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Désolé j'ai ciné #9

Au programme de ce 9e numéro : on revient sur la trilogie Incassable/Split/Glass, des rétrospectives de M. Night Shyamalan et Robert Zemeckis, Dragons 3, pas mal de critiques, une tribune pour défendre le cinéma d'animation, des séries et des chroniques DVD entre autres.

Au programme de ce 9e numéro : on revient sur la trilogie Incassable/Split/Glass, des rétrospectives de M. Night Shyamalan et Robert Zemeckis, Dragons 3, pas mal de critiques, une tribune pour défendre le cinéma d'animation, des séries et des chroniques DVD entre autres.

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02/01<br />

UN BEAU VOYOU<br />

DE PLUCAS BERNARD. AVEC<br />

CHARLES BERLING, SWANN<br />

ARLAUD… 1H44<br />

La comédie en France ça passe ou ça<br />

casse, et soyons réalistes, souvent ça casse.<br />

Pourtant il y a de ces comédies qui sortent<br />

absolument des sentiers battus autant dans<br />

leur scénario que dans leur audace visuelle<br />

et «Un beau voyou» fait définitivement<br />

partie de cette catégorie.<br />

À l’aube de sa retraite, le commissaire<br />

Beffrois reste sur sa faim jusqu’à ce qu’on<br />

vol de tableau attire son attention et le<br />

pousse à enquête sur ce qui s’avère un<br />

voleur de tableaux en série qui avait réussi<br />

à sévir jusque là sous les radars de la<br />

police. Visiblement audacieux, entraîné et<br />

littéralement invisible, le commissaire va<br />

redoubler de ruse pour arriver à mettre la<br />

main sur ce voleur. Le film débute sur une<br />

scène plutôt atypique : un jeune voleur<br />

s’introduit dans un appartement où rien<br />

ne semble de valeur, alors qu’il commet<br />

son méfait le propriétaire de l’appartement<br />

rentre chez lui et le surprend en lui disant<br />

qu’il est commissaire. Scène surréaliste :<br />

le commissaire lui demande de s’assoir et<br />

lui propose un jus de fruit. C’est ainsi que<br />

s’ouvre le film sur le personnage de Beffrois,<br />

un commissaire bientôt à la retraite dont le<br />

credo semble plus être le jemenfoutisme<br />

qu’autre chose à en juger ses chemises<br />

hawaïennes à tel point qu’il laisse le voleur<br />

repartir - après avoir récupéré ses effets<br />

personnels bien sûr -. Drôle de personnage<br />

qu’est ce commissaire et pourtant déjà si<br />

fascinant, encore plus lorsque s’entame la<br />

relation entre lui et Bertrand, petit escroquer<br />

immobilier à ses heures perdues et grand<br />

voleur d’oeuvres d’art une fois la nuit<br />

tombée.<br />

Un véritable jeu du chat et de la souris qui<br />

s’entame entre les deux pour nous offrir<br />

répliques juteuses mais également une<br />

course poursuite sur les toits de Paris aussi<br />

inédite qu’assez impressionnante. Nouveau<br />

visage du <strong>ciné</strong>ma français - après le succès<br />

de «Petit Paysan» -, Swann Arlaud prête<br />

ses traits innocents à cet élégant voleur<br />

tandis que Charles Berling nous offre une<br />

performance tout en humour et légèreté.<br />

«Un beau voyou» est une petite bulle fraiche<br />

et légère aussi audacieux que élégant.<br />

Margaux Maekelberg<br />

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