisme et qui éliminent les calories excé<strong>de</strong>ntaires.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


Les oreillons constituent une maladie infectieusevirale caractérisée par le fait que les glan<strong>de</strong>s salivaires <strong>de</strong>smala<strong>de</strong>s sont le plus souvent douloureuses et gonflées.<strong>Des</strong> vaccins protègent les enfants contre les inconvénients<strong>de</strong>s oreillons. La recherche continue <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>svaccins, non seulement plus efficaces, mais <strong>au</strong>ssi mieuxtolérés.


OreillonsQu’est-ce que les oreillons?Les oreillons constituent une maladie virale caractérisée par le fait que les glan<strong>de</strong>s salivaires<strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s sont le plus souvent douloureuses et gonflées. Les oreillons peuventégalement atteindre les testicules et c<strong>au</strong>ser <strong>de</strong>s troubles <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du pancréas, <strong>de</strong>s reinset du système nerveux central.Qui peut contracter les oreillons?Habituellement, les oreillons atteignent les enfants et les adolescents entre cinq et dixneufans. Ils peuvent également concerner les adultes. Chaque année, entre 100 et 1000personnes sur 100.000 habitants sont atteintes, avec <strong>de</strong>s pics épidémiques.Que peut-on faire face <strong>au</strong>x oreillons?Il n’existe pas <strong>de</strong> traitement spécifique <strong>de</strong>s oreillons. <strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong> contre la douleursont utiles. Toutefois, le développement et l’utilisation <strong>de</strong> vaccins introduits pour la premièrefois dans les années soixante a constitué, pour l’industrie pharmaceutique, un succèsremarquable. En effet, partout où le vaccin a été administré à suffisamment <strong>de</strong> personnes,le nombre <strong>de</strong> cas d’oreillons a considérablement diminué.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les chercheurs <strong>de</strong> l’industrie pharmaceutique s’ef<strong>for</strong>cent <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s vaccins plusefficaces et <strong>de</strong> vérifier s’ils peuvent être administrés en aérosols, directement <strong>au</strong> nive<strong>au</strong><strong>de</strong>s voies respiratoires, plutôt que sous <strong>for</strong>me injectable traditionnelle. Ils cherchent égalementà comprendre comment le virus pénètre dans les cellules humaines. Ensuite, ilspourront concevoir <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> et <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x vaccins pour prévenir lamaladie.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


Lors <strong>de</strong> l’ostéoporose, la <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> l’os intervientplus rapi<strong>de</strong>ment que sa <strong>for</strong>mation. Les os se fragilisent,d’où les fractures et ce particulièrement <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>la hanche. Les femmes post-ménop<strong>au</strong>sées sont particulièrementexposées. La recherche pharmaceutique a développé<strong>de</strong> nombreux traitements qui inhibent la <strong>de</strong>struction <strong>de</strong>l’os. De plus en plus <strong>de</strong> traitements <strong>de</strong>stinés à faire <strong>de</strong> lavieillesse une pério<strong>de</strong> heureuse pour <strong>de</strong>s millions <strong>de</strong> personnessont en cours d’étu<strong>de</strong>.


OstéoporoseQu’est-ce que l’ostéoporose?L’os est un tissu vivant constamment détruit et constamment re<strong>for</strong>mé. L’ostéoporose estune maladie dans laquelle la résorption <strong>de</strong> l’os est plus rapi<strong>de</strong> que sa <strong>for</strong>mation. Les os<strong>de</strong>viennent ainsi <strong>de</strong> plus en plus fragiles: ceci peut entraîner <strong>de</strong>s fractures, plus particulièrement<strong>de</strong> la hanche, du poignet ou <strong>de</strong> la colonne vertébrale.Qui souffre d’ostéoporose?En Europe, une femme sur quatre environ souffre d’ostéoporose. Les femmes post-ménop<strong>au</strong>séessont particulièrement exposées: en effet, le t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong> la masseosseuse est sous contrôle hormonal et la chute du t<strong>au</strong>x d’estrogènes (hormones sexuellesféminines) qui accompagne la ménop<strong>au</strong>se, accélère la perte osseuse. Les hommes peuventégalement développer une ostéoporose. Dans l’ensemble, on estime qu’environ 19millions <strong>de</strong> personnes en Europe souffrent d’ostéoporose.Que peut-on faire contre l’ostéoporose?<strong>Des</strong> traitements hormon<strong>au</strong>x <strong>de</strong> substitution comportant <strong>de</strong>s estrogènes ont été proposés.D’<strong>au</strong>tres molécules, appelés biphosphonates, se lient à l’os où ils réduisent l’activité <strong>de</strong>scellules responsables <strong>de</strong> la <strong>de</strong>struction osseuse. Celles-ci ont réduit le risque <strong>de</strong> fractures<strong>de</strong> la hanche et <strong>de</strong> la colonne vertébrale. Plus récemment, une nouvelle classe <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong>(appelés SERM) a montré qu’elle réduisait <strong>au</strong>ssi le nombre <strong>de</strong> fractures <strong>de</strong> lacolonne vertébrale. Il existe également d’<strong>au</strong>tres traitements à base <strong>de</strong> sels <strong>de</strong> calcium et<strong>de</strong> vitamine D notamment.Quelles sont les perspectives d’avenir?Plus nos connaissances sur le mécanisme du renouvellement <strong>de</strong> la masse osseuse <strong>au</strong>gmententet plus nombreuses sont les molécules conçues pour traiter l’ostéoporose quisont étudiées par l’industrie et qui entrent en développement: notamment <strong>de</strong>s produits(chimiques ou naturels) qui, soit stimulent la <strong>for</strong>mation osseuse, soit réduisent la <strong>de</strong>structionosseuse.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


La maladie <strong>de</strong> Paget est une maladie <strong>de</strong>s oscaractérisée par une fragilisation et une dé<strong>for</strong>mationosseuses. Les recherches menées par l’industrie pharmaceutiqueont permis d’améliorer <strong>de</strong> façon significative lathérapeutique <strong>de</strong> cette maladie. De nos jours, les mala<strong>de</strong>satteints <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong> Paget peuvent mener une vieplus normale.


Maladie <strong>de</strong> PagetQu’est-ce que la maladie <strong>de</strong> Paget?La maladie <strong>de</strong> Paget est une maladie <strong>de</strong>s os qui <strong>de</strong>viennent fragiles et se dé<strong>for</strong>mentensuite. Elle se caractérise par une <strong>au</strong>gmentation excessive du rapport entre la <strong>de</strong>structionet la reconstitution naturelle <strong>de</strong> l’os.Les os les plus fréquemment atteints se situent <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du bassin, <strong>de</strong>s vertèbres, ducrâne et <strong>de</strong>s jambes.Les os atteints peuvent se fracturer facilement et provoquer <strong>de</strong>s douleurs quand ils comprimentles nerfs voisins. On peut observer, <strong>au</strong>x sta<strong>de</strong>s avancés <strong>de</strong> la maladie, un élargissementdu crâne, associé à une surdité, ainsi qu’une dé<strong>for</strong>mation <strong>de</strong>s os longs qui<strong>de</strong>viennent arqués.Qui est atteint <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong> Paget?Cette maladie se rencontre rarement chez les moins <strong>de</strong> 40 ans. Présente dans le mon<strong>de</strong>entier, elle touche les <strong>de</strong>ux sexes. L’hérédité est un facteur <strong>de</strong> risque important. En Europe,5% <strong>de</strong> la population en est atteinte.Que peut-on faire contre la maladie <strong>de</strong> Paget?Les 25 <strong>de</strong>rnières années ont connu <strong>de</strong>s changements majeurs <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du traitement <strong>de</strong>la maladie <strong>de</strong> Paget. Il est en effet possible <strong>au</strong>jourd’hui <strong>de</strong> contrôler la <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> l’osen utilisant <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> sous <strong>for</strong>me <strong>de</strong> comprimés ou d’injections.La douleur associée à la dé<strong>for</strong>mation <strong>de</strong> l’os peut habituellement être traitée par <strong>de</strong>sanalgésiques ou <strong>de</strong>s anti-inflammatoires.Quelles sont les perspectives d’avenir?On recherche <strong>au</strong>jourd’hui les effets à long terme <strong>de</strong> la suppression <strong>de</strong> la maladie. <strong>Des</strong>essais cliniques à gran<strong>de</strong> échelle portant sur <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> (qui ne <strong>de</strong>vraientplus être administrés que tous les 3 mois) sont en cours.Le rôle que les facteurs génétiques doivent jouer dans cette maladie, fait l’objet d’ungrand intérêt.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


Le paludisme (ou malaria) est une maladie infectieuseparasitaire qui se propage par l’intermédiaire <strong>de</strong>smoustiques. Plus d’un million <strong>de</strong> personnes en meurenttous les ans. De nombreux produits ont été développés pourcombattre ce flé<strong>au</strong>, mais les parasites <strong>de</strong>viennent résistants<strong>au</strong>x traitements disponibles, d’où la nécessité <strong>de</strong> nouvellesrecherches. Les entreprises du médicament sont engagéesdans <strong>de</strong> nombreux programmes <strong>de</strong> recherche visant à releverce défi.


