Quelques artistes de - Unima

Chacune des compagnies a donné durant ses trois jours chacune 9 spectacles, devant un public de 150 à 200
personnes. Il faut dire que la petitesse de notre théâtre a cependant refusé du monde le jour de la clôture.
C'est donc, deux marionnettistes par compagnie qui ont gratifié notre différent public. Ainsi un total de sept
marionnettistes, en comptant celui de Marionnette Sans frontière, qui ont gratifié trois jours durant notre public
de belles histoires de Marionnettes.
La Cie Kouka:
La Compagnie Kouka , a campé son spectacle sur l'arbre de Noël dénommé:'' le sapin sacré du père Noël'',
car bientôt ce sera la fête des enfants, le père Noël pour l'occasion allait leur distribuer des cadeaux à chacun,
le jour venue. C'est donc ensemble que le public a entonné la chanson « Petit Papa Noël » et applaudit les
belles marionnettes qui ont joué pour eux.
La Cie Palingwendé:
Poko et Raogo,deux brillants jeunes écoliers ,étaient la fierté de leurs parents respectifs. Voilà qu’un jour
Raogo, le jeune garçon décide de faire l'école buissonnière, préférant s'adonner à la chasse aux oiseaux, aux
reptiles et autres...Il sera puni par ses parents pour avoir menti. Grâce aux conseils de son grand père, Raogo
reviendra à la raison et reprendra le chemin de l'école. Une pièce de sensibilisation pour nos amis les
scolaires; qui après avoir beaucoup ries des frasques de Raogo, en redemandaient car certains d'entre eux se
sont sentis indexer.
La Cie Miroir
C'est une histoire riche en enseignement traditionnel que la compagnie Miroir a bien voulu nous offrir. Une
histoire, jadis où le masque avait encore son caractère protecteur et éducatif des enfants du village. Le
masque allait jusqu'à faire peur aux enfants récalcitrants qui n'écoutaient plus leurs parents malgré que ces
derniers les punissent pour leurs innombrables fautes. Ainsi ''Kékéréké , le Bombandé'' revalorise la pratique
du masque africain. Et c'est dans un très beau décore, fait d'un castelet encastré dans un tronc de Baobab
que la Cie Miroir nous livre les secrets du masque protecteur, ramenant le jeune adolescent très vite à la
raison et à l'obéissance .Il inflige une grosse peur à l'enfant qui allait seul en brousse se promener jusqu'à très
tard.
La Cie Marionnette Sans frontière:
Elle a assurée les volets animation et donné un sketch sur le ''maraboutisme''. Un regard sur les mauvaises
vertus de cette pratique sur la vie des jeunes diplômés sans emploi. Où, la jeunesse sans emploi et sans
repère, cherchent a réussir cout que coute, et s'adonnent à des pratiques occultes et douteuses. Et cela ne fini
pas toujours comme on l'aurait souhaité au risque d'y perdre sa vie.
C'est donc un public fort heureux d'avoir participé à ces trois jours dédiés à la Marionnette que l'équipe a pris
rendez-vous pour l'année prochaine.
Bilan :
Au regard de ces trois jours, nous(UMAB), nous pouvons dire sans risque de nous tromper que ces trois jours
furent des moments difficiles, mais remplis de bonheur. Car notre objectif a été atteint malgré le manque de
moyen financier qui a occasionné la limitation des spectacles et la participation de plus de compagnies, ainsi
que le manque de visibilité et d'information sur le plan National et International.
Cependant, cela nous a rapproché d'avantage et nous a donné une bonne leçon de solidarité, comme dirait
l'autre ''l'union fait la force''. C'est donc tous unis que nous projetons de réitérer cette manifestation car, c'est
nous pour le moyen
de faire vivre la marionnette au Burkina.
Nos perspectives d’avenir :
1- Créer un de diffusion de spectacles à travers le Burkina et dans le reste du monde;
2- Promouvoir des spectacles de qualités par la professionnalisation du secteur;
3- Initier des ateliers pour les jeunes et des formations pour les professionnelles;
4- Faire de la Semaine de la Marionnette un événement annuel;
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