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PANORAMA DE PRESSE<br />
Du <strong>22</strong>-<strong>07</strong>-<strong>2021</strong><br />
SOMMAIRE<br />
- Politique…………………………………………………………………………..…………..…p.2-31<br />
- People…………………………………………………………..…………………………………p.32-33<br />
- Viticulture-Environnement….…………………………………………………………..p.34-38<br />
- Economie-Filière……………………………………….……………..……………..……...p.39-44<br />
- Tourisme………………………………….…………………..………………………….……..p.45-47<br />
- Culture-Patrimoine-Exposition…..……………………………………………………p.48-49<br />
- Dégustations-Concours.…………………………………………………………………..p.50-52<br />
Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />
le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />
www.sgv-champagne.fr<br />
17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 90176 • 51205 Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27<br />
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Radio<br />
• ■ FRANCE BLEU CHAMPAGNE-ARDENNE<br />
(<strong>22</strong>/<strong>07</strong>/21 à <strong>07</strong>:45 | 00:05:39) : « France Bleu<br />
Champagne-Ar<strong>de</strong>nne matin » Grégory Duchatel,<br />
Stéphane SUBIELA<br />
L'invité - Le vendange <strong>2021</strong> en Champagne était<br />
fixé hier à 10 000 kilos par hectare. Itw <strong>de</strong><br />
Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat général<br />
<strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> la Champagne.<br />
https://www.luqi.fr/#/diffusion/budget/a2t2p000001AH80AAG/user/0035700002FdLDZAA3/notification/6<br />
0000000210195150?key=cc2734d1ddf7503095d26d64154e4bbf&origine=3
Radio<br />
• ■ FRANCE BLEU CHAMPAGNE-ARDENNE<br />
(<strong>22</strong>/<strong>07</strong>/21 à 09:00 | 00:01:38) : « Côté Culture<br />
France Bleu Champagne-Ar<strong>de</strong>nne » Stéphane<br />
SUBIELA<br />
Journal - Les vendages <strong>2021</strong> en Champagne<br />
étaient fixés, hier, à 10 000 kilos par hectare.<br />
L'interview <strong>de</strong> Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong><br />
Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> la<br />
Champagne, est à réécouter sur la chaîne.<br />
https://www.luqi.fr/#/diffusion/budget/a2t2p000001AH80AAG/user/0035700002FdLDZAA3/notification/6<br />
0000000210195263?key=34d71f7db293617213c26d6a20d1f0ca&origine=3
Radio<br />
• ■ FRANCE BLEU CHAMPAGNE-ARDENNE<br />
(21/<strong>07</strong>/21 à 12:04 | 00:00:31) : « 12h le journal -<br />
France Bleu Champagne-Ar<strong>de</strong>nne »<br />
Le ren<strong>de</strong>ment maximal fixé, ce matin, pour les<br />
prochaines vendanges en Champagne, est jusqu'à<br />
10 000 kilos <strong>de</strong> raisins par hectare. Maxime<br />
Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> SGV, dit qu'heureusement,<br />
il y a la réserve.<br />
https://www.luqi.fr/#/diffusion/budget/a2t2p000001AH80AAG/user/0035700002FdLDZAA3/notification/6<br />
0000000210194615?key=1f4e2e62846a9e4aefd565<strong>de</strong>8f6f1a1a&origine=3
Vendanges <strong>2021</strong> en Champagne : le<br />
ren<strong>de</strong>ment commercialisable fixé à 10.000<br />
kilos par hectare<br />
Mercredi 21 juillet <strong>2021</strong> à 15:14 -<br />
Par Sophie Constanzer, France Bleu Champagne-Ar<strong>de</strong>nne<br />
Épernay<br />
Représentants <strong>de</strong>s vignerons et <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> champagne se sont mis d'accord ce mercredi<br />
21 juillet sur un ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> 10.000 kilos par hectare pour la vendange <strong>2021</strong>. Une année qui<br />
est marquée par les aléas climatiques et une forte reprise <strong>de</strong>s expoRtations.<br />
Le ren<strong>de</strong>ment commercialisable pour la vendange <strong>2021</strong> en Champagne a été fixé ce<br />
mercredi 21 juillet lors d'une réunion au Comité interprofessionnel <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> Champagne<br />
(CIVC) à Epernay : 10.000 kilos par hectare. La filière table donc sur <strong>de</strong>s prévisions <strong>de</strong><br />
ventes <strong>de</strong> 300 millions <strong>de</strong> bouteilles. C'est bien plus que l'année <strong>de</strong>rnière où le quota<br />
maximum <strong>de</strong> raisin avait été fixé, non sans difficultés, à 8.000 kilos par hectare dans un<br />
contexte <strong>de</strong> crise sanitaire et <strong>de</strong> baisse <strong>de</strong>s expéditions.<br />
On ne peut pas faire <strong>de</strong> bilan qualitatif et quantitatif pour l'instant -- Maxime Toubart<br />
Les vendanges 2020 avaient été historiquement précoces, commençant par endroits dès le 20<br />
août, avec une quantité et une qualité exceptionnelles. Ce ne sera pas le cas pour ces<br />
vendanges <strong>2021</strong>, "impossible <strong>de</strong> faire un bilan pour l'instant" explique Maxime Toubart,
prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons. Car l'année a été marquée par les aléas<br />
climatiques -gel, grêle- au printemps et une pluviométrie exceptionnelle en juin et juillet<br />
notamment propice au développement <strong>du</strong> mildiou dans les vignes.<br />
Une nouvelle réunion le 2 septembre<br />
Une nouvelle réunion <strong>du</strong> Comité Champagne est ainsi prévue le 2 septembre pour<br />
déterminer la part qui pourra être tirée <strong>de</strong> la réserve. Par endroits, le ren<strong>de</strong>ment agronomique<br />
pourrait ne pas dépasser les 2.500 kg par hectare en raison <strong>de</strong>s intempéries, et certains<br />
vignerons ne pourraient peut-être même pas vendanger. "C'est inédit parce que c'est assez<br />
rare que le ren<strong>de</strong>ment agronomique est beaucoup plus faible que le ren<strong>de</strong>ment technique fixé<br />
par la filière", reconnaît Maxime Toubart qui ajoute : "la réserve interprofessionnelle a été<br />
créé notamment pour palier à une pénurie <strong>de</strong> vendange donc oui on va massivement utiliser<br />
cette réserve".<br />
Les chiffres <strong>de</strong> l'export "excellents" sur les 6 premiers<br />
mois <strong>de</strong> l'année<br />
Le ren<strong>de</strong>ment maximum fixé pour la vendange <strong>2021</strong> tient compte <strong>de</strong>s expéditions <strong>de</strong><br />
champagne qui ont fait un bond spectaculaire sur les six premiers mois <strong>de</strong> l'année. "C'est<br />
une reprise inespérée sur les 6 premiers mois <strong>de</strong> l'année <strong>2021</strong> grâce à l'export, tiré par les<br />
Etats-Unis, la Gran<strong>de</strong> Bretagne, mais aussi l'Allemagne et l'Italie", souligne Jean-Marie<br />
Barillère, co prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Comité Champagne. La hausse <strong>de</strong>s exportations est <strong>de</strong> 15% par<br />
rapport aux six meilleurs mois <strong>de</strong> l'année 2018, année historique <strong>du</strong> point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s<br />
expéditions.<br />
Un bémol tout <strong>de</strong> même : les ventes en France ne bondissent pas. "On voit que ça ne repart<br />
pas sur le marché français, or une bouteille <strong>de</strong> champagne sur 2 est ven<strong>du</strong>e en France donc<br />
on a <strong>de</strong>s questions aussi sur l'avenir à court terme", admet Maxime Toubart.
Date : 21 juillet <strong>2021</strong><br />
Journaliste : chd/eva/jpa<br />
Pays : FR<br />
Périodicité : Quotidien<br />
Page 1/1<br />
21/<strong>07</strong>/<strong>2021</strong> 13 :55:57<br />
Vignerons et maisons <strong>de</strong> champagne fixent à 10.000 kilos à l'hectare<br />
le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la vendange <strong>2021</strong><br />
Le bureau exécutif <strong>du</strong> Comité Champagne, regroupant vignerons et gran<strong>de</strong>s maisons, a<br />
décidé mercredi à Epemay (Marne) <strong>de</strong> fixer à 10.000 kilos à l'hectare le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la<br />
vendange <strong>2021</strong>, soit une pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> 300.000 millions <strong>de</strong> bouteilles.<br />
En 2020, le quota maximum <strong>de</strong> raisin commercialisable avait été fixé à 8.000 kg à l'hectare<br />
après une négociation longue et difficile entre vignerons et maisons dans un contexte <strong>de</strong><br />
crise sanitaire et <strong>de</strong> baisse <strong>de</strong>s ventes.<br />
"Cette décision mesurée et optimiste illustre bien la confiance <strong>de</strong> tous les acteurs dans la<br />
pérennité et la solidité <strong>de</strong> la filière", a réagi dans un communiqué le co-prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Comité<br />
Champagne - ex-comité interprofessionnel <strong>du</strong> vin <strong>de</strong> Champagne - Maxime Toubart, par<br />
ailleurs prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons.<br />
Sur faire d'appellation champagne, les vignerons fournissent environ 80% <strong>de</strong><br />
l'approvisionnement <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s maisons.<br />
"Ces bons chiffres témoignent d'une reprise vigoureuse au niveau mondial", a aussi<br />
commenté Jean-Marie Barillère, co-prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> comité et prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s maisons<br />
<strong>de</strong> champagne.<br />
Selon le Comité Champagne, les expéditions <strong>du</strong> premier semestre <strong>2021</strong> sont en hausse <strong>de</strong><br />
50% par rapport à 2020 (245 millions <strong>de</strong> bouteilles, en baisse <strong>de</strong> 18% par rapport à 2019).<br />
Le Comité note que "cette forte croissance à l'export est essentiellement tirée par l'Europe,<br />
l'Amérique <strong>du</strong> Nord et l'Australie". Il note cependant que "le marché français retrouve <strong>de</strong>s<br />
couleurs en ce début d'été".<br />
Le bureau exécutif <strong>du</strong> Comité Champagne se réunira début septembre pour déci<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s<br />
autres mesures applicables à la vendange, notamment les dates <strong>de</strong> début.<br />
En 2020, la vendange avait été exceptionnellement précoce, débutant dans certaines<br />
communes dès le 20 août.<br />
Cela ne <strong>de</strong>vrait pas être le cas cette année après les gels et la grêle au printemps, les<br />
importantes pluies <strong>du</strong> début <strong>de</strong> l'été et les premières attaques <strong>de</strong> mildiou.<br />
chd/eva/jpa<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
VIGNERONS 2723641600504
Champagne: ren<strong>de</strong>ment tirable réhaussé pour <strong>2021</strong><br />
face au rebond <strong>de</strong>s ventes<br />
Compte tenu <strong>de</strong>s bons résultats <strong>de</strong>s expéditions <strong>du</strong> champagne au premier semestre et <strong>de</strong>s<br />
perspectives positives à moyen terme, le bureau exécutif <strong>du</strong> Comité Champagne (interprofession) a<br />
établi le ren<strong>de</strong>ment tirable <strong>de</strong> la filière à 10 000 kg <strong>de</strong> raisin à l’hectare, a-t-il indiqué le 21 juillet.<br />
Pour la vendange 2020, il avait été fixé au niveau exceptionnellement bas <strong>de</strong> 8 400 kg, pour tenir<br />
compte <strong>de</strong> la mévente <strong>du</strong> champagne et <strong>du</strong> risque <strong>de</strong> surplus. Il remonte, mais reste toutefois<br />
inférieur aux niveaux habituels. Le ren<strong>de</strong>ment tirable était fixé à 10 200 kg pour 2019 et à 10 800<br />
pour les trois années précé<strong>de</strong>ntes. Actuellement, la croissance est tirée sur le marché français «avec<br />
la levée <strong>de</strong>s mesures sanitaires», et à l’export «par l’Europe, l’Amérique <strong>du</strong> Nord et l’Australie».<br />
Édité par AGRA Groupe REUSSIR AGRA, SAS au capital <strong>de</strong> 330.846 euros . 1 rue Léopold Sédar Senghor, 14460 COLOMBELLES - RCS Caen<br />
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Responsable <strong>de</strong>s informations <strong>quotidien</strong>nes : Mathieu ROBERT — directrice <strong>de</strong>s rédactions : Nicole OUVRARD — directeur <strong>de</strong> publication :<br />
Thibaut DE JAEGHER<br />
Abonnements : abonnement@agra.fr ou http://www.agra.fr/abonnement/<br />
REPRODUCTION INTERDITE SAUF ACCORD.
