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Troubles du sommeil chez l'adolescent

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« <strong>Troubles</strong> <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong> <strong>chez</strong> l’adolescent : Enquête en médecine générale »Concernant les troubles <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong> :Trouble de l’endormissement:Les troubles de l’endormissement (répondant aux critères d’insomnie <strong>du</strong> NIH) étaientfréquents <strong>chez</strong> les adolescents : ils concernaient en effet 26,4 % des adolescents interrogés(figure 7).Ce pourcentage était assez proche de celui trouvé par D. Bailly [12] qui montre que 21 % desjeunes interrogés en milieu scolaire éprouvent des difficultés fréquentes à s’endormir. Parcontre, il était très inférieur au résultat de l’étude nationale INSERM 94 de M. Choquet [4]puisque dans cette dernière 41 % des adolescents étaient concernés.Cependant, les méthodes de définition des troubles de l’endormissement étaient différentes.Les études de D. Bailly et M. Choquet reposaient sur des critères plus qualitatifs puisqu’ilétait demandé aux adolescents s’ils éprouvaient souvent, parfois ou jamais des difficultésd’endormissement. L’enquête présente s’appuyait sur des critères plus quantitatifs permettantde préciser le temps d’endormissement, la fréquence et la <strong>du</strong>rée des troubles.Trouble <strong>du</strong> maintien <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong> :12,1 % des adolescents interrogés présentaient des troubles <strong>du</strong> maintien <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong> selon ladéfinition <strong>du</strong> NIH (figure 8).Cette fréquence était bien moindre que celle observée dans l’enquête de 1999 de J. Mantz[13], dans laquelle près de 40 % des adolescents signalent se réveiller la nuit. Cette étude neprécise pas le nombre de réveils nocturnes ni les difficultés à se rendormir.Réveils précoces :Ils étaient globalement assez rares <strong>chez</strong> les adolescents, puisque seulement 5,2 % d’entre euxles signalaient (figure 9). Ils concernaient surtout les 18-19 ans : 17,6 % des filles et 20 % desgarçons de cette tranche d’âge s’en plaignaient alors que moins de 5,6 % des filles et moins de4,5 % des garçons de 12 à 17 ans les évoquaient.Ressenti de l’adolescent et de son entourage sur la qualité de <strong>sommeil</strong> :Qualité <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong> :Peu d’adolescents se plaignaient de leur <strong>sommeil</strong> : 19 % des jeunes interrogés estimaient maldormir et parmi ceux, ayant une insomnie avérée (difficulté d’endormissement, trouble <strong>du</strong>maintien <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong>, réveils précoces) moins de la moitié en souffraient (figure 11). Cettediscordance entre troubles <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong> et plaintes <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong> a déjà été mise en évidencedans l’article de P. Alvin : la fatigue à l’adolescence [14].35

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