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LE MAGAZINE AU CŒUR DE L’ENTREPRISE<strong>INGEntreprise</strong># 176FÉVRIER MARS 2007MYSTERY SHOPPINGLe «client masqué»vous aide à progresserFINANCER LA CROISSANCEA chaque étape,ING vous guideGEERT MALYSSEGROUPE MALYSSE-STERIMA«A la 3 e génération,notre passiondemeure intacte»ING-RENAULT F1 TEAMLa course est lancée !www.ing-entreprise.be


[ ÉDITO ]JAMAIS SEULpourentreprendre!Que peut faire un entrepreneur confronté à la concurrenceacharnée de produits importés à prix bas? Il peutprogressivement renoncer à son activité de productionpour se consacrer à la distribution. Il peut aussi se concentrersur le design ou défier cette concurrence en proposant unproduit de qualité supérieure. Ou encore s’aventurer dans unmarché de niche, parfois plus complexe mais où les margessont plus élevées.Le monde change et met les entrepreneurs au défi chaquejour. Les questions essentielles – Que dois-je faire? Commentdois-je le faire? – demeurent. Mais elles appellent sans cesse denouvelles réponses. C’est pourquoi la créativité, le courage et lapersévérance sont l’essence de l’esprit d’entreprise.Chez ING, nous considérons comme une mission particulièrementgratifiante de soutenir cet esprit d’entreprise, en apportantconseils et aide. Des conseils d’abord, parce que nousapprenons beaucoup en accompagnant nos clients et que lecumul de ces expériences peut à son tour vous être précieux.C’est pourquoi nos collaborateurs non seulement connaissentvotre secteur, mais parlent également le langage de l’entrepreneuriat.De l’aide ensuite, parce qu’un volet financier rigoureuxest l’une des clés de l’aboutissement de tout projet. Les témoignagesrelatés dans ce magazine en attestent concrètement.Nous apprécions d’être présents à vos côtés dès le début devotre aventure. Car nous le savons d’expérience: plus tôt vousfaites appel à nous, mieux nous pouvons soutenir votre projet.On n’entreprend jamais seul… Unissons nos forces!»Plus tôt vousfaites appelà nous,mieux nouspouvonssoutenirvotre projet«février > mars 2007ing-entreprise.be # 176Luc TRUYENSDirecteur Belgique Entreprises et Institutionnels03


NEWSTRANSPORT &LOGISTICS AWARDS 2007Malysse-Sterima,meilleurgestionnairede flotte!Le groupe Malysse-Sterima (cfr«Portrait d’Entrepreneur») a étéélu «Truck-Fleet Owner of the Year2007» dans le cadre des «Transport &Logistics Awards» attribués le 8 février. Ilsuccède ainsi à Colruyt. Bram Speetjens,National Sector Coordinator Transport& Logistics chez ING, et Yves Gerard,Marketing Manager d’ING Lease, qui faisaientpartie du jury, lui ont remis ce prixqui a pour objectif de valoriser la professionde gestionnaire de parc de poidslourds en compte propre. «Le groupeMalysse-Sterima a été choisi pour sonefficacité dans la gestion d’une flotteconséquente. C’est son souci constantd’innover qui lui a permis de faire la différence»,explique Bram Speetjens.BEST OF TRANSPORT 2007Le «Safety Award» à Ninatrans!La société de transport Ninatrans, installée à Bierbeek depuis 20 ans, a remporté le«Safety Award» lors de la traditionnelle cérémonie des «Best of Transport» qui s’esttenue le 25 janvier au Théâtre du Vaudeville, à Bruxelles. ING, très attentif à ce secteur,est associée à ce prix qu’a remis Bram Speetjens, National Sector Coordinator Transport &Logistics, à Benny Smets, le patron de Ninatrans. Sa société a été récompensée car la sécuritéroutière est sa priorité. Cette attention commence dès l’embauche des chauffeurs et sepoursuit de manière continue par l’organisation de formations et d’évaluations régulières.Ninatrans se rend également dans les écoles avec des camions pour sensibiliser les élèvesaux dangers des angles morts par exemple. Autant d’investissements consentis au profit de lasécurité routière et de l’image que véhiculent les chauffeurs de ses poids lourds.Info:www.truckmanagement.beContact:Bram Speetjens, National Sector CoordinatorTransport & Logistics, 02 547 28 76,bram.speetjens@ing.beBRAM SPEETJENS A REMIS LE «SAFETY AWARD» ÀBENNY SMETS, PATRON DE NINATRANS, AUX CÔTÉSDE PHILIPPE QUATENNENS, LE PRÉSENTATEURDES BEST OF TRANSPORT 2007.Info:www.transport-logistics-awards.beContact:Bram Speetjens, National SectorCoordinator Transport & Logistics,02 547 28 76,bram.speetjens@ing.be<strong>INGEntreprise</strong># 176février > mars 2007WWW.ING-ENTREPRISE.BEPlus qu’unprolongementde votre magazineVous êtes entrepreneur et voussuivez bien sûr l’actualité économiquede près. Le nouveaumagazine ING Entreprise vous offre uneapproche différente, proche de vos préoccupations,riche en conseils et solutionspratiques… Le nouveau site www.ingentreprise.bese veut plus qu’un prolongement!Il recèle les archives complètesdu magazine, mais aussi des complé -ments d’information, des communiqués…Sans compter la possibilité de s’inscrireà des séminaires et l’accès au Financialpour suivre l’évolution des marchésmonétaires et financiers. En plus, s’y enre-gistrerest totalement gratuit!04Daily,N’attendezpas le dernier jourpour vos versementsanticipés d’impôts:la date limitede la premièreéchéance 2007est fixéeau 10 avril!CONFÉRENCELa succession,un défiLe 15 mars, le département Entreprisesd’ING Bruxelles organisela conférence «Succession: ledéfi pour chaque entreprise familiale».Le Professeur Jozef Lievens (cabinetd’avocats Eubelius, Instituut voor hetFamiliebedrijf et EHSAL) vous expliquerala «Scorecard Transmission © »,tandis que la loi sur la dématérialisationdes titres sera approfondie par XavierBocquet, Director Wealth Analysis andPlanning chez ING. Cette conférence sedéroulera à 19h dans l’auditoire JacquesThierry du bâtiment Marnix, rue du Trône 1à 1000 Bruxelles. Vous désirez y participer?Envoyez-nous vos coordonnées àl’adresse WholesaleBrussels@ing.be.