PaludismeQu’est-ce que le paludisme?Le paludisme (ou malaria) est une maladie infectieuse parasitaire qui se propage parl’intermédiaire <strong>de</strong>s piqûres <strong>de</strong> moustique. L’Afrique sub-saharienne et l’Asie du sud-estsont les régions les plus concernées.Qui est atteint par le paludisme?Entre 300 et 500 millions <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x cas sont enregistrés annuellement. Plus d’unmillion <strong>de</strong> personnes – essentiellement <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 5 ans vivant en Afriquesub-saharienne – en meurent. En 1999, on a enregistré plus <strong>de</strong> 12.000 cas parmi lesvoyageurs européens.Que peut-on faire contre le paludisme?La quinine fut l’un <strong>de</strong>s premiers traitements efficaces. Les dérivés <strong>de</strong> la quinine continuentd’être utiles. Ils rencontrent toutefois <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> résistances. Plusieurs nouve<strong>au</strong>x<strong>médicaments</strong> existent. Ainsi, un médicament extrait d’une plante chinoise a étédéveloppé. Il est utilisé en association avec d’<strong>au</strong>tres traitements.Par ailleurs, <strong>de</strong> grands ef<strong>for</strong>ts sont réalisés pour empêcher les piqûres <strong>de</strong> moustiques,y compris par l’assainissement <strong>de</strong> l’environnement.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les entreprises du médicament recherchent activement <strong>de</strong> nouvelles pistes permettant <strong>de</strong>venir à bout <strong>de</strong> ce flé<strong>au</strong> qu’est le paludisme. Ces nouvelles pistes vont <strong>de</strong> l’utilisation d’associations<strong>de</strong> produits existants <strong>au</strong> développement <strong>de</strong> nouvelles molécules mettant enœuvre les connaissances sophistiquées que l’on a pu acquérir à partir <strong>de</strong> la biologie duparasite concerné.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


La maladie <strong>de</strong> Parkinson est une maladieévolutive du cerve<strong>au</strong> dans laquelle une substance neurotransmettrice,la dopamine, disparaît. Pour la traiter, lemédicament qui est administré, passe dans le cerve<strong>au</strong> oùil est trans<strong>for</strong>mé en dopamine. Mais ses effets s’épuisent<strong>au</strong> bout <strong>de</strong> 5 à 10 ans. Les recherches continuent pourtrouver <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> ralentir les lésions nerveuses.L’utilisation <strong>de</strong> la thérapie génique est également une voieprometteuse.


Maladie <strong>de</strong> ParkinsonQu’est-ce que la maladie <strong>de</strong> Parkinson?La maladie <strong>de</strong> Parkinson est une maladie évolutive du cerve<strong>au</strong>, <strong>au</strong> cours <strong>de</strong> laquelle certainescellules vont disparaître progressivement <strong>de</strong> certaines parties du cerve<strong>au</strong>. Ces cellulescontiennent un messager chimique, la dopamine, qui est impliqué dans le contrôleet la coordination <strong>de</strong>s mouvements. La dopamine va donc se raréfier et le patient va voirson activité ralentir; il va souffrir <strong>de</strong> rigidité musculaire – ceci peut conduire à la perte <strong>de</strong>son expression faciale – et <strong>de</strong> tremblements. <strong>Des</strong> symptômes encore plus handicapantspeuvent se développer <strong>au</strong> fur et à mesure que la maladie progresse.Qui souffre <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong> Parkinson?La maladie <strong>de</strong> Parkinson affecte plus communément les personnes <strong>de</strong> 60 ans et plus,mais <strong>de</strong>s sujets plus jeunes peuvent également la développer. En Europe, on estimequ’environ 800.000 personnes souffrent <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong> Parkinson, avec environ75.000 nouve<strong>au</strong>x cas diagnostiqués chaque année.Que peut-on faire contre la maladie <strong>de</strong> Parkinson?La dopamine, en tant que telle, ne passe pas du sang vers le cerve<strong>au</strong>: on ne peut doncpas l’administrer directement <strong>au</strong> patient. En revanche, il existe un médicament, appelélévodopa, qui peut être administré directement, car il passe dans le cerve<strong>au</strong> où il esttrans<strong>for</strong>mé en dopamine. Cependant, la dopamine présente dans le flux sanguin est à l’origine<strong>de</strong> tremblements involontaires, saccadés et pénibles. Afin <strong>de</strong> les empêcher, onadministre la lévodopa avec un <strong>au</strong>tre produit qui empêche sa conversion en dopaminedans le sang. On peut, par ailleurs, administrer d’<strong>au</strong>tres <strong>médicaments</strong> pour empêcher ladégradation <strong>de</strong> la dopamine dans le cerve<strong>au</strong>: ceci permet d’en optimiser l’utilisation.Malheureusement, la lévodopa ne reste efficace que pendant un certain nombre d’années.II f<strong>au</strong>dra prescrire ensuite également <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> qui miment les effets <strong>de</strong> ladopamine.Quelles sont les perspectives d’avenir?La recherche poursuit ses ef<strong>for</strong>ts en vue d’améliorer l’utilisation <strong>de</strong> la lévodopa et <strong>de</strong>développer <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> qui miment l’action <strong>de</strong> la dopamine. Certaines firmesrecherchent <strong>de</strong>s moyens pour ralentir les lésions nerveuses c<strong>au</strong>sées par la maladie.Une perspective intéressante rési<strong>de</strong> dans l’utilisation <strong>de</strong> la thérapie génique, où les gènesqui déclenchent la production <strong>de</strong> dopamine par les cellules sont insérés dans le cerve<strong>au</strong>.Un futur plus lointain <strong>de</strong>vrait permettre à la thérapie génique d’introduire <strong>de</strong>s gènes quiproduiront, <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du cerve<strong>au</strong>, un facteur <strong>de</strong> croissance <strong>de</strong>s nerfs.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


La poliomyélite est une maladie virale quiconcerne essentiellement les enfants. Elle peut les paralyser.L’industrie pharmaceutique a développé <strong>de</strong>s vaccinsh<strong>au</strong>tement efficaces et s’ef<strong>for</strong>ce d’éradiquer totalementcette maladie <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> mondial.


PoliomyéliteQu’est-ce que la poliomyélite?La poliomyélite («polio») est une maladie virale éminemment infectieuse. Elle toucheessentiellement les enfants. Le virus <strong>de</strong> la polio détruit les cellules nerveuses responsablesdu mouvement <strong>de</strong>s muscles. Il peut en résulter une paralysie. La polio peut être mortellesi elle atteint les nerfs qui contrôlent la respiration.Qui peut contracter la poliomyélite?Cinquante pour cent <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> polio surviennent chez les enfants <strong>de</strong>moins <strong>de</strong> trois ans. La plupart <strong>de</strong>s personnes atteintes par la polio ne s’en ren<strong>de</strong>nt pascompte. C’est la raison pour laquelle on considère qu’un seul cas confirmé <strong>de</strong> paralysiedue à la polio peut, en fait, masquer une épidémie. En dépit <strong>de</strong>s ef<strong>for</strong>ts considérables <strong>de</strong>l’OMS et <strong>de</strong> l’UNICEF, la polio a fait sa réapparition dans certaines parties du mon<strong>de</strong>.Que peut-on faire en présence <strong>de</strong> poliomyélite?Il n’existe pas <strong>de</strong> traitements efficaces contre la polio. En revanche, la prévention <strong>de</strong> cettemaladie se fait grâce à la vaccination. Les premiers vaccins utilisaient par injection <strong>de</strong>svirus <strong>de</strong> la polio inactivés. Les vaccins plus récents utilisent un virus atténué <strong>de</strong> la polioque l’on peut administrer par voie orale . Les vaccins ont été à l’origine <strong>de</strong> la baisse spectaculairedu nombre <strong>de</strong> cas <strong>de</strong> polio dans le mon<strong>de</strong>.Quelles ont les perspectives d’avenir?Les chercheurs étudient les c<strong>au</strong>ses du «syndrome post-polio» qui peut toucher les personnesplusieurs années après leur infection.Un objectif plus ambitieux consiste à éradiquer totalement le virus <strong>de</strong> la polio <strong>de</strong> la surfacedu globe.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


La polyarthrite rhumatoï<strong>de</strong> est à l’origined’inflammations et <strong>de</strong> douleurs articulaires. Elle est invalidantepour un grand nombre <strong>de</strong> personnes. Les <strong>médicaments</strong>peuvent réduire l’inflammation et la douleur. Lesmala<strong>de</strong>s peuvent conserver leur mobilité et continuer àvivre normalement. La recherche poursuit le développement<strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> avec une efficacité accrue.


Polyarthrite rhumatoï<strong>de</strong>Qu’est-ce que la polyarthrite rhumatoï<strong>de</strong>?La polyarthrite rhumatoï<strong>de</strong> est une maladie chronique qui se traduit par une inflammation<strong>de</strong>s articulations. Elle serait due <strong>au</strong> fait que le système immunitaire du patient s’attaque,par erreur, à ses propres articulations. Le cartilage qui garnit les articulations finitpar être détruit: ceci entraîne <strong>de</strong>s douleurs dans la mesure où l’os frotte contre l’os, ainsique <strong>de</strong>s saignements à l’intérieur <strong>de</strong>s articulations. Au fur et à mesure que la maladieprogresse, les articulations <strong>de</strong>viennent tellement dé<strong>for</strong>mées qu’elles ne peuvent plusfonctionner.Qui est atteint <strong>de</strong> polyarthrite rhumatoï<strong>de</strong>?La polyarthrite rhumatoï<strong>de</strong> atteint plus <strong>de</strong> 50% <strong>de</strong>s personnes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 65 ans. Elle estenviron trois fois plus fréquente chez la femme que chez l’homme. On a démontré qu’ellerevêt un caractère familial.Que peut-on faire face à la polyarthrite rhumatoï<strong>de</strong>?De nombreux <strong>médicaments</strong> anti-inflammatoires ont été développés. Comme leur noml’indique, ils réduisent l’inflammation et ont gran<strong>de</strong>ment amélioré la qualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>smala<strong>de</strong>s atteints <strong>de</strong> polyarthrite rhumatoï<strong>de</strong> <strong>Des</strong> anti-inflammatoires plus récents permettentd’éviter les problèmes gastriques.Plusieurs nouve<strong>au</strong>x produits ont été récemment développés: ils inhibent l’action d’<strong>au</strong>trescomposantes <strong>de</strong> la réponse inflammatoire. Il f<strong>au</strong>t espérer cependant mettre <strong>au</strong> point <strong>de</strong>s<strong>médicaments</strong> capables <strong>de</strong> contrôler la <strong>de</strong>struction <strong>de</strong>s articulations, <strong>au</strong> sta<strong>de</strong> avancé <strong>de</strong>la maladie.Quelles sont les perspectives d’avenir?La recherche continue <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s améliorations <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> antiinflammatoires.Ainsi, l’un <strong>de</strong> ces axes consiste à utiliser <strong>de</strong>s anticorps pour tenter d’atténuerla réponse inflammatoire. D’<strong>au</strong>tres molécules sont en cours d’étu<strong>de</strong> afin <strong>de</strong> vérifierleur utilité <strong>au</strong> cours <strong>de</strong> la phase avancée, <strong>de</strong>structive, <strong>de</strong> la polyarthrite rhumatoï<strong>de</strong>.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


