Quelques artistes de - Unima

marionnettes africains et bien d’autres en Europe. Il permet d’apprécier la prolifique créativité de la troupe
féminine BOUAM dans la conception des marionnettes et son incontestable expérience dans le jeu. Avec ce
spectacle, la Troupe BOUAM est autant à son aise dans les pays francophone que dans les pays anglophone.
Car elle a décidé de monter désormais une version en anglais de ses spectacles, et voyage en ce moment
avec les deux versions de ‘’Kofi's Treasury’’.
Sira Yako :
C’est une mise en scène qui porte sur une douloureuse réalité qu’on voit souvent dans les foyers polygames :
le dédain et la maltraitance des enfants de la coépouse. Cela peut atteindre souvent une dimension inhumaine
quand une des coépouses venaient à mourir. Ce sont quelques aspects de cette grave situation que
connaissent certaines familles polygames, que la Compagnie GASCA-THEATRE nous fait vivre à travers ce
spectacle.
«Sira, une petite fille orpheline de mère, vit
avec sa belle-mère qui lui fait subir toutes
sortes de maltraitance (violence physique,
violence psychologique, travail forcé,
etc.…).Dans cet enfer, Sira trouve un allié en
la personne de Biram, son demi-frère. Dans
leur univers d’enfant, que les adultes, en
général, ont du mal à appréhender, ces
deux enfants rêvent d’un monde meilleur. Ils
se donnent le temps de chanter et de rire
dans cet environnement dans lequel, même
la famille n’est plus en cadre propice pour
leur protection… »
Tout le mérite revient aux trois marionnettistes
de la jeune compagnie GASCA THEATRE, Sira-Yako.
pour cette troisième création de leur histoire.
La réussite de la mise en scène est telle que les spectateurs, notamment les enfants, souffrent avec la petite
Sira dans les durs moments de sa maltraitance. Sira Yako (Pardonne-moi Sira) est un spectacle à voir pour se
rendre compte du progrès de cette étonnante Compagnie ivoirienne GASCA-THEATRE.
Le prince du soleil :
Dans un mélange de théâtre de comédiens
et de marionnettes soutenu par une de
danse de type classique au rythme d’un tamtam,
le spectacle commence par des notes
de flute.
Les deux comédiens marionnettistes avec
une impeccable occupation scénique, dans
un style plutôt narratif, nous montre la
curieuse aventure du jeune prince qui a
appris un jour auprès d’un devin, qu’il est de
la lignée des fils du soleil. « Parun aprèsmidi
ensoleillé, l’idée d’aller à la quête de la
tanière du Soleil lui traverse l’esprit. Il
embarque avec lui dans cette turbulente aventure, Le prince du soleil.
son éternel compagnon Tapsibanana qui lui sert
depuis des ustres de garde de corps. Il découvrira bien plus tard que le Soleil dont lui parlait l’oracle n’était
pas ce Soleil qui scintille au dessus de nos têtes, mais la connaissance de sa lumière intérieure. »
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