JAD 13

TAÏJI QUAN, QI GONG :
LE DUO ÉNERGÉTIQUE GAGNANT
© Pixabay
Les arts martiaux
sont présents sur
les quais de Loire,
grâce aux clubs qui se
délocalisent. Zoom sur
l’un d’entre eux, qui
fête cette année son
dixième anniversaire,
l’USO Taiji Quan.
Durant l’été, découvrez
le Tai chi Chuan et
le Qi Gong au jardin
de la Charpenterie
et place de la République,
Jeudis 5 et 12 juillet,
et 23 août,
de 18h30 à 20h
Samedi 15 septembre
de 10h à 12h
Renseignements :
usorleans.org, rubrique Taiji Quan
Pascal Vasselle : 06 76 75 57 42
Le Taiji Quan ou Taichi chuan est un art
martial interne, contrairement au karaté
ou au kung-fu qui eux, sont des arts
externes. Le Qi Gong est quant à lui un art
énergétique, qui fait circuler l’énergie dans
le corps, comme un souffle de vie.
Pascal Vasselle est 5 ème dan de karaté,
mais il a adopté le Taïchi il y vingt ans.
« Pour faire circuler les flux, dit-il, et gérer
l’énergie ». Aujourd’hui, il enseigne cet
art asiatique ancestral à des adultes en
recherche d’un bien-être nouveau.
Dans leur salle de l’Argonote, ils
décomposent ensemble les mouvements
les plus ordinaires, comme la marche, en
transférant les masses, en jouant sur les
articulations. Tout est réfléchi, calculé,
appris par cœur jusqu’à devenir une
évidence.
Les mouvements sont synchronisés et
exécutés dans un silence quasi religieux.
« On cherche l’efficacité du mouvement
martial », ajoute Pascal qui commente et
corrige le travail des élèves.
Dans une lenteur assurée et mesurée,
chacun se meut selon un rituel millimétré,
comme une chorégraphie.
Les mouvements ont des noms :
« Porter le tigre vers la montagne »,
« séparer la crinière du cheval sauvage »,
« saisir la queue de l’oiseau ».
Il faut à tous prix tenir les lignes,
c’est-à-dire aligner les chevilles,
les genoux, le bassin et les épaules.
Rien n’est simple dans les arts du bout du
monde, mais pour celui qui comprend, qui
s’investit et cherche la cohérence de son
corps, le bien-être n’est jamais loin.
Le Taïchi compte un grand nombre
d’écoles et de pratiques différentes. « Rien
de surprenant à cela. La Chine est un pays
immense, rappelle Pascal Vasselle, ce qui
explique la diversité de ces pratiques qui ont
vu le jour au fil des siècles ». L’avantage est
que chacun trouve celle qui lui convient
selon sa forme physique, son âge et son
exigence. L’USO Taiji Quan et Qi Gong
enseigne plus de six heures par semaine à
l’Argonote, mais aussi dans les jardins de
l’évêché les lundis soir de juillet. Ils sont
plus de cinquante adeptes à partager le
plaisir du « souffle de la vie ». Vingt-huit
minutes de travail du corps gauche, puis
autant à droite, jusqu’au ressenti des
énergies comme le feu, la terre et l’eau.
« Il faut savoir prendre le temps de s’écouter
et de s’étudier, poursuit Pascal, avant de
passer au martial ».
Si vous avez envie de gérer vos énergies
et de savoir les canaliser, détendre vos
muscles, prendre conscience de votre
corps et savoir l’équilibrer, les cent-huit
mouvements du Taïchi chuan et du
Qi Gong sont pour vous. n
Magazine JAD / 39