pour le triazolam. Si la durée du traitement excède ces recommandations, la dose del’hypnotique devra être diminuée graduellement afin d’atténuer l’insomnie rebond. SelonBusto (Busto, 1999), <strong>les</strong> benzodiazépines administrées dans le but de traiter <strong>les</strong> troub<strong>les</strong> dusommeil sont parfois utilisées davantage pour prévenir l’insomnie rebond associée à unsevrage <strong>des</strong> benzodiazépines que pour induire le sommeil.Parmi <strong>les</strong> autres médicaments utilisés pour améliorer le sommeil, le zolpidem partageplusieurs caractéristiques <strong>des</strong> benzodiazépines sans en être une. Sa demie-vie est très courteet son effet dure de six à huit heures (Jermain, 1999). Les effets secondaires de cemédicament sont à peu près <strong>les</strong> mêmes que ceux associés aux benzodiazépines. Toutefois,le zolpidem n’induirait pas de tolérance et <strong>les</strong> gens qui en consomment pendant une périodeprolongée ne deviennent pas dépendants. Au lendemain de sa prise, ce médicament n’aaucun effet sur <strong>les</strong> capacités psychomotrices. Ce médicament n’est toutefois par inscrit surla liste <strong>des</strong> médicaments remboursés par la RAMQ.1.5 LES ANTIDÉPRESSEURSLes antidépresseurs sont uti<strong>les</strong> pour traiter <strong>les</strong> désordres affectifs majeurs comme ladépression majeure. Une dépression majeure se caractérise par un état dépressif soutenupendant au moins deux semaines ou par une perte d’intérêt ou de plaisir à mener <strong>des</strong>activités. Un individu qui souffre de dépression majeure vit également d’autres problèmes,notamment de la difficulté à dormir, une perte d’énergie ou une augmentation du poids.Il existe quatre classes chimiques de médicaments antidépresseurs : <strong>les</strong> antidépresseurstricycliques, <strong>les</strong> inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO), <strong>les</strong> inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine (ISRS) et <strong>les</strong> autres antidépresseurs.Les plus anciens antidépresseurs, ceux de la classe <strong>des</strong> tricycliques, sont <strong>des</strong> inhibiteurs nonsélectifs de la recapture de la monoamine (ex. : amitryptiline, clomipramine, imipramine,nortriptyline). Ces antidépresseurs sont de plus en plus remplacés par <strong>les</strong> ISRS tels que lafluoxétine, la paroxétine et la sertraline, <strong>chez</strong> <strong>les</strong> gens déprimés (Anonymous, 1994). Auxpremiers, sont associés de fréquents effets indésirab<strong>les</strong> dont une diminution de la vigilance etPage 12
<strong>des</strong> effets de nature anticholinergique : sécheresse de la bouche, hypotension orthostatique,augmentation du rythme cardiaque, constipation, rétention urinaire, glaucome (Warsh etKhanna, 1998). Quant aux ISRS, peu d’effets indésirab<strong>les</strong> leur sont habituellement associés.Les plus fréquents sont <strong>les</strong> nausées et <strong>les</strong> maux de tête. En général, <strong>les</strong> ISRS ne causent pas <strong>des</strong>omnolence. Ces médicaments entraînent toutefois <strong>des</strong> problèmes de la fonction sexuelle : del’anorgasmie <strong>chez</strong> <strong>les</strong> femmes et un retard ou absence d’éjaculation <strong>chez</strong> <strong>les</strong> hommes.Les autres antidépresseurs sont moins utilisés. C’est le cas <strong>des</strong> IMAO comme latranylcypromine. Les IMAO peuvent entre autres causer de l’hypertension artérielle, del’agitation ou de la tachycardie. De plus, ce sont <strong>des</strong> médicaments qui sont impliqués