AVANT-PROPOSLe mandat du Comité permanent de lutte à la toxicomanie est principalement de conseiller laministre de la Santé et de Services sociaux et le ministre délégué à la Santé, aux Services sociauxet à la Protection de la Jeunesse sur <strong>les</strong> gran<strong>des</strong> orientations qui devraient être retenues en matièrede lutte à la toxicomanie et de lui proposer <strong>les</strong> priorités d’action ou <strong>les</strong> domaines d’intervention àprivilégier. Pour mener à bien son mandat, le Comité scrute l’évolution <strong>des</strong> déterminants et <strong>des</strong>méfaits de la toxicomanie au Québec. Ses préoccupations portent autant sur <strong>les</strong> problèmes liés àl’usage et à l’abus de <strong>psychotropes</strong> que sur <strong>les</strong> actions à entreprendre pour trouver <strong>des</strong> solutions àces problèmes. Le Comité permanent s’intéresse à la fois aux données issues de la recherche, auxopinions <strong>des</strong> intervenants et <strong>des</strong> experts <strong>des</strong> divers milieux concernés et à cel<strong>les</strong> de la populationde l’ensemble du Québec.Dans le cadre de ce mandat, le Comité procède régulièrement à <strong>des</strong> travaux visant à mieux clarifiercertains aspects de la problématique, à préciser <strong>les</strong> liens existants avec d’autre phénomènes sociauxassociés, ou encore à dégager <strong>les</strong> caractéristiques spécifiques de certains sous-groupes detoxicomanes. Le CPLT s'efforce, en permanence, de demeurer à l'écoute <strong>des</strong> préoccupations <strong>des</strong>gens du terrain et de tenter de répondre aux interrogations qui surgissent au fur et à mesure del'évolution du phénomène de toxicomanie. En ce sens, le comité a récemment été appelé, à lademande de certains interlocuteurs <strong>des</strong> milieux de travail, à se pencher sur la question de laconsommation de médicaments <strong>psychotropes</strong> <strong>chez</strong> <strong>les</strong> <strong>travailleurs</strong>.Afin de mieux comprendre <strong>les</strong> implications de cette consommation en milieu de travail, le CPLT acommandé une étude sur le sujet. Le rapport qui suit permet de faire le point sur l'état <strong>des</strong>connaissances en cette matière et il dégage certaines pistes d'action.ii
INTRODUCTIONLa problématiqueL’utilisation <strong>des</strong> médicaments occupe une place importante dans le système de soins publics. AuCanada, le coût total en médicaments a atteint 10,8 milliards de dollars en 1996 (IMS Canada,1997). Au cours <strong>des</strong> dix dernières années, <strong>les</strong> dépenses en médicaments ont augmenté dans uneplus grande proportion que l’ensemble <strong>des</strong> dépenses de la santé. En 1996, au Canada, laproportion du budget de la santé qui était consacrée aux médicaments atteignait 14,4 % (IMSCanada, 1997). Au Québec, <strong>les</strong> médicaments et <strong>les</strong> services pharmaceutiques dispensés auxbénéficiaires du programme public administré par la Régie de l’assurance maladie du Québec(RAMQ) ont coûté près de 1,3 milliards de dollars, au cours de l’année se terminant le 31 mars1999 (Régie de l'assurance maladie du Québec, 1999).Les médicaments comportent <strong>des</strong> bénéfices importants pour la santé et la qualité de vie <strong>des</strong> gens.On dispose de plus en plus de médicaments qui permettent à la fois de maîtriser <strong>les</strong> symptômesd’une maladie et d’en contrôler l’évolution. Certains médicaments éliminent la nécessité d’êtretraité en établissement de santé. Par exemple, <strong>les</strong> nouveaux antidépresseurs et antipsychotiquesont diminué <strong>les</strong> hospitalisations pour maladies menta<strong>les</strong>, ainsi que la durée <strong>des</strong> hospitalisations.De plus, la recherche sur le développement de nouveaux médicaments aboutit fréquemment à ladécouverte de moyens thérapeutiques permettant de réduire <strong>les</strong> effets indésirab<strong>les</strong>. Lesmédicaments ne sont toutefois bénéfiques que lorsqu’ils sont utilisés à bon escient. L’utilisationest adéquate si une personne qui a besoin d’un médicament reçoit celui qu’il lui faut, à une doseni trop forte ni trop faible, sans subir de réaction médicamenteuse indésirable, d’interaction entremédicaments ou entre un médicament et <strong>des</strong> aliments (Hepler et Strand, 1990).Les médicaments appelés dans l’usage courant "<strong>psychotropes</strong>" sont parmi <strong>les</strong> médicaments <strong>les</strong> plusutilisés. La prévalence de l’utilisation <strong>des</strong> <strong>psychotropes</strong> est élevée dans la population en général.Par exemple, en 1992, dans le cadre de l’Enquête Santé Québec, la proportion de québécois de 15ans ou plus ayant rapporté avoir fait usage de tranquillisants, sédatifs et somnifères au cours <strong>des</strong>deux jours ayant précédé leur entrevue était de 4,5 % (Santé Québec, 1995).Page 1
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