Champagne : ren<strong>de</strong>ment tirable réhaussé pour <strong>2021</strong> face<br />
au rebond <strong>de</strong>s ventes<br />
Par Rédaction La Marne Agricole, le 21/<strong>07</strong>/<strong>2021</strong> (mis à jour le <strong>22</strong>/<strong>07</strong>/<strong>2021</strong> à 06:00)<br />
Compte tenu <strong>de</strong>s bons résultats <strong>de</strong>s expéditions <strong>du</strong> champagne au premier semestre et <strong>de</strong>s<br />
perspectives positives à moyen terme, le bureau exécutif <strong>du</strong> Comité Champagne<br />
(interprofession) a établi le ren<strong>de</strong>ment tirable <strong>de</strong> la filière à 10 000 kg <strong>de</strong> raisin à l’hectare, a-<br />
t-il indiqué le 21 juillet. Pour la vendange 2020, il avait été fixé au niveau exceptionnellement<br />
bas <strong>de</strong> 8 400 kg, pour tenir compte <strong>de</strong> la mévente <strong>du</strong> champagne et <strong>du</strong> risque <strong>de</strong> surplus. Il<br />
remonte, mais reste toutefois inférieur aux niveaux habituels. Le ren<strong>de</strong>ment tirable était fixé à<br />
10 200 kg pour 2019 et à 10 800 pour les trois années précé<strong>de</strong>ntes. Actuellement, la<br />
croissance est tirée sur le marché français «avec la levée <strong>de</strong>s mesures sanitaires», et à l’export<br />
«par l’Europe, l’Amérique <strong>du</strong> Nord et l’Australie».<br />
En direct d'AGRA <strong>presse</strong>
Date : 21/<strong>07</strong>/<strong>2021</strong><br />
Heure : 14:24:47<br />
Journaliste : Au<strong>de</strong> Lutun<br />
www.vitisphere.com<br />
Pays : France<br />
Dynamisme : 4<br />
Page 1/3<br />
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La belle météo <strong>de</strong>s marchés contrebalance le mauvais temps au<br />
vignoble<br />
Les <strong>de</strong>ux co-prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> l'interprofession tenaient une conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong> ce 21 juillet. - crédit photo :<br />
Au<strong>de</strong> Lutun<br />
Les représentants <strong>du</strong> vignoble et <strong>du</strong> négoce se sont accordés ce matin sur un ren<strong>de</strong>ment tirable <strong>de</strong> 10 000 kg/<br />
ha pour la vendange <strong>2021</strong>. Les très bonnes ventes <strong>du</strong> premier semestre laissent envisager une belle année<br />
sur le plan commercial.<br />
A l'opposé <strong>de</strong> l'an <strong>de</strong>rnier , c'est dans un climat visiblement déten<strong>du</strong> qu'ont été prises les décisions<br />
interprofessionnelles sur les vendanges <strong>2021</strong>. Le ren<strong>de</strong>ment sera <strong>de</strong> 10 000 kg/ha tirables, contre 8 000 kg/ha<br />
en 2020. « Nous sommes en train <strong>de</strong> connaitre le meilleur premier semestre [commercial] que la Champagne<br />
ait connu, se réjouit Jean-Marie Barillère, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong> Champagne (UMC) et coprési<strong>de</strong>nt<br />
<strong>du</strong> Comité Champagne. Les ventes sont 14 % supérieures à celles <strong>du</strong> premier semestre 2018, qui<br />
était le semestre le plus performant. Les ventes à l'export sont très dynamiques, alors que la France reste en<br />
retrait. Ce niveau <strong>de</strong> ventes est inespéré, mais il faut rester pru<strong>de</strong>nt car le contexte est incertain ».<br />
Si les ventes retrouvent un regain <strong>de</strong> dynamisme après une année 2020 morose, la situation dans les vignes<br />
reste compliquée, avec une attaque <strong>de</strong> mildiou très virulente . Une frange importante <strong>du</strong> vignoble n'atteindra<br />
pas ces 10 000 kg/ha. « Il est trop tôt, à <strong>de</strong>ux mois <strong>de</strong>s vendanges, pour se prononcer sur la quantité <strong>de</strong><br />
la récolte, précise Maxime Toubard, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat Général <strong>de</strong>s Vignerons (SGV) et co-prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong><br />
Comité Champagne. Nous observons une forte disparité entre les différentes régions selon la pluviométrie.<br />
Un ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> 10 000 kg/ha est optimiste et réaliste. Nous savons que beaucoup <strong>de</strong> vignerons vont utiliser<br />
leur réserve indivi<strong>du</strong>elle » .<br />
"0 herbici<strong>de</strong> en 2025"<br />
Maxime Toubard confirme que « l'ambition <strong>du</strong> zéro herbici<strong>de</strong> en 2025 est là et reste intacte » , même si le<br />
travail <strong>du</strong> sol et l'enherbement n'ont pas facilité les passages <strong>de</strong>s enjambeurs en cette année pluvieuse.<br />
Une prochaine réunion interprofessionnelle se tiendra le 2 septembre pour ajuster ces décisions.<br />
Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 354093808
Date : 21/<strong>07</strong>/<strong>2021</strong><br />
Heure : 14:24:47<br />
Journaliste : Au<strong>de</strong> Lutun<br />
www.vitisphere.com<br />
Pays : France<br />
Dynamisme : 4<br />
Page 2/3<br />
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Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 354093808
Date : 21/<strong>07</strong>/<strong>2021</strong><br />
Heure : 14:24:47<br />
Journaliste : Au<strong>de</strong> Lutun<br />
www.vitisphere.com<br />
Pays : France<br />
Dynamisme : 4<br />
Page 3/3<br />
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Date : 21/<strong>07</strong>/<strong>2021</strong><br />
Heure : 18:18:19<br />
Journaliste : Yves Tesson<br />
www.terre<strong>de</strong>vins.com<br />
Pays : France<br />
Dynamisme : 3<br />
Page 1/2<br />
Vendanges <strong>2021</strong> : retour à la normale en Champagne<br />
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Lors d'une conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong> ce mercredi, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong> Champagne,<br />
Jean-Marie Barillère, et le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat Général <strong>de</strong>s Vignerons, Maxime Toubart, ont annoncé<br />
que le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> l'appellation serait fixé cette année à 10.000 kilos. Une décision motivée par la<br />
belle reprise <strong>de</strong>s expéditions observée au cours <strong>du</strong> premier semestre <strong>2021</strong>.<br />
L'année <strong>de</strong>rnière, la fixation <strong>du</strong> ren<strong>de</strong>ment à 7000 kilos ( relevé finalement à 8400 kilos ) avait suscité<br />
quelques tensions au sein <strong>de</strong> la profession. Après un premier échec <strong>de</strong>s négociations au mois <strong>de</strong> Juillet,<br />
l'accord avait été obtenu au <strong>de</strong>rnier moment au mois d'août, alors que débutaient déjà les vendanges. Cette<br />
année le coronavirus est toujours aussi présent, mais la Champagne reprend <strong>de</strong>s couleurs. Le prési<strong>de</strong>nt<br />
<strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong> Champagne, Jean-Marie Barillère et celui <strong>du</strong> Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons,<br />
Maxime Toubart, se sont donc enten<strong>du</strong>s sur un ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> 10.000 kilos/ha renouant avec les volumes<br />
que connaissait l'appellation avant l'épidémie.<br />
“Peu d'entre nous auraient mis un billet sur ce qui s'est réellement passé” confie Maxime Toubart. Les six<br />
premiers mois ont en effet été marqués par une hausse <strong>de</strong> 50% <strong>de</strong>s expéditions par rapport à la même<br />
pério<strong>de</strong> en 2020. A l'export, la Champagne enregistre même un record historique, dépassant <strong>de</strong> 14% celui<br />
<strong>du</strong> premier semestre <strong>de</strong> l'année 2018. Ce sont d'abord les pays anglo-saxons (la Gran<strong>de</strong> Bretagne, les Etats-<br />
Unis, l'Australie), et les marchés européens comme l'Allemagne et l'Italie qui ont porté ce dynamisme. La<br />
France se trouve encore en retrait sur ce premier semestre même si le mois <strong>de</strong> juin a été excellent.<br />
Les Champenois confiants dans l'avenir, malgré la quatrième vague<br />
Quant à l'avenir, malgré la quatrième vague <strong>de</strong> Covid-19 qui se profile, les Champenois se disent moins<br />
inquiets que l'année <strong>de</strong>rnière. “La troisième vague n'a entraîné aucune diminution <strong>de</strong>s expéditions <strong>de</strong><br />
champagne. On a appris les uns et les autres à vivre avec la pandémie. Les gens ne sortaient pas faire la<br />
fête, mais faisaient la fête chez eux. Nous avons donc assisté à une augmentation <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong><br />
champagne dans les pays où il existe un savoir-vivre à la maison. Ce qui n'est pas le cas <strong>de</strong> l'Asie, où les gens<br />
font la fête à l'extérieur parce que les appartements sont petits. Je pense que cela va per<strong>du</strong>rer. On n'oublie pas<br />
non plus que l'ensemble <strong>de</strong>s économies européennes et américaines sont sous perfusion financière notoire.<br />
Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 354102704
Date : 21/<strong>07</strong>/<strong>2021</strong><br />
Heure : 18:18:19<br />
Journaliste : Yves Tesson<br />
www.terre<strong>de</strong>vins.com<br />
Pays : France<br />
Dynamisme : 3<br />
On entend parler <strong>de</strong>s bas <strong>de</strong> laines d'épargne colossaux <strong>de</strong>s Français parce qu'ils ne peuvent pas dépenser,<br />
les magasins étant fermés. La plupart <strong>de</strong>s gens se retrouvent aujourd'hui avec <strong>de</strong>s situations <strong>de</strong> trésorerie<br />
qui leur permettent <strong>de</strong> se faire plaisir chez eux. On en a bénéficié et on continue à en bénéficier. Je pense<br />
qu'on ne sera pas loin d'une année record en chiffre d'affaires en Champagne en <strong>2021</strong>, ce qui était inespéré”<br />
indique Jean-Marie Barillère.<br />
En réalité, la véritable question est surtout celle <strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong>s quantités qui pourront être vendangées<br />
après <strong>de</strong>s semaines <strong>de</strong> pluie qui ont causé l'une <strong>de</strong>s plus violentes attaques <strong>de</strong> mildiou jamais connue en<br />
Champagne. Aujourd'hui, il est encore trop tôt pour dresser un bilan, même si on sait que <strong>de</strong>s régions comme<br />
le Sézannais et la Côte <strong>de</strong>s Blancs ont été davantage préservées. L'utilisation <strong>de</strong> la réserve qualitative (chaque<br />
vigneron peut y recourir s'il n'a pas assez <strong>de</strong> raisin pour atteindre le ren<strong>de</strong>ment fixé) <strong>de</strong>vrait permettre <strong>de</strong><br />
compenser les pertes éventuelles, mais pas partout. “La moyenne <strong>de</strong> la réserve indivi<strong>du</strong>elle qualitative se<br />
situe autour <strong>de</strong> 7600 kilos. Malheureusement, <strong>de</strong>s vignerons vendangeront entre zéro et <strong>de</strong>ux-mille kilos dans<br />
les zones les plus gelées ou arrosées. Certains d'entre eux se posent même la question <strong>de</strong> savoir s'ils vont<br />
vendanger. Ces gens-là ne seront qu'à 7600 kilos, s'ils ont 7600 kilos <strong>de</strong> réserve indivi<strong>du</strong>elle.” Globalement<br />
cependant, la région qui possè<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> trois ans <strong>de</strong> stock <strong>de</strong> champagne dans ses caves pourra sans peine<br />
continuer à approvisionner le marché. Les vendanges <strong>de</strong>vraient débuter la <strong>de</strong>uxième semaine <strong>de</strong> septembre.<br />
Elles seront sans doute très étalées compte tenu <strong>de</strong> l'hétérogénéité <strong>de</strong>s maturités.<br />
Page 2/2<br />
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Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 354102704
Pays : FR<br />
Périodicité : Quotidien<br />
OJD : 94689<br />
Date : <strong>22</strong> juillet <strong>2021</strong><br />
Page <strong>de</strong> l'article : p.3<br />
Journaliste : YANN TOURBE<br />
Page 1/2<br />
Un ren<strong>de</strong>ment à 10 000 kilos, si possible<br />
Le ren<strong>de</strong>ment annoncé comprend le raisin issu <strong>de</strong> la vendange <strong>2021</strong>, mais aussi <strong>de</strong>s réserves. Archives<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
VIGNERONS 57766416005<strong>07</strong>
Pays : FR<br />
Périodicité : Quotidien<br />
OJD : 94689<br />
Date : <strong>22</strong> juillet <strong>2021</strong><br />
Page <strong>de</strong> l'article : p.3<br />
Journaliste : YANN TOURBE<br />
Page 2/2<br />
10 000 kilos <strong>de</strong> raisin par hectare,<br />
c’est, en résumé, l’équivalent <strong>de</strong><br />
300 millions <strong>de</strong> bouteilles. C’est le<br />
ren<strong>de</strong>ment d’appellation fixé par le<br />
Comité champagne, hier, pour la<br />
vendange <strong>2021</strong>. «Dès qu'on peut, on<br />
prend <strong>de</strong>s décisions simples ! », assure<br />
Jean-Marie Barillère, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />
l’Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Champagne<br />
et coprési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Comité cham<br />
pagne. Sauf que la décision ren<strong>du</strong>e<br />
publique, hier, dans les locaux sparnaciens<br />
<strong>du</strong> Comité champagne, est<br />
tout sauf simple. C’est même la pre<br />
mière fois qu’une décision <strong>de</strong> ce type<br />
est prise par l'interprofession cham<br />
penoise.<br />
RENDEMENT “TIRABLE”<br />
Le ren<strong>de</strong>ment dont il est question est<br />
