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INGEntreprise

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<strong>INGEntreprise</strong>Le «prêt mezzanine»Dans des cas particuliers, la banque peutelle-même investir en «quasi-capital».Guido Busseniers appelle cela le «prêtmezzanine»: «Il s’agit d’un prêt à long terme,qui peut être subordonné en échange d’unepartie de la plus-value à l’échéance du prêt.Cette formule permet à l’entrepreneur de nepas renoncer à son contrôle, moyennant lacession à la banque d’une partie de sa plusvalueà terme.»Le «prêt mezzanine» peut être proposélorsque le crédit classique n’est plus possible,par exemple en cas d’acquisition importante.La banque va assimiler ce prêt subordonnéou convertible aux fonds propres de la société.Le «prêt mezzanine» relève donc du pouvoirde décision du département CorporateFinance, et non du réseau commercialordinaire.onéreuse que le crédit de caisse. De plus, le factoringest flexible: si l’entrepreneur a un million decréances en souffrance, il peut en mobiliser sansdélai entre € 700.000 et € 800.000. Et si, quelquesmois plus tard, ses créances s’élèvent à € 1,5million, sa «ligne de crédit» se voit automatiquementportée à € 1,2 million.»Là aussi, le recours plus massif à cette formulese heurtait auparavant à des freins d’ordre psychologique,les clients invités à payer leur factureà un tiers y voyant l’indice de difficultés financièreschez leur fournisseur. Guido Busseniers:«Cette impression erronée persiste parfois. Maisles sociétés de factoring ont trouvé la parade enproposant un système de «silent factoring», grâceauquel les clients ne remarquent même plus quela facture a été cédée à un tiers.»FRANCHIR LE PASIl arrive néanmoins un moment où la banque doitdéclarer forfait; franchir le pas vers le recours aucapital à risque devient alors nécessaire. «Un pascertes, mais pas un pas de géant», précise JanRammeloo. En effet, ING compte également undépartement Corporate Finance des plus actifs:«Lorsque nos clients ont besoin de capital debancaire. Jan Rammeloo évoque surtout le«leasing» et le «factoring»: «Les crédits d’investissementclassiques n’offrent plus beaucoupd’avantages pour l’acquisition d’immobilisationscorporelles (voitures, machines, etc.). Aujourd’hui,un quart de nos prêts à long terme sont desleasings, alors que cette formule était quasi inexistanteil y a dix ans.»Autrefois, la formule du leasing n’était d’ailleurspas sans susciter quelques réticences. «Pendantla durée du leasing, vous n’êtes pas à proprementparler propriétaire», précise Guido Busseniers.«Certains considéraient donc le leasing commeune solution réservée aux entreprises incapablesde payer elles-mêmes leur matériel. Cetteconnotation négative disparaît progressivement.»Aujourd’hui, l’entrepreneur comprend que cettetechnique rend surtout sa capacité d’endettementplus transparente, facilitant ainsi l’accès ultérieurà d’autres capitaux.«SILENT FACTORING»Il en va de même pour le factoring, un service égalementproposé par ING, par lequel un tiers (le«factor») reprend à son compte l’encaissementdes factures émises par l’entreprise, et avanceimmédiatement à celle-ci la plus grande partiedes fonds. Jan Rammeloo: «Avec le factoring, noussavons précisément ce que nous finançons. C’estla raison pour laquelle cette formule est moinscroissance, nous leurdétaillons ce que noscollègues peuventfaire pour eux: privateENTREPRISE DE GRANDIR.equity, prêts «mezzanine»...Nous jouonsalors le rôle d’intermédiaires.»Une fois le dossier passé de l’autre côté du «ChineseWall», c’est le département Corporate FinanceDU LEASING À L’INTRODUCTIONEN BOURSE, NOMBREUX SONT LESLEVIERS QUI PERMETTENT À UNE©Isopixfévrier > mars 2007ing-entreprise.be # 17613

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