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Mongol de Karin Serres Théâtre du Rivage - Le Parvis

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Note d’intention <strong>du</strong> metteur en scène« Injure… Insulte… Affront… Violence… » L’incivilité règne dans l’air ambiant <strong>de</strong> nos enfants, notamment à l’école, mais aussi dans lacirculation <strong>de</strong> leur quotidien.Il m’est arrivé <strong>de</strong> voir les miens, d’enfants, partir en classe, une boule énorme dans la gorge, ou à l’inverse, <strong>de</strong> saisir dans leur regardou leur parole une certaine brutalité dirigée vers un ou une camara<strong>de</strong>, en poigne avec un vocabulaire tenu comme une arme non maîtrisée…Pour eux comme pour d’autres, c’est parfois juste la nécessité <strong>de</strong> se frotter à l’autre, mais <strong>de</strong> plus en plus, la provocation et l’agression<strong>de</strong>viennent une triste actualité, un symptôme <strong>du</strong> désespoir et <strong>de</strong> la perte <strong>de</strong> la pensée.Nombre d’étu<strong>de</strong>s psychosociologiques décortiquent et veillent à l’incontrôlable phénomène.La proposition théâtrale doit être une alternative.Celle <strong>de</strong> <strong>Karin</strong> <strong>Serres</strong> est jubilatoire.Pourtant le départ est rêche ! Ludovic est un enfant un peu lent et n’attire qu’impatience et intolérance. . .Est-il en marge ou est -il « mis » à la marge parce qu’il traîne à répondre aux obligations et au timing tyrannique <strong>de</strong> son quotidien d’enfantmo<strong>de</strong>rne.Il en résulte que tout le mon<strong>de</strong> le traite… Et aujourd’hui dans la cour, Fabrice et sa ban<strong>de</strong> l’insulte <strong>de</strong> -mongol-Maman lui dit qu’il ne faut pas écouter, que ce n’est rien, rien <strong>de</strong> rien, et qu’il faut oublier. Mais un mot, ça veut toujours dire quelquechose….Jamais Ludovic n’a ouvert <strong>de</strong> dictionnaire… Mais il doit savoir. Il fait donc l’effort d’aller maladroitement jusqu’à la page 658 où il trouve lemot mongol : e. adj. <strong>de</strong> la <strong>Mongol</strong>ie… Donc un endroit <strong>de</strong> pays, où vivaient <strong>de</strong>s guerriers très forts.Quel choc <strong>de</strong> lire que le mot n’était pas méchant, et que Fabrice lui aurait dit cela pour lui faire plaisir… Pour lui dire qu’il l’admire ?.. D’être traité <strong>de</strong> mongol à la <strong>Mongol</strong>ie, il n’y a qu ‘un pas magnifique et salvateur…Il n’y a rien <strong>de</strong> moralisateur et <strong>Karin</strong> <strong>Serres</strong> s’appuie sur le ressenti douloureux <strong>de</strong> cet enfant pour, en une scène, sécher ses larmes, luitendre un espoir formidable, et le déplacer puissamment hors <strong>de</strong> la zone anxiogène qui le mine, pour le faire activement voyager à l’autrebout <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>.Et cela, avec <strong>de</strong>s moyens jusque-là jamais envisagés, et même rejetés par le petit Ludovic: <strong>de</strong>s choses comme le dictionnaire, <strong>de</strong>s livresqui racontent l’histoire <strong>de</strong> Genghis Khan, et <strong>de</strong>s revues d’images qui montrent <strong>de</strong>s espaces immenses, <strong>de</strong>s chevaux en plein galop, <strong>de</strong>shabitations mobiles et ron<strong>de</strong>s et tant <strong>de</strong> choses si différentes et attirantes.Cette lecture, et c’est ce qui est euphorisant, n’a aucun impact studieux, sage ou rébarbatif, mais elle est bien l’alliée indisciplinée <strong>de</strong> larébellion <strong>de</strong> l’enfant ! Quel souffle <strong>de</strong> liberté !Et bien sûr, ce jeune voyageur immobile en quête d’un autre lui-même déboussole le quotidien <strong>de</strong> tous ceux qui l’entourent.C’est drôle, émouvant, et dépaysant !Voilà une histoire qui parle d’une insulte reçue puis détournée, retournée et transfigurée.Voilà une histoire qui laisse à nos enfants une chance <strong>de</strong> comprendre que