<strong>INGEntreprise</strong>NOMINATIONSGuy Beniada,nouvel administrateurdéléguéGuy Beniada est le nouvel administrateurdélégué d’ING Belgique. RikVandenbergh, directeur BruxellesEntreprises et Institutionnels, succède luià Bernard Coucke en qualité de CEO d’INGLuxembourg: il sera remplacé par DianeZygas, qui était responsable FinanceChange Management au départementFinance South West Europe.DIANE ZYGAS REMPLACE RIK VANDENBERGHFISCALITÉÀ LA DIRECTION DU DÉPARTEMENTENTREPRISES D’ING BRUXELLES.Quelle rémunérationminimumpour les chefsd’entreprise?Pour bénéficier du tarif réduit enmatière d’impôts des sociétés, unesociété doit, entre autres, attribuerune rémunération minimale à au moins unde ses dirigeants personnes physiques. Elledoit atteindre au moins € 36.000 pourl’exercice d’imposition 2008, si la baseimposable dépasse € 36.000. Si cette dernièreest inférieure, une rémunération aumoins égale à la base imposable suffit. Sontpris en compte le salaire périodique, lesavantages en nature, les loyers considéréscomme rémunération et les tantièmes.Info:Deloitte Fiduciairewww.deloitte.com/be/pmeCODAUne nouvelle versionde vos extraitsbancairesLe CODA est le format standard déterminépar l’Association Belge desBanques (ABB), pour la transmissiondes extraits bancaires sous la forme de fichiersélectroniques, directement importables dansle logiciel comptable. C’est dans un souci desimplification qu’une nouvelle version (2.1) duCODA a été développée. Elle sera disponible àpartir des extraits journaliers du 23 mars2007. Les clients devront adapter leurs systèmes(ERP, logiciel interne...) en consultant lesite de l’ABB (www.abb-bvb.be), tandis qu’INGmettra prochainement à disposition desfichiers pour tester leurs applications.Info:Steven Bogaert, Product Management,02 738 42 49, steven.bogaert@ing.beING CORPORATE FINANCEVotre conseilleren fusions& acquisitionsLe département Corporate Financed’ING est le leader belge des fusions& acquisitions et introductions enbourse. Ces derniers mois, il a guidé:☐ les actionnaires vendeurs deSpanoGroup, dont la direction aréalisé un «management buy-out»;☐ les actionnaires de Socogetra et deCobelba lors de leur cession augroupe Besix;☐ Eurovia lors de son OPA sur lesCarrières Unies de Porphyre;☐ les actionnaires de Biobest, vendueà un consortium d’investisseursbelges conduit par la Floridienne etla Compagnie du Bois Sauvage;☐ la privatisation du groupe ABX,racheté par le fonds anglais deprivate equity «3i», à l’exception desactivités belges de transport routiercédées à GLS.Actuellement, ING conseille une sociétéd’investissement liée au groupe françaisde la Caisse des Dépôts et Consignationsdans le cadre de son OPA sur QuickRestaurants.Info:Arnaud Laviolette,Head of ING Corporate Finance,02 547 74 93,arnaud.laviolette@ing.beCHRISTOPHE TANGHE METSON EXPERTISE AU SERVICED’ING REAL ESTATECAPITAL ADVISORS.ING REAL ESTATEChristophe Tanghe lance une nouvelle banqued’affaires internationale en immobilierLe pôle Real Estate d’ING est l’un des plus importants acteurs mondiaux du marchéimmobilier. ING gère à travers lui € 65 milliards en fonds d’investissement ainsi que€ 22 milliards en phase de développement et en financement. En créant la plateformeING Real Estate Capital Advisors, le groupe entend poursuivre sa croissance en Real Estateinvestment management au niveau mondial et ainsi conforter le leadership d’ING WholesaleBanking en investment banking immobilier. Christophe Tanghe a été nommé Managing Directorde ce nouveau département, qui a ouvert des bureaux à Londres, Amsterdam et Bruxelles.Fort d’une expérience de 20 ans dans l’immobilier international – il a été Managing Directorchez Hines et membre fondateur de Lehman Brothers Real Estate Partners –, ChristopheTanghe a acquis l’expertise devant permettre à ING Real Estate Capital Advisors de devenirla plateforme conseillant ses clients immobiliers en matière de biens et services immobiliers,private equity, fusions & acquisitions, equity et debt capital markets.ing-entreprise.be # 176 février > mars 200705


PORTRAIT D’ENTREPRENEURMALYSSE-STERIMArend les soins desanté plus blancsA CONTRE-COURANT DE SES CONCURRENTS, LE GROUPE MALYSSE-STERIMA, ACTIFDANS LA BLANCHISSERIE DEPUIS LES ANNÉES ‘50 A CHOISI DE CONCENTRER SESACTIVITÉS DANS LE SECTEUR DES SOINS DE SANTÉ. UNE STRATÉGIE PAYANTE!<strong>INGEntreprise</strong># 176février > mars 200706En Flandre occidentale, dire que l’avenirdu textile n’est pas tout rose estun euphémisme. Pourtant, certainesentreprises tiennent le coup et poursuiventleur expansion malgré les mauvaises nouvellesqui s’amoncellent. C’est le cas du groupeMalysse-Sterima, une société familiale qui, si ellene constitue pas une entreprise textile «pur jus»,est souvent citée en exemple dans le secteur.L’histoire entrepreneuriale des Malysse débuteau siècle dernier. Liniculteurs à l’origine, ils sereconvertissent dans le nettoyage du linge dansles années 1950, lorsque l’industrie linière, quifaisait jadis la fierté de Courtrai, commence àdécliner. A l’époque, le nettoyage «industriel» dulinge offrait de réelles opportunités de marché,puisqu’il n’était pas encore question de machinesà lessiver domestiques.LA TROISIÈME GÉNÉRATIONEn 1968, les Malysse commencent à se spécialiserdans l’entretien du linge hospitalier et, deux ansplus tard, se lancent dans sa location. Ces activitésse développent rapidement grâce à la standardisationnaissante, permettant le traitement devolumes de plus en plus importants.Aujourd’hui, le groupe Malysse-Sterima comprendtrois branches: la blanchisserie (Malysse),le département médical (Sterima) et la divisionLes hôpitaux prennentconscience de l’intérêt decollaborer avecun partenaire professionnel