Le psoriasis se manifeste par une inflammation <strong>de</strong>la pe<strong>au</strong>. Il n’est pas contagieux, mais sa <strong>for</strong>me sévère rendla vie <strong>de</strong>s personnes qui en souffrent très pénible. Au fil dutemps, les entreprises du médicament ont découvert <strong>de</strong>nombreux traitements du psoriasis. La recherche actuelle<strong>de</strong>vrait permettre la mise <strong>au</strong> point <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> encoreaméliorés traitant les c<strong>au</strong>ses <strong>de</strong> la maladie.


PsoriasisQu’est-ce que le psoriasis?Le psoriasis est une maladie chronique inflammatoire <strong>de</strong> la pe<strong>au</strong>. La pe<strong>au</strong> prend unaspect rouge et squameux. Il pourrait s’agir d’un état immunologique. Les personnes quien souffrent connaissent <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> rechute et <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> rémission. Le psoriasisn’est pas contagieux.Qui peut être atteint <strong>de</strong> psoriasis?Le psoriasis survient habituellement chez les jeunes adultes – à la fois chez les hommes etles femmes. On estime qu’environ 3,7 millions <strong>de</strong> personnes en sont atteintes, en Europe.Que peut-on faire contre le psoriasis?Les traitements traditionnels comprennent les préparations topiques. <strong>Des</strong> pomma<strong>de</strong>scontenant <strong>de</strong>s dérivés <strong>de</strong> vitamine A ou D, ainsi que <strong>de</strong>s stéroï<strong>de</strong>s sont utilisés pour traiterles plaques chroniques. Bien qu’ils ne les guérissent pas, ils peuvent en améliorer l’apparence.Dans les cas sévères, <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> par voie orale seront nécessaires pourréduire les lésions.Quelles sont les perspectives d’avenir?Au fur et à mesure que nos connaissances sur le psoriasis <strong>au</strong>gmentent, <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x<strong>médicaments</strong> sont développés. Ils exploitent les nombreux aspects du système immunitaireimpliqués dans cette maladie.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


La rage est une maladie redoutée <strong>de</strong>puis la nuit <strong>de</strong>stemps. Le virus <strong>de</strong> la rage atteint le cerve<strong>au</strong> et provoque lamort en quelques jours. La prévention et le traitement parvaccins et immunoglobulines dont nous disposons, permettentd’obtenir pratiquement cent pour cent <strong>de</strong> réussite.


RageQu’est-ce que la rage?La rage est une maladie virale transmise habituellement par la morsure d’un animalenragé: elle provoque une infection <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du cerve<strong>au</strong>. La mort survient habituellementdans les quelques jours qui suivent l’apparition <strong>de</strong>s symptômes.La maladie se manifeste habituellement entre 3 semaines et 2 mois après le contact avecle virus. Ses premiers symptômes consistent en <strong>de</strong> la fièvre, <strong>de</strong>s m<strong>au</strong>x <strong>de</strong> tête et unmalaise généralisé. Au fur et à mesure que la maladie progresse, d’<strong>au</strong>tres symptômes peuventapparaître tels qu’une agitation, <strong>de</strong> l’anxiété, <strong>de</strong> la confusion, une excitation, <strong>de</strong>shallucinations, <strong>de</strong> l’insomnie, une paralysie, une surproduction <strong>de</strong> salive, <strong>de</strong>s difficultés<strong>de</strong> déglutition et la peur <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong>.Qui est atteint <strong>de</strong> la rage?La rage est une maladie qui ne touche pas naturellement l’être humain. En Europe, lamajorité <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> rage sont observés chez les anim<strong>au</strong>x vivant à l’état s<strong>au</strong>vage, commeles renards et les ch<strong>au</strong>ve-souris. On y enregistre moins <strong>de</strong> 5 décès par an chez l’homme.La rage humaine est encore courante dans certains pays en voie <strong>de</strong> développement, enAsie, en Afrique et en Amérique latine, où elle se transmet par l’intermédiaire <strong>de</strong> chienserrants. Sur le continent asiatique, la rage est responsable d’environ 35.000 décès par an.Que peut-on faire contre la rage?Une fois que les symptômes sont apparus, il n’y a plus <strong>au</strong>cune possibilité <strong>de</strong> traiter larage. Il est cependant possible <strong>au</strong>jourd’hui <strong>de</strong> se faire vacciner contre cette maladie, soitavant, soit après un contact éventuel avec le virus.Une vaccination préliminaire <strong>au</strong> contact avec le virus est recommandée chez les groupesà risques élevés tels que les vétérinaires, les chasseurs, les travailleurs <strong>for</strong>estiers, les personnesqui manipulent <strong>de</strong>s anim<strong>au</strong>x et les scientifiques qui travaillent sur les vaccins antirabiquesvivants dans <strong>de</strong>s laboratoires <strong>de</strong> recherche.Une vaccination après contact avec le virus <strong>de</strong>vrait être pratiquée dès que possible sur lespersonnes qui ont pu être en contact avec un animal enragé.Par ailleurs, la vaccination orale <strong>de</strong>s anim<strong>au</strong>x vivant à l’état s<strong>au</strong>vage permet <strong>de</strong> commencerà diminuer l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la maladie.Quelles sont les perspectives d’avenir?Tant que <strong>de</strong>s ressources plus importantes ne seront pas allouées <strong>au</strong>x programmes d’élimination<strong>de</strong> la maladie dans les pays en voie <strong>de</strong> développement, la rage continuera <strong>de</strong>représenter une menace très importante pour la santé publique.Les chercheurs essayent actuellement <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s vaccins moins onéreux afin <strong>de</strong>permettre une vaccination animale disséminée dans ces pays qui soit plus viable.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


La sarcoïdose est une maladie inflammatoire quipeut affecter plusieurs organes du corps. Elle peut s’avérermortelle en cas d’atteinte du cœur ou <strong>de</strong>s poumons. Lespatients disposent <strong>au</strong>jourd’hui <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> qui soulagentleurs souffrances. <strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong> plus spécifiquesconstituent <strong>de</strong>s sources d’espoir pour ces mala<strong>de</strong>s.


SarcoïdoseQu’est-ce que la sarcoïdose?La sarcoïdose constitue une maladie inflammatoire caractérisée par la <strong>for</strong>mation <strong>de</strong> granulomes(excroissances <strong>de</strong> tissus enflammés) <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> la pe<strong>au</strong> et <strong>de</strong> plusieurs organesdu corps. Les poumons sont le plus fréquemment affectés. La sarcoïdose peut être unemaladie aiguë. Elle peut <strong>au</strong>ssi évoluer spontanément vers la guérison ou prendre uneallure chronique et progressive. Elle peut être mortelle si elle atteint le cœur et les poumons.Qui peut être atteint par la sarcoïdose?La plupart <strong>de</strong>s cas surviennent chez les adultes <strong>de</strong> 20 à 40 ans. En Europe, elle toucheentre 1 et 40 personnes pour 100.000 habitants.Que peut-on faire en présence d’une sarcoïdose?Les corticostéroï<strong>de</strong>s soulagent les patients dans les <strong>for</strong>mes légères. Dans les cas sévères,le recours à <strong>de</strong>s immunosuppresseurs ou à divers traitements <strong>de</strong> fond s’avère nécessaire.Plusieurs <strong>au</strong>tres <strong>médicaments</strong> ont été développés pour traiter les symptômes <strong>de</strong> la maladie.Quelles ont les perspectives d’avenir?Les chercheurs s’ef<strong>for</strong>cent <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s alternatives plus spécifiques <strong>au</strong>x corticostéroï<strong>de</strong>s.Ils étudient également <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> actifs contre une molécule dénommée «facteur<strong>de</strong> nécrose tumorale» (TNF). D’<strong>au</strong>tres recherches portent sur la génétique et sur l’immunologiequi sont à l’origine du développement <strong>de</strong> cette pénible maladie.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


La schizophrénie est un trouble mental qui affectela pensée et le comportement. Elle peut toucher jusqu’à 1%<strong>de</strong> la population. Les premiers signes apparaissent souvententre 18 et 30 ans. Les premiers <strong>médicaments</strong> mis <strong>au</strong> pointprésentaient <strong>de</strong>s effets indésirables qui pouvaient être sérieux.Cependant, la recherche récente a conduit à <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong>h<strong>au</strong>tement efficaces et présentant be<strong>au</strong>coup moins d’effetssecondaires. De tels développements offrent l’espoir d’unepoursuite dans l’amélioration <strong>de</strong>s traitements. Le but est d’ai<strong>de</strong>rles mala<strong>de</strong>s qui souffrent à mener <strong>de</strong>s vies normales et às’insérer socialement.