dans<strong>des</strong> interactions dangereuses avec d’autres médicaments ou certains aliments. Par exemple,<strong>les</strong> individus qui font usage d’un IMAO ne doivent pas consommer d’aliments riches entyramine comme <strong>les</strong> fromages vieillis, <strong>les</strong> bananes, le vin, la bière ou le yogourt. Le caséchéant, il peut en résulter une crise hypertensive. En raison de leurs effets indésirab<strong>les</strong>, <strong>les</strong>IMAO sont réservés aux traitements de deuxième intention (Warsh et Khanna, 1998).Tout comme <strong>les</strong> IMAO, <strong>les</strong> autres antidépresseurs sont <strong>des</strong> médicaments de deuxièmeintention. Parmi ces médicaments, la venlafaxine serait aussi efficace que <strong>les</strong> ISRS alorsque la trazodone le serait moins (Anonymous, 1994). Les effets indésirab<strong>les</strong> de lavenlafaxine sont semblab<strong>les</strong> à ceux causés par <strong>les</strong> ISRS. Les effets indésirab<strong>les</strong> <strong>les</strong> plusfréquents de la trazodone sont la nausée, l’hypotension orthostatique et la sédation.1.6 LES OPIACÉSLa plupart <strong>des</strong> médicaments de la classe <strong>des</strong> opiacés ont <strong>des</strong> effets apparentés à ceux de lamorphine (Kalant, 1998). Le soulagement de la douleur constitue leur principale indication.Ces médicaments permettent de soulager tous <strong>les</strong> types de douleur qu’el<strong>les</strong> soientviscéra<strong>les</strong>, cutanées ou somatiques. Les opiacés sont aussi utilisés comme sédatifs avantune intervention chirurgicale, pour aider la respiration de gens souffrant d’insuffisancecardiaque ventriculaire gauche, pour soulager la diarrhée ou supprimer le réflexe de la toux.Parmi leurs effets secondaires, notons l'effet euphorisant, la sédation, l’excitation, laconstipation, <strong>les</strong> nausées et vomissements, et le risque de dépression respiratoire.Page 13
- Page 5 and 6: TABLE DES MATIÈRESREMERCIEMENTS ..
- Page 7 and 8: REMERCIEMENTSLes auteurs remercient
- Page 9 and 10: INTRODUCTIONLa problématiqueL’ut
- Page 11 and 12: éalisé des analyses secondaires
- Page 13 and 14: CHAPITRE 1 : LES MÉDICAMENTS PSYCH
- Page 15 and 16: que nous avons retenue. En effet, l
- Page 17 and 18: Les antipsychotiques atypiques (clo
- Page 19: journée et, en conséquence, dimin
- Page 23 and 24: La prise simultanée de certains m
- Page 25 and 26: L’usage illiciteIl est possible q
- Page 28 and 29: En général, l'usage des médicame
- Page 30 and 31: caractéristiques personnelles, com
- Page 32 and 33: 2.5 LES FACTEURS ASSOCIÉS À L’U
- Page 34 and 35: (Bancarel et al., 1988, Estryn-Beha
- Page 36 and 37: CHAPITRE 3 : LES EFFETS DE L'USAGE
- Page 38 and 39: Chipman et coll. ont utilisé les d
- Page 40 and 41: Selon deux informateurs, les travai
- Page 42 and 43: Répercussions négatives• l’us
- Page 44 and 45: CONCLUSION ET PISTES D'ACTIONLa pri
- Page 46 and 47: utilisent à des professionnels com
- Page 48 and 49: Conseil consultatif de pharmacologi
- Page 50 and 51: Pariente, P., Lépine, J.P. et Lell
- Page 52 and 53: ANNEXE 1Médicaments du système ne
- Page 54 and 55: ANNEXE 2Médicaments du système ne
- Page 56 and 57: ANNEXE 3Liste des médicaments psyc
- Page 58 and 59: Liste des médicaments psychotropes
- Page 60: Liste des médicaments psychotropes
- Page 63 and 64: Page 54Nom de marqueDénomination c
- Page 65 and 66: Page 56Nom de marqueDénomination c
- Page 67 and 68: Distribution des travailleurs selon
- Page 69 and 70: Distribution des travailleurs selon
- Page 71 and 72:
Page 45
- Page 73 and 74:
Page 47
- Page 75 and 76:
Page 49
- Page 77 and 78:
Page 51