le mon<strong>de</strong> est large, que leur vie porte mille manières <strong>de</strong> semettre au mon<strong>de</strong>, et que chacun porte en soi <strong>de</strong>s quantités <strong>de</strong> possibles et la force <strong>de</strong> répondre au désarroi.Voilà une histoire qui nous apprend que même au fond <strong>de</strong> la peur il y a une ouverture, qu’un problème peut <strong>de</strong>venir une force pour rebondir,et qu’il faut juste trouver le tout premier courage curieux <strong>de</strong> s’élancer… hors <strong>de</strong>…Ici, s’élancer honnêtement vers une terrifiante page <strong>de</strong> dictionnaire, qui elle-même ouvre la page vers une autre culture… Pour enfins’élancer vers <strong>de</strong>s horizons et <strong>de</strong>s rêves, faire <strong>de</strong> la connaissance un outil et une force imparable. Et surtout en accepter l’apprentissage,dont nous ne reconnaissons plus la chance, et le vivre aussi concrètement qu’il nous a fallu un jour, tous, très salutairement, apprendreà marcher. D’abord en titubant, avec quelques bleus, puis <strong>de</strong> mieux en mieux jusqu’à courir…Ainsi il en va <strong>de</strong> la nécessité <strong>de</strong> découvrir et <strong>de</strong> tenter dans un immense et exaltant trop plein.Bien sûr Ludovic, paré <strong>de</strong> son imaginaire flamboyant, affrontera le sens réel <strong>de</strong> l’humiliation <strong>de</strong> Fabrice : mongol mongolien une maladiegénétique dont personne n’aurait idée <strong>de</strong> se moquer.Ainsi il en va <strong>de</strong> la nécessité <strong>de</strong> connaître les mots et en savoir leur conséquence.Voilà une histoire pour nous aussi les grands, pour nous rappeler que nos enfants doivent trouver leur propre manière d’agir au mon<strong>de</strong>,même s’ils nous embarquent dans une zone <strong>de</strong> forte turbulence ! …L’enfance est un miracle et l’adolescence est une promesse que nos enfants ne pourront tenir que plus tard.C’est dans le passage <strong>de</strong> l’une à l’autre que notre proposition théâtrale peut se glisser, entre la force encore vaillante d’un imaginaire toutpuissant, et la brutalité d’un mon<strong>de</strong> qui s’annonce.Pour les huit- douze ans, mais aussi à ceux qui cherchent comme eux, la force d’être. Enfin, à tous ceux qui croit à l’intelligence <strong>du</strong>rêve.


Débat et élan imaginaireLa pièce <strong>Mongol</strong> soulève bien évi<strong>de</strong>mment un large panel <strong>de</strong> thématiquesà abor<strong>de</strong>r avec les enfants, en classe avec l’enseignant,en sensibilisation avec les artistes ou au sortir <strong>du</strong> spectacle.Nous pouvons suivre et interroger les points évoqués dans ledossier <strong>de</strong> présentation :À mener en amont <strong>de</strong> la représentation et à réinterroger, échangerou comparer en aval:<strong>Le</strong> passage <strong>de</strong> l’écriture <strong>du</strong> roman au texte théâtralRetracer La frise chronologique <strong>de</strong> l’histoireDiscussion sur l’incivilité grandissante à l’école et dans la société,et comment réagir<strong>Le</strong>s pistes pour désamorcer ou sortir d’une zone anxiogène<strong>Le</strong> portrait <strong>de</strong> LudovicÊtre « un peu lent » est-ce un handicap ?Interroger la vitesse <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> actuel.L’ouverture au mon<strong>de</strong> que propose les outils <strong>de</strong> la connaissance<strong>Le</strong>s pistes pour agir autrement au mon<strong>de</strong>Changer. Qu’est ce que ça veut dire pour les autres ?<strong>Le</strong> portrait <strong>de</strong>s autres protagonistes à travers le regard <strong>de</strong> LudoInterroger les différentes manières d’être avec Ludo ,<strong>de</strong>s membres<strong>de</strong> la famille : La mère -<strong>Le</strong> père- La sœur.La <strong>Mongol</strong>ie : une autre culture à découvrir. Un ressort pour grandiret se construire.Interroger sur les ressorts divers <strong>de</strong>s uns et <strong>de</strong>s autres.La force <strong>de</strong> l’imaginaire, comment l’apprivoiser et le mener à finutile ?La force <strong>du</strong> rêve et son impact sur le réel jusqu’à changer lemon<strong>de</strong>.