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CourrierNormesC’est l’article (n°353, page 44 Bonnes mesures réalisables du gouvernem<strong>en</strong>t…nouvelles normes pour l’habitat neuf… norme pour la rénovationde l’anci<strong>en</strong>…) qui m’a inspiré les lignes suivantes. Je ne vi<strong>en</strong>s pas critiquerl’article ni les normes dans ce cas précis, mais je crois qu’il serait bon deposer des questions sur la normalisation généralisée. Je précise qu’il m’arrivede trouver les normes utiles, voire indisp<strong>en</strong>sables, ce qui ne m’empêche pasde poser quelques questions qui pourrai<strong>en</strong>t initier un dossier :La volonté de normaliser amène surtout à des coûts supplém<strong>en</strong>taires. Qui iraestimer si une maison originale respecte les normes ? Quel coût pour cetteestimation ?Et puis, pourquoi vouloir <strong>en</strong>tériner le chauffage exagéré de notre époque ?Tous les calculs seront faits à 19°C, température qu’aucun médecin neconseille. Au mom<strong>en</strong>t où je tape ce texte, la température de la pièce est de13°C. Je ne tombe pas malade pour autant (plutôt l’inverse, je pr<strong>en</strong>dsla grippe <strong>en</strong> sortant d’<strong>en</strong>droits trop chauffés).Il faudrait aussi que le gouvernem<strong>en</strong>t dise quelles seront les conséqu<strong>en</strong>ces deces normes sur les impôts locaux. Certainem<strong>en</strong>t à la hausse, pour ne paschanger (triplem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> dix ans chez moi, sans services supplém<strong>en</strong>taires à lapopulation).Les normes induis<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t une surconsommation subrepticem<strong>en</strong>t imposéepar le système marchand (ABS sur les voitures…). Tous dans la moulinettepour faire le même hachis !Les normes nous disp<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t de réfléchir : Pour construire quelque chose, soitje fais mes propres calculs, mes propres essais, j’<strong>en</strong> parle avec d’autres, soitje suis scrupuleusem<strong>en</strong>t un plan tout prêt pour être dans la norme. Dans cemême numéro 353, <strong>en</strong> page 49, le courrier de Roger Hubert aborde le débatsur les normes dans la construction.Les normes scolaires font que les <strong>en</strong>fants doiv<strong>en</strong>t recevoir des connaissanceset non pas aller les chercher eux-mêmes, au gré de leur curiosité, chacun àson rythme d’<strong>en</strong>richissem<strong>en</strong>t, chacun à son mode d’empilem<strong>en</strong>t… Demandeaux par<strong>en</strong>ts qui font l’école à la maison “À huit ans, il doit appr<strong>en</strong>dre ça etça. Ce qu’il appr<strong>en</strong>d, c’est à partir de 9 ans !”En fruits et légumes, les normes d’aspect et calibrage permett<strong>en</strong>t de se compr<strong>en</strong>drelors du commerce à distance (téléphone), mais ont été désastreusessur le plan du goût et du prix aux consommateurs (taux de perte), avec lesconséqu<strong>en</strong>ces de santé publique que l’on sait.Les normes sont-elles un frein au changem<strong>en</strong>t ? On n’a pas mis au pointl’imprimerie par la normalisation des plumes d’oie.Le monde que nous souhaitons peut-il adv<strong>en</strong>ir avec les normes actuelles etmême avec des normes ? Que faut-il sortir du champ de la normalisation ?Que faut-il y laisser ? Et si les normes s’occupai<strong>en</strong>t de résultats plutôt quede moy<strong>en</strong>s ? Et si les normes pr<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> compte l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t ? Et sinous créions nos propres normes ? (questions <strong>en</strong> vrac, à compléter).Les normes amèn<strong>en</strong>t aussi à une question : qui est normal ? Celui qui vitcomme toi, comme moi ; celui qui regarde 814 heures de publ<strong>ici</strong>té sur TFNchaque année ; tous ; personne ; celui qui définit la normalité ?Patrice NéelArdècheRêvons un peuQuand je suis arrivée <strong>en</strong> France,il y a plus de tr<strong>en</strong>te ans, pour suivredes études, <strong>en</strong>viron une personne surdix fumait dans les grands amphithéâtresoù nous étions massés parc<strong>en</strong>taines. Lorsque cette personneavait fini sa cigarette, c’est son voisinqui allumait la si<strong>en</strong>ne. Si j’essayaisde détourner mes narines du filet defumée qui arrivait tout droit,je suscitais l’étonnem<strong>en</strong>t.