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• Rencontres d’artistes3 peintres et un sculpteurDu 03 juillet au 12 juillet, la Galerie de l'Orme de Biscarrosse reçoit 4 artistes simultanément.Rencontre avec Françoise, Sybile, Michel et Véronique qui nous présentent une de leurs oeuvres préférées.Françoise Castaing« Je peins depuis environ 6 ans, lorsqueje suis venue m’installer à Biscarrosse »confie Françoise. Spécialisée dans l’acryliqueet les pastels, c’est au sein de l’associationExpressions qu’elle a initié un atelieracrylique qui a connu beaucoup desuccès. C’est sa troisième exposition à la Galerie de l’Orme.Elle présente « Bouquet rouge », une acrylique de 40x40qui a pour elle été « une évidence ». « Je suis très attachéeaux couleurs dans mes tableaux, la première question queje me pose lorsque je vois quelque chose que je pourraispeindre c’est : qu’est-ce que je mettrais comme couleurssi j’avais à le peindre » nousdit l’artiste. Et les toiles qu’elleprésente lors de cette expositionsont toutes basées surune étude de couleurs quivient « selon mon inspiration» s’imposer sur chacuned’entre elles comme un pointd’accroche qui attire l’œilavant de découvrir l’œuvrequi se cache derrière.Sybile Denot« J’ai commencé à peindre au berceau »,assène dans un grand éclat de rire Sybilequi, quant à elle, œuvre depuis prèsde 20 ans. Egalement membre d’Expressions,elle a commencé la peinture enprenant des cours sur la région toulousaine.En particulier concernant la technique de l’huile aucouteau. « J’ai tout de suite adoré car je trouve que le couteaudonne une vie au tableau, il y a du relief, de la matière,lorsqu’on travaille au couteau, c’est moins net, mais plusexpressif ». Elle présente « Mirage IV », une huile couteauet pinceau de 100x50, réalisée en hommage à la passionpour l’aéronautique et le modélisme de son mari, pilote àl’ENAC. « Dans la famille on est attaché à l’aviation, et j’aitoujours vu ce modèle réduit dans le bureau de mon mari.Un jour, je me suis décidée ».Crédits photos : les quatre artistes exposés.Michel Gaussou« Je m’amuse à assembler et à coller desobjets hétéroclites que je récolte au gréde mes promenades et des brocantes,au pif, selon mon humeur » nous dit leseul homme de l’exposition. C’est unepremière pour le sculpteur qui attachebeaucoup d’importance à l’attitude, au mouvement. « Lorsqu’ellessont terminées, je pose mes sculptures à un endroitoù je passe régulièrement dans la maison. Si au boutde 15 jours cela m’ennuie, je casse. Si elle y est toujoursau bout d’un mois, elle est définitive ». Il pésente ici « Leplongeur », sculpture née d’un galet qu’il n’a pas chiné surles plages landaises maisbien sur les plages normandesd’Etretat. « Surcette sculpture, c’est vraimentla forme qui m’a pluet qui m’a conduit à l’exposer».Véronique Ducourneau« J’ai commencé à peindre il y a 8 ans,quand les enfants sont partis et que jeme suis retrouvée avec du temps dontje ne savais pas trop quoi faire ». Véroniquea d’abord été attirée par l’aquarelleà laquelle elle s’est essayée sur depetits modèles de tableaux. Lasse de ne « trouver aucuncours qui me convienne » pour cette technique, elle s’estorientée très vite vers la peinture à l’huile, à laquelle cettefois-ci elle a pu se former à Bordeaux. Elle présente « Chapolline», une huile sur toile de 100x100 qui représente sapetite fille prenant la pose devant une œuvre de street artparisienne. « J’ai adoré la photo prise par ma fille, elle m’ainspirée de suite et j’ai voulu la reproduire sur une toile ».L’humain, et en particuliersles enfants, s’est viteimposé comme thèmede prédilection à l’artiste,elle aussi membre del’association Expressions.11