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prochain. Pourtant, ils l’avouent : leur politique stricte <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s vignes ne les a pas<br />
aidés contre le mildiou.<br />
« En culture biologique, on a peu <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its pour lutter contre ce type <strong>de</strong> parasite, explique<br />
Vincent. Le peu qu’on pulvérise dans nos vignes est tout <strong>de</strong> suite ressuyé par <strong>de</strong>s gros cumuls<br />
<strong>de</strong> pluie. Et après, pour repasser, il faut attendre que ça sèche. Il faut rester philosophe. Il<br />
faut se dire que, <strong>de</strong> temps en temps, on aura une vendange à pertes à cause <strong>de</strong> ça. D’où<br />
l’avantage d’avoir la réserve en Champagne, qui nous permet d’avoir <strong>de</strong>s vins en stock. Il<br />
faudrait que, les bonnes années, on puisse rentrer plus <strong>de</strong> raisins que la réserve l’autorise<br />
pour pouvoir palier à une catastrophe comme celle que nous vivons. »<br />
« À mon avis, les viticulteurs bios seront les plus touchés par ce fléau, ajoute Christine. Les<br />
exploitations en viticulture conventionnelle <strong>de</strong>vraient mieux s’en sortir, même si ça va les<br />
impacter quand même. »<br />
Interrogée hier soir sur le nouveau ren<strong>de</strong>ment, celle-ci se dit « partagée ». « On est satisfait<br />
car on réclamait minimum 9 000 kg par hectare. On aurait juste préféré que ce soit un an<br />
plus tôt. »