un ren<strong>de</strong>ment « tirable ». En d’autres<br />
termes, il ne s’agit pas forcément <strong>de</strong><br />
raisins qui seront récoltés cette an<br />
née, mais d’une combinaison d’un<br />
déblocage <strong>de</strong> vins issus <strong>de</strong> la réserve<br />
indivi<strong>du</strong>elle <strong>de</strong>s déclarants <strong>de</strong> ré<br />
colte et <strong>de</strong>s fruits <strong>de</strong> la vendange<br />
<strong>2021</strong>, dont Maxime Toubart, pré<br />
si<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat général <strong>de</strong>s vi<br />
disparités. Pourquoi prendre une dé<br />
cision <strong>de</strong> ce type ? Parce qu'il faut, à<br />
la fois, ménager la chèvre et le chou.<br />
D’un côté, les expéditions <strong>de</strong> cham<br />
pagne ont repris, <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong><br />
l’année, à un rythme effréné. De<br />
l’autre, la météo a été particulière<br />
ment brutale avec le vignoble, entre<br />
gel <strong>de</strong> printemps long et très mar<br />
qué, puis «excès <strong>de</strong> pluie anormal»,<br />
comme le qualifie Jean-Marie Ba<br />
rillère.<br />
“L’ANNÉE EST COMPLIQUÉE”<br />
La première quinzaine <strong>du</strong> mois <strong>de</strong><br />
juillet et, en particulier, le week-end<br />
<strong>de</strong>s 10 et 11 juillet, ont été très arro<br />
sés. Une bénédiction pour le mildiou<br />
et un cauchemar pour les vignerons,<br />
qui ont dû gérer la crise sanitaire<br />
après avoir subi le gel. Cette épidé<br />
mie <strong>de</strong> mildiou ressemble fortement<br />
à celle <strong>de</strong> 2016, qui avait ravagé le vi<br />
gnoble. Cette année-là, déjà, un gel<br />
<strong>de</strong> printemps avait fragilisé les<br />
vignes. Ironie <strong>du</strong> sort, l’année <strong>de</strong>r<br />
nière, alors que la récolte s’annon<br />
çait superbe, les vignerons n’avaient<br />
pu rentrer « que » 8 000 kilos <strong>de</strong> rai<br />
sin par hectare. 400 kilos <strong>de</strong> plus<br />
avaient été débloqués en début d’an<br />
née <strong>2021</strong>. Beaucoup <strong>de</strong> Champenois<br />
avaient profité <strong>de</strong>s volumes dispo<br />
nibles sur les vignes pour remettre<br />
au pot <strong>de</strong> leur réserve indivi<strong>du</strong>elle.<br />
La question, pour certains exploi<br />
tants, aujourd’hui, est moins <strong>de</strong> sa<br />
voir combien <strong>de</strong> kilos <strong>de</strong> raisin ils<br />
auront le droit <strong>de</strong> récolter en sep<br />
tembre, que <strong>de</strong> savoir s'ils auront <strong>de</strong>s<br />
raisins à récolter. «L’année est com<br />
pliquée, beaucoup <strong>de</strong> vignerons se<br />
battent avec la nature», affirme<br />
Maxime Toubart, qui précise que, « à<br />
<strong>de</strong>ux mois <strong>de</strong>s vendanges», il est<br />
«trop tôt pour faire un bilan». 11 as<br />
sure pourtant que « beaucoup d'opé<br />
rateurs utiliseront leur réserve indivi<br />
<strong>du</strong>elle ». Pour savoir combien <strong>de</strong> kilos<br />
ils auront le droit d'en sortir, il fau<br />
dra attendre une prochaine réunion.<br />
Sans doute le 2 septembre, à<br />
quelques jours <strong>du</strong> début <strong>de</strong>s ven<br />
YANN TOURBE<br />
danges.<br />
gnerons et autre coprési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'interprofession<br />
champenoise, annonce<br />
qu’elle sera « très étalée, à partir <strong>de</strong> la<br />
<strong>de</strong>uxième semaine <strong>de</strong> septembre».<br />
L’originalité, c’est qu'on ne sait pas<br />
encore quelle part <strong>de</strong> ce ren<strong>de</strong>ment<br />
« tirable » sera issue <strong>de</strong> la réserve. Ni<br />
sous quelle forme. Sera-t-il question<br />
d’un déblocage technique indivi<strong>du</strong>el,<br />
laissant à chaque vigneron l’oppor<br />
tunité <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r, ou d’un déblocage<br />
collectif, imposé à tous ? Questionné<br />
à plusieurs reprises sur le sujet,<br />
Jean-Marie Barillère assure ne pas<br />
avoir <strong>de</strong> réponse pour l'instant.<br />
Quelques minutes plus tôt, il annon<br />
çait que la réserve indivi<strong>du</strong>elle se<br />
montait, en moyenne, à 7 500 kilos<br />
<strong>de</strong> raisin par hectare, avec <strong>de</strong> fortes<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
VIGNERONS 57766416005<strong>07</strong>
Vendanges <strong>2021</strong> : pourquoi la décision<br />
vendanges <strong>du</strong> Comité Champagne est si<br />
compliquée<br />
Mis en ligne le <strong>22</strong>/<strong>07</strong>/<strong>2021</strong> à 10:53 L’Union<br />
Yann TOURBE et Yann Tourbe à l’Est Éclair<br />
Avec un ren<strong>de</strong>ment d’appellation annoncé à 10 000 kilos « tirables » pour la vendange <strong>2021</strong>,<br />
la Champagne veut accompagner la reprise <strong>de</strong>s expéditions et, en même temps, faire face à<br />
une météo inclémente, avec une décision inédite.<br />
Tous les vignerons n’ouvriront pas leur pressoir cette année... Entre les dégâts <strong>du</strong> gel et les<br />
ravages <strong>du</strong> mildiou, plusieurs secteurs, dont le Barsuraubois et la vallée <strong>de</strong> la Marne, auront<br />
<strong>du</strong> mal à récolter <strong>de</strong>s raisins.<br />
10 000 kilos <strong>de</strong> raisin par hectare, c’est, en résumé, l’équivalent <strong>de</strong> 300 millions <strong>de</strong> bouteilles.<br />
C’est le ren<strong>de</strong>ment d’appellation fixé par le Comité champagne, hier, pour la vendange <strong>2021</strong>.<br />
« Dès qu’on peut, on prend <strong>de</strong>s décisions simples ! » assure Jean-Marie Barillère, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />
l’Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Champagne et coprési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Comité champagne. Sauf que la<br />
décision ren<strong>du</strong>e publique, hier, dans les locaux sparnaciens <strong>du</strong> Comité champagne, est tout<br />
sauf simple. C’est même la première fois qu’une décision <strong>de</strong> ce type est prise par<br />
l’interprofession champenoise.<br />
Déblocage indivi<strong>du</strong>el ou collectif ?
Le ren<strong>de</strong>ment dont il est question est un ren<strong>de</strong>ment « tirable ». En d’autres termes, il ne s’agit<br />
pas forcément <strong>de</strong> raisins qui seront récoltés cette année, mais d’une combinaison d’un<br />
déblocage <strong>de</strong> vins issus <strong>de</strong> la réserve indivi<strong>du</strong>elle <strong>de</strong>s déclarants <strong>de</strong> récolte et <strong>de</strong>s fruits <strong>de</strong> la<br />
vendange <strong>2021</strong>, dont Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons et autre<br />
coprési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’interprofession champenoise, annonce qu’elle sera « très étalée, à partir <strong>de</strong> la<br />
<strong>de</strong>uxième semaine <strong>de</strong> septembre ». L’originalité <strong>de</strong> la décision <strong>de</strong> mercredi, c’est qu’on ne sait<br />
pas encore quelle part <strong>de</strong> ce ren<strong>de</strong>ment « tirable » sera issue <strong>de</strong> la réserve. Ni sous quelle<br />
forme. Sera-t-il question d’un déblocage technique indivi<strong>du</strong>el, laissant à chaque vigneron<br />
l’opportunité <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r, ou d’un déblocage collectif, imposé à tous ? Questionné à plusieurs<br />
reprises sur le sujet, Jean-Marie Barillère assure ne pas avoir <strong>de</strong> réponse pour l’instant.<br />
Quelques minutes plus tôt, il annonçait que la réserve indivi<strong>du</strong>elle se montait, en moyenne à<br />
7 500 kilos <strong>de</strong> raisin par hectare, avec <strong>de</strong> fortes disparités.<br />
Ménager la chèvre et le chou<br />
Pourquoi prendre une décision <strong>de</strong> ce type ? Parce qu’il faut, à la fois, ménager la chèvre et le<br />
chou. D’un côté, les expéditions <strong>de</strong> champagne ont repris, <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> l’année, à un<br />
rythme effréné. De l’autre, la météo a été particulièrement brutale avec le vignoble <strong>de</strong>puis le<br />
début <strong>de</strong> l’année. D’abord, avec un épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> gel <strong>de</strong> printemps long et très marqué, au début<br />
<strong>du</strong> mois d’avril. Ensuite, avec « un excès <strong>de</strong> pluie anormal », comme le qualifie Jean-Marie<br />
Barillère. La première quinzaine <strong>du</strong> mois <strong>de</strong> juillet et, en particulier, le week-end <strong>de</strong>s 10 et 11<br />
juillet, ont été très arrosés. Une bénédiction pour le mildiou, ce champignon cryptogamique<br />
<strong>de</strong> la vigne, qui aime l’ombre, l’humidité et les températures au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> 20 ºC. Et un<br />
cauchemar pour les vignerons, qui ont dû gérer la crise sanitaire après avoir subi le gel. Cette<br />
épidémie <strong>de</strong> mildiou, qui touche particulièrement les secteurs <strong>du</strong> Barsuraubois, <strong>de</strong> la Vallée <strong>de</strong><br />
la Marne et <strong>de</strong> la Montagne <strong>de</strong> Reims, ressemble fortement à celle <strong>de</strong> 2016, qui avait ravagé le<br />
vignoble. Cette année-là, déjà, un gel <strong>de</strong> printemps avait fragilisé les vignes. Ironie <strong>du</strong> sort,<br />
l’année <strong>de</strong>rnière, alors que la récolte s’annonçait superbe, les vignerons n’avaient pu rentrer<br />
« que » 8 000 kilos <strong>de</strong> raisin par hectare. 400 kilos <strong>de</strong> plus avaient été débloqués en début<br />
d’année <strong>2021</strong>. Beaucoup <strong>de</strong> Champenois avaient profité <strong>de</strong>s volumes disponibles sur les<br />
vignes pour remettre au pot <strong>de</strong> leur réserve indivi<strong>du</strong>elle.<br />
« Trop tôt pour faire un bilan »<br />
La question, pour certains exploitants, aujourd’hui, est moins <strong>de</strong> savoir combien <strong>de</strong> kilos <strong>de</strong><br />
raisin ils auront le droit <strong>de</strong> récolter en septembre, que <strong>de</strong> savoir s’ils auront <strong>de</strong>s raisins à<br />
récolter. « L’année est compliquée, beaucoup <strong>de</strong> vignerons se battent avec la nature »,<br />
affirme Maxime Toubart, qui précise que, « à <strong>de</strong>ux mois <strong>de</strong>s vendanges », il est « trop tôt<br />
pour faire un bilan ». Il assure pourtant que « beaucoup d’opérateurs utiliseront leur réserve<br />
indivi<strong>du</strong>elle ». Pour savoir combien <strong>de</strong> kilos ils auront le droit d’en sortir, il faudra attendre<br />
une prochaine réunion. Sans doute le 2 septembre, à quelques jours <strong>du</strong> début <strong>de</strong>s vendanges.<br />
Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ?<br />
Un premier semestre «record» <strong>du</strong> point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l’export<br />
« On vient <strong>de</strong> vivre les six meilleurs mois <strong>de</strong> la Champagne », se félicite Jean-Marie Barillère.<br />
Du premier jour <strong>de</strong> l’année au <strong>de</strong>rnier <strong>du</strong> mois <strong>de</strong> juin, la Champagne a expédié 115,4<br />
millions <strong>de</strong> bouteilles, dont 68,7 à l’export et 46,6 en France. C’est, bien sûr, largement mieux<br />
qu’en 2020, c’est surtout mieux qu’en 2019 (+5,5 %). D’ailleurs, c’est simple, assure le
coprési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’interprofession : « La Champagne se dirige vers une année record en termes<br />
<strong>de</strong> chiffre d’affaires ». C’est même pour cela que le Comité champagne a pris avec optimisme<br />
la décision d’annoncer un ren<strong>de</strong>ment d’appellation <strong>de</strong> 10 000 kilos par hectare, même si les<br />
modalités d’application <strong>de</strong> ce ren<strong>de</strong>ment sont plus complexes qu’elles n’en ont l’air. Mais, si<br />
la Champagne vise à nouveau les 5 milliards d’euros, qu’elle avait atteints en 2019, l’année<br />
<strong>2021</strong> ne lui permettra pas <strong>de</strong> battre un record <strong>de</strong> volumes.<br />
Selon Jean-Marie Barillère, le total <strong>de</strong>s expéditions <strong>de</strong> <strong>2021</strong> sera « inférieur à la moyenne <strong>de</strong><br />
la décennie ». Une manière élégante <strong>de</strong> prévoir <strong>de</strong>s expéditions une nouvelle fois sous la barre<br />
<strong>de</strong>s 300 millions <strong>de</strong> cols ? Plutôt une manière <strong>de</strong> rappeler que la France, comme souvent<br />
<strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong>s années 2010, est à la traîne. Pour l’instant, la Champagne est partie sur<br />
une trajectoire qui pourrait lui permettre d’atterrir à peu près n’importe où entre 280 et 300<br />
millions <strong>de</strong> cols. Si l’export crève le plafond et dépasse <strong>de</strong> 14 % son record <strong>de</strong> 2018, le<br />
marché intérieur français continue sur sa trajectoire <strong>de</strong>scendante. Sur le premier semestre, les<br />
volumes y sont inférieurs <strong>de</strong> 5,8 % par rapport au premier semestre 2019, la première année<br />
<strong>de</strong> la décennie sous la barre <strong>de</strong>s 300 millions <strong>de</strong> cols et la première année <strong>de</strong> la décennie où<br />
l’export a pris le pas sur le marché français en termes <strong>de</strong> volumes.
