30.07.2015 Views

Troubles du sommeil chez l'adolescent

Troubles du sommeil chez l'adolescent

Troubles du sommeil chez l'adolescent

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

« <strong>Troubles</strong> <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong> <strong>chez</strong> l’adolescent : Enquête en médecine générale »dépression avérée (score ADRS >=7) n’était retrouvée que <strong>chez</strong> 3,4 % des adolescentsinterrogés (figure 18).La répartition par sexe des adolescents ayant des tendances dépressives ou une dépressionétait relativement proche :• 27,8 % des filles.• 22,7 % des garçons.En revanche, la répartition par âge différait :• Chez les filles, seulement 7,7 % des plus jeunes adolescentes (12-13 ans)présentaient des tendances dépressives ou une dépression avérée. Par contre unpic très net (34.8%) était visible pour les 14-15 ans. Les résultats se stabilisaientensuite autour de 15-19 ans (tableau V)• Chez les garçons, la fréquence des tendances dépressives ou des dépressionsdécroissait avec l’âge passant de 36,4 % <strong>chez</strong> les 12-13 ans à 10 % <strong>chez</strong> les 18-19ans (tableau VI).L’objectif principal de cette recherche était d’étudier le <strong>sommeil</strong> de l’adolescent dépressif ouà tendance dépressive : certains troubles <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong> étaient-ils plus fréquents dans cettepopulation ?<strong>Troubles</strong> <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong>:Ils apparaissaient plus nombreux <strong>chez</strong> ces adolescents (figure 21) ;Trouble de l’endormissement :Les difficultés d’endormissement, bien qu’importantes dans la population générale (26,7 %),étaient près de deux fois supérieures dans la population dépressive ou à tendance dépressive(53,3 %).Trouble <strong>du</strong> maintien <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong> :Les troubles <strong>du</strong> maintien <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong>, relativement peu fréquents dans la population générale(12,1 %) et rarissimes dans la population non dépressive (3,5 %) étaient plus souventretrouvés dans la population d’adolescents dépressifs ou à tendance dépressive puisque plusd’un tiers (36 %) décrivaient ce trouble.Quant aux adolescents présentant un réel trouble <strong>du</strong> maintien <strong>du</strong> <strong>sommeil</strong>, 78,6 % étaientdépressifs ou à tendance dépressive.39

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!