SchizophrénieQu’est-ce que la schizophrénie?La schizophrénie est une maladie mentale qui affecte la pensée et le comportement. Lespatients souffrant <strong>de</strong> schizophrénie présentent ce que l’on appelle <strong>de</strong>s «symptômes positifs»,à savoir <strong>de</strong>s pensées confuses et illogiques, une concentration faible, une p<strong>au</strong>vretédu discours, <strong>de</strong>s délires qui leur font croire qu’ils sont célèbres ou qu’ils sont persécutés:ils enten<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s voix, ont <strong>de</strong>s visions et <strong>de</strong>s réponses émotionnelles inadaptées.Près <strong>de</strong> 25 % <strong>de</strong>s patients développent une <strong>for</strong>me chronique <strong>de</strong> la maladie qui s’accompagne<strong>de</strong> «symptômes négatifs», à savoir: retrait, isolement et dépression. La schizophrénieprésente un t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> d’environ 10%.Qui est atteint <strong>de</strong> schizophrénie?La schizophrénie atteint une personne sur 1000, à un moment quelconque <strong>de</strong> son existence.Environ 1,9 million <strong>de</strong> cas sont dénombrés en Europe, à tous les âges <strong>de</strong> la vie. Elleest le plus souvent diagnostiquée entre dix-huit et trente ans. Cette maladie tend à revêtirun caractère familial: les chances <strong>de</strong> la développer sont plus élevées lorsqu’un parentproche en est atteint.Que peut-on faire face à la schizophrénie?Le traitement nécessite <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> «neuroleptiques». Certains d’entre eux présentent<strong>de</strong>s effets secondaires désagréables, allant <strong>de</strong> la rigidité et <strong>de</strong>s tremblements <strong>au</strong>xspasmes douloureux, <strong>au</strong>x yeux qui roulent et à <strong>de</strong>s mouvements incontrôlables <strong>de</strong> la faceet du corps.Plusieurs <strong>au</strong>tres molécules ont été développées <strong>au</strong> cours <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières années. Ellesinfluencent l’action <strong>de</strong>s transmetteurs chimiques du cerve<strong>au</strong>. Elles présentent moins d’effetssecondaires et contrôlent efficacement à la fois les symptômes positifs et les symptômesnégatifs <strong>de</strong> la schizophrénie. Toutefois, les besoins en améliorations thérapeutiques<strong>de</strong>meurent élevés.Quelles sont les perspectives futures?De nombreuses molécules sont en cours <strong>de</strong> développement. La recherche s’ef<strong>for</strong>ce égalementd’améliorer la façon d’administrer les <strong>médicaments</strong> existants. <strong>Des</strong> essais cliniquessont en cours avec plusieurs nouve<strong>au</strong>x produits qui agissent sur les transmetteurs cérébr<strong>au</strong>xchimiques.D’<strong>au</strong>tres nouvelles approches sont en train <strong>de</strong> se préciser, dans la mesure où notre compréhension<strong>de</strong> la chimie du cerve<strong>au</strong> s’améliore.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


La scléro<strong>de</strong>rmie constitue une maladie handicapante<strong>au</strong> cours <strong>de</strong> laquelle du tissu conjonctif épais se<strong>for</strong>me <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s cellules <strong>de</strong> la pe<strong>au</strong> et <strong>de</strong> divers organesinternes. Les traitements actuels soulagent les symptômeset limitent les conséquences. La recherche consacre<strong>de</strong> nombreux ef<strong>for</strong>ts à la découverte <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong>.


Scléro<strong>de</strong>rmieQu’est-ce que la scléro<strong>de</strong>rmie?La scléro<strong>de</strong>rmie constitue une maladie handicapante du tissu conjonctif. Un tissu épaiss’accumule <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s cellules <strong>de</strong> la pe<strong>au</strong> et <strong>de</strong> divers organes internes tels que lecœur, les poumons et les reins.Qui peut être atteint <strong>de</strong> scléro<strong>de</strong>rmie?L’estimation en Europe porte sur 16.000 à 80.000 cas <strong>de</strong> scléro<strong>de</strong>rmie. Habituellement,la scléro<strong>de</strong>rmie présente un fréquence accrue chez la femme.Que peut-on faire en présence d’une scléro<strong>de</strong>rmie?Actuellement, les seuls <strong>médicaments</strong> disponibles traitent les symptômes <strong>de</strong> cette maladie.Parmi eux, <strong>de</strong>s antidouleurs et <strong>de</strong>s anti-inflammatoires, pour soulager les douleursarticulaires et musculaires ainsi que <strong>de</strong>s crèmes pour adoucir la pe<strong>au</strong> épaisse et dure.D’<strong>au</strong>tres <strong>médicaments</strong> sont <strong>de</strong>stinés <strong>au</strong> traitement spécifique <strong>de</strong>s atteintes pulmonaires(fibrose et hypertension) et rénales <strong>de</strong> la maladie.Quelles sont les perspectives d’avenir?La recherche est axée sur la découverte <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> capables <strong>de</strong> s’attaquer <strong>au</strong>x c<strong>au</strong>sessous-jacentes <strong>de</strong> la scléro<strong>de</strong>rmie. Les chercheurs développent <strong>de</strong>s molécules qui inhibentla croissance <strong>de</strong>s cellules du tissu conjonctif. D’<strong>au</strong>tres chercheurs étudient <strong>de</strong>s hormones,<strong>de</strong>s composés qui atténuent l’activité du système immunitaire, un traitement <strong>au</strong>xU.V, ainsi que <strong>de</strong>s transfusions <strong>de</strong> cellules-souches, dans l’espoir d’améliorer la thérapeutique.La recherche s’ef<strong>for</strong>ce également <strong>de</strong> vérifier si <strong>de</strong>s facteurs environnement<strong>au</strong>x et uncontact avec certains produits peuvent être responsables du déclenchement <strong>de</strong> cettemaladie grave.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


La sclérose en plaques est une maladie dusystème nerveux central. La gaine isolante qui entoure lesnerfs est détruite peu à peu: ceci génère <strong>de</strong>s symptômesinvalidants. Elle frappe habituellement les adultes jeunes.Son origine n’est pas connue. De nouvelles approches thérapeutiquescommencent à être testées. Elles comprennent<strong>de</strong>s traitements à base d’anticorps et d’un facteur <strong>de</strong> croissancefavorisant la régénération nerveuse. Les futurs <strong>médicaments</strong>pourront peut-être apporter <strong>de</strong>s soins curatifs.


Sclérose en plaquesQu’est-ce que la sclérose en plaques?La sclérose en plaques est une maladie du système nerveux central. Normalement, lesnerfs du système nerveux central sont entourés d’une gaine isolante (appelée gaine <strong>de</strong>myéline). Dans la sclérose en plaques, cette gaine est progressivement détruite et lorsquecela se produit, le nerf meurt. Les symptômes visibles chez le patient dépen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> lazone corporelle touchée. On peut ainsi observer: une vision double ou une cécité, <strong>de</strong>s difficultésd’élocution, une faiblesse musculaire, une incontinence, <strong>de</strong> la fatigue, <strong>de</strong>s douleurset <strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong> l’humeur.La c<strong>au</strong>se <strong>de</strong> cette maladie est inconnue, mais le système immunitaire est censé être impliquédans l’inflammation qui accompagne la <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> la myéline.Qui est atteint <strong>de</strong> sclérose en plaques?La sclérose en plaques affecte environ 550.000 personnes en Europe. Elle est plus répandueen Europe du nord, et touche plus les femmes que les hommes. Habituellement, lasclérose en plaques touche les jeunes adultes entre 20 et 30 ans.Que peut-on faire contre la sclérose en plaques?Les stéroï<strong>de</strong>s anti-inflammatoires jouent un rôle dans la diminution <strong>de</strong> la durée et <strong>de</strong> lasévérité <strong>de</strong>s crises aiguës. Les <strong>médicaments</strong> qui relaxent les muscles peuvent être administrésafin <strong>de</strong> réduire les spasmes musculaires. D’<strong>au</strong>tres <strong>médicaments</strong> sont utilisés poursoigner l’incontinence.<strong>Des</strong> traitements plus récents comprennent certaines <strong>for</strong>mes d’une protéine dénomméebêta-interféron, qui a démontré <strong>de</strong>s bénéfices cliniques. Un <strong>au</strong>tre développement portesur un médicament censé mimer une partie <strong>de</strong> la gaine <strong>de</strong> myéline.Quelles sont les perspectives d’avenir?La recherche se mobilise pour modifier les différentes étapes et les différentes <strong>for</strong>mes <strong>de</strong>cette maladie dévastatrice. Deux traitements à base d’anticorps sont actuellement à l’essai.Le premier consisterait à empêcher les cellules provenant du système immunitaire, <strong>de</strong>passer dans le cerve<strong>au</strong>. Le second permettrait <strong>de</strong> diminuer la <strong>de</strong>struction <strong>de</strong>s cellules nerveusesque l’on observe dans la sclérose en plaques. Une <strong>au</strong>tre ligne <strong>de</strong> recherche portesur l’évaluation d’un facteur qui stimulerait les cellules <strong>de</strong> myéline: ceci pourrait favoriserla régénération nerveuse.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


La sclérose latérale amyotrophiqueest une maladie évolutive <strong>de</strong>s nerfs situés <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> lamoelle épinière et du cerve<strong>au</strong>. Au fur et à mesure quecette maladie progresse, le mala<strong>de</strong> perd ses capacités physiquesmais gar<strong>de</strong> ses facultés mentales. Les scientifiquestravaillent sans arrêt pour découvrir la c<strong>au</strong>se <strong>de</strong> cette maladieet <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> capables d’améliorer la vie <strong>de</strong>spatients frappés par cette maladie dévastatrice.