<strong>Le</strong> livre, un allié pour se forger un libre-arbitre<strong>Mongol</strong>/ <strong>Mongol</strong>ie/ un voyage…. mais aussi mongol/ mongolien/trisomie 21/ une maladie.Une maladie -une insulte ?Une différence -une insulte ?Connaître les mots et leur conséquence.<strong>Karin</strong> <strong>Serres</strong>-Sa relation étroite et indispensable à l’imaginaire dans l’ensemble<strong>de</strong> son œuvre.Sa relation tout aussi indispensable aux autres cultures, à lanature végétale ou aquatique, aux animaux, à la terre-mère, ausensoriel, aux grands espaces, au nomadisme, à la famille, auxfondamentaux.<strong>Le</strong> théâtre : l’histoire <strong>de</strong>boutLa mise en scène- un parti pris- Agir sur l ‘histoireLa scénographie- En imaginer plusieurs4 comédiens pour 9 personnages. Comment faire ?le masque et le travail <strong>du</strong> corps- <strong>de</strong>ssiner <strong>de</strong>s personnages <strong>de</strong><strong>de</strong>hors et <strong>de</strong> <strong>de</strong>dans.<strong>Le</strong>s métiers qui entourent une création théâtrale


Travaux dirigés<strong>Le</strong>s enseignants peuvent mettre en pratique, avec leurs élèves, différentes propositions tangibles issues <strong>de</strong> leur réflexion, selon leur temps <strong>de</strong>travail consacré au projet et le niveau <strong>de</strong> la classe (primaire ou collège):- Faire une maquette ou un cahier <strong>de</strong> scénographie qui propose un écrin théâtral à l’histoire.- Présenter un cahier <strong>de</strong> Ludo (cahier <strong>de</strong> brouillon ou autre cahier <strong>du</strong> jour, ou carnet qui rassemble ses recherches sur la <strong>Mongol</strong>ie etc…)- Dessiner un soyombo (emblème <strong>Mongol</strong>)- Écrire un texte donnant le point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l’histoire par un autre personnage que Ludo.- Faire un carnet <strong>de</strong> voyage sur la <strong>Mongol</strong>ie-Regar<strong>de</strong>r les films « le chien jaune <strong>de</strong> <strong>Mongol</strong>ie » et « le chameau qui pleure »- Retracer l’histoire <strong>de</strong> Genghis Khan- Dessiner la frise chronologique <strong>de</strong> l’histoire- Dessiner une scène, une yourte, Ludo à cheval, sa chambre, la cuisine etc…- Faire un repas mongol- jouer une scèneInspirations


Inspirations« C’est un peu cassé dans sa tête. Mille morceaux d’idées tout emmêlées. Ce qu’il faut juste, c’est l’ai<strong>de</strong>r à les sortir <strong>de</strong> sa tête, une par une, sansfaire bouger le reste, sans tout faire s’écrouler. » (I sable. K. <strong>Serres</strong>)Ne sous-estimez pas le chiot, il peut <strong>de</strong>venir un tigre féroce (proverbe mongol)<strong>Le</strong> noma<strong>de</strong> est poussé à ne pas se replié sur lui-même, à avancer malgré tout, compter sur ses forces, capacité à lire le terrain, <strong>de</strong> s’orienter, <strong>de</strong> serepérer dans un paysage répétitif.Être en mouvement dans un espace libreHabiter est un concept mobileTrouver la façon <strong>de</strong> cohabiter en paix avec tous les autres êtres <strong>de</strong> la natureSes pensées ne peuvent pas couler quand il y a <strong>de</strong>s murs et que c’est fermé au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> sa tête.À l’école, en ville, il me manquait surtout le silence.Apprendre à vivre, c’est apprendre à ne pas avoir peur« Je suis le maître <strong>de</strong>s espaces vi<strong>de</strong>s »Si vous voulez sauver les connaissances et les faire voyager à travers le temps, confiez-les aux enfants.L’émotion est un mouvement à même <strong>de</strong> dégénérer en troubles.<strong>Le</strong> noma<strong>de</strong> dépasse les contraintes en s’y adaptant <strong>de</strong> la façon qui lui plaît le plus. C’est ainsi qu’il exprime sa liberté.