<strong>INGEntreprise</strong>logistique (Vlietra). Le groupe génère un chiffred’affaires de € 50 millions et emploie 800 collaborateursen Flandre, en Wallonie et dans le Nord dela France. La troisième génération a repris le flambeauen 2004, succédant à Marc et Paul Malysse.Dans le bureau de Geert Malysse au siège deBissegem (Flandre occidentale), les photos desgénérations qui l’ont précédé à la tête de l’entreprisependent fièrement au mur. C’est que lesliens familiaux font ici l’objet d’un profond respect.D’ailleurs, bien que Geert Malysse ait repris ladirection du groupe, son cousin et sa cousine occupentégalement des fonctions stratégiques: LucMalysse est directeur logistique, Martine Malysseest chargée du volet financier de l’activité.UN TRAVAIL D’ÉQUIPEGeert Malysse avoue se passionner pour l’entreprisedepuis sa plus tendre enfance. «Je mesouviens d’une visite au centre PMS quand j’avaisdouze ans. Lorsqu’on m’avait demandé ce queje voulais faire plus tard, j’avais répondu sanshésiter: “Comme papa”! Je savais que je devraisprouver mes compétences; j’ai donc étudié lessciences économiques appliquées. Mais quandles grandes vacances arrivaient, je n’avais qu’uneenvie: travailler dans l’entreprise. Cela m’a apprisà respecter la tâche de chacun, en particulier deceux qui doivent fournir un travail monotone etingrat.» Cette passion a très tôt inculqué à GeertMalysse les valeurs de l’entreprise familiale: lerespect de chaque collaborateur, l’honnêteté etle travail d’équipe. «Autant de principes que lasociété a conservés malgré son développement»,souligne-t-il.UNE APPROCHE CIBLÉELe chemin parcouru par le groupe ces dernièresannées est particulièrement remarquable. Audébut de la décennie, Malysse-Sterima figuraitencore au rang des moyennes entreprises ouestflandriennesen rapide expansion. Aujourd’hui, lasociété est largement considérée comme un acteurde tout premier plan. «La véritable croissance dela société avait toutefois été amorcée plusieursannées auparavant», nuance Geert Malysse. «Lablanchisserie de Grammont fait partie du groupedepuis 1991. C’est à cette période aussi que nousavons eu la possibilité de reprendre la blanchisseried’Aarschot. Cette expansion de nos capacitésest intervenue à un moment opportun car, même sila tendance à la sous-traitance dans le secteur dessoins de santé se dessinait déjà dans les années‘70, le processus est entré dans une phase d’accélérationau milieu des années ‘90. Contrairement àcertains de nos concurrents, nous avons toujourspréféré nous concentrer sur une seule cible: lessoins de santé. Nous nous sommes donc efforcésde proposer à ce secteur une gamme de produitset de services aussi étendue que possible.»LE GROUPEMALYSSE-STERIMA ESTSPÉCIALISÉ DANSLE LINGEHOSPITALIER ET LEMATÉRIEL MÉDICALSTÉRILE.Malysse-Sterimaen un coup d’œilDANS LES ANNÉES ‘30La famille Malysse-Thoma fonde une petiteexploitation linière dans la région de Courtrai.DANS LES ANNÉES ‘50Suite au déclin de l’industrie linière en Flandreoccidentale, la famille se reconvertit dans le nettoyagedu linge privé.EN 1968Les Malysse commencent à se spécialiser dansl’entretien du linge hospitalier et l’entreprisepropose également du linge en location.EN 1972Sterima (Stérilisation Malysse) est fondée. Cettebranche médicale propose des instruments stériles:sets de soins infirmiers, sets opératoires,etc.EN 1980La division logistique Vlietra, active dans le transportd’instruments médicaux au sein-même dugroupe et pour des clients externes, voit le jour.EN 1996Sterima construit un nouvel établissement dansla ville française de Douvrin.EN 1999Pour mieux desservir le marché hospitalierwallon, Malysse-Sterima ouvre une nouvelleblanchisserie à Villers-le-Bouillet, près de Liège.février > mars 2007ing-entreprise.be # 17607


PORTRAIT D’ENTREPRENEURUN SECTEUR CLÉC’est dans cette optique que Sterima avait été crééedès 1972. La branche médicale du groupe proposedes instruments stériles (sets de soins infirmiers,sets opératoires, etc.) au milieu hospitalier. En1980, le département logistiqueVlietra, troisième pilier du GEERT MALYSSEgroupe, voit le jour. Tandis que,ASSUREen 1996, une partie de la productionde Sterima élit domicileLA DIRECTIONDU GROUPE.sur un nouveau site, dans laSA COUSINE,ville française de Douvrin.MARTINE MALYSSE,Ce développement outre-LE VOLET FINANCIER.Quiévrain est-il le signeannonciateur d’une expansionau-delà des frontières nationales? «Dans les paysvoisins, la plupart des places sont déjà prises, et lemarché français n’est pas encore réellement prêt<strong>INGEntreprise</strong># 176février > mars 200708Une stratégie sainepour une position solideDe longue date, ING est le banquier de la division médicaleSterima du groupe et Kristien De Clercq en est la chargée derelations: «Les blanchisseries industrielles visent systématiquementl’amélioration de la productivité, afin de compenser lapression sur les prix et de conserver une position de leader sur lemarché. La division médicale et la division logistique du groupeoffrent le plus grand potentiel de croissance, ce qui exige évidemmentdes investissements. Nous avons toujours eu unevision positive du groupe, et la collaboration s’est toujoursdéroulée de manière constructive.»Du côté de Daniel Heroes, consultant indépendant, le son decloche est le même. En mars 2005, il a mené une expertise techniquechez Malysse pour le compte d’ING. «Leurs unités de productionsont très bien équipées et la logistique interne estparticulièrement bien organisée. Qui plus est, la stratégie estsaine: la division médicale assure au groupe une position solidedans le secteur.»à recourir à nos services. En France, 80% des hôpitauxappartiennent encore à l’État, et privilégientdonc l’emploi propre», tempère Geert Malysse. EnBelgique, en revanche, l’exploitation récente parMalysse-Sterima de services de stérilisation ausein-même des hôpitaux a encore favorisé l’ancragede la société dans le secteur des soins desanté. «En raison du durcissement des normeseuropéennes et des mesures de plus en plus strictespour la prévention des infections, les hôpitauxprennent conscience de l’intérêt de collaborer avecun partenaire professionnel.»CONCURRENCEINTERNATIONALEAutrefois, le secteur d’activité de Malysse-Sterimase caractérisait par une concurrence ardue entrede nombreuses petites entreprises familiales.Aujourd’hui, il est devenu le terrain de chasse despuissants de ce monde. «La concurrence avec lesgrandes entreprises s’est intensifiée, mais heureusementnotre secteur conserve des attacheslocales. Nos clients apprécient notre petite taillerelative et les contacts étroits que nous entretenonsavec eux.»«Nous restons convaincus de notre capacité àrenforcer notre position en tant qu’acteur indépendantsur le marché», ajoute Martine Malysse,directrice financière du groupe. Toutefois, Geertet Martine Malysse concèdent que, si un jour leurentreprise devait se lier à un groupe internationalpour assurer sa pérennité, la question pourraitrevenir sur le tapis…UN PARTENAIRE FIABLE«Nous travaillons dans un secteur difficile. Il y aquelques années encore, la qualité de la relationavec le client constituait la base essentielle de lacollaboration. Aujourd’hui, le prix est devenu lefacteur qui emporte de plus en plus souventla décision des clients, notamment en raison de lapression budgétaire croissante qui pèse sur lesecteur des soins de santé.» C’est dans ce contexteque l’aide d’ING se révèle précieuse. «Dans lesmoments difficiles, si votre banquier ne veut plusvous soutenir et que vous êtes tout à coup confrontéà un problème de liquidités, les conséquencespeuvent être désastreuses», souligne la directricefinancière. «Il est donc essentiel d’entretenir unerelation ouverte avec sa banque. Il ne faut riendissimuler et faire preuve d’honnêteté. ING s’esttoujours révélée un partenaire fiable.»


