THESE de Virginie DERVAUX

III. DISCUSSION SUR LE CARACTERE GENERALISABLE DEL’ETUDE16 clubs sur les 96 des clubs d’Ile de France ont été visités. L’échantillon de sportifsainsi recrutés représente 6% des licenciés d’Ile de France (4370). La répartition deshommes et des femmes de l’échantillon est comparable à celle de la fédération :Les hommes représentaient 75.6% des licenciés de la fédération, et 77% dansl’étude.Les femmes représentaient 24.4% des licenciés de la fédération, 23% dans l’étude.Il est par contre difficile de savoir si les différentes tranches d’âges sontreprésentatives de celle de la fédération car le système informatique de la fédération nepermet pas une analyse des licenciés par classe d’âge.IV. REPONSE ET DISCUSSION SUR LA QUESTION POSEEDans cette étude portant sur 269 licenciés,avec un total de 268 traumatismespotentiellement graves et 188 traumatismes potentiellement bénins, la pratique duKung Fu Wushu apparaît comme beaucoup plus traumatique que le registreassurantiel de la fédération aurait pu le laisser penser (27 traumatismes en Ile deFrance chez 4370 licenciés, dont 3 traumatismes dans les clubs visités).Il existe des traumatismes bénins pour lesquels on ne s’attend pas à retrouver desdéclarations d’accident au niveau de la fédération : les ecchymoses et les douleurs.Néanmoins 3 douleurs (1 au talon et 2 lombaires) ont nécessité des consultationsmédicales sans déclaration d’accident retrouvé à la fédération et 1 douleur lombaire aentraîné un arrêt de travail de 30 jours sans déclaration assurantielle.Il existe des traumatismes potentiellement bénins pour lesquels ont s’attend à retrouverdes déclarations d’accident : les plaies (en raison des soins qu’ils peuvent occasionner).99