Photos <strong>du</strong> spectacle


Photos <strong>du</strong> spectacle


L’autriceLa metteur en scène<strong>Karin</strong> <strong>Serres</strong> est autrice, metteuse en scène, décoratrice ettra<strong>du</strong>ctrice <strong>de</strong> théâtre. Elle a écrit une cinquantaine <strong>de</strong> pièces <strong>de</strong>théâtre dont la moitié en direction <strong>de</strong> la jeunesse. Une vingtainea été créée, parmi lesquelles “Louise/les ours” (P. Douchet,2008), “Minuit crétins” (C. Thibaut, 2007), “Colza” (P. Uttley,2006) ou“Marguerite, reine <strong>de</strong>s prés” (A.L. Liégeois, 2003). Unequinzaine <strong>de</strong> ses pièces est éditée (Ecole <strong>de</strong>s Loisirs, EditionsThéâtrales, Lansman, Petit Bonhomme Vert…etc.). Elle écritaussi <strong>de</strong>s pièces radiophoniques pour France-Culture ou France-Inter, <strong>de</strong>s romans parus à l’Ecole <strong>de</strong>s Loisirs ou au Rouergue, <strong>de</strong>schansons, <strong>de</strong>s albums et <strong>de</strong>s feuilletons. Elle aime travailler enlien avec la vie <strong>de</strong> différents lieux, en France comme à l’étranger,et le dépaysement est l’un <strong>de</strong> ses moteurs d’écriture préférés.Parmi ses <strong>de</strong>rnières rési<strong>de</strong>nces : <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> l’Est parisien, auteureassociée toute la saison 2003-2004 ; playRite Colony, à Banff,Canada (2004) ; Lisbonne, Portugal, pour le <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> la TêteNoire, où elle a écrit “Marzïa” (2007) ; et Musée <strong>de</strong> Préhistoire<strong>de</strong> Nemours, région Ile-De-France, où elle vient <strong>de</strong> terminer “ISable”. Ses pièces sont tra<strong>du</strong>ites en anglais, allemand, suédoiset portugais. Elle tra<strong>du</strong>it aussi <strong>du</strong> théâtre anglais ou allemandcontemporain vers le français, ainsi que <strong>du</strong> théâtre suédois, en<strong>du</strong>o. Avec la SACD et l’Institut Suédois, elle est l’un <strong>de</strong>s membresfondateurs <strong>de</strong> LABOO7, réseau <strong>de</strong> travail, d’expérimentation et<strong>de</strong> réflexion autour <strong>du</strong> théâtre contemporain européen pour lajeunesse. Tout ce qui peut s’inventer mettant en lien l’écriturethéâtrale ou radiophonique et le public l’intéresse, le vivant <strong>de</strong>l’écriture la passionne et elle n’a <strong>de</strong> cesse d’inventer <strong>de</strong>s projetspour le partager. Considérant que l’écriture dramatique ne sepratique pas forcément <strong>de</strong> façon solitaire et qu’elle se nourrit <strong>de</strong>tous les éléments qui l’environnent, l’auteure cherchera à créer<strong>de</strong>s espaces d’échange et <strong>de</strong> partage pour mener à bien sonprojet.Pascale Daniel-Lacombe Metteur en scène, directrice artistique <strong>de</strong> la Cie<strong>du</strong> <strong>Théâtre</strong> <strong>du</strong> <strong>Rivage</strong>.Parallèlement à une licence d’Anglais à la Sorbonne-Paris, elle suit uncursus Danse dans la même université (D.E) et poursuit une formation<strong>de</strong> danseuse à Paris, puis à Londres et à New York (Ecoles Alvin Aileyet Merce Cunningham). De retour en France, elle enseigne la danse àMarseille, en Touraine et à Paris, et se tourne vers le théâtre. Elle suit troisannées <strong>de</strong> cours et <strong>de</strong> stages. (Atelier <strong>de</strong> l’acteur créateur Alain KnappBarbaud/ Loncin, Ecole Florent, J. Waltzer, P. Arnold, D. Lastere…). Untrajet <strong>de</strong> comédienne <strong>de</strong> quelques années dans <strong>de</strong>s compagnies l’amènesur la côte basque, en Pyrénées-Atlantiques.Elle déci<strong>de</strong> en 99 <strong>de</strong> créer« le <strong>Théâtre</strong> <strong>du</strong> <strong>Rivage</strong> », et se consacre à la mise en scène. La création,la formation et la sensibilisation au théâtre sont les trois axes fondateurs<strong>de</strong> la compagnie pour laquelle elle met en scène <strong>de</strong> nombreuses pièceset crée <strong>de</strong>s évènements artistiques. Depuis 2001, elle travaille surl’ensemble <strong>du</strong> réseau national et aussi en transfrontalier avec l’Euskadi(dont sont issues trois créations théâtrales) Elle croise successivementses travaux avec <strong>de</strong>s artistes <strong>de</strong> diverses disciplines (acteurs, auteurs,compositeurs, marionnettistes, musiciens, chanteurs, danseurs…)Depuis 2007, sa compagnie est installée dans un espace <strong>de</strong> fabrique àst Jean <strong>de</strong> Luz, en compagnonnage avec la Communauté <strong>de</strong> CommunesSud Pays Basque. L’ensemble <strong>de</strong> son travail est porté et soutenu par lesinstitutions.


