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Troubles du sommeil chez l'adolescent

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« <strong>Troubles</strong> <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong> <strong>chez</strong> l’adolescent : Enquête en médecine générale »faire que les garçons. Cette tendance féminine à la consommation de psychotropes a déjà étésoulignée par M. Choquet [18] dans une enquête INSERM puisqu’elle rapporte que 34 % desadolescentes ont déjà eu recours dans leur vie à des médicaments contre le stress et l’insomnievs 17 % pour les garçons. Cette enquête INSERM montre également que 4 % des filles et 1 %des garçons prennent ce type de médicaments régulièrement, mais dans l’étude présente,aucun des adolescents interrogés ne le signalait. Cette différence était peut-être <strong>du</strong>e au faitqu’il s’agissait d’adolescents, davantage suivis, sur le plan médical.Il faut noter également, que la consommation (occasionnelle) des médicaments pour dormirétait 4,75 fois plus fréquente <strong>chez</strong> les adolescents ayant des troubles <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong> que <strong>chez</strong> lesadolescents sans troubles <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong>.Activités pratiquées :Les adolescents ayant des troubles <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong>, ne regardaient pas plus la télévision avant des’endormir que les adolescents sans troubles (55,6 % vs 53,5%) (figure 16). Ce constat étaitdifférent de celui d’une étude américaine de J. Owens [19], qui montre que la plupart desjeunes regardant souvent la télévision (en particulier au coucher) présente des troubles <strong>du</strong><strong>sommeil</strong>, mais il est vrai que cette étude concerne de plus jeunes enfants (entre 4 et 10 ans).L’utilisation des jeux vidéo ne semblait pas accentuer les troubles <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong> : la proportiond’adolescents jouant à la console avant de s’endormir était sensiblement identique dans lesdeux groupes (groupe présentant des troubles <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong> ou groupe n’en présentant pas- 8,9% vs 9,9 %).Concernant le téléphone, 48,9 % des adolescents souffrant de troubles <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong>téléphonaient avant de dormir contre seulement 14,1 % des autres adolescents (figure 16).Une récente étude suédo-américaine [20] effectuée <strong>chez</strong> 71 a<strong>du</strong>ltes retrouve de façonsignificative <strong>chez</strong> les indivi<strong>du</strong>s exposés à des ondes GSM (similaires à celle <strong>du</strong> téléphoneportable) une augmentation de la <strong>du</strong>rée d’atteinte de la phase de <strong>sommeil</strong> profond (+ 6minutes) et une diminution de la <strong>du</strong>rée de cette phase (- 8 minutes). Dans notre étude ladistinction téléphone portable-téléphone fixe n’était pas faite.Les adolescents de notre étude n’ont pas été interrogés sur la pratique d’activités sportivesavant de s’endormir. Cette question étant très vaste aurait demandé l’élaboration d’unquestionnaire spécifique (type de sport pratiqué, nombre d’heures, forme de pratique –compétition ou loisirs…) et plus long. Ce sujet, qui pouvait constituer une étude à part entière,a donc été écarté volontairement.4.3. Résultats <strong>chez</strong> les adolescents dépressifs ou à tendance dépressiveRépartition dans la population générale :Parmi les adolescents interrogés, une part relativement importante présentait une tendancedépressive, puisque 22,4 % avaient un score compris entre 4 et 6 sur l’échelle ADRS. Une38

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