Sclérose latéraleamyotrophiqueQu’est-ce que la sclérose latérale amyotrophique?La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une maladie mortelle, progressive, qui touchecertains nerfs (appelés nerfs moteurs) situés dans la moelle épinière et le cerve<strong>au</strong>. Aufur et à mesure que ces nerfs sont atteints, les mala<strong>de</strong>s per<strong>de</strong>nt leurs facultés <strong>de</strong> s’habilleret <strong>de</strong> se nourrir eux-mêmes, <strong>de</strong> s’asseoir et même <strong>de</strong> parler. Leurs facultés intellectuellesrestent toutefois intactes.Qui est atteint par la sclérose latérale amyotrophique?La fréquence <strong>de</strong> la SLA est <strong>de</strong> 20% plus élevée chez l’homme que chez la femme. Ellesurvient entre 40 et 70 ans. On estime à près <strong>de</strong> 50.000 le nombre <strong>de</strong> patients atteints<strong>de</strong> SLA en Europe.Que peut-on faire face à la sclérose latérale amyotrophique?On ne connaît pas la c<strong>au</strong>se <strong>de</strong> cette maladie. Jusqu’à récemment, le traitement ne visaitqu’à soulager les symptômes et à essayer <strong>de</strong> maintenir la qualité <strong>de</strong> vie. En 1995, le premiertraitement permettant <strong>de</strong> modifier l’évolution <strong>de</strong> la maladie fut mis sur le marché.Le besoin d’urgence <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> se fait sentir.Quelles sont les perspectives d’avenir?Une série <strong>de</strong> molécules capables d’empêcher la mort cellulaire est en cours d’étu<strong>de</strong>. Leschercheurs commencent à comprendre pourquoi et comment meurent les cellules nerveuses.Ces connaissances pourront, avec le temps, déboucher sur <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong>contre cette maladie dévastatrice.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


Le Sida est c<strong>au</strong>sé par le VIH qui détruit d’importantescellules du système immunitaire. Il a été décrit en 1979 etle virus a été i<strong>de</strong>ntifié en 1983. A cette époque, les mala<strong>de</strong>sdécédaient f<strong>au</strong>te <strong>de</strong> traitements. Aujourd’hui, plusieurs<strong>médicaments</strong> ai<strong>de</strong>nt les patients atteints du Sida à mener<strong>de</strong>s vies presque normales. Une recherche importante esten cours pour <strong>de</strong> meilleurs <strong>médicaments</strong> dans le futur.


SidaQu’est- ce que le Sida?Sida signifie syndrôme d’immuno-déficience acquise. C’est le nom donné à l’ensemble<strong>de</strong>s symptômes qui se manifestent <strong>au</strong> cours <strong>de</strong> l’infection par le virus dénommé VIH. Cevirus détruit d’importantes cellules dans le système immunitaire. De ce fait, l’organismeest moins capable <strong>de</strong> se débarrasser <strong>de</strong> l’infection et court le risque <strong>de</strong> développer certainestumeurs. Le décès survient habituellement lorsque l’infection débor<strong>de</strong> les défenses<strong>de</strong> l’organisme.Qui est atteint par le Sida?Le Sida a pris <strong>de</strong>s proportions épidémiques dans certaines parties <strong>de</strong> l’Afrique et <strong>de</strong> l’Asiedu Sud-Est. A la fin <strong>de</strong> 2002, on estimait que 60 millions <strong>de</strong> personnes avaient été infectéespar le virus VIH.Que peut-on faire contre le Sida?Be<strong>au</strong>coup d’ef<strong>for</strong>ts ont été consacrés <strong>au</strong> développement <strong>de</strong> traitements contre le Sida. En1995, trois <strong>médicaments</strong> seulement étaient disponibles. On en compte vingt <strong>au</strong>jourd’hui.Ces <strong>médicaments</strong> agissent en interférant avec le cycle <strong>de</strong> vie normal du virus VIH; ceciréduit la charge virale dans l’organisme et ralentit considérablement le développement<strong>de</strong> symptômes plus sérieux.Malheureusement, ces <strong>médicaments</strong> ont <strong>de</strong>s schémas posologiques complexes et peuventavoir <strong>de</strong>s effets secondaires désagréables. De plus, le virus VIH est un virus dont <strong>de</strong> nouvellesvariantes apparaissent constamment. Cela signifie qu’il <strong>de</strong>vient très rapi<strong>de</strong>mentrésistant <strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong>. Cela signifie également qu’il est difficile <strong>de</strong> concevoir un vaccinprotecteur qui pourrait prévenir l’infection.Quelles sont les perspectives d’avenir?De nombreux trav<strong>au</strong>x <strong>de</strong> recherche sont menés sur <strong>de</strong> nouvelles molécules et associationsd’antivir<strong>au</strong>x. L’industrie développe également <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> qui stimulent le systèmeimmunitaire et <strong>de</strong>s vaccins et ceci pour favoriser la prévention et le traitement. Enfin, d’<strong>au</strong>tresrecherches sont en cours sur <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x produits <strong>de</strong>stinés à traiter les infectionsmortelles qui peuvent emporter les patients dont l’organisme est affaibli par le virus VIH.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


La spondylarthrite ankylosante est àl’origine d’une inflammation douloureuse du squelette et<strong>de</strong>s grosses articulations. De nombreux <strong>médicaments</strong> ontréussi à en maîtriser les symptômes. De nouvelles approchessont attendues: elles visent à améliorer la vie quotidienne<strong>de</strong>s patients atteints par cette maladie.


SpondylarthriteankylosanteQu’est-ce que la spondylarthrite ankylosante?La spondylarthrite ankylosante constitue une maladie qui entraîne une inflammationdouloureuse <strong>de</strong>s articulations, <strong>de</strong>s ligaments et <strong>de</strong>s tendons, <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> la colonne vertébrale,<strong>de</strong>s hanches et <strong>de</strong>s extrémités. Elle est souvent à l’origine <strong>de</strong> douleurs et <strong>de</strong> rai<strong>de</strong>urdu dos. A un sta<strong>de</strong> avancé, les vertèbres <strong>de</strong> la colonne peuvent se sou<strong>de</strong>r entre elles,ce qui peut entraîner une dé<strong>for</strong>mation du dos.Qui est atteint <strong>de</strong> spondylarthrite ankylosante?Près d’1,5 million <strong>de</strong> personnes souffrent <strong>de</strong> cette maladie dans l’Union européenne. Laspondylarthrite ankylosante est cinq fois plus fréquente chez l’homme que chez la femmeet 10 à 20 fois plus fréquente chez les proches parents <strong>de</strong>s personnes qui en sont atteintes.Une <strong>for</strong>te prévalence d’antigène leucocytaire humain (HLA) plai<strong>de</strong> en faveur d’uneprédisposition génétique.Que peut-on faire en présence d’une spondylarthrite ankylosante?Divers <strong>médicaments</strong> peuvent être utilisés pour soulager les douleurs articulaires. Il s’agit<strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> anti-inflammatoires non stéroïdiens et <strong>de</strong> corticostéroï<strong>de</strong>s. L’utilisation<strong>de</strong> ces <strong>médicaments</strong> sur <strong>de</strong> longues pério<strong>de</strong>s ou chez <strong>de</strong>s patients présentant <strong>de</strong>s facteurs<strong>de</strong> risque doit être envisagée avec pru<strong>de</strong>nce. Récemment, <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> quiralentissent la progression <strong>de</strong> la maladie ont été découverts. Ils agissent en inhibant leseffets d’une molécule-clé, appelée facteur <strong>de</strong> nécrose tumorale-alpha (TNF-alpha), qui estimpliquée dans le processus <strong>de</strong> l’inflammation.Quelles sont les perspectives d’avenir?Au fur et à mesure que notre compréhension <strong>de</strong> la maladie s’accroît, les chercheurs <strong>de</strong>l’industrie pharmaceutique étudient <strong>de</strong> nouvelles protéines, <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x anticorps et <strong>de</strong>spetites molécules qui inhibent le TNF-alpha, ainsi que d’<strong>au</strong>tres molécules impliquées dansle processus inflammatoire.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


Le Syndrome Respiratoire AtypiqueSévère (SRAS) est une infection virale dangereuse<strong>de</strong>s voies respiratoires. Il n’existe, <strong>de</strong> nos jours, <strong>au</strong>cunmédicament capable <strong>de</strong> traiter le SRAS. La recherche pharmaceutiquea toutefois i<strong>de</strong>ntifié <strong>de</strong>s opportunités qui semblentprometteuses pour <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> etvaccins.