“Tu devrais te mettre à fumer toimême,tu ne serais plus dérangée parla fumée des autres”. Voilà le bonconseil auquel j’ai eu droit.Dix ans plus tard, j’avais trouvé unemploi où je partageais un bureauavec un fumeur ard<strong>en</strong>t, jusqu’au jouroù il a arrêté, dev<strong>en</strong>ant un ard<strong>en</strong>tdéf<strong>en</strong>seur des non-fumeurs. Tandisque notre directeur <strong>en</strong>fumait lasecrétaire — qui ne disait ri<strong>en</strong> —jusqu’à la retraite. Mais au moins,nous osions déjà demander un droitde non-fumée dans les réunions detravail.Plus tard <strong>en</strong>core, j’ai réussi à faireéteindre une cigarette dans unequeue au guichet d’une gare, <strong>en</strong> montrantmon gros v<strong>en</strong>tre. La premièreinterdiction de fumer dans des lieuxpublics clos v<strong>en</strong>ait de tomber. Maisrestaurants, cafés et trains sansfumée,imp<strong>en</strong>sable !Maint<strong>en</strong>ant, les fumeurs <strong>en</strong> publicsont dev<strong>en</strong>us des <strong>en</strong>nemis publics,des coupables indésirables. Si le“fumer tue” ne suffit pas pour lesraisonner, l’am<strong>en</strong>de fera le reste.Il a fallu du temps pour <strong>en</strong> arriverlà. Pourtant, l’effet du tabac sur lasanté est connu depuis longtemps…Rêvons un peu. Si on remplaçait lemot “fumer” par “conduire” et“tabac” par “voiture”, pouvons-nousespérer une évolution semblable ?Pour l’instant, pour me r<strong>en</strong>drequelque part, si j’emprunte les transports<strong>en</strong> commun existants et si jefais même plusieurs kilomètres àpied ou à vélo, je passe pour uneécolo puriste, une illuminée qui a dutemps à perdre. Mais déjà les pouvoirspublics appell<strong>en</strong>t de plus <strong>en</strong>plus à “se déplacer autrem<strong>en</strong>t”.Marquer “conduire tue” sur lespompes à ess<strong>en</strong>ce pourrait êtrela prochaine étape. Reporter le coûtdes routes, des accid<strong>en</strong>ts, desmalades, de la pollution, etc. sur leprix du carburant et des taxes aideraitaussi. “Conduire ou manger”,c’est l’alternative des biocarburants,“conduire pour cuire” la perspectivedu réchauffem<strong>en</strong>t climatique.Pouvoir dormir la f<strong>en</strong>être ouverte <strong>en</strong>ville ou s’asseoir sur une terrasse decafé sans bruit ni gaz d’échappem<strong>en</strong>t,est-ce un espoir utopique ?“Ah, pollueur immoral, éteins viteton moteur qui importune nosnarines et nos oreilles et qui tue laplanète !”. Quand est-ce qu’on pourrale rev<strong>en</strong>diquer publiquem<strong>en</strong>t ?Encore plus farfelu : l’hypothèse,suggérée par des études sci<strong>en</strong>tifiques,que les ondes de téléphoniemobile (comme les pest<strong>ici</strong>desd’ailleurs) désori<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t les abeilles,qui meur<strong>en</strong>t <strong>en</strong> masse parce qu’ellesne retrouv<strong>en</strong>t pas leurs ruches. Pasd’abeilles, pas de pollinisation, pasde fruits et légumes, pas de chaînealim<strong>en</strong>taire, plus grand chose à manger.“Téléphoner tue”, “téléphonerou manger”… “Merci” dirai<strong>en</strong>t lesautres espèces animales qui n’aurontplus ri<strong>en</strong> à se mettre sous la d<strong>en</strong>t etles plantes qui ne pourront plus sereproduire — si elles pouvai<strong>en</strong>t parler.“Eteins vite ton portable, sinontu seras privé de miel et de vie !”.Tu rêves ? Vouloir nous priver dece gadget in-dis-p<strong>en</strong>-sabledepuis dix ans ?Tous les changem<strong>en</strong>ts sociaux ontcomm<strong>en</strong>cé par des utopies rêvées.Ingeborg EilersIsèreMonseigneur l’empereurMonseigneur l’empereur,je vous fais une lettre,que vous lirez peut-êtres’il vous reste un quart d’heureOn ne voit que voussur toutes les scènesils me font de la peinevos ministres toutous(…) Petit-fils d’immigrévous exacerbez bi<strong>en</strong> la hainecontr’eux, petits, c’est l’ADN<strong>ici</strong> pas d’étrangers.(…) Les puissants sont couvéspar grillages et maréchausséed’impôts et taxes exonérésvous les y sout<strong>en</strong>ez.CoopérationLes caisses d’Etat sont videsles fonctionnaires sont décimésla concurr<strong>en</strong>ce est non fausséele privé <strong>en</strong> profite.Le traité europé<strong>en</strong>garantie pour les milliardairesdonc pas de vote référ<strong>en</strong>dairepar le peupl’insol<strong>en</strong>t.Les gains des OGMVont tous dans des besac’ bi<strong>en</strong>pleinesEt les pays du Sud ils pein<strong>en</strong>tA nourrir ceux qu’ils aim<strong>en</strong>t. (…)Yeun LiotCôtes d’ArmorJ’attire votre att<strong>en</strong>tion sur la page 31 du Politis n°988 avec a photod’un vol de Bernaches et je vous recopie l’explication : “Chaque battem<strong>en</strong>td’aile d’un oiseau donne une poussée à l’oiseau qui le suit. Une tellecoopération permet à toute la volée de parcourir une distance d’au moins71 % supérieure à celle que parcour<strong>en</strong>t les oiseaux <strong>en</strong> solo. Lorsque labarnache de tête est fatiguée, elle revi<strong>en</strong>t dans l’aile de la formation etune autre bernache pr<strong>en</strong>d la relève. Les bernaches qui sont à l’arrièrecri<strong>en</strong>t pour <strong>en</strong>courager celles qui sont à l’avant. Enfin, quand une bernaches’affaiblit, qu’elle est blessée ou qu’elle tombe de la formation,deux bernaches <strong>en</strong> sort<strong>en</strong>t pour l’aider à se protéger. Ses compagnesdemeur<strong>en</strong>t avec elle jusqu’à ce qu’elle meure. Elles repart<strong>en</strong>t <strong>en</strong>suite deleur côté rejoindre leur groupe ou se joign<strong>en</strong>t à une autre formation...”.Si seulem<strong>en</strong>t nous avions le s<strong>en</strong>s de la solidarité des bernaches ! (…)Hélène LardonRhôneS!l<strong>en</strong>ce n°356 avril 20084 9

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