Pays : FR<br />
Périodicité : Quotidien<br />
OJD : 99976<br />
Date : <strong>22</strong> juillet <strong>2021</strong><br />
Page <strong>de</strong> l'article : p.3<br />
Journaliste : Yann Tourbe<br />
Page 1/1<br />
Un ren<strong>de</strong>ment à 10000kilos, si possible<br />
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10000 300millions kilos <strong>de</strong> <strong>de</strong> bouteilles. raisin par C'est hectare, le ren<strong>de</strong>ment c'est, résumé, d'appellation l'équivalent fixé par <strong>de</strong><br />
Comité champagne, hier, pour la vendange <strong>2021</strong>. «Dès qu'on peut, on le<br />
prend <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s décisions <strong>de</strong>s maisons simples!», <strong>de</strong> Champagne assure Jean-Marie et coprési<strong>de</strong>nt Barillère, <strong>du</strong> prési<strong>de</strong>nt<br />
champagne. Sauf que la décision ren<strong>du</strong>e publique, hier, dans les Comité<br />
sparnaciens <strong>du</strong> Comité champagne, est tout sauf simple. C'est même locaux<br />
première fois qu'une décision <strong>de</strong> ce type est prise par l'interprofession la<br />
champenoise.<br />
Ren<strong>de</strong>ment tirable<br />
Le d'autres ren<strong>de</strong>ment termes, dont il il s'agit est pas question forcément est un <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment raisins qui seront «tirable». récoltés En<br />
cette la réserve année, indivi<strong>du</strong>elle mais d'une combinaison <strong>de</strong>s déclarants d'un déblocage récolte et <strong>de</strong>s vins fruits issus <strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
vendange <strong>2021</strong>, dont Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat général la<br />
<strong>de</strong>s annonce vignerons qu'elle et sera autre «très coprési<strong>de</strong>nt étalée, à <strong>de</strong> partir l'interprofession <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième champenoise,<br />
septembre». L'originalité, c'est qu'on ne sait pas encore quelle semaine part <strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
ren<strong>de</strong>ment «tirable» sera issue <strong>de</strong> la réserve. Ni sous quelle forme. Serat-il<br />
vigneron question l'opportunité d'un déblocage <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r, technique ou d'un indivi<strong>du</strong>el, déblocage collectif, laissant à imposé chaque<br />
ce<br />
tous? Questionné à plusieurs reprises sur le sujet, Jean-Marie Barillère à<br />
assure tôt, il annonçait ne pas avoir que <strong>de</strong> la réponse réserve indivi<strong>du</strong>elle pour l'instant. se Quelques montait, en minutes moyenne, plus<br />
à prendre 7500 kilos une décision <strong>de</strong> raisin <strong>de</strong> par ce hectare, type? Parce avec qu'il <strong>de</strong> fortes faut, disparités. à la fois, ménager Pourquoi la<br />
chèvre <strong>de</strong>puis le et début le chou. <strong>de</strong> l'année, D'un côté, à un les rythme expéditions effréné. <strong>de</strong> De champagne l'autre, la météo ont repris,<br />
particulièrement brutale avec le vignoble, entre gel <strong>de</strong> printemps long a été<br />
et Marie très Barillère. marqué, puis «excès <strong>de</strong> pluie anormal», comme le qualifie Jean-<br />
L'année est compliquée<br />
La end première <strong>de</strong>s 10 et quinzaine 11 juillet, <strong>du</strong> ont mois été très <strong>de</strong> juillet arrosés. et, Une en particulier, bénédiction le pour week-<br />
mildiou et un cauchemar pour les vignerons, qui ont dû gérer la crise le<br />
sanitaire fortement après à celle avoir <strong>de</strong> subi 2016, le qui gel. avait Cette ravagé épidémie vignoble. <strong>de</strong> mildiou Cette ressemble<br />
là, déjà, un gel <strong>de</strong> printemps avait fragilisé les vignes. Ironie <strong>du</strong> année-<br />
l'année <strong>de</strong>rnière, alors la récolte s'annonçait superbe, les vignerons sort,<br />
n'avaient <strong>de</strong> plus avaient pu rentrer été débloqués «que» 8000 en kilos début <strong>de</strong> d'année raisin par <strong>2021</strong>. hectare. Beaucoup 400 kilos<br />
Champenois avaient profité <strong>de</strong>s volumes disponibles sur les vignes pour <strong>de</strong><br />
remettre exploitants, au pot aujourd'hui, <strong>de</strong> leur réserve est moins indivi<strong>du</strong>elle. <strong>de</strong> savoir combien La question, <strong>de</strong> kilos pour <strong>de</strong> certains<br />
ils auront le droit <strong>de</strong> récolter en septembre, que <strong>de</strong> savoir s'ils auront raisin<br />
<strong>de</strong>s se battent raisins avec à récolter. la nature», «L'année affirme est compliquée, Maxime Toubart, beaucoup qui <strong>de</strong> précise vignerons<br />
«à <strong>de</strong>ux mois <strong>de</strong>s vendanges», il est «trop tôt pour faire un bilan». que,<br />
Il indivi<strong>du</strong>elle». assure pourtant Pour que savoir «beaucoup combien d'opérateurs <strong>de</strong> kilos ils auront utiliseront le droit leur d'en réserve<br />
il faudra attendre une prochaine réunion. Sans doute le 2septembre, sortir,<br />
quelques jours <strong>du</strong> début <strong>de</strong>s vendanges. Yann Tourbe<br />
à<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
VIGNERONS 4506641600501
Pays : FR<br />
Périodicité : Quotidien<br />
OJD : <strong>22</strong>877<br />
Date : <strong>22</strong> juillet <strong>2021</strong><br />
Page <strong>de</strong> l'article : p.2<br />
Journaliste : Yann Tourbe<br />
Page 1/1<br />
10000 kilos, s'il en reste<br />
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Yann l'équivalent Tourbe <strong>de</strong> 10000 300 millions kilos <strong>de</strong> raisin <strong>de</strong> bouteilles. par hectare, C'est c'est, le ren<strong>de</strong>ment<br />
résumé,<br />
d'appellation <strong>2021</strong>. «Dès qu'on fixé peut, par le on Comité prend <strong>de</strong>s champagne, décisions hier, simples!» pour la assure vendange<br />
Marie Barillère, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Champagne Jeanet<br />
publique, coprési<strong>de</strong>nt hier, dans <strong>du</strong> Comité les locaux champagne. sparnaciens Sauf <strong>du</strong> que Comité la décision champagne, ren<strong>du</strong>e<br />
tout sauf simple. C'est même la première fois qu'une décision <strong>de</strong> ce type est<br />
est prise par l'interprofession champenoise.<br />
Déblocage indivi<strong>du</strong>el ou collectif?<br />
Le d'autres ren<strong>de</strong>ment termes, dont il il s'agit est pas question forcément est un <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment raisins qui seront «tirable». récoltés En<br />
cette la réserve année, indivi<strong>du</strong>elle mais d'une combinaison <strong>de</strong>s déclarants d'un déblocage récolte et <strong>de</strong>s vins fruits issus <strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
vendange <strong>2021</strong>, dont Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat général la<br />
<strong>de</strong>s annonce vignerons qu'elle et sera autre «très coprési<strong>de</strong>nt étalée, à <strong>de</strong> partir l'interprofession <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième champenoise,<br />
septembre». L'originalité la décision d'hier, c'est qu'on semaine sait pas <strong>de</strong><br />
encore Ni sous quelle quelle part forme. <strong>de</strong> ce Sera-t-il ren<strong>de</strong>ment question «tirable» d'un sera déblocage issue <strong>de</strong> la technique réserve.<br />
indivi<strong>du</strong>el, déblocage collectif, laissant à chaque imposé vigneron à tous? Questionné l'opportunité à <strong>de</strong> plusieurs déci<strong>de</strong>r, reprises ou d'un<br />
sur pour le l'instant. sujet, Jean-Marie Quelques minutes Barillère plus assure tôt, il ne annonçait pas avoir que <strong>de</strong> la réponse<br />
indivi<strong>du</strong>elle se montait, en moyenne à 7500 kilos <strong>de</strong> raisin par hectare, réserve<br />
avec <strong>de</strong> fortes disparités.<br />
Ménager la chèvre et le chou<br />
Pourquoi ménager la prendre chèvre une et le décision chou. D'un <strong>de</strong> côté, ce type? les expéditions Parce qu'il <strong>de</strong> faut, champagne à la fois,<br />
contre). repris, De <strong>de</strong>puis l'autre, le la début météo <strong>de</strong> a l'année, été particulièrement à un rythme effréné brutale (lire avec ci-<br />
vignoble <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> l'année. D'abord, avec un épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> gel <strong>de</strong> le<br />
printemps «un excès <strong>de</strong> long pluie et très anormal», marqué, comme au début le qualifie <strong>du</strong> mois Jean-Marie d'avril. Ensuite, Barillère. avec<br />
La end première <strong>de</strong>s 10 et quinzaine 11 juillet, <strong>du</strong> ont mois été très <strong>de</strong> juillet arrosés. et, Une en particulier, bénédiction le pour week-<br />
mildiou, ce champignon cryptogamique <strong>de</strong> la vigne, qui aime l'ombre, le<br />
l'humidité les vignerons, et les qui températures ont dû gérer au-<strong>de</strong>ssus la crise sanitaire <strong>de</strong> 20ºC. après Et un avoir cauchemar subi le pour<br />
Cette épidémie <strong>de</strong> mildiou, qui touche particulièrement les secteurs gel.<br />
Barsuraubois, <strong>de</strong> la Vallée <strong>de</strong> la Marne et <strong>de</strong> la Montagne <strong>de</strong> Reims, <strong>du</strong><br />
ressemble Cette année-là, fortement déjà, un à celle gel <strong>de</strong> <strong>de</strong> printemps 2016, qui avait fragilisé ravagé le les vignoble.<br />
Ironie <strong>du</strong> sort, l'année <strong>de</strong>rnière, alors que la récolte s'annonçait superbe, vignes.<br />
les hectare. vignerons 400 kilos n'avaient <strong>de</strong> plus pu avaient rentrer été débloqués «que» 8000 en début kilos <strong>de</strong> d'année raisin <strong>2021</strong>. par<br />
Beaucoup les vignes pour <strong>de</strong> Champenois remettre au avaient pot <strong>de</strong> leur profité réserve <strong>de</strong>s volumes indivi<strong>du</strong>elle. disponibles sur<br />
«Trop tôt pour faire un bilan»<br />
La combien question, <strong>de</strong> kilos pour <strong>de</strong> certains raisin exploitants, ils auront le aujourd'hui, droit <strong>de</strong> récolter est moins en septembre, <strong>de</strong> savoir<br />
que beaucoup <strong>de</strong> savoir <strong>de</strong> s'ils vignerons auront <strong>de</strong>s se battent raisins à avec récolter. la nature», «L'année affirme est compliquée,<br />