Syndrome RespiratoireAtypique SévèreQu’est-ce que le Syndrome Respiratoire Atypique Sévère?Le Syndrome Respiratoire Atypique Sévère (SRAS) est une maladie respiratoire dangereuseprovoquée par un virus. Les mala<strong>de</strong>s atteints du SRAS ont une <strong>for</strong>te fièvre, <strong>de</strong>sm<strong>au</strong>x <strong>de</strong> tête, <strong>de</strong>s courbatures et <strong>de</strong>s douleurs. La plupart d’entre eux développerontensuite une pneumonie sévère et <strong>de</strong>vront être hospitalisés. 10 % environ <strong>de</strong>s sujetsatteints du SRAS en mourront. Cette maladie a commencé à se manifester en 2002.Qui peut être atteint par le SRAS?La plupart <strong>de</strong>s quelques 8.000 personnes atteintes dans le mon<strong>de</strong> étaient <strong>au</strong> préalable<strong>de</strong>s adultes en bonne santé, âgés <strong>de</strong> 25 à 70 ans. La maladie se propage par la toux etpar les éternuements, <strong>de</strong> sorte que les personnes les plus exposées sont celles quisoignent ou qui vivent avec une personne atteinte par cette maladie.Que peut-on faire face <strong>au</strong> SRAS?Il n’existe <strong>de</strong> nos jours <strong>au</strong>cun médicament spécifique capable <strong>de</strong> traiter le SRAS. <strong>Des</strong> antibiotiquespeuvent être indiqués chez les patients qui développeraient parallèlement uneinfection pulmonaire provoquée par une bactérie. <strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong> stéroïdiens et antivir<strong>au</strong>xpeuvent également être utilisés.Quelles ont les perspectives d’avenir?Les trav<strong>au</strong>x intenses <strong>de</strong> l’industrie pharmaceutique visent à développer <strong>de</strong>s traitementsefficaces contre cette maladie éminemment contagieuse. Les chercheurs étudient <strong>de</strong>nombreuses pistes pour combattre le SRAS. L’une d’entre elles cherche à développer unmédicament dérivé <strong>de</strong>s globules blancs humains. Une <strong>au</strong>tre étudie un vaccin qui <strong>de</strong>vraitêtre testé sur l’homme. Un <strong>au</strong>tre axe <strong>de</strong> recherche s’intéresse à <strong>de</strong> petites molécules <strong>de</strong>nature protéique qui interfèrent avec le mo<strong>de</strong> d’action <strong>de</strong>s virus dans l’organisme.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


Le syndrome <strong>de</strong> détresse respiratoiresurvient lorsque <strong>de</strong>s poumons mala<strong>de</strong>s sontincapables d’absorber suffisamment d’oxygène. Il survientchez les enfants nés avant terme et chez les adultes.D’importantes recherches ont apporté <strong>de</strong>s traitementsqui ont s<strong>au</strong>vé la vie <strong>de</strong> nombreux patients. De nouvellesrecherches s’avèrent toutefois encore nécessaires.


Syndrome <strong>de</strong> détresserespiratoireQu’est-ce que le syndrome <strong>de</strong> détresse respiratoire?Le syndrome <strong>de</strong> détresse respiratoire survient lorsque <strong>de</strong>s lésions, situées <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>spoumons, empêchent le flux sanguin d’absorber l’oxygène en quantité suffisante. Cettemaladie, dont les t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> mortalité sont élevés, peut provoquer <strong>de</strong>s lésions permanentes<strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s poumons chez les patients survivants.Qui est atteint par le syndrome <strong>de</strong> détresse respiratoire?Le syndrome <strong>de</strong> détresse respiratoire peut survenir chez les enfants et chez les adultes. Leslésions situées <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s poumons peuvent avoir <strong>de</strong>s origines diverses: pneumonieinfectieuse, état <strong>de</strong> noya<strong>de</strong>, inhalation <strong>de</strong> fumée ou choc sévère.Le syndrome <strong>de</strong> détresse respiratoire est également fréquent chez les prématurés. Il résultealors d’un manque <strong>de</strong> surfactant, une substance chimique que l’on trouve dans lespoumons matures et qui facilite la respiration.Que peut-on faire face à un syndrome <strong>de</strong> détresse respiratoire?En dépit <strong>de</strong>s résultats récents atteints par les soins intensifs, les t<strong>au</strong>x estimés <strong>de</strong> mortalitérestent encore élevés, <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> 35 %.Il n’existe <strong>au</strong>cun médicament spécifique pour traiter le syndrome <strong>de</strong> détresse respiratoirechez l’adulte. C’est pourquoi <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> support comme la ventilation assistée, sontmises en route pour maintenir les poumons dilatés. <strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong> pour soutenir lecœur sont également prescrits.Les prématurés et les enfants sont traités par <strong>de</strong>s substituts synthétiques du surfactantpulmonaire qui leur fait déf<strong>au</strong>t.Grâce à l’amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s soins prénat<strong>au</strong>x, il y a <strong>au</strong>jourd’hui moins <strong>de</strong> naissancesprématurées et les mé<strong>de</strong>cins disposent, à présent, <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> qui permettent<strong>de</strong> prolonger la durée <strong>de</strong> la grossesse et favorisent ainsi la maturation <strong>de</strong>s poumons.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les améliorations apportées <strong>au</strong>x traitements <strong>de</strong> soutien, ajoutées à une meilleure compréhension<strong>de</strong> ce syndrome, entraînent <strong>au</strong>jourd’hui la constatation d’une diminution dut<strong>au</strong>x <strong>de</strong> mortalité.De nouve<strong>au</strong>x substituts <strong>de</strong>s surfactants parfois associés à <strong>de</strong>s antibiotiques et <strong>de</strong>stinés<strong>au</strong>x enfants et <strong>au</strong>x adultes, sont actuellement en cours <strong>de</strong> développement, tout commeune nouvelle <strong>for</strong>me <strong>de</strong> ventilation.La poursuite <strong>de</strong>s recherches sur le syndrome <strong>de</strong> détresse respiratoire permettra d’orienteravec espoir les traitements vers <strong>de</strong>s phases plus spécifiques <strong>de</strong> la maladie et d’en réduireencore la mortalité.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


Le syndrome <strong>de</strong>s jambes sans reposest un trouble nerveux caractérisé par le fait que lespatients éprouvent un besoin irrésistible <strong>de</strong> remuer leursjambes. D’importants progrès ont été réalisés dans la compréhension<strong>de</strong> cette maladie. Les recherches en cours permettentd’espérer <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x traitements efficaces.


Syndrome <strong>de</strong>s jambes sansreposQu’est ce que le syndrome <strong>de</strong>s jambes sans repos?Le syndrome <strong>de</strong>s jambes sans repos est un trouble nerveux caractérisé par le fait que lespatients éprouvent un besoin irrésistible <strong>de</strong> remuer leurs jambes. Ce besoin a tendance à<strong>de</strong>venir plus important <strong>au</strong> repos et la nuit: il provoque ainsi la perte du sommeil. Dansles cas sévères, il peut <strong>de</strong>venir intolérable et finir par affecter la qualité <strong>de</strong> vie du mala<strong>de</strong>et ses relations avec son environnement.Qui peut présenter le syndrome <strong>de</strong>s jambes sans repos?Le syndrome <strong>de</strong>s jambes sans repos touche environ dix pour cent <strong>de</strong> la population enEurope. Il est souvent mal connu et mal diagnostiqué. Il est <strong>de</strong>ux fois plus fréquent chezles femmes que chez les hommes. Il s’agirait d’un trouble héréditaire.Que peut-on faire en présence du syndrome <strong>de</strong>s jambes sans repos?Jusqu’à récemment encore, <strong>au</strong>cun médicament n’était <strong>au</strong>torisé pour cette maladie pénible.Aujourd’hui, le progrès dans la compréhension <strong>de</strong> ce syndrome est important. <strong>Des</strong>traitements à base <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> dopaminergiques ont permis d’améliorer la vie <strong>de</strong>smala<strong>de</strong>s.Quelles sont les perspectives d’avenir?La recherche a montré que les cellules qui produisent <strong>de</strong> la dopamine dans la région centraledu cerve<strong>au</strong> étaient déficientes d’un récepteur du transport du fer. D’<strong>au</strong>tres étu<strong>de</strong>ss’ef<strong>for</strong>cent <strong>de</strong> comprendre plus complètement le rôle <strong>de</strong> la dopamine dans cette maladie.Ce travail innovant <strong>de</strong>vrait permettre <strong>de</strong> déboucher sur <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x traitements.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main


Le syndrome du colon irritable quiaffecte le gros intestin se caractérise par <strong>de</strong>s douleursabdominales et un grand incon<strong>for</strong>t. Les traitements actuelspermettent <strong>de</strong> rendre la vie <strong>de</strong>s patients plus supportable.Les recherches menées par l’industrie pharmaceutiqueexplorent <strong>de</strong> nouvelles approches prometteuses.