<strong>INGEntreprise</strong>ENTREPRENDRE 2007Le Salon essentieldes PMEVous êtes dirigeant d’entreprise? Ou comptez parmi leurs partenaires:avocat, fiscaliste, comptable, consultant, investisseur?Vous êtes porteur d’un projet? Alors, à vos agendas! Le SalonEntreprendre 2007, deux journées exclusivement dédiées auxPME, se tiendra les 28 et 29 mars, avec le concours d’ING.DES CONSEILS ET DES RELATIONSSur le site de Tour & Taxis à Bruxelles, «Entreprendre 2007»accueillera quelque 250 exposants, plus de 10.000 visiteursprofessionnels, une centaine de conférences-débats pointues etd’ateliers pratiques, le gotha des Top Managers et les principauxdécideurs politiques. Une opportunité unique d’élargir vos rela -tions et de partager vos expériences dans une atmosphèredynamique et participative!LA TRANSMISSION À L’HONNEURPour vous permettre d’aller à l’essentiel, le Salon s’organiseen 9 zones thématiques: de la comptabilité à l’E-business. Surle stand d’ING, des conseillers starters ainsi que des chargés derelations entreprises répondront à toutes vos questions. INGsera également bien représentée dans l’Espace Transmission,où des experts en transmission d’entreprise vous conseillerontet vous accompagneront dans vos démarches et recherchesd’informations.février > mars 2007ing-entreprise.be # 176Info: www.entreprendre2007.be


LA PME AU QUOTIDIENCOMMENT SE DISTINGUER DANS UN MARCHÉ HYPERCONCURRENTIEL? PARLA QUALITÉ DE L’ACCUEIL ET DU SERVICE! LE «MYSTERY SHOPPER» Y VEILLE,EN SE DÉGUISANT… EN CLIENT!LA CONFIANCE DE VOS CLIENTSse gagneincognitoLE CLIENTMYSTÈRE VISITEVOS ENSEIGNESET RENSEIGNETOUT CE QUIPEUT Y ÊTREAMÉLIORÉ.DES COIFFEURSAUX HÔPITAUXLe Mystery Shopping est né desétudes de marché. C’est à partirde ce métier que Martine Constanta créé un département spécifique,il y a 8 ans. «Une société pétrolièresouhaitait identifier les dysfonctionnementsde son réseau de stations,afin d’améliorer son image et la qualitéde ses services… Nous avons mené pour elle unprojet pilote en Belgique, qui a ensuite été étenduà l’Europe, où le Mystery Shopping ne se pratiquaitpas encore; cette collaboration nous a permisd’acquérir une expertise.»<strong>INGEntreprise</strong># 176 février > mars 200710Dans une société où la concurrence estomniprésente, ce sont les détails quifont la différence. Un sourire, un mot,un geste et le client reste! A l’inverse,un manque d’attention peut le faire fuir. Maiscomment un patron mesure-t-il le sentiment queson personnel suscite auprès de sa clientèle?En se glissant dans sa peau! C’est le principe du«Mystery Shopping»: un client mystère, simplequidam, l’œil aux aguets, visite vos enseignes etrépertorie tout ce qui peut y être amélioré…«Il s’agit d’un audit permanent de la qualité desservices d’une entreprise», explique MartineConstant, qui dirige la société Martine Constant &Partners, membre de l’association mondiale desagences de Mystery Shopping (MSPA). «Les visitesmystère, menées par des enquêteurs qui ne sedévoilent pas, apportent un regard extérieur surune entreprise, une photographie instantanée del’image qu’elle présente à un client lambda.»Les visites mystère apportentun regard extérieursur une entrepriseDepuis, la technique a fait tache d’huile: le MysteryShopping s’adresse désormais à tout secteur encontact avec la clientèle… «Des grandes surfacesaux enseignes de haute couture, en passant parles coiffeurs ou les concessionnaires automobiles:nous y évaluons l’accueil, l’approche commerciale,la propreté, la qualité du conseil, l’agencement,etc. Mais nous travaillons aussi pour les banques,les hôpitaux, les cinémas et même les administrationsou les ministères… Le client est-il rapidementservi, bien informé, correctement suivi?Tous ces éléments difficilement palpables participentgrandement à son degré de satisfaction.»