Toubart, qui précise que, «à <strong>de</strong>ux mois <strong>de</strong>s vendanges», il est Maxime<br />
tôt pour faire un bilan». Il assure pourtant que «beaucoup d'opérateurs «trop<br />
utiliseront auront le droit leur réserve d'en sortir, indivi<strong>du</strong>elle». il faudra attendre Pour savoir une combien prochaine <strong>de</strong> réunion. kilos ils<br />
Sans Pourquoi doute faire le 2 simple, septembre, quand à on quelques peut faire jours compliqué? <strong>du</strong> début <strong>de</strong>s vendanges.<br />
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VIGNERONS 64856416005<strong>07</strong>
Le Champagne: <strong>de</strong>s chiffres qui ren<strong>de</strong>nt<br />
confiants<br />
refletsactuels.fr 21 juillet <strong>2021</strong><br />
Le bureau exécutif <strong>du</strong> Comité Champagne était réuni ce mercredi matin à Epernay. A l’issue<br />
<strong>de</strong> cette réunion, on connaît les chiffres <strong>de</strong> la filière pour la première moitié <strong>de</strong> l’année<br />
Dans un contexte <strong>de</strong> reprise économique mondiale, le Champagne enregistre un excellent<br />
premier semestre <strong>2021</strong>. La plupart <strong>de</strong>s marchés connaissent un redémarrage spectaculaire. Les<br />
expéditions <strong>du</strong> premier semestre <strong>2021</strong> sont en hausse <strong>de</strong> 50 % par rapport à 2020, marqué par<br />
la crise. A l’export, le record historique <strong>de</strong>s expéditions <strong>du</strong> premier semestre (datant <strong>de</strong> 2018)<br />
est dépassé <strong>de</strong> 14%. Cette forte croissance à l’export est tirée essentiellement par l’Europe,<br />
l’Amérique <strong>du</strong> Nord et l’Australie. Le marché français retrouve également <strong>de</strong>s couleurs en ce<br />
début d’été, avec la levée <strong>de</strong>s mesures sanitaires.<br />
Compte tenu <strong>de</strong>s bons résultats <strong>de</strong>s expéditions au premier semestre et <strong>de</strong>s perspectives<br />
positives à moyen terme, le bureau exécutif <strong>du</strong> Comité Champagne a établi le ren<strong>de</strong>ment<br />
tirable <strong>de</strong> la filière à 10 000 kg/hectare. Pour Maxime Toubart, co-prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Comité<br />
Champagne, “cette décision mesurée et optimiste illustre bien la confiance <strong>de</strong> tous les acteurs<br />
dans la solidité et la pérennité <strong>de</strong> la filière champenoise”. Pour Jean-Marie Barillère, coprési<strong>de</strong>nt<br />
<strong>du</strong> Comité Champagne, “ces bons chiffres témoignent d’une reprise vigoureuse au<br />
niveau mondial. Avec la réouverture <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> consommation, nous constatons partout<br />
l’envie <strong>de</strong> nos consommateurs <strong>de</strong> célébrer le retour à une vie sociale normale <strong>de</strong> partage et<br />
<strong>de</strong> convivialité.”<br />
Face à la situation climatique exceptionnelle <strong>de</strong> cette année, le bureau exécutif a choisi <strong>de</strong> se<br />
réunir à nouveau, début septembre, pour déci<strong>de</strong>r <strong>de</strong> toutes les autres mesures applicables à la<br />
vendange.
Massive Change Proposed for Champagne<br />
https://www.wine-searcher.com/m/<strong>2021</strong>/<strong>07</strong>/massive-change-proposed-for-champagne<br />
© Visit French Wine | The new plan would see Champagne planting <strong>de</strong>nsities cut drastically.<br />
One of the most radical shake-ups of Champagne's viticulture is being discussed, we can<br />
exclusively reveal.<br />
By Caroline Henry | Posted Monday, 19-Jul-<strong>2021</strong><br />
Champagne is facing one of the biggest changes since the appellation was foun<strong>de</strong>d, as the<br />
controlling body seeks to lower the number of vines per hectare.<br />
Champagne has long pri<strong>de</strong>d itself on its artisanal pro<strong>du</strong>ction process, and one of the biggest<br />
reasons for so much manual labor is the high-<strong>de</strong>nsity planting system, which limits<br />
mechanical interventions. The current <strong>de</strong>nsity is estimated to be around 9000 to 10,000 vines<br />
per hectare, though some vineyards have been planted with a <strong>de</strong>nsity up to 12,000 plants per<br />
hectare. The minimum vine <strong>de</strong>nsity <strong>de</strong>fined by the Cahier <strong>de</strong>s Charges (which specifies the<br />
appellation regulations) is just un<strong>de</strong>r 6700 vines per hectare.<br />
However, Champagne as we know it is about to change with the imminent vote (on July 29th)<br />
of the administrators of the Syndicat <strong>de</strong>s Vignerons (SGV) on the "Vignes Semi Larges<br />
(VSL)" project.<br />
The quest for a lower <strong>de</strong>nsity in Champagne began 35 years ago, un<strong>de</strong>r pressure from Moët-<br />
Hennesy (now LVMH) and Champagne Roe<strong>de</strong>rer. As a result, the first plots of low <strong>de</strong>nsity<br />
vines (2700-3000 vines per hectare) were planted in 1986 and trellised according to the lyre<br />
system (<strong>de</strong>fined by the Oxford Companion to Wine as a vine-training system that divi<strong>de</strong>s the<br />
canopy horizontally into two curtains of upward-pointing shoots). With a distance between<br />
the rows of 3-4 meters, it quickly became obvious that this system would not be economical<br />
in Champagne and, in 1995, a single curtain alternative (the VSL) was ad<strong>de</strong>d to the tests.<br />
Here, rows were planted 2.2 meters apart for a total <strong>de</strong>nsity of 3800 vines per hectare. At the<br />
beginning of the year 2000, the lyre vine project, <strong>de</strong>spite its promising qualitative results, was<br />
replaced by a more extensive version of the VSL project. In 2006, a 25-year study plan to<br />
potentially add the VSL to the Cahier <strong>de</strong>s Charges after a positive report in year 15 was
formalized in an agreement signed between the Institut National <strong>de</strong> l'Origine et <strong>de</strong> la Qualité<br />
(INAO), the SGV and the Comité Champagne (CIVC). Dr Alain Carbonneau, from the<br />
Institut National <strong>de</strong> la Recherche Agronomique (INRA), who had so far overseen the lower<br />
<strong>de</strong>nsity project and who had questioned some of the initial VSL results, was quickly replaced<br />
by the CIVC technical team, who became the final overseers of the VSL project. Hereafter,<br />
results were no longer publicly available to all winegrowers, only project participants received<br />
regular updates.<br />
Despite its long history, and almost certain positive vote at the end of the month, the proposed<br />
changes to the Cahier <strong>de</strong>s Charges to inclu<strong>de</strong> the VSL have been wi<strong>de</strong>ly criticized. One of the<br />
main reasons for the criticism is a lack of transparency on the results. This is why a small<br />
group of growers launched a petition to <strong>de</strong>lay the SGV vote. In fact, the vote has already been<br />
<strong>de</strong>layed twice, the first time in 2019, because not all studies were completed, and a second<br />
time in March to provi<strong>de</strong> a bit more time to inform winegrowers and gain more support.<br />
Pressing ahead<br />
If the SGV administrators <strong>de</strong>ci<strong>de</strong> to go ahead with the VSL inclusion, the INAO still has the<br />
final approval of Cahier <strong>de</strong>s Charges changes – this, if all goes well, will not likely happen<br />
before 2023. However, if an opposition proce<strong>du</strong>re is launched at the INAO, the VSL project<br />
approval may take a lot longer, and may even be refused. The push to pass this change so<br />
quickly, with so many people opposing it, is therefore even od<strong>de</strong>r.<br />
When asked why he was so keen to pass the VSL approval amid the worst growing season in<br />
recent history and to start the Cahier <strong>de</strong>s Charges proce<strong>du</strong>re before harvest, Maxime Toubart,<br />
presi<strong>de</strong>nt of the SGV (and co-presi<strong>de</strong>nt of the CIVC) told Wine-Searcher: "We received the<br />
final dossier from the CVIC's Technical Team at the beginning of this year and were told that<br />
there was no point in postponing this dossier any longer as all technical tests had received<br />
enough positive results. This is an opportunity to bring innovation to Champagne, and it will<br />
help us to achieve our objectives of zero herbici<strong>de</strong>s, 50 percent less pestici<strong>de</strong>s and 25 percent<br />
less carbon emissions by 2025. It is further an excellent tool to adopt to climate change, it will<br />
facilitate our work in the vineyards and it has significant economic benefits. There is no<br />
obligation to adopt the VSL, it is just an extra tool, another string to our bow, to be more<br />
successful in our quest to pro<strong>du</strong>ce quality wines worthy of the Champagne appellation, which<br />
has been recognized by Unesco World Heritage. I therefore see no reason to further <strong>de</strong>prive<br />
the growers and houses from the multiple advantages the VSL can bring them."<br />
Nevertheless, the argument ma<strong>de</strong> by Toubart is not as solid as it may seem. To start, the VSL<br />
tests con<strong>du</strong>cted by the CIVC and several other growers, continued to use herbici<strong>de</strong>s un<strong>de</strong>r the<br />
row – even if mechanical weeding un<strong>de</strong>r the row should technically be easier than in the<br />
current plantation system. When asked in 2019 why the CIVC had opted to use herbici<strong>de</strong>s<br />
un<strong>de</strong>r the row, Arnaud Descotes, technical director at the CIVC, replied that they did not have<br />
the necessary equipment to weed mechanically, an argument which will most certainly be<br />
copied, at least initially, by growers and houses opting to convert to the VSL system.<br />
Furthermore, since they did not have the correct equipment, the tests indicating better<br />
pestici<strong>de</strong> absorption have been mainly conclu<strong>de</strong>d on artificial vines in test conditions in<br />
Montpellier. Besi<strong>de</strong>s the climate differences between Montpellier and Champagne, different<br />
studies have pointed out the irregularities between spray efficiency in artificial and real<br />
conditions. And as there will be more mechanical tasks, which will take longer, it’s unlikely<br />
that the CO2 output will be re<strong>du</strong>ced much faster than un<strong>de</strong>r the current system.
