THESE de Virginie DERVAUX

La légende veut qu’un missionnaire du Bouddhisme du grand véhicule, venu des Indesdu Sud par la mer, et surnommé « Bodhidharma », s’installa en Chine pour y enseignerl’atteinte de l’Illumination par la méditation. Da Mo fut le fondateur du courant dubouddhisme Chan (qui devint le bouddhisme Zen au Japon). Mais son enseignementne fut pas accepté par l’Empereur et il se retira à Shaolin. Il forma des disciples à lamaîtrise du corps par l’esprit en s’appuyant sur les techniques de renforcementmusculaire du « Vajramukti » de la caste guerrière indienne. Les technique du Shaolinse diversifièrent avec au 16 ième siècle après JC. une grande contribution de Jue Yuan(moine Shaolin), de Bai Yu-Feng et Li Chieng (expert en combat) qui réalisèrent unvrai travail de codification et de synthèse de leur savoir, permettant de passer des 72techniques de Bodhidharma à 170 techniques reparties en styles : Tigre, Grue, Léopard,Serpent et Dragon, qui se multiplieront par la suite.Quant au 20 ième siècle que les arts martiaux chinois sont introduits en Occident. Oncompte plus de 400 styles de boxe chinoise différents, certains plus traditionnels (ditboxe traditionnelle) et d’autres plus axés sur les performances physiques (dit boxemodernes). Par ailleurs on parle de styles internes et de styles externes comme faisantpartie d’un tout en théorie inséparable, mais de nos jours l’enseignement des artsmartiaux chinois est soit orienté vers des formes externes, favorisant l’approchecombattante comme le Kung-fu Wushu (Shaolin Chuan), ou orienté vers des formesinternes, plus basées sur le développement de l’énergie vitale par des techniques pluslentes et plus en souplesse comme le Tai Chi Chuan.19