THESE de Virginie DERVAUX

2 plaies sont soignées par des médecins et aucune n’est déclarée, 4 ont été soignéespar le pratiquant avec des STERISTRIP ® et n’ont pas été déclarées.Il existe des traumatismes potentiellement graves pour lesquels on s’attend à retrouverdes déclarations d’accident. Néanmoins on constate que :• Sur les 43 atteintes articulaires vues par un professionnel de santé, 5 ontfait l’objet d’un arrêt de travail alors que seuls 2 traumatismes ont été déclarés.• Sur les 13 atteintes musculaires vues par un professionnel de santéaucune n’a été déclarée, pas même celle immobilisée par une orthèse• Sur les 3 hématomes pris en charge par un professionnel de santé, aucunn’a été déclaré.• Sur 12 suspicions de fracture prises en charge par un professionnel desanté 1 seule a été déclarée, alors que 6 ont été immobiliséesIl n’est pas étonnant que 98% (185) des traumatismes potentiellement bénins ne donnepas lieu à une consultation : leur impact sur l’activité sportive ou la vie quotidienneparait négligeable (sauf pour une douleur lombaire, une plaie et une dent) et ils sontsoignés par le sportif lui-même (51) quand celui-ci l’estime nécessaire. Cestraumatismes bénins nous renseignent essentiellement sur les zones de touches (avantsbras et les jambes). Ils sont fréquents et n’ont aucune conséquence sur la vie courantedu sportif mais leur recensement peut inciter à une meilleure utilisation des protectionsprévues.Par contreil est inquiétant de constater que parmi les 268 traumatismespotentiellement graves, la majorité 73% (197) ne donnent lieu à aucune consultationmédicale, au risque d’un retard de prise en charge de ces traumatismes, de séquelles100