© Caroline Henry/Wine-Searcher | Densities are already lower at the CIVC's Plumcoq testing<br />
site in Chouilly.<br />
Moreover, there is no concrete proof VSL will help in the adaptation to climate change, while<br />
several studies attribute that characteristic (ironically) to the lyre system. If anything, with less<br />
leaf cover, there is a higher risk of sun damage, and it is very likely irrigation will become<br />
inevitable before the end of the <strong>de</strong>ca<strong>de</strong>, a point affirmed by Toubart.<br />
Proof of this can be found in Pinot Noir, Meunier and Chardonnay planted in<br />
Marlborough (New Zealand's South Island being the closest in climate to Champagne<br />
according to Dr Richard Smart, an Australian viticulturist specialized in vineyard climates).<br />
James Macdonald, senior winemaker at Hunter's Wine confirmed that Hunter's nee<strong>de</strong>d to<br />
irrigate their sparkling wine vineyards daily all through the growing season. Vineyards are<br />
planted at 2.5-meter row intervals, and even with irrigation yields average between 8000 and<br />
10,000 kg/ha – which would not be enough to meet current appellation and Reserve<br />
Indivi<strong>du</strong>elle requirements.<br />
Chardonnay charge<br />
This brings us to our next point, the long-term economic viability of the VSL. While there is<br />
no <strong>de</strong>nying that <strong>de</strong>creasing the <strong>de</strong>nsity will re<strong>du</strong>ce the need for manual labor (and thus the<br />
manual labor cost), the vineyard installation and new tractor purchases will be expensive,<br />
regardless of the CIVC's argument that regular tractors are significantly cheaper than the<br />
current straddle tractors. Moreover, yields will drop (the CIVC reports a drop of 18 percent<br />
across all varieties in the tests con<strong>du</strong>cted) and according to David Menival, director of the<br />
Champagne sector at the Crédit Agricole <strong>du</strong> Nord Est, the VSL will be an accelerator for the<br />
downward grape price trend which started last year. In other words, the total potential income<br />
per hectare is likely to plummet.<br />
The catch here is, since Champagne has the same yield for everyone, this yield re<strong>du</strong>ction for<br />
the VSL vines will be taken into consi<strong>de</strong>ration and it is very likely the yield will drop for<br />
everyone, regardless if they have converted to the VSL system or not. It may also pay to point<br />
out that not every grape variety will perform equally un<strong>de</strong>r the VSL system. Meunier, and to a<br />
lesser extent Pinot Noir, will struggle to yield similarly in the lower <strong>de</strong>nsity system, while the<br />
difference will be less pronounced for Chardonnay. This implies, that anyone looking to<br />
replant with the VSL system will be drawn naturally to Chardonnay, and it is not unlikely that<br />
in a <strong>de</strong>ca<strong>de</strong> or so Chardonnay will become Champagne's dominant grape variety, especially
since the trend of exchanging Meunier for Chardonnay has already been in vogue since the<br />
1980s.<br />
The #NoVSL group are vehement about the re<strong>du</strong>ction in quality associated with the VSL<br />
system, and they base their argument on the general belief that high <strong>de</strong>nsity plantings yield<br />
better quality fruit, hence better wines. While this has not necessarily been proved by<br />
research, one can safely argue that some dilution in flavor and potential alcohol levels will<br />
occur when the yield per plant doubles or triples. Champagne has been no stranger to<br />
excessive yielding in the past, and longer aging, adding a larger dosage and chaptalization are<br />
known to help in fleshing out the wines. Still, it remains difficult to create an exquisite wine<br />
using diluted grapes.<br />
Lastly, the Unesco heritage committee may not so readily embrace the landscape changes<br />
generated by the VSL plantings. According to Maria Gravari-Barbas, Chair of the<br />
UNITWIN/Unesco Culture, Tourism and Development research group, the changes in the<br />
landscape are too significant to not be reevaluated by the Unesco World Heritage Center,<br />
something the landscape study of the CIVC had missed out.<br />
Winners and losers<br />
Seeing the fragile nature of Toubart's argumentation, and the noteworthy risk of income loss,<br />
one may rightly ask why the SGV would wish to continue with the VSL inclusion in the<br />
Cahier <strong>de</strong>s Charges. Especially since one of the original stakehol<strong>de</strong>rs of the project,<br />
Champagne Roe<strong>de</strong>rer, has gone on record saying they would not plant any VSL. In fact, Jean-<br />
Baptiste Lécaillon, technical director at Champagne Roe<strong>de</strong>rer, has completely changed tack<br />
and is asking for a higher <strong>de</strong>nsity authorization in the Cahier <strong>de</strong>s Charges.<br />
This leaves us with the other stakehol<strong>de</strong>r, LVMH, who will draw the greatest benefit from the<br />
VSL change. The group is the largest vineyard owner, with roughly 1200 hectares, and buys<br />
close to 4000 hectares of grapes every year. Their vineyard plots are large enough to<br />
efficiently implement the VSL system, which they have tested for the past 15 years on a 3.8-<br />
hectare plot. Moreover, over the last <strong>de</strong>ca<strong>de</strong>, they have significantly re<strong>du</strong>ced labor costs in<br />
their press centers and wineries, which are almost completely automated, and they are keen to<br />
do the same in the vineyard. VSL will help them to achieve this goal. It will also be a<br />
potential door-opener for machine harvesting, something LVMH has long been pushing<br />
behind closed doors, well at least according to the grapevine rumors. And machine harvesting<br />
will be facilitated by the shift to more Chardonnay, as there will be less need to harvest whole<br />
clusters, although another change in the Cahier <strong>de</strong>s Charges will be required for that. LVMH<br />
would also most benefit from a curtailment of the yield/ha and a re<strong>du</strong>ced grape price. The<br />
first would help to bring back the discussions on the Champagne appellation extension,<br />
allowing them to rapidly and cost-effectively extend their vineyard holdings, while the latter<br />
would wi<strong>de</strong>n their profit margins. Both would further strengthen the group’s dominance in<br />
Champagne and hence also their influence over the direction the appellation is taking. And<br />
this eventually could lead to the extinction of the current high <strong>de</strong>nsity planting system,<br />
similarly to what happened to the vigne en foule (crowed vine) system half a century ago.<br />
To conclu<strong>de</strong>, the VSL system change may seem innocent today, it may even look like a rare<br />
opportunity to innovate in a region where innovation is often shunned. But there is no <strong>de</strong>nying<br />
that adopting the VSL system will in<strong>du</strong>strialize the champagne vineyards.
As in<strong>du</strong>strialization does not chime well with rare luxury pro<strong>du</strong>ct – the image Champagne so<br />
likes to reflect – a lot of effort has gone into pushing this change through as silently and<br />
quickly as possible. Winegrowers have received the minimal information and those who<br />
wanted to ring the alarm bells have been told to shut up by the CIVC and even received<br />
threats from high up in the SGV, in the hope of discouraging them to speak to the American<br />
press. The US remains the most profitable champagne export market and a big buyer of<br />
prestige cuvées, and it’s important to keep up appearances, at all cost.<br />
But even appearances can only go so far.
Une loi climat mi-figue mi-raisin pour la<br />
filière vin<br />
Jeudi <strong>22</strong> juillet <strong>2021</strong> par Alexandre Abellan<br />
.<br />
Vitisphère.com<br />
Le projet <strong>de</strong> loi Climat et Résilience vient d'être voté par les parlementaires. - crédit photo :<br />
Assemblée Nationale<br />
Touchant peu les vignerons, le compromis parlementaire aboutit à un texte législatif évitant au vignoble<br />
certains dispositifs qui étaient craints, sans répondre à toutes les évolutions <strong>de</strong>mandées.<br />
Adoptée ce 20 juillet par la Commission Mixte Paritaire (CMP), la loi « portant lutte contre le<br />
dérèglement climatique » présente pour la filière vin un bilan qui « n'est pas totalement<br />
satisfaisant » résume le sénateur <strong>de</strong> l’opposition Daniel Laurent (Charente-Maritime). Sujet<br />
clivant, « la consigne sur les bouteilles en verre pour 2025 restera conditionnée à une<br />
évaluation <strong>de</strong> l'observatoire <strong>du</strong> réemploi. La trajectoire pluriannuelle avec <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong><br />
réemploi a été écartée » indique Daniel Laurent, le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> groupe d’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la vigne et<br />
<strong>du</strong> vin au Sénat.<br />
« La condition sine qua non est que démonstration soit faite dans un rapport que le réemploi<br />
est plus vertueux que le recyclage » précise la députée <strong>de</strong> la majorité Marie-Christine Verdier-<br />
Jouclas (Tarn). Soulignant que la CMP a voté l’article conforme à la version <strong>de</strong>s députés, la<br />
vice-prési<strong>de</strong>nte <strong>du</strong> groupe <strong>de</strong> travail vigne et vin <strong>de</strong> l’Assemblée Nationale indique que<br />
l'objectif <strong>de</strong> 20% <strong>de</strong> vente en vrac pour 2030 ne sera pas applicable aux vins, les liqui<strong>de</strong>s<br />
ayant été exclus <strong>du</strong> dispositif.<br />
ZNT<br />
Écartant l’obligation proposée par les sénateurs, la CMP reprend la rédaction <strong>de</strong>s députés<br />
donnant aux élus locaux la création d’un « espace <strong>de</strong> transition végétalisée non artificialisé »<br />
entre les projets <strong>de</strong> construction à proximité <strong>de</strong> parcelles agricoles. Un outil qui aurait obligé<br />
la prise en charge par les aménageurs fonciers <strong>de</strong>s Zones <strong>de</strong> Non-Traitement (ZNT riverain).<br />
« La rédaction <strong>du</strong> Sénat n'a pas été retenue, celle <strong>de</strong> l'Assemblée Nationale ne prévoyant<br />
aucune contrainte pour les aménageurs » regrette Daniel Laurent.
Export et oenotourisme<br />
Deux ministres peinent à rassurer une<br />
filière vin inquiète à Chablis<br />
Jeudi <strong>22</strong> juillet <strong>2021</strong> par Clément L’Hôte Vitisphère.com<br />
Jean-Baptiste Lemoyne, Guillaume Gomez et Franck Riester en visite ce 20 juillet. - crédit<br />
photo : Clément L'Hôte<br />
Gel, plan <strong>de</strong> relance, taxes américaines…Beaucoup <strong>de</strong> sujets ont été abordés par Franck Riester, ministre<br />
<strong>du</strong> commerce extérieur, et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’état au tourisme, en déplacement dans le<br />
vignoble bourguignon. Si profession a apprécié le geste, beaucoup <strong>de</strong> ses questions restent sans réponse.<br />
Face à une profession bourguignonne meurtrie, comme d’autres vignobles, par les aléas<br />
climatiques et économiques <strong>de</strong> <strong>2021</strong>, Franck Riester et Jean-Baptiste Lemoyne ont tenté <strong>de</strong><br />
rassurer. Ce mardi 20 juillet <strong>2021</strong>, le ministre <strong>du</strong> commerce extérieur et le secrétaire d’État au<br />
tourisme ont rencontré l’interprofession bourguignonne et quelques Organismes <strong>de</strong> Défense et<br />
<strong>de</strong> Gestion lors d’une visite « en soutien <strong>de</strong> la filière viti-vinicole française ».<br />
À l’issue <strong>de</strong> la réunion, Franck Riester a exposé à la <strong>presse</strong> son double objectif <strong>de</strong><br />
« reconquête en matière d’oenotourisme et <strong>de</strong> reconquête en matière d’exportation <strong>de</strong> vin .<br />
Cela passe par la fin d’un certain nombre <strong>de</strong> contentieux, comme Boeing/Airbus avec les<br />
États-Unis, cela passe par plusieurs moyens <strong>du</strong> plan <strong>de</strong> relance export pour accompagner nos<br />
exportateurs à l’international, et cela passe aussi par l’image» a développé le ministre,<br />
également accompagné par Guillaume Gomez, représentant personnel <strong>du</strong> Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
République pour la gastronomie française.<br />
"Que va-t-il rester pour la filière vitivinicole ?"<br />
À l’issu <strong>du</strong> colloque, les membres <strong>de</strong> la filière paraissaient encore dans l’expectative. Albéric<br />
Bichot, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> vins bourguignonnes, a apprécié « la prise <strong>de</strong> conscience <strong>du</strong><br />
gouvernement», mais reste dans l’attente <strong>de</strong> précisions. « Le plan <strong>de</strong> relance ne comprend que<br />
270 millions pour le commerce extérieur. C’est largement insuffisant. Que va-t-il rester pour<br />
la filière vitivinicole ?». Et <strong>de</strong> rappeler le contexte <strong>de</strong> « perte d’au moins un <strong>de</strong>mi-millard<br />
d’euros par la filière bourguignonne à cause <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> gel ».