Syndrome du colonirritableQu’est-ce que le syndrome du colon irritable?Le syndrome du colon irritable est une maladie <strong>de</strong> l’intestin qui se caractérise par <strong>de</strong>sdouleurs abdominales et par <strong>de</strong>s changements <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> la fréquence et <strong>de</strong> la <strong>for</strong>me<strong>de</strong>s selles. Les douleurs sont normalement soulagées par la défécation. Les symptômespeuvent aller <strong>de</strong> la constipation à la diarrhée.Cette maladie serait due à un trouble <strong>de</strong> la régulation <strong>de</strong> l’intestin par le cerve<strong>au</strong> et lesystème nerveux.Bien que cette maladie ne mette pas la vie en danger, elle peut affecter notablement laqualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s patients qui en sont atteints.Qui est atteint du syndrome du colon irritable?Près d’une personne sur 5 est atteinte par cette maladie, à un moment quelconque <strong>de</strong> savie. Habituellement, les femmes sont plus fréquemment touchées que les hommes. Chez50 % <strong>de</strong>s sujets atteints, les symptômes apparaissent avant 35 ans. L’apparition et lesrécidives du syndrome du colon irritable sont souvent liés <strong>au</strong> stress, mais l’on n’estimetoutefois pas que le stress soit le facteur c<strong>au</strong>sal <strong>de</strong> cette maladie.Que peut-on faire face <strong>au</strong> syndrome du colon irritable?La plupart <strong>de</strong>s traitements visent à contrôler le symptôme le plus gênant pour le mala<strong>de</strong>.Il est donc nécessaire <strong>de</strong> prescrire <strong>de</strong>s laxatifs ou <strong>de</strong>s anti-diarrhéiques pour contrôler lesémissions fécales ainsi que <strong>de</strong>s myorelaxants pour diminuer les douleurs abdominales.Certains <strong>médicaments</strong> contre le syndrome du colon irritable, mis récemment sur le marché,permettent désormais <strong>de</strong> traiter efficacement <strong>de</strong> nombreux symptômes <strong>de</strong> cette maladie.Quelles sont les perspectives d’avenir?De nouve<strong>au</strong>x traitements permettant <strong>de</strong> contrôler à la fois la constipation et la diarrhéesont en cours d’essais cliniques. <strong>Des</strong> recherches be<strong>au</strong>coup plus prometteuses sont égalementen cours pour essayer <strong>de</strong> déterminer le rôle du système nerveux dans le syndromedu colon irritable: elles pourraient déboucher sur <strong>de</strong> nouvelles approches thérapeutiquespassionnantes.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


La thrombose survient lorsqu’un caillot, situé àl’intérieur d’un vaisse<strong>au</strong> sanguin, diminue ou arrête le fluxsanguin. Cela peut entraîner une crise cardiaque ou unacci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral. Grâce à une importante recherche,les entreprises du médicament ont développé <strong>de</strong>straitements capables <strong>de</strong> dissoudre les caillots ou <strong>de</strong> lesempêcher <strong>de</strong> se <strong>for</strong>mer, s<strong>au</strong>vant ainsi <strong>de</strong> nombreuses vies.


ThromboseQu’est-ce que la thrombose?La thrombose se manifeste lorsque le sang coagule à l’intérieur d’un vaisse<strong>au</strong> sanguin,réduisant ou bloquant le flux sanguin. Si ce phénomène se produit dans une artère, ilpeut entraîner une crise cardiaque ou un acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral. Si la thrombose seproduit dans une veine profon<strong>de</strong> (thrombose veineuse profon<strong>de</strong> ou TVP), elle risque <strong>de</strong>voir le caillot se désagréger et migrer jusqu’<strong>au</strong> cœur ou <strong>au</strong>x poumons. Elle constitue ainsiégalement une menace mortelle.Qui est atteint <strong>de</strong> thrombose?Chaque année dans le mon<strong>de</strong>, environ 10 millions <strong>de</strong> personnes meurent d’une crise cardiaqueou d’un acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral. Chez les patients ayant subi une interventionchirurgicale en vue du remplacement du genou, une TVP se produit dans 85% <strong>de</strong>scas, si <strong>au</strong>cun traitement n’est prescrit.Que peut-on faire contre la thrombose?Il y a <strong>de</strong>ux problèmes différents. Le premier consiste à éviter la <strong>for</strong>mation <strong>de</strong>s caillotssanguins. Le second consiste à éliminer les caillots ou à en réduire le volume, une foisqu’ils se sont <strong>for</strong>més. Ces situations représentent <strong>de</strong>s défis différents et requièrent donc<strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong> différents. Les <strong>médicaments</strong> utilisés tant dans la prévention que lors<strong>de</strong>s traitements ont s<strong>au</strong>vé <strong>de</strong> très nombreuses vies.Quelles sont les perspectives d’avenir?La thrombose est un domaine <strong>de</strong> recherche très important. Les ef<strong>for</strong>ts sont concentrés surle développement <strong>de</strong> nouvelles molécules capables <strong>de</strong> prévenir les caillots sanguins. Lesessais sur plusieurs nouve<strong>au</strong>x produits se poursuivent. On espère que cet ef<strong>for</strong>t <strong>de</strong> rechercheapportera <strong>de</strong>s améliorations cliniques significatives et permettra <strong>de</strong> s<strong>au</strong>ver <strong>de</strong> nombreusesvies humaines.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


Le trouble déficitaire <strong>de</strong> l’attention estla maladie psychiatrique la plus répandue chez l’enfant.Elle peut influencer sérieusement l’éducation et le développementd’un enfant. La recherche menée par l’industriepharmaceutique commence à développer <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x<strong>médicaments</strong> plus à même d’améliorer la vie <strong>de</strong>s enfantsatteints et <strong>de</strong>s personnes qui prennent soin d’eux.


Trouble déficitaire<strong>de</strong> l’attentionQu’est-ce que le trouble déficitaire <strong>de</strong> l’attention?Il s’agit <strong>de</strong> la maladie psychiatrique la plus courante chez l’enfant. Les enfants qui présententle trouble déficitaire <strong>de</strong> l’attention sont hyperactifs, impulsifs, se comportent malet sont incapables <strong>de</strong> se concentrer sur une tâche quelconque en particulier. Le troubledéficitaire <strong>de</strong> l’attention peut sérieusement perturber l’éducation et affecter le développementd’un enfant. Les adultes peuvent également le présenter.Qui est atteint du trouble déficitaire <strong>de</strong> l’attention?Chez les enfants entre 6 et 12 ans, le trouble déficitaire <strong>de</strong> l’attention est plus répanduchez les garçons que chez les filles. En Europe, 1,5% <strong>de</strong> la population serait atteinte. Ilest prouvé que <strong>de</strong>s facteurs génétiques jouent un rôle important dans cette pathologie.Ainsi, les familles d’enfants atteints en sont elles-mêmes atteintes avec une fréquencenettement plus élevée et, chez les jume<strong>au</strong>x, 90% <strong>de</strong>s enfants atteints partagent cetteaffection avec leur jume<strong>au</strong>.Que peut-on faire face <strong>au</strong> trouble déficitaire <strong>de</strong> l’attention?Les <strong>médicaments</strong> ne constituent qu’une partie du traitement. L’efficacité <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong>dits «psycho-stimulants» a été prouvée chez 70% <strong>de</strong>s patients. L’on dispose ainsià la fois <strong>de</strong> <strong>for</strong>mes à action brève et <strong>de</strong> <strong>for</strong>mes à action prolongée. <strong>Des</strong> antidépresseursainsi que divers <strong>au</strong>tres produits sont également prescrits. Toutefois, le besoin <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x<strong>médicaments</strong> meilleurs reste très important.Quelles sont les perspectives d’avenir?Les recherches les plus récentes permettent <strong>de</strong> penser que le trouble déficitaire <strong>de</strong>l’attention traduit une atteinte <strong>de</strong> l’hémisphère droit du cerve<strong>au</strong>. De nouve<strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong>,basés sur <strong>de</strong>s substances appelées «neurotransmetteurs», sont en cours d’étu<strong>de</strong>.Mais il est évi<strong>de</strong>nt que la recherche et le développement <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> contre cettemaladie n’en sont encore qu’à leur tout début.Ce n’est que <strong>de</strong>puis 1998 que le trouble déficitaire <strong>de</strong> l’attention est reconnu comme unemaladie psychiatrique à part entière.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


Les troubles anxieux sont les plus répandus<strong>de</strong> toutes les affections mentales. Ils sont caractérisés par<strong>de</strong>s craintes et par une terreur exagérée et irrationnellequi peuvent limiter la vie quotidienne. La recherche étudieles mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> fonctionnement du cerve<strong>au</strong> et espère mettre<strong>au</strong> point <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x traitements innovants.


Troubles anxieuxQue sont les troubles anxieux?Les troubles anxieux représentent les maladies mentales les plus courantes. Ils peuventrevêtir plusieurs <strong>for</strong>mes différentes comme l’anxiété généralisée, la terreur panique, lestroubles anxieux d’origine sociale et les troubles obsessionnels compulsifs.Chaque trouble anxieux présente ses caractéristiques propres mais présentent tous unpoint commun: une peur et une terreur exagérées, irrationnelles, qui peuvent limitersérieusement la vie <strong>de</strong>s patients.Qui est atteint <strong>de</strong> troubles anxieux?Le risque <strong>de</strong> développer, à un certain moment <strong>de</strong> sa vie, un trouble anxieux, est estimé àenviron 20 % pour les hommes et 30 % pour les femmes.La plupart <strong>de</strong>s troubles anxieux se développent pendant l’enfance, l’adolescence ou <strong>au</strong>début <strong>de</strong> l’âge adulte. Ils surviennent souvent en même temps qu’un état dépressif.Que peut-on faire face à <strong>de</strong>s troubles anxieux?La plupart <strong>de</strong>s patients atteints <strong>de</strong> troubles anxieux répon<strong>de</strong>nt bien <strong>au</strong>x <strong>médicaments</strong> ou<strong>au</strong> soutien psychologique seul ou à une combinaison <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux.Les antidépresseurs sont les <strong>médicaments</strong> les plus fréquemment utilisés <strong>au</strong>jourd’hui, bienque leur prise soit nécessaire pendant plusieurs semaines avant l’amélioration <strong>de</strong>s symptômes.Les tranquillisants peuvent <strong>au</strong>ssi être prescrits sur une courte pério<strong>de</strong>, vu la rapidité<strong>de</strong> leur effet calmant.Quelles sont les perspectives d’avenir?De nombreuses recherches sont en cours sur les zones du cerve<strong>au</strong> qui seraient responsables<strong>de</strong>s émotions suscitées par la peur et l’anxiété. Elles <strong>de</strong>vraient permettre <strong>de</strong> développer<strong>de</strong>s traitements spécifiques pour les différentes <strong>for</strong>mes <strong>de</strong> troubles anxieux.De nouve<strong>au</strong>x antidépresseurs et <strong>de</strong> nouvelles associations <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> sont actuellementen cours d’étu<strong>de</strong> afin <strong>de</strong> déterminer s’ils peuvent soulager plus rapi<strong>de</strong>ment lessymptômes. Plusieurs nouve<strong>au</strong>x traitements prometteurs <strong>de</strong>vraient bientôt permettre <strong>au</strong>xpatients <strong>de</strong> mener une vie normale et épanouissante.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2005; traduction française: juillet 2005


La tuberculose est une maladie bactérienneinfectieuse qui touche en général les poumons, mais quipeut également atteindre d’<strong>au</strong>tres organes. Il y a encore50 ans, il n’existait <strong>au</strong>cun traitement contre la tuberculose.Aujourd’hui, plusieurs <strong>médicaments</strong> permettrent <strong>de</strong> lasoigner. Toutefois, on a encore besoin <strong>de</strong> meilleurs <strong>médicaments</strong>pour vaincre les résistances. De nouvelles recherchessont nécessaires pour éradiquer ce flé<strong>au</strong> vieux <strong>de</strong> plusieurssiècles.