<strong>INGEntreprise</strong>PAS D’IMPROVISATIONEn Belgique, le Mystery Shopping n’est pas (encore?)une démarche systématique. Martine Constant endéfinit donc le cadre exact, au cas par cas, avec sesclients. «Nous étudions les critères qu’ils jugentessentiels: la qualité du conseil, l’accueil ou laprévention du vol par exemple. Ensuite, nous établissonsune grille d’évaluation, qui contient généralementune soixantaine de paramètres et qui estcloisonnée par champ d’action: ce que le clientperçoit à son arrivée, l’expérience qu’il vit dans lemagasin, la qualité de l’après-vente...»Cette grille d’évaluation est testée, affinée, puisappliquée par des enquêteurs soigneusementrecrutés. «Leur profil varie en fonction du typed’actions à mener.» Leurs qualités, elles, sontconstantes: la capacité d’observation et de mémorisation– ils ne peuvent rien noter durant la visitemystère, sous peine de se trahir – et la discrétion.Car leur mission est strictement balisée. «Ils nejouent jamais les inspecteurs: ils sont des relaisd’information.»LOIN DE L’ESPIONNAGELe Mystery Shopping peut donner l’impressiond’une technique d’espionnage menant à la délation…il n’en est rien! La démarche se veut positiveet constructive. «L’objectif n’est pas de sanctionner.Nous incitons nos clients à informer leur personnelqu’un audit de qualité est en cours, ce quile stimule, comme un concours: il est fier d’appartenirà la société qui le remporte. Notre éthiqueinterdit aussi de nommer les personnes incriminéesdans les grilles.» Compilées, les cotes sontanalysées et comparées dans un rapport.LA QUALITÉ, SEULE FINALITÉ!«Nous proposons ensuite des pistes d’amélioration:c’est la finalité du Mystery Shopping. Unexemple? Nos enquêteurs vont jouer les jeunesparents en quête d’un siège enfant, pour vérifiersi les vendeurs maîtrisent la législation et les spécificitésdes modèles. Si ce n’est pas le cas, noussuggérons une formation. Puis, nous répétons lesLa finalité du MysteryShopping n’est pas la sanction,mais l’améliorationvisites pour évaluer la progression. Le MysteryShopping n’a donc de sens qu’à long terme:minimum un an.»Et le coût? De la confection de la grille d’évaluationau rapport détaillé des enquêtes: de € 60 à€ 120 euros par visite… «Le Mystery Shopping seprofile comme une technique complémentaire àune campagne de marketing direct: tous deux permettentd’attirer ou de fidéliser le client, mais demanière différente, sachant que la meilleure campagnene pourra séduire un client si le service quilui est ensuite offert déçoit ses attentes. Et puisencore faut-il rester sa référence, ce qui imposeune remise en question permanente.» C’est ceregard critique et objectif que propose le MysteryShopping: un patron ne peut pas toujours devinersi sa vendeuse perd son sourire radieux dès qu’iltourne le dos!VOS CLIENTSSONT-ILSACCUEILLISCOMME DESROIS? LESENQUÊTESMYSTÈRE ENTÉMOIGNENT…«Mystery Phoning»chez INGa première vitrine d’une entreprise, c’estL souvent le téléphone. Le temps d’attente, laqualité de l’accueil et du service au client peuventinfluencer toute sa démarche ultérieure. Le«Mystery Phoning» ou «Mystery Calling», enquêtesmystère par téléphone, complète donc idéalementle Mystery Shopping… ING y recourtd’ailleurs pour ses agences. «Nous évaluons leuraccessibilité et la qualité de la prise en charge:l’accueil, la disponibilité, l’aide, explique LutgardHendrickx, Business Excellence Manager. Desnormes doivent être respectées et des mesurescorrectives concrètes sont prises en fonction desrésultats. Ces enquêtes sont menées tous les trimestres,et une étude globale permet de comparerl’évolution année après année.»février > mars 2007ing-entreprise.be # 17611


ING, PARTENAIRE DE L’ENTREPRISEIL Y A DES LIMITES À CE QU’UNEBANQUE PEUT PRÊTER. MAIS UN VRAIPARTENAIRE BANCAIRE SE DOITD’AIDER SES CLIENTS, MÊME LORSQUECES LIMITES SONT FRANCHIES.ENSEMBLE,finançonsvotre croissance<strong>INGEntreprise</strong># 176 février > mars 200712JAN RAMMELOO ET GUIDO BUSSENIERSVEILLENT À CE QU’ING GUIDE SES CLIENTSTOUT AU LONG DE LEUR CROISSANCE.Les banques ont pour vocation de procureraux entreprises les moyens d’exerceret de développer leurs activités. Il estdonc logique qu’au fil de leur croissance,celles-ci fassent de plus en plus souvent appel àleur banque. Et pour des montants de plus en plusimportants. Car pour préserver leur solvabilité, àun certain moment, elles se doivent égalementde renforcer leur structure en capital.Le recours au capital à risque sort bien entendudu champ des attributions d’une banque (commerciale).«Par contre, ING conseille et guide sesclients pas à pas sur ce terrain complexe», soulignentJan Rammeloo, directeur Flandre OrientaleEntreprises et Institutionnels, et Guido Busseniers,Head of Products & Customer Services chez ING.UN PARTENAIRE ATTENTIF«Le capital de croissance et le besoin en fonds deroulement sont des notions intimement liées»,explique Guido Busseniers. «Lorsque les entrepreneursont besoin d’argent (crédits d’investissement,crédits de caisse), c’est souvent pour uneraison opérationnelle très concrète. En pratique,c’est donc généralement la banque qui signale àl’entrepreneur qu’il a atteint la limite de sa capacitéd’endettement.»De son côté, l’entrepreneur cherche à reporter leplus longtemps possible le recours au capital àrisque : «Il veut naturellement que ses investissementslui coûtent le moins cher possible… Pour unprêt à long terme, il paie environ 5% d’intérêt paran. Difficile d’obtenir du capital à risque à un coûtaussi faible.»Au-delà de certaines limites,le recours au capital à risquedevient nécessaireREPOUSSER LES LIMITESLes instruments de crédit actuels permettenttoutefois d’étendre quelque peu la capacité d’endettement.Si les prêts classiques sont limités,d’abord par la capacité de remboursement maisparfois aussi par les garanties habituelles quepeut fournir l’entreprise (biens immobiliers, fondsde commerce, notoriété de la société), il n’en estplus de même lorsque l’entreprise se tourne versl’«asset-based lending». Dans ce cadre, de plusen plus d’actifs peuvent être donnés en garantie,permettant d’élargir les capacités d’endettement