Car si l’objet <strong>de</strong> l’entrevue était la commercialisation, c’est bien la question <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction<br />
et <strong>de</strong> la résilience face aux enjeux climatiques qui a animé les échanges. « Nous avons insisté<br />
sur les mesures d’ai<strong>de</strong> face au gel, et le besoin <strong>de</strong> dispositifs <strong>de</strong> lutte antigel » rapporte<br />
Marion Saüquere, directrice <strong>de</strong> la CAVB (Confédération <strong>de</strong>s appellation et <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong><br />
Bourgogne). À ce sujet, les représentants <strong>du</strong> gouvernement ont rappelé les dispositifs <strong>de</strong><br />
soutien existants, mais n’ont pas fait d’annonces pour les années à venir.<br />
"Si la viticulture disparaît, il ne reste plus rien"<br />
Le déplacement s’est poursuivi dans le vignoble chablisien, puis par une visite <strong>de</strong> la<br />
coopérative La Chablisienne, n°1 <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> vins <strong>de</strong> chablis. Une matinée conclue<br />
par les mots <strong>de</strong> la maire <strong>de</strong> Chablis, Marie-José Vaillant, qui a souhaité alerter le<br />
gouvernement. « Nous sommes comme un château <strong>de</strong> carte. Si la viticulture disparaît, il ne<br />
reste plus rien. »
Loi Etiquetage : l’application n’est toujours pas effective<br />
(rapport parlementaire)<br />
Par Rédaction La Marne Agricole, le 21/<strong>07</strong>/<strong>2021</strong> (mis à jour le <strong>22</strong>/<strong>07</strong>/<strong>2021</strong> à 06:00)<br />
« Le constat n’est pas celui que nous espérions », a regretté la députée LREM Barbara Bessot-<br />
Ballot, <strong>de</strong>vant la commission <strong>de</strong>s affaires économiques le 21 juillet pour <strong>de</strong> la présentation <strong>du</strong><br />
rapport d’information sur l’application <strong>de</strong> la loi Étiquetage dont elle est rapporteur avec Anne-<br />
Laure Blin (LR). En effet, un an après la promulgation <strong>de</strong> la loi, aucun <strong>de</strong>s décrets nécessaires à<br />
son application n’a été publié. Pire un défaut <strong>de</strong> notification dans les délais impartis à la<br />
Commission européenne suivi d’un imbroglio entre le gouvernement et le Conseil constitutionnel<br />
nécessitent <strong>de</strong> repasser par une nouvelle loi pour rendre effective l’étiquetage <strong>de</strong> l’origine <strong>du</strong><br />
miel, <strong>de</strong> la gelée royale et <strong>du</strong> cacao, <strong>de</strong> la bière ainsi que <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s et <strong>du</strong> vin en restauration.<br />
En direct d'AGRA <strong>presse</strong>
Un Italien à la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’OIV<br />
Publié le 20/<strong>07</strong>/<strong>2021</strong> - 17:02 par Viti Veille<br />
À l'occasion <strong>de</strong> la 19 e Assemblée générale <strong>de</strong> l’OIV, tenue à Paris le 12 juillet <strong>de</strong>rnier, un<br />
nouveau prési<strong>de</strong>nt a été élu. Pour succé<strong>de</strong>r à la brésilienne Regina Van<strong>de</strong>rlin<strong>de</strong>, en poste<br />
<strong>de</strong>puis juillet 2018, c’est l’italien Luigi Moio qui a été choisi. Ce professeur d'œnologie à<br />
l'Université <strong>de</strong> Naples est directeur <strong>de</strong> la section <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong> la vigne et <strong>du</strong> vin <strong>de</strong> la même<br />
université.<br />
Depuis plus <strong>de</strong> 25 ans, il s'intéresse aux aspects sensoriels, biochimiques et technologiques <strong>de</strong><br />
l'arôme <strong>du</strong> vin. Depuis 1998, il est expert scientifique pour le ministère italien <strong>de</strong>s politiques<br />
agricoles. De 2009 à 2014, il a été prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> groupe d'experts technologiques <strong>de</strong> l'OIV et <strong>de</strong><br />
2015 à 2018 <strong>de</strong> la Commission œnologie. Il était le 2 e vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'OIV.<br />
• Commission I Viticulture<br />
Ahmet Altindisli (Turquie) succè<strong>de</strong> à Vittorino NOVELLO (Italie)<br />
• Commission II Œnologie
Fernando Zamora (Espagne) succè<strong>de</strong> à Dominique TUSSEAU (France)<br />
• Commission III Droit et économie<br />
Yvette van <strong>de</strong>r Merwe (Afrique <strong>du</strong> Sud) succè<strong>de</strong> à Dimitar ANDREEVSKI (Bulgarie)<br />
• Commission IV Sécurité et Santé<br />
Pierre-Louis Teissedre (France) succè<strong>de</strong> à Gheorghe ARPENTIN (Moldavie)<br />
• Sous-commission Métho<strong>de</strong>s d'analyse<br />
Manuel Humberto Manzano (Argentine) succè<strong>de</strong> à Markus HERDERICH (Australie)<br />
• Sous-commission Pro<strong>du</strong>its non fermentés, raisins <strong>de</strong> table et raisins secs<br />
Luís Carlos Ferreira Peres <strong>de</strong> Sousa (Portugal) succè<strong>de</strong> à Alejandro MARIANETTI (Argentine)
Dans la Marne, les viticulteurs per<strong>de</strong>nt la<br />
bataille contre le mildiou<br />
Mis en ligne le 21/<strong>07</strong>/<strong>2021</strong> à 23:29 / L’Ar<strong>de</strong>nnais<br />
Valentin Vié<br />
Les vignobles <strong>de</strong> Champagne font face à une attaque <strong>de</strong> mildiou sans précé<strong>de</strong>nt. À Vincelles,<br />
dans la vallée <strong>de</strong> la Marne, les viticulteurs, comme Christine et Vincent Scher-Sevillano, ne<br />
peuvent que constater les dégâts.<br />
Christine et Vincent Scher-Sevillano, patrons <strong>du</strong> Champagne Piot-Sevillano à Vincelles, dans<br />
la Marne, constatent avec dépit les dommages causés par le mildiou dans leurs vignes. - Rémi<br />
Wafflart<br />
Cette année, les coteaux <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Marne n’arborent pas leur couleur estivale<br />
habituelle. Autour <strong>de</strong> Vincelles, petite commune marnaise à la frontière avec l’Aisne, le vert<br />
foncé a été remplacé par une teinte verte beaucoup plus claire, avec <strong>de</strong>s touches orangées,<br />
comme si la vigne avait séché.<br />
« On a l’impression d’être en automne alors qu’on est en plein mois <strong>de</strong> juillet », constate,<br />
dépitée, Christine Scher-Sevillano, viticultrice et patronne <strong>du</strong> Champagne Piot-Sevillano.<br />
Cette coloration <strong>du</strong> paysage champenois n’est pas consécutive à un épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> sécheresse,<br />
comme c’est coutumier à cette saison, mais à un champignon : le mildiou.
Un champignon terreur <strong>de</strong> la vigne<br />
Le mildiou, ou plasmopara viticola, est un champignon qui a été ramené <strong>de</strong>s États-Unis au<br />
XIXe siècle. Présent sous forme d’oospores (œufs d’hiver) dans les cultures, il se développe à<br />
la suite <strong>de</strong> printemps doux et pluvieux. Dans le vignoble, il s’attaque aux feuilles et aux<br />
jeunes grappes.<br />
Cette mycose galopante, infectant fruits, légumes et tubercules, est en train <strong>de</strong> ravager la<br />
Champagne, faisant <strong>de</strong> gros dégâts dans les vignobles. La faute à <strong>de</strong> fortes précipitations et<br />
à <strong>de</strong> gros orages qui s’abattent <strong>de</strong>puis plus d’un mois sur le nord-est <strong>de</strong> la France et qui<br />
ont favorisé sa prolifération.<br />
« Depuis le 1er juin, il est tombé 250 mm <strong>de</strong> pluie à Vincelles et dans les alentours, dont 100<br />
mm en seulement quatre jours, déclare Vincent Scher-Sevillano, viticulteur et associé <strong>de</strong> sa<br />
compagne Christine. Cet été, on a tout eu. D’énormes orages, comme celui <strong>du</strong> week-end <strong>du</strong> 19<br />
juin, <strong>de</strong>s inondations, ainsi que toutes ces semaines <strong>de</strong> forte pluviométrie. Tout ça a favorisé<br />
l’arrivée <strong>du</strong> mildiou et sa rapi<strong>de</strong> propagation. C’est pour cela que, sur notre secteur, et plus<br />
généralement dans la vallée <strong>de</strong> la Marne, on est énormément impacté. On a subi tous les<br />
phénomènes météorologiques <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers jours. »<br />
Le spectre d’une année blanche<br />
Dans les vignobles autour <strong>de</strong> Vincelles et <strong>de</strong> Dormans, le village voisin, c’est un ballet<br />
incessant <strong>de</strong> pulvérisateurs motorisés qui rythme les journées <strong>de</strong>s habitants. Les viticulteurs<br />
font tout pour sauver ce qu’ils peuvent dans leurs parcelles touchées par ce fléau.<br />
Du côté <strong>de</strong> Piot-Sevillano, qui pro<strong>du</strong>it 40 000 à 50 000 bouteilles <strong>de</strong> champagne par an et qui<br />
effectue sa <strong>de</strong>rnière année <strong>de</strong> transition en bio, 80 % <strong>de</strong>s huit hectares <strong>de</strong> vignes <strong>de</strong><br />
l’exploitation sont touchées par le mildiou. Les six hectares <strong>de</strong> pinot meunier, un cépage plus<br />
résistant au gel, sont dévastés et ne pourront probablement pas être vendangés en septembre.<br />
Quant à l’hectare <strong>de</strong> pinot noir et celui <strong>de</strong> chardonnay, ils ont l’air d’avoir mieux résisté à la<br />
maladie.<br />
« Ce sera une année blanche pour nous, peste Vincent, en montrant les feuilles tachées et les<br />
grappes mortes dans les rangées. Pour certaines parcelles, ce n’est même pas la peine <strong>de</strong><br />
vendanger tant les dégâts sont considérables. Là, je fais tout pour sauver les feuilles pour la<br />
récolte <strong>de</strong> 20<strong>22</strong>. »<br />
Le bio particulièrement démuni<br />
« Les anciens viticulteurs nous disent qu’ils n’ont jamais vu une attaque <strong>de</strong> mildiou d’une<br />
telle ampleur par ici, ajoute Christine, qui est également vice-prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong>s Vignerons<br />
indépendants <strong>de</strong> la Marne. Je me rappelle d’un gros problème <strong>de</strong> mildiou en 1997 mais ce<br />
n’était pas <strong>de</strong> cette ampleur. Là, c’est une année exceptionnelle car tout le mon<strong>de</strong> est touché.<br />
Il y a peut être la Côte <strong>de</strong>s blancs qui s’en sort mieux, et encore. »<br />
Certifiée Haute valeur environnementale, en n’utilisant, entre autres, plus aucun herbici<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>puis 2014, la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> Vincent et Christine sera officiellement biologique l’an
prochain. Pourtant, ils l’avouent : leur politique stricte <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s vignes ne les a pas<br />
aidés contre le mildiou.<br />
« En culture biologique, on a peu <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its pour lutter contre ce type <strong>de</strong> parasite, explique<br />
Vincent. Le peu qu’on pulvérise dans nos vignes est tout <strong>de</strong> suite ressuyé par <strong>de</strong>s gros cumuls<br />
<strong>de</strong> pluie. Et après, pour repasser, il faut attendre que ça sèche. Il faut rester philosophe. Il<br />
faut se dire que, <strong>de</strong> temps en temps, on aura une vendange à pertes à cause <strong>de</strong> ça. D’où<br />
l’avantage d’avoir la réserve en Champagne, qui nous permet d’avoir <strong>de</strong>s vins en stock. Il<br />
faudrait que, les bonnes années, on puisse rentrer plus <strong>de</strong> raisins que la réserve l’autorise<br />
pour pouvoir palier à une catastrophe comme celle que nous vivons. »<br />
« À mon avis, les viticulteurs bios seront les plus touchés par ce fléau, ajoute Christine. Les<br />
exploitations en viticulture conventionnelle <strong>de</strong>vraient mieux s’en sortir, même si ça va les<br />
impacter quand même. »<br />
Interrogée hier soir sur le nouveau ren<strong>de</strong>ment, celle-ci se dit « partagée ». « On est satisfait<br />
car on réclamait minimum 9 000 kg par hectare. On aurait juste préféré que ce soit un an<br />
plus tôt. »
La véraison démarre dans les vignobles<br />
précoces<br />
Jeudi <strong>22</strong> juillet <strong>2021</strong> par Christelle Stef<br />
Vitisphère.com<br />
Dans le Languedoc-Roussillon, dans les parcelles précoces situées en zone précoce, la<br />
véraison est bien avancée - crédit photo : Christelle Stef (photo d'archive)<br />
Dans les vignes <strong>du</strong> Sud <strong>de</strong> la France, les premières baies commencent à vérer dans le Rhône, en Provence,<br />
en Aquitaine, dans le Sud-Ouest...<br />
La véraison démarre dans le Sud <strong>de</strong> la France. Dans le Vaucluse, sur les grenaches qui ont<br />
échappé au gel, les observations réalisées par les techniciens <strong>de</strong> la chambre d’agriculture les<br />
19 et 20 juillet montrent que le sta<strong>de</strong> « tout début véraison » est majoritaire dans les zones très<br />
précoces. Dans les zones précoces, c’est le sta<strong>de</strong> « premières baies vérées » qui domine. Dans<br />
les autres, c’est le sta<strong>de</strong> « fermeture <strong>de</strong> la grappe » qui est le plus courant. « Il y a 10 jours <strong>de</strong><br />
retard par rapport à 2020 », écrivent les conseillers viticoles <strong>de</strong> la chambre dans leur bulletin<br />
technique <strong>du</strong> 21 juillet.<br />
Dans le Var, les parcelles <strong>de</strong> grenache situées dans la zone la plus précoce sont en moyenne à<br />
« début véraison » voire même à « 25 % véraison » pour les plus avancées, alors que dans les<br />
zones tardives <strong>de</strong> Provence, elles restent pour la plupart à fermeture. En Languedoc-<br />
Roussillon, les sta<strong>de</strong>s oscillent entre « fin véraison » dans les parcelles précoces situées en<br />
zone précoce à « fermeture <strong>de</strong> la grappe » dans les parcelles et les secteurs et tardifs. Mais<br />
dans la région, le sta<strong>de</strong> majoritaire est « fermeture <strong>de</strong> la grappe ».<br />
Véraison aquitaine<br />
Dans le vignoble aquitain, les premières baies se généralisent également dans les secteurs<br />
précoces. Toutefois selon le BSV Nord Aquitaine <strong>du</strong> 20 juillet, c’est également le sta<strong>de</strong><br />
« fermeture <strong>de</strong> la grappe » qui reste majoritaire.<br />
A Gaillac, les observateurs <strong>du</strong> BSV ont également noté les tous premiers signes <strong>de</strong> la véraison<br />
sur <strong>de</strong>s rameaux non gelés pour les cépages <strong>du</strong>ras et gamay. « En 2020, la véraison avait<br />
débuté le 7 juillet alors qu’en 2019, les premiers grains vérés étaient observés le 30 juillet »<br />
précisent-ils dans leur bulletin <strong>du</strong> 20 juillet. Et <strong>de</strong> souligner que compte tenu <strong>de</strong>s pluies, les<br />
baies sont particulièrement grosses cette année.