<strong>Le</strong>s comédiens!Sophie Kastelnik est comédienne, chanteuse. Elle se forme très tôt au chant lyrique en prenant<strong>de</strong>s cours avec son père Edmond Kastelnik, puis passe 5 ans à Mikado, une école <strong>de</strong> comédieMusicale. Après <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s scolaires avec Option <strong>Théâtre</strong>, elle se forme comme Animatrice<strong>Théâtre</strong>, puis entre à l’Académie Théâtrale <strong>de</strong> F. Danelle et P. Debauche à Agen où elle jouera<strong>de</strong>s rôles aussi différents que Colette dans «les Acteurs <strong>de</strong> bonne foi»(Marivaux), Marianne dans«Tartuffe»(Molière) ou Madame Robert dans «Jacques ou la soumission»(Ionesco), mais aussidans beaucoup <strong>de</strong> spectacles jeune public et cabaret littéraire ...etc... En sortant <strong>de</strong> l’école elles’essaiera au spectacle <strong>de</strong> rue, rentrera dans plusieurs groupes musicaux comme choriste, seralea<strong>de</strong>r chant dans le groupe « Curieux Dandy », montera un spectacle jeunesse « M’Bolo » avecla compagnie « Rascaille ». Elle s’installe à Toulouse où elle jouera dans plusieurs compagniesrégionales. Depuis 2009, elle est comédienne permanente au <strong>Théâtre</strong> <strong>du</strong> <strong>Rivage</strong>. Elle participe auxactions <strong>de</strong> territoire menée par la compagnie (sensibilisation) et à ses créations professionnelles (« <strong>Mongol</strong> » <strong>de</strong> K. <strong>Serres</strong> et Projet 2012 « Non lieux » S. levey).!Initiée au théâtre, chant et danse très jeune, Marlène Bouniort a commencé le spectacledans la rue et le piano-bar dès l’âge <strong>de</strong> 14 ans, pour ensuite passer un BAC-théâtre etintégrer la Compagnie Pierre Debauche au théâtre <strong>du</strong> Jour : troupe-école supérieure d’artdramatique et <strong>de</strong> comédie musicale, elle a fait <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière discipline sa spécialité.Depuis sa sortie <strong>de</strong> l’école en 2001, elle ne cesse <strong>de</strong> travailler et chercher : formationcontinue sous forme <strong>de</strong> cours à l’année (danse africaine, classique, contemporaine,hip-hop), cours <strong>de</strong> piano, clown, chant (chant <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>, jazz), acrobaties aérienneset divers stages (<strong>de</strong>rniers en date: «Chantier théâtral Alchimie Corps-texte» avecFabio Ezechiele-Szforzini, «le jeu masqué» avec Tapa sudana, «Comédie musicale àBroadway» avec les écoles Alvin Ailey, BDC, etc.) Ses nombreux voyages à l’étrangeret ses racines Réunionnaises participent à l’expérimentation <strong>de</strong> nouvelles métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong>chant, techniques <strong>de</strong> jeuou <strong>de</strong> danse. Ainsi, égrainés au fil <strong>de</strong> ces différents travaux, elle ramène dans ses bagagesun répertoire éclectique, un style <strong>de</strong> danse métissé et une palette <strong>de</strong> jeu éten<strong>du</strong>e.Depuis 2002, elle travaille avec <strong>de</strong> nombreuses Compagnies <strong>de</strong> théâtre, cabaret,spectacles <strong>de</strong> rues, et groupes musicaux, partout en France et à l’étranger et participe<strong>de</strong> temps à autre à quelques tournages avec <strong>de</strong> petits rôles. Aujourd’hui elle poursuitle travail en solo (trois spectacles «seule-en-scène» en cours, dont un jeune public, un