TuberculoseQu’est-ce que la tuberculose?La tuberculose est une maladie infectieuse provoquée par la bactérie Mycobacteriumtuberculosis. Elle affecte surtout les poumons; elle est très contagieuse et se répand dansl’air lorsqu’une personne infectée tousse. La salive, le sang et l’urine peuvent égalementêtre source d’infection. La p<strong>au</strong>vreté et la surpopulation favorisent le développement <strong>de</strong> latuberculose.Qui peut attraper la tuberculose?Chaque année, 8 millions <strong>de</strong> personnes contractent la tuberculose: 2 millions en meurent.Les «points ch<strong>au</strong>ds» <strong>de</strong> la tuberculose sont l’Afrique, l’Europe <strong>de</strong> l’Est et l’Asie centrale.Que peut-on faire contre la tuberculose?<strong>Des</strong> traitements efficaces ont été mis sur le marché dans les années ‘50. Cependant, lebacille <strong>de</strong> la tuberculose <strong>de</strong>vient <strong>de</strong> plus en plus résistant. Les bacilles résistants à plusieurs<strong>médicaments</strong> doivent être traités par <strong>de</strong>s associations adéquates <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong>.Celles-ci sont toutefois difficiles à prendre.Quelles sont les perspectives d’avenir?Dans le cadre d’un important projet européen, les entreprises du médicament développent<strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x vaccins contre la tuberculose. D’<strong>au</strong>tres molécules qui ont prouvé leurefficacité contre la bactérie sont en cours d’essais cliniques. A plus long terme, <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x<strong>médicaments</strong> pourraient résulter d’une meilleure connaissance <strong>de</strong> la génétique <strong>de</strong>la bactérie.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2004; traduction française: août 2004


Lors <strong>de</strong> l’ulcère gastro-duodénal, les sucsdigestifs aci<strong>de</strong>s altèrent le mucus qui tapisse l’estomac oule duodénum. La bactérie H. pylori est à l’origine <strong>de</strong> la plupart<strong>de</strong>s ulcères. Dans les années 70, les seuls traitementsdisponibles reposaient sur un régime et <strong>de</strong>s antiaci<strong>de</strong>s etsouvent sur l’intervention chirurgicale. Depuis lors, <strong>de</strong>s progrèsmajeurs ont été réalisés avec les <strong>médicaments</strong> qui bloquentla <strong>for</strong>mation d’aci<strong>de</strong> ainsi qu’avec les antibiotiquesqui éradiquent le H. pylori.


Ulcère gastro-duodénalQu’est-ce que l’ulcère gastro-duodénal?Lors <strong>de</strong> l’ulcère gastro-duodénal, les sucs digestifs aci<strong>de</strong>s attaquent la couche protectrice<strong>de</strong> mucus qui tapisse la paroi gastrique ou duodénale, entraînant ainsi une inflammationet <strong>de</strong>s lésions tissulaires. Par ailleurs, l’acidité expose la couche <strong>de</strong> tissu sous-jacente àl’action d’une bactérie dénommée Hélicobacter pylori, dont l’infection est à l’origine <strong>de</strong>95% <strong>de</strong>s ulcères duodén<strong>au</strong>x et <strong>de</strong> 80% <strong>de</strong>s ulcères gastriques. Les ulcères gastro-duodén<strong>au</strong>xpeuvent également être c<strong>au</strong>sés par <strong>de</strong>s <strong>médicaments</strong>, comme les anti-inflammatoiresnon-stéroïdiens utilisés contre les douleurs ou les rhumatismes.Qui est atteint d’ulcère gastro-duodénal?Les ulcères gastro-duodén<strong>au</strong>x sont très répandus: un homme sur dix et une femme surquinze, en Europe. Les complications <strong>de</strong> l’ulcère gastro-duodénal font encore, <strong>de</strong> nosjours, près <strong>de</strong> 25.000 morts par an <strong>au</strong>x Etats-Unis.Que peut-on faire face à un ulcère gastro-duodénal?Dans les années 70, l’ulcère gastro-duodénal condamnait les mala<strong>de</strong>s à suivre un régimealimentaire sévère et à prendre <strong>de</strong>s antiaci<strong>de</strong>s, toute leur vie durant. L’ablation chirurgicale,totale ou partielle, <strong>de</strong> l’estomac était souvent le seul remè<strong>de</strong> efficace. Depuis, lesprogrès ont été spectaculaires. Le rôle <strong>de</strong> l’histamine dans le déclenchement <strong>de</strong> cette maladiea été mis en évi<strong>de</strong>nce: ceci a permis <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s molécules bloquant l’action<strong>de</strong> cette substance, <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> l’estomac. Par la suite, l’enzyme qui pompe l’aci<strong>de</strong> dansl’estomac a été i<strong>de</strong>ntifiée. <strong>Des</strong> <strong>médicaments</strong>, appelés «inhibiteurs <strong>de</strong> la pompe à protons»,capables <strong>de</strong> la bloquer, furent mis <strong>au</strong> point. Le progrès le plus récent vient <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s quiont montré que l’élimination <strong>de</strong> l’Hélicobacter pylori par <strong>de</strong>s antibiotiques, couplée àl’utilisation d’inhibiteurs <strong>de</strong> la pompe à protons, empêchait les récidives. Le traitement <strong>de</strong>l’ulcère gastro-duodénal a connu, ainsi, un grand succès.Quelles sont les perspectives d’avenir?La recherche continue d’étudier divers inhibiteurs <strong>de</strong> la pompe à protons et les différentesfaçons d’éradiquer l’Hélicobacter pylori. C’est ainsi qu’<strong>au</strong>jourd’hui, <strong>de</strong>s scientifiquescoopèrent <strong>au</strong> développement d’un vaccin directement actif contre cette bactérie.fe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxédition anglaise: mai 2003; traduction française: août 2004


La maladie <strong>de</strong> Wilson est caractérisée par lefait que le cuivre s’accumule <strong>de</strong> manière excessive dansl’organisme. Les effets toxiques du cuivre peuvent provoquerchez les patients <strong>de</strong>s handicaps sévères. Les <strong>médicaments</strong>actuellement disponibles permettent d’arrêter laprogression <strong>de</strong> la maladie. Les nouvelles recherches ontpour objectif d’améliorer le traitement actuel.


Maladie <strong>de</strong> WilsonQu’est ce que la maladie <strong>de</strong> Wilson?La maladie <strong>de</strong> Wilson est une maladie mortelle due à une accumulation excessive du cuivredans l’organisme. Les effets toxiques du cuivre peuvent entraîner <strong>de</strong>s lésions <strong>au</strong> nive<strong>au</strong>du foie et provoquer <strong>de</strong>s symptômes psychiatriques ou neurologiques. Cette maladie esthéréditaire. Elle est due à la présence d’un gène défectueux sur le chromosome 13.Qui peut être atteint par la maladie <strong>de</strong> Wilson?On estime qu’il y a, chaque année, en Europe, près <strong>de</strong> 12.000 cas <strong>de</strong> maladie <strong>de</strong> Wilson.Celle-ci frappe <strong>au</strong>tant les hommes que les femmes. Le diagnostic est posé par plusieurstests biologiques et par une biopsie du foie.Que peut-on faire en présence <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong> Wilson?La recherche pharmaceutique a permis <strong>de</strong> disposer <strong>de</strong> <strong>médicaments</strong> qui se lient <strong>au</strong> cuivre<strong>de</strong> l’organisme et permettent son excrétion. Plus récemment, un traitement contenant duzinc diminue <strong>de</strong> manière lente et efficace la concentration en cuivre dans l’organisme. Lespatients présentant une insuffisance hépatique peuvent nécessiter une transplantation.Quelles sont les perspectives d’avenir?Un produit contenant du molybdène fait l’objet <strong>de</strong> recherches. Il pourrait éventuellementconstituer un traitement <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong> Wilson. En effet, il se lie <strong>au</strong> cuivre dans l’organismeet l’empêche en même temps d’être absorbé par le tube digestif. Par ailleurs, leschercheurs <strong>de</strong>vraient parvenir, dans le futur, à agir sur le gène défectueux responsable <strong>de</strong>cette maladie mortelle.Août 2006© EFPIA/Lan<strong>de</strong>r Loeckxfe<strong>de</strong>ration europeenned’associations et d’industries pharmaceutiquesLa recherche d’<strong>au</strong>jourd’hui, les traitements <strong>de</strong> <strong>de</strong>main

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