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Désolé j'ai ciné #9

Au programme de ce 9e numéro : on revient sur la trilogie Incassable/Split/Glass, des rétrospectives de M. Night Shyamalan et Robert Zemeckis, Dragons 3, pas mal de critiques, une tribune pour défendre le cinéma d'animation, des séries et des chroniques DVD entre autres.

Au programme de ce 9e numéro : on revient sur la trilogie Incassable/Split/Glass, des rétrospectives de M. Night Shyamalan et Robert Zemeckis, Dragons 3, pas mal de critiques, une tribune pour défendre le cinéma d'animation, des séries et des chroniques DVD entre autres.

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120<br />

les chroni<br />

Burning de Lee Chang-Dong - 2018<br />

(2h28), avec Yoo Ah-in, Jeon Jong-seo<br />

et Steven Yeun. En DVD le 5 février.<br />

«Burning» est de ces films qui s’immiscent<br />

dans nos souvenirs pour y venir s’y terrer<br />

et nous laisser un étrange goût. Celui d’être<br />

passé à côté de quelque chose. Il muri doucement<br />

pour finalement s’instaurer comme<br />

l’un des grands films de l’année 2018.<br />

Inspiré par le livre intitulé «Les Granges Brulées»,<br />

Lee Chang-dong nous donne à voir<br />

l’évolution de Jongsu au sein d’un étrange<br />

triangle de relations. Tout à fait par hasard,<br />

il rencontre Haemi, une vielle connaissance<br />

d’enfance à qui il se lie très vite. Cette dernière<br />

lui demande de bien vouloir s’occuper<br />

de son chat pendant son absence puisqu’elle<br />

part en Afrique pour vivre l’expérience des<br />

Great Hunger, ces gens jeunes avides de découvrir<br />

un sens à la vie. Mais sa relation avec Haemi se voit contraint lorsque celle-ci<br />

rentre accompagné de Ben, un jeune homme étrangement tranquille et visiblement aisé.<br />

Lee Chang-dong joue ainsi avec son spectateur et ses attentes en faisant doucement grimper<br />

la tension tout en veillant à parsemer son histoire d’indices (ou non) sur la véritable<br />

nature de Ben. On évolue ainsi sur une pente qui ne cesse de sembler de plus en plus descendante.<br />

Mais le réalisateur réussit à insuffler à certaines scènes un souffle presque mystique<br />

et voir danser Haemi face à un couché de soleil sur du Miles Davis est définitivement<br />

un grand moment de <strong>ciné</strong>ma.<br />

Baptiste Andre

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