Tributaire <strong>de</strong> la météo à venir<br />
En revanche, dans le Gers et à Cahors, au 20 juillet, il n’y avait pas encore <strong>de</strong> signes <strong>de</strong><br />
véraison. Même chose dans les vignobles septentrionaux. En Côte d’Or, la très gran<strong>de</strong><br />
majorité <strong>de</strong>s parcelles <strong>de</strong> la Côte avaient atteint ou dépassé le sta<strong>de</strong> fermeture. En Hautes-<br />
Côtes, les vignes étaient le plus souvent au sta<strong>de</strong> « baies <strong>de</strong> la taille <strong>de</strong> pois » rapporte le BSV<br />
<strong>de</strong> Bourgogne. « En termes <strong>de</strong> précocité, on reste proche <strong>de</strong> 2016, 2019 et 2012. En se basant<br />
sur ces années, on <strong>de</strong>vrait observer les toutes premières baies vérées dans les parcelles les<br />
plus précoces dès la semaine prochaine. Cependant, le début véraison sera tributaire <strong>de</strong>s<br />
conditions météo à venir (entre le 5 et le 20 août sur le trio d’années équivalentes à <strong>2021</strong>) »,<br />
indique la chambre d’agriculture dans son bulletin Vitiflash <strong>du</strong> 20 juillet.
GRAND EST<br />
JUILLET <strong>2021</strong> N° 13<br />
Pro<strong>du</strong>ctions végétales<br />
Conjoncture végétale <strong>de</strong> mai et juin <strong>2021</strong><br />
Les cotations <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its végétaux et <strong>du</strong> sucre sont en nette hausse au printemps en raison d’aléas<br />
climatiques dans les principaux bassins <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction, d’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> qui reste dynamique, et <strong>de</strong> la<br />
hausse <strong>de</strong>s coûts <strong>du</strong> pétrole et <strong>du</strong> fret maritime.<br />
Dans le Grand Est, les conditions climatiques <strong>de</strong> mai-juin sont plutôt favorables au ren<strong>de</strong>ment pour les<br />
céréales à paille, tandis que le colza aura souffert tout au long <strong>du</strong> cycle cultural. Les cultures estivales<br />
voient leur développement ralenti, et les pluies continues à partir <strong>de</strong> la mi-juin font craindre le développement<br />
<strong>de</strong> maladies fongiques dans les vignes et en betteraves cet été.<br />
Les expéditions <strong>de</strong> vins d’appellation se rétablissent par rapport à 2020, mais restent sous les niveaux <strong>de</strong><br />
l’avant-Covid. En Champagne comme en Alsace, le dynamisme <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à l’export ne compense<br />
pas le repli <strong>de</strong>s expéditions sur le marché français.<br />
GRANDES CULTURES<br />
Cotations : cours élevés et optimisme sur<br />
les prochaines récoltes <strong>de</strong> céréale à paille<br />
Les cours <strong>de</strong>s céréales et <strong>de</strong>s oléagineux<br />
ont atteint <strong>de</strong>s plafonds suite à<br />
la conjonction <strong>de</strong> nombreux éléments,<br />
même si ceux-ci sont quelques fois<br />
contradictoires ou éphémères. A noter<br />
également les conditions extrêmes <strong>de</strong><br />
chaleur et <strong>de</strong> sécheresse sur la partie<br />
ouest <strong>du</strong> Canada et <strong>du</strong> nord <strong>de</strong>s<br />
Etats-Unis.<br />
Blé tendre meunier<br />
Les cours <strong>du</strong> mois <strong>de</strong> mai sont en nette<br />
hausse. La sécheresse persistante sur<br />
les plaines céréalières <strong>de</strong> l’ouest et <strong>du</strong><br />
nord <strong>de</strong>s États-Unis faisant craindre une<br />
récolte moyenne ne compense pas l’annonce<br />
<strong>de</strong> conditions météorologiques<br />
moins défavorables en Ukraine, en Russie,<br />
en Argentine ou en Union Européenne. En<br />
France, les pluies récentes ont atténué les<br />
effets <strong>de</strong> températures fraîches, même<br />
si les pluies continues peuvent faire<br />
craindre l’apparition <strong>de</strong> maladies fongiques<br />
et une perte <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s grains.<br />
Par la suite, les conditions météo mondiales<br />
ont été un peu moins alarmistes,<br />
entraînant un relatif recul <strong>de</strong>s cours en<br />
juin. La récolte mondiale est annoncée<br />
globalement bonne et <strong>de</strong> qualité.<br />
Graphique 1<br />
Cotation blé tendre meunier - Fob Moselle<br />
Euro/tonne<br />
280<br />
270<br />
260<br />
250<br />
240<br />
230<br />
<strong>22</strong>0<br />
210<br />
200<br />
190<br />
180<br />
170<br />
160<br />
150<br />
140<br />
Source : Marché <strong>de</strong> Paris<br />
Orge <strong>de</strong> brasserie<br />
Même si la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s brasseurs<br />
<strong>de</strong>meure timi<strong>de</strong>, dans l’attente<br />
d’une réelle hausse <strong>de</strong> la consommation<br />
suite à la réouverture dans <strong>de</strong> nombreux<br />
pays <strong>de</strong>s cafés, <strong>de</strong>s hôtels et <strong>de</strong>s restaurants<br />
(CHR), les cours suivent ceux <strong>du</strong><br />
blé tendre et atteignent <strong>de</strong>s sommets en<br />
mai. En juin, le marché <strong>de</strong>meure calme et<br />
équilibré, emmenant une relative stabilité<br />
<strong>de</strong>s cotations.<br />
Référence* 2019-2020<br />
2020-<strong>2021</strong><br />
J A S O N D J F M A M J<br />
*Moyenne <strong>de</strong>s cinq <strong>de</strong>rnières campagnes hors campagne précé<strong>de</strong>nte
Orge fourragère<br />
En mai et par la suite en juin, le constat<br />
est i<strong>de</strong>ntique qu’en orge <strong>de</strong> maltage,<br />
avec <strong>de</strong>s valeurs records, même si l’on<br />
constate les premiers signes <strong>de</strong> la baisse<br />
<strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> chinoise, alors que le<br />
pays a toujours <strong>de</strong> gros besoins en alimentation<br />
animale afin <strong>de</strong> reconstituer<br />
son cheptel porcin. Parallèlement, la<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s fabricants d’aliment <strong>du</strong><br />
bétail (FAB) espagnols et français reste<br />
importante, pour notamment se couvrir<br />
avant l’été.<br />
Colza<br />
Après <strong>de</strong>s cours en forte augmentation<br />
en début <strong>de</strong> mois <strong>de</strong> mai, suite aux<br />
mauvaises conditions climatiques aux<br />
États-Unis et au Canada, la situation s’est<br />
inversée avec l’annonce <strong>de</strong> l’amélioration<br />
<strong>de</strong> celles-ci. De plus, la hausse <strong>de</strong>s<br />
surfaces <strong>de</strong> soja états-unien, la baisse<br />
<strong>de</strong>s cours <strong>du</strong> canola canadien et <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments<br />
annoncés meilleurs que prévu<br />
en France, ont contribué à ce lent recul<br />
<strong>de</strong>s valeurs. A partir <strong>de</strong> la semaine <strong>22</strong>,<br />
les cotations ont été haussières suite à<br />
la conjonction <strong>de</strong> plusieurs éléments.<br />
Tout d’abord, les pays pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong><br />
pétrole ont volontairement stabilisé leur<br />
pro<strong>du</strong>ction afin <strong>de</strong> tirer les cours vers le<br />
haut avec un commerce international en<br />
net redémarrage et donc, une <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
en croissance. A cela se sont ajoutées<br />
l’annonce par le Ministère <strong>de</strong> l’Agriculture<br />
états-unien <strong>de</strong> stocks <strong>de</strong> soja moins<br />
importants que prévu et en France, une<br />
pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> colza sous le seuil <strong>de</strong>s<br />
3 millions <strong>de</strong> tonnes. A contrario, aux<br />
Etats-Unis et sous la pression <strong>de</strong> l’in<strong>du</strong>strie<br />
pétrolière, l’administration souhaite<br />
diminuer le taux d’incorporation obligatoire<br />
<strong>de</strong> biocarburants (notamment issu<br />
<strong>de</strong> soja) dans les carburants, entraînant<br />
à la suite un recul <strong>de</strong>s cours <strong>du</strong> canola<br />
canadien et <strong>du</strong> colza européen.<br />
Pour rappel, le colza en Grand Est représente<br />
20 % <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction nationale, et<br />
donc, la baisse <strong>de</strong> 47 % <strong>de</strong> la sole régionale<br />
en <strong>2021</strong> entraîne un recul <strong>de</strong> 11 %<br />
<strong>de</strong>s surfaces françaises consacrées à<br />
cette pro<strong>du</strong>ction, passant sous la barre<br />
<strong>du</strong> million d’hectares.<br />
Graphique 2<br />
Cotation orge <strong>de</strong> brasserie <strong>de</strong> printemps - Fob Moselle<br />
Euro/tonne<br />
240<br />
230<br />
<strong>22</strong>0<br />
210<br />
200<br />
190<br />
180<br />
170<br />
160<br />
150<br />
140<br />
Source : Marché <strong>de</strong> Paris<br />
Euro/tonne<br />
240<br />
230<br />
<strong>22</strong>0<br />
210<br />
200<br />
190<br />
180<br />
170<br />
160<br />
150<br />
140<br />
Source : Marché <strong>de</strong> Paris<br />
Maïs grain<br />
Référence* 2019-2020<br />
2020-<strong>2021</strong><br />
J J A S O N D J F M A M<br />
Graphique 3<br />
Cotation orge <strong>de</strong> brasserie d’hiver - Fob Moselle<br />
Euro/tonne<br />
<strong>22</strong>0<br />
210<br />
200<br />
190<br />
180<br />
170<br />
160<br />
150<br />
140<br />
Source : Marché <strong>de</strong> Paris<br />
Les cours ont nettement progressé en<br />
mai, comme pour les autres céréales.<br />
Comme pour les orges fourragères, la<br />
*Moyenne <strong>de</strong>s cinq <strong>de</strong>rnières campagnes hors campagne précé<strong>de</strong>nte<br />
Référence* 2019-2020<br />
2020-<strong>2021</strong><br />
J J A S O N D J F M A M<br />
Graphique 4<br />
Cotation orge fourragère - Fob Moselle<br />
*Moyenne <strong>de</strong>s cinq <strong>de</strong>rnières campagnes hors campagne précé<strong>de</strong>nte<br />
Moyenne triennale précé<strong>de</strong