<strong>Le</strong>s comédiensDepuis 1990, Sophie Tzvetan étudie les arts <strong>de</strong> la scène dans différentes structures: l’Opéra!<strong>de</strong> Toulon, le conservatoire d’art dramatique <strong>de</strong> Toulon ou encore au Studio Pygmalion.En2003, elle commence sa formation professionnelle dans la Classe Libre <strong>du</strong> cours florentoù elle travaille notamment avec Jean Pierre Garnier, Stephane Auvray Noroy, LaurentNatrella et Jean Luc Revol. Parallèlement elle collabore avec différentes compagnies surplusieurs spectacles: «<strong>de</strong>s hauts et <strong>de</strong>s bas» (spectacle masqué), «Esperadoras» (piècejouée alternativement en français et en espagnol) et divers spectacles d’improvisations. En2005, elle intègre la promotion 67 <strong>de</strong> l’ENSATT, elle suit les cours <strong>de</strong> Christian Schiaretti,Vincent Garanger, Ma<strong>de</strong>leine Marion, Murielle Verney, Philippe Delaigue, Bruno Meyssatet travaille avec Joseph Fioramante, Matthias Langhoff, Marc Paquien et Michel Raskinesur quatre spectacles au sein <strong>de</strong> l’école. Elle suit différents stages <strong>de</strong> théâtre dont un surPiran<strong>de</strong>llo avec Pezter Clough en Italie où elle joue dans plusieurs langues. En 2008, elleparticipe à la mise en lecture <strong>de</strong> Marta Gil Polo <strong>de</strong> la pièce «les barbares sont arrivés»d’Andrzej Stasiuk au théâtre <strong>de</strong>s ateliers (Lyon). Depuis cette même année, elle collaboreavec la compagnie «les décatalogués» sur un spectacle appelé «TV(i)mon<strong>de</strong>». En2009, elle intègre la compagnie <strong>de</strong> théâtre intéractif «le théâtre <strong>du</strong> chaos» , travaille avecGiampaolo Gotti sur «les démons» <strong>de</strong> Fédor Dostoievski et sur «Animaux Carnivores»écrit et mise en scène par Cristian Soto.! Marek Kastelnik a suivi un parcours atypique. Plongé dans un univers musical <strong>de</strong>puis saplus tendre enfance, il se passionne pour le piano, prend <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong> théâtre et <strong>de</strong> cirqueet se tourne rapi<strong>de</strong>ment vers le théâtre musical. Il s’épanouit dans cette discipline ausein <strong>du</strong> <strong>Théâtre</strong> <strong>du</strong> jour à Agen où il suit <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong> 2001 à 2004. Il y apprend le métier<strong>de</strong> comédien tout en réalisant un grand nombre <strong>de</strong> musiques pour la scène (comédiesmusicales, spectacles pour enfants, cabarets). En parallèle, il se forme à la compositionmusicale au Conservatoire National <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux <strong>de</strong> 2005 à 2008. Il suit les cours <strong>de</strong>Christian Eloy en électroacoustique, Laurent Soulié en analyse et culture musicale etJean-Yves Bosseur en composition instrumentale. Il participe également à plusieursstages d’improvisation avec Sylvain Roux, Etienne Rollin, François Rossé. Il y découvrel’univers <strong>de</strong> la musique contemporaine et <strong>de</strong> la musique improvisée. Il s’intéresse ensuiteà la fabrication <strong>de</strong>s pianos (accord, réglages, réparations) afin <strong>de</strong> mieux connaître soninstrument. Aujourd’hui, ce passionné <strong>de</strong> musique et <strong>de</strong> théâtre a su mêler ces <strong>de</strong>uxdomaines <strong>de</strong> manière poétique et singulière. Il travaille notamment avec la Cie «VertParadis» (Giron<strong>de</strong>) en tant que comédien et compositeur («Suivez le Gui<strong>de</strong>», «<strong>Le</strong> roi <strong>de</strong>smenteurs» et actuellement «<strong>Le</strong> bal <strong>de</strong>s Ours» d’après Tchekov). Il tourne également pourle cinéma et fait <strong>de</strong> la figuration pour la télévision et l’opéra. Ces <strong>de</strong>rnières années, il créétrois personnages qui lui servent <strong>de</strong> fil con<strong>du</strong>cteur à une série <strong>de</strong> spectacles gigognesmariant le piano et le clown, l’humour et la poésie musicale. Il a l’originalité <strong>de</strong> réaliser cesspectacles à domicile et dans <strong>de</strong>s lieux insolites (hangars, cafés, jardins...). C’est à ce joursa <strong>de</strong>uxième collaboration avec le <strong>Théâtre</strong> <strong>du</strong> <strong>Rivage</strong>


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