THESE de Virginie DERVAUX

V. DISCUSSION DES RESULTATS ET MISE EN PERSPECTIVEIl existe bien des études sur les traumatismes des arts martiaux [1, 2, 8], mais elles sontsoit très générales [1,8], soit la représentation du Kung Fu Wushu y est peu importante[2, 8] pour pouvoir comparer les résultats qui ne prennent en compte que le kung-fuwushu.Par ailleurs aucune étude sur les arts martiaux ne traite de la prise en charge destraumatismes.La seule étude qui se rapproche le plus possible de cette étude est l’étude menée parRichard B. BIRRER [1] qui de la même façon a directement interrogé les sportifs surles traumatismes survenus en entraînement ou en club. Mais elle ne traite que destraumatismes.et ne traite pas des traitements Par ailleurs elle tient compte del’ensemble des arts martiaux et inclus les sportifs de moins de 15 ans, et porte sur lapériode de juillet 1976 à juin 1994. Mais la comparaison des différents traumatismes,de leurs localisations et de leurs fréquences, entre l’étude de Richard B.BIRRER et lanotre, peut faire ressortir quelque différences, permettant ainsi faire ressortir laspécificité des traumatismes dans la pratique du kung fu wushu.Il semble que le risque traumatique soit moins important dans le kung fu wushu quedans l’ensemble des arts martiaux, ainsi la prévalence des traumatismes est plus faibledans notre étude (1.65 contre 2.99 dans l’étude de R.B.BIRRER).Dans notre étude les traumatismes chez les femmes sont proportionnellement plusnombreux. Ceci rejoint certains auteurs [2] qui ont montré que le risque traumatiqueest plus élevé chez les femmes, mais c’est en contradiction avec ce que dit R.B.BIRRER [1]. Cette différence peut s’expliquer du fait de l’ancienneté de l’étude R.B.BIRRER. Elle porte sur les traumatismes survenus entre juillet 1976 et juin 1994, orc’est à ce moment que les arts martiaux ont commencés à se développer [2,4], et ce103