THESE de Virginie DERVAUX

n’est que très récemment que les femmes ont commencé à pratiquer des arts martiauxet particulièrement les formes de combat.Contrairement aux études retrouvées [1, 2] le risque traumatique dans notre étude n’estpas plus élevé chez les sportifs plus âgés, mais est plus important chez les 15/35 ans,ceci peut s’expliquer par la pratique du combat qui est s’en doute plus importante danscette tranche d’âge. Les pratiquants interrogés au-delà de 35 ans étaient le plus souventdes assistants ou des sportifs qui se limitaient à la pratique technique, toutefois il fautrelativiser ces résultats en fonction du type de traumatisme. Ainsi on constate que lesplus de quarante ans sont ceux qui proportionnellement se plaignent le plus souventd’atteinte articulaires et d’atteintes musculaires probablement en raison duvieillissement, ce que décrit le Dr H. TISAL [7]. D’un autre côté les plus jeunes sontceux qui proportionnellement se plaignent le plus souvent de douleurs et de plaiesprobablement en raison de leur inexpérience, du manque de maîtrise des gestes, deplus ce sont ceux qui pratiquent le plus le combat.Comme pour les autres auteurs la majorité des traumatismes se situe aux membresinférieurs [1, 2, 8], mais si on compare la localisation des traumatismes entre notreétude et l’étude de R.B. BIRRER (Tableau XXI) on remarque que dans la pratique dukung fu wushu les atteintes des jambes/cuisses et des genoux pour les membresinférieurs semble plus importantes et au niveau des avant bras pour les membressupérieurs (essentiellement des ecchymoses et des hématomes), par rapport àl’ensemble des arts martiaux. Cette plus grande proportion des traumatismes est sansdoute due aux contraintes plus importantes au niveau des membres inférieurs que dansles autres arts martiaux (réception de saut, positions basses et raz du sol, amplitudedes mouvements importante en technique et en combat, fauchage et crochetage encombat…)104