<strong>INGEntreprise</strong>Le «prêt mezzanine»Dans des cas particuliers, la banque peutelle-même investir en «quasi-capital».Guido Busseniers appelle cela le «prêtmezzanine»: «Il s’agit d’un prêt à long terme,qui peut être subordonné en échange d’unepartie de la plus-value à l’échéance du prêt.Cette formule permet à l’entrepreneur de nepas renoncer à son contrôle, moyennant lacession à la banque d’une partie de sa plusvalueà terme.»Le «prêt mezzanine» peut être proposélorsque le crédit classique n’est plus possible,par exemple en cas d’acquisition importante.La banque va assimiler ce prêt subordonnéou convertible aux fonds propres de la société.Le «prêt mezzanine» relève donc du pouvoirde décision du département CorporateFinance, et non du réseau commercialordinaire.onéreuse que le crédit de caisse. De plus, le factoringest flexible: si l’entrepreneur a un million decréances en souffrance, il peut en mobiliser sansdélai entre € 700.000 et € 800.000. Et si, quelquesmois plus tard, ses créances s’élèvent à € 1,5million, sa «ligne de crédit» se voit automatiquementportée à € 1,2 million.»Là aussi, le recours plus massif à cette formulese heurtait auparavant à des freins d’ordre psychologique,les clients invités à payer leur factureà un tiers y voyant l’indice de difficultés financièreschez leur fournisseur. Guido Busseniers:«Cette impression erronée persiste parfois. Maisles sociétés de factoring ont trouvé la parade enproposant un système de «silent factoring», grâceauquel les clients ne remarquent même plus quela facture a été cédée à un tiers.»FRANCHIR LE PASIl arrive néanmoins un moment où la banque doitdéclarer forfait; franchir le pas vers le recours aucapital à risque devient alors nécessaire. «Un pascertes, mais pas un pas de géant», précise JanRammeloo. En effet, ING compte également undépartement Corporate Finance des plus actifs:«Lorsque nos clients ont besoin de capital debancaire. Jan Rammeloo évoque surtout le«leasing» et le «factoring»: «Les crédits d’investissementclassiques n’offrent plus beaucoupd’avantages pour l’acquisition d’immobilisationscorporelles (voitures, machines, etc.). Aujourd’hui,un quart de nos prêts à long terme sont desleasings, alors que cette formule était quasi inexistanteil y a dix ans.»Autrefois, la formule du leasing n’était d’ailleurspas sans susciter quelques réticences. «Pendantla durée du leasing, vous n’êtes pas à proprementparler propriétaire», précise Guido Busseniers.«Certains considéraient donc le leasing commeune solution réservée aux entreprises incapablesde payer elles-mêmes leur matériel. Cetteconnotation négative disparaît progressivement.»Aujourd’hui, l’entrepreneur comprend que cettetechnique rend surtout sa capacité d’endettementplus transparente, facilitant ainsi l’accès ultérieurà d’autres capitaux.«SILENT FACTORING»Il en va de même pour le factoring, un service égalementproposé par ING, par lequel un tiers (le«factor») reprend à son compte l’encaissementdes factures émises par l’entreprise, et avanceimmédiatement à celle-ci la plus grande partiedes fonds. Jan Rammeloo: «Avec le factoring, noussavons précisément ce que nous finançons. C’estla raison pour laquelle cette formule est moinscroissance, nous leurdétaillons ce que noscollègues peuventfaire pour eux: privateENTREPRISE DE GRANDIR.equity, prêts «mezzanine»...Nous jouonsalors le rôle d’intermédiaires.»Une fois le dossier passé de l’autre côté du «ChineseWall», c’est le département Corporate FinanceDU LEASING À L’INTRODUCTIONEN BOURSE, NOMBREUX SONT LESLEVIERS QUI PERMETTENT À UNE©Isopixfévrier > mars 2007ing-entreprise.be # 17613


ING, PARTENAIRE DE L’ENTREPRISEAU-DELÀ DU CONSEILUltime perspective pour nombre d’entrepreneurs,l’option boursière peut s’envisager dans certainscas. En pratique, le fait qu’une entreprise considèreson introduction en bourse comme unepossibilité à terme ne laissera pas les BusinessAngels ou les fonds de «private equity» indifférents.Le parcours d’Emakina (ING Entreprisen°175) démontre qu’ING peut également offrirun soutien dans cette voie. Dans tous les cas defigure, et quelle que soit la taille de l’entreprise,ING se positionne donc résolument comme le partenaireprivilégié de la croissance de ses clients.Des solutions classiques offertes par la «banquecommerciale» à la sphère complexe du capital àrisque, ING peut évaluer, conseiller et accompagner,main dans la main avec l’entrepreneur.ING soutientle capital à risque<strong>INGEntreprise</strong># 176 février > mars 2007ING SE POSITIONNE RÉSOLU-MENT COMME LE PARTENAIREPRIVILÉGIÉ DE LA CROISSANCEDE SES CLIENTS.qui prend, conformément à l’obligationlégale, ses décisions de manière totalementautonome. «Naturellement, nouscroisons les doigts pour notre client. S’ilobtient son capital, nous serons à nouveauen mesure d’en faire plus pour le soutenir par desfinancements classiques.»DES BUSINESS ANGELSAUX VENTURE CAPITALISTSLes voies vers lesquelles ING peut guider sonclient sont parfois externes. C’est le cas desréseaux de Business Angels, ces entrepreneursou ex-entrepreneurs qui investissent dans desentreprises prometteuses, en apportant du capitalmais aussi des contacts et une solide expérience.Individuellement, les Business Angels limitentgénéralement leur investissement à € 125.000 aumaximum. Au-delà, ils s’associent souvent à plusieurs,en faisant fonctionner leurs réseaux. A cetégard, ING possède une connaissance approfondiedes réseaux de Business Angels, puisqu’elle yinvestit de manière directe (voir encadré). À partirde € 250.000, les ARKIV représentent une optionintéressante pour les entreprises établies enFlandre. Il s’agit de fonds privés qui, pour chaqueeuro investi, bénéficient d’un euro supplémentaireapporté par le fonds Arkimedes, dépendant dela Région Flamande. A Bruxelles et en Wallonie,divers fonds privés collaborent étroitement avecles réseaux de Business Angels et leur apportentleur aide. Enfin, pour des financements au-delàd’un à deux millions d’euros, la piste des «venturecapitalists» et du «private equity» mérite d’êtreexplorée.En tant que bailleur de fonds des PME,ING a un intérêt naturel à ce que sesclients disposent d’une structure de capitalsolide.FONDS ET BUSINESS ANGELSIl n’est donc pas étonnant qu’ING Belgiquesoutienne les grands réseaux de BusinessAngels du pays. Le sponsoring offert àBAN Vlaanderen, Solvay Business AngelsConnect et BAMS permet, par ailleurs, denouer des relations précieuses. ING investitégalement dans des fonds tels queSherpa et le BAMS Angel Fund, qui apportentune aide financière en Belgique francophoneà des projets qui dépassent lacapacité d’investissement habituelle d’unBusiness Angel isolé.DES DOSSIERS PROMETTEURSEnfin, la banque soutient les opportunitésoffertes par le fonds flamand Arkimedes,en finançant sa propre «ARKIV». Les 250chargés de relations d’ING Belgique,répartis dans 15 business centers, garantissentun afflux de dossiers prometteurs.Guido Busseniers: «Nous avons une trentainede dossiers en chantier et plusieurssont déjà clôturés.»Info: Belgian Association of BusinessAngels Networks, www.beban.be


FISCALITE ET PATRIMOINEPAR PLUSIEURS MESURES RÉCENTES, LE FISC ENTEND AIDER LES ENTRE-PRISES À RENFORCER LEURS FONDS PROPRES. COMMENT PROFITER AUMIEUX DE CETTE OPPORTUNITÉ?AVANTAGES FISCAUX SÉDUISANTSpour capitauxpropres costauds<strong>INGEntreprise</strong># 176 février > mars 200716BRUNO COLMANTEST CHEF DE CABINETDU MINISTRE DESFINANCES, DIDIERREYNDERS.Votre société doit prochainement financerde nouveaux investissements? Vousle savez, deux options s’offrent à vous:recourir à l’emprunt ou puiser dans vosfonds propres. Ces derniers peuvent provenirde bénéfices accumulés au fil desannées comme d’une augmentationde capital, souscrite par les actionnairesactuels ou par des investisseursextérieurs.Jusqu’ici, la fiscalité privilégiait clairementl’emprunt. En effet, les intérêtspayés sur un emprunt sontdéductibles du bénéfice imposable,alors que les dividendes versés auxactionnaires ne le sont pas. De plus,les apports en capital sont frappés dedroits d’enregistrement. Conscient del’importance pour une entreprise dedisposer de fonds propres suffisants,le législateur a souhaité corriger cebiais fiscal. Pour en savoir plus, nousavons rencontré Bruno Colmant, Docteuren économie appliquée, au moment où ilquitte de hautes fonctions chez ING pourrejoindre le ministre des Finances, dont ilest le nouveau directeur de Cabinet.UN INTÉRÊT FICTIFDÉDUCTIBLEL’innovation la plus importante est sans conteste lerégime des intérêts notionnels. «Par cette mesure,le fisc permet à toute entreprise de déduire unintérêt «fictif», basé sur ses fonds propres. Parrapport aux mesures plus anciennes visant à favoriserle «capital à risque», ce nouveau régime estplus logique», explique Bruno Colmant. «D’abordparce qu’il concerne la totalité du capital, et pasuniquement les nouveaux apports. Ensuite, parcequ’il n’y a aucune condition de réinvestissement,de redistribution ou de rétention du résultat.Toutes les entreprises peuvent donc en profiter. Illeur suffit de joindre une demande à leur déclarationà l’impôt des sociétés.»Un intérêt fictif déductibleest calculé surle total des fonds propresTAUX À LA HAUSSELe fisc calculera un intérêt fictif sur le montantde leurs fonds propres, au taux de 3,781% pourl’exercice d’imposition 2008 (revenus de 2007).Cet intérêt fictif sera déduit du bénéfice imposable.Les PME* bénéficieront d’une prime de 0,5%,qui portera le taux à 4,281%. Par fonds propres, ilfaut bien sûr entendre le capital, mais aussi toutela valeur créée au fil du temps par l’entreprise,et qui n’a pas été redistribuée aux actionnaires.Dans le jargon comptable, cela inclut les primesd’émission, les plus-values de réévaluation, lesréserves et le bénéfice reporté. Pour son calcul,le fisc tiendra compte de la situation au début del’exercice imposé, soit, pour l’exercice d’imposition2008, des fonds propres au 1 er janvier 2007.QUELQUES EXCLUSIONSLa mesure concerne tous les fonds propres, maiscertains éléments seront soustraits de la basede calcul. Si, par exemple, comme de nombreuxchefs d’entreprise, vous habitez une partie d’unimmeuble acheté par votre société, l’intégralitéde la valeur de cet immeuble en sera soustraite.«Il en sera de même pour les investissements quele fisc juge déraisonnables: une voiture de course,


<strong>INGEntreprise</strong>par exemple. De même que les participations dansdes sociétés, belges ou étrangères, ou dans desétablissements situés à l’étranger. Si une filialepeut bénéficier des intérêts notionnels, il n’y a pasde raison que la maison-mère en bénéficie unedeuxième fois.»Attention: le nouveau régime n’est pas cumulablenon plus avec la réserve d’investissement. «Si vousoptez pour ce régime en 2007, il vous faudra attendredeux ans avant de bénéficier de celui des intérêtsnotionnels. En général, les intérêts notionnelsse révèlent plus intéressants car la réserve d’investissementest limitée à € 18.750 par exercice,et assortie de nombreuses conditions.»DROIT D’ENREGISTREMENTFORFAITAIREPour profiter des intérêts notionnels, pas besoinde nouveaux apports puisque la mesure s’appliqueà l’ensemble du capital déjà constitué. Mais touteaugmentation de capital future renforcera l’effetde cette mesure, en accroissant les fonds propres,base de calcul de la déduction. Là aussi, le législateura d’ailleurs décidé de donner un coup depouce: le droit d’enregistrement de 0,5% qui s’appliquaitaux apports en espèces, lors de la créationd’une société ou d’une augmentation de capital,a été supprimé. Désormais, ces capitaux «frais»ne sont plus soumis qu’au droit d’enregistrementgénéral de € 25. Pour un apport de € 100.000 parexemple, les droits passent donc de € 500 à € 25!MOT D’ORDRE:RECAPITALISEZ!Enfin, si votre société dispose encore, dans sonbilan, de réserves immunisées (réserves qui n’ontjamais été taxées suite à des mesures fiscales antérieures),leur réincorporation au capital en 2007 sefera également de manière avantageuse. Au lieuL’objectif est d’inciterles entrepreneurs à investirdans leur propre entreprised’une taxation aux taux classiques de l’impôt dessociétés, le fisc appliquera un taux de 10% seulement.Celui-ci sera de 16,5% si vous décidez deredistribuer ces sommes à vos actionnaires.Vous l’aurez compris, toutes ces mesures vontdans le même sens: aider les entrepreneurs àplacer leur argent là où, souvent, il est le plusutile… dans leur propre entreprise. L’occasion deconsolider les fonds propres de votre société et,qui sait, d’accueillir un nouvel actionnaire dansvotre capital. Bonne année fiscale!Intérêts notionnels:un avantage fiscal parfois considérable!Les fonds propres de la PME* X sont de € 1.400.000. Elle possède un immeuble valant € 400.000, dont unétage est occupé par l’associé-gérant. Il faudra soustraire sa valeur des fonds propres, ce qui les ramène à€ 1.000.000. Supposons un bénéfice avant impôts de € 100.000. Comme le montre l’exemple ci-dessous, l’impôtaprès application de la déduction des intérêts notionnels sera réduit de près de la moitié!février > mars 2007Situation antérieure Intérêts notionnelsBénéfice avant impôts € 100.000,00 € 100.000,00Déduction pour intérêts notionnels (4,281% de € 1.000.000) - € -42.810,00Bénéfice imposable € 100.000,00 € 57.190,00Impôt des sociétés (taux réduits PME) € 30.553,50 € 16.523,27Bénéfice après impôts € 69.446,50 € 83.476,73Taux d’imposition réel 30,55% 16,52%*Société qui ne dépasse pas plus d’un des critères suivants: effectif de 50 personnes, chiffre d’affaires annuel de 7.300.000 € et total du bilan de 3.650.000 €ing-entreprise.be # 17617


INITIATIVESING ET RENAULTpartenairesen Formule1LES PERFORMANCES, LES TECHNOLOGIES DEPOINTE, LE TRAVAIL D’ÉQUIPE SOUS-TENDENTLE SUCCÈS DE RENAULT ET L’EFFICACITÉ DENOTRE BANQUE… «ING RENAULT F1 TEAM»UNIT LEURS FORCES!<strong>INGEntreprise</strong># 176 février > mars 200718LA R27, NOUVELLE FORMULE 1 ING RENAULT, FUT DÉVOILÉE À LA PRESSEINTERNATIONALE LE MERCREDI 24 JANVIER À AMSTERDAM. MICHEL TILMANT,CEO DU GROUPE ING, SE DIT FIER D’ÊTRE LE SPONSOR-TITRE DU «INGRENAULT F1 TEAM» POUR LES TROIS PROCHAINES SAISONS.Des paddocks aux podiums, ING débarqueen Formule 1! Et pas pour y faire dela figuration, puisque c’est au constructeurchampion du monde que ses couleurssont associées pour trois saisons. Le 18mars, quand le drapeau à damiers se lèvera àMelbourne sur le Grand Prix d’Australie, dont INGest «title sponsor», Renault et votre banque partirontdonc à la conquête d’un nouveau sacre…VECTEUR MONDIALDE COMMUNICATIONLa Formule 1 est un sport à l’envergure mondiale,qui offre une visibilité planétaire: 850 millionsde téléspectateurs suivent chaque annéeles Grands Prix. «Et environ 40% de femmes pour60% d’hommes, âgés entre 30 et 45 ans dans leurmajorité et issus d’une classe sociale plus aiséeque la moyenne, s’y intéressent», précise PhilippeWallez, Directeur Marketing Belgium/South WestEurope d’ING. «Il s’agit de notre public cible et INGest présent dans 15 des 17 pays qui accueillent desGrands Prix. Ce sponsoring est donc à la hauteurdes quelque 60 millions de clients qui nous fontconfiance.»«ING Renault F1 Team» part à la conquête du monde.«Nous entendons décupler notre renomméegrâce la couverture médiatique de la Formule 1.Car si le groupe s’est bâti, en l’espace de quelquesannées, une solide réputation en Europe occidentale,notre visibilité sur les plus grands circuits dumonde va consolider notre présence et affirmernotre appellation en Europe centrale et en Asie dela même manière.» En termes de notoriété, INGapparaît déjà au 85 e rang des marques mondiales.«C’est bien, mais sans corrélation avec la réelleenvergure de notre banque.»DES VALEURS PARTAGÉESSi ING s’associe à l’équipe Renault, c’est qu’elleaussi se montre extrêmement performante. Sestitres de champions du monde, pilote et constructeur,remportés ces deux dernières saisons enattestent! «Ce partenariat valorise donc les objectifsque nous poursuivons: le travail en équipe, laquête de la performance et la volonté de constam-


<strong>INGEntreprise</strong>DE GAUCHE À DROITE:LES BRÉSILIENS RICARDOZONTA ET NELSON ANGELOPIQUET JR., FILS DU TRIPLECHAMPION DU MONDE, CHARGÉSDES ESSAIS DE LA R27,FLAVIO BRIATORE, MANAGINGDIRECTOR DU «INGRENAULT F1 TEAM»,MICHEL TILMANT, CEODU GROUPE ING,ALAIN DASSAS, PRÉSIDENTDE L’ÉQUIPE, ET LES PILOTES:L’ITALIEN GIANCARLOFISICHELLA ET LE JEUNEPRODIGE FINLANDAISHEIKKI KOVALAINEN.«NOTRE AMBITIONCONSISTE À NOUSBATTRE LORS DE CHAQUEGRAND PRIX POUR UNEPLACE SUR LE PODIUM»,A DÉCLARÉ FLAVIO BRIATORE,MANAGING DIRECTOR DEL’ÉQUIPE. APRÈS AVOIRRÉVÉLÉ FERNANDO ALONSO,DOUBLE CHAMPION DU MONDEment nous améliorer pour vous faire bénéficier denotre efficacité.»S’associer à la discipline phare des sports automobilesne va pas non plus à l’encontre des soucisécologiques. «La Formule 1, laboratoire s’il en estdes moteurs de demain, participe au développementdurable… Nous l’appuyons, en compensantles émissions polluantes de leurs vrombissementspar des plantations proportionnelles d’arbres enAsie.»EN TITRE, IL COMPTEBEAUCOUP SUR GIANCARLOFISICHELLA ET HEIKKIKOVALAINEN, SONNOUVEAU POULAIN…C’EST DONC POUR GAGNERQUE LE GROUPE INGA CHOISI RENAULT!Si ING s’associe à l’équipeRenault, c’est qu’elle aussise montre extrêmementperformanteTROIS ÉVÉNEMENTS PHARESCette année, trois événements majeurs mettronten valeur le sponsoring «ING Renault F1 Team»en Belgique. Le 22 avril, le circuit de Zolder, queparraine aussi ING, accueille les «Renault WorldSeries»: un événement convivial et familial, agrémentéd’essais des modèles de la marque au losangeaux couleurs des Formule 1, qui seront égalementprésentes. Tandis que le dernier week-endde juillet, ce sont les 24 heures de Francorchamps,auxquels ING participe depuis 5 ans, qui servirontde mise en bouche au sommet de la saison… leGrand Prix de Belgique, de retour sur le plus beaucircuit du monde!ing-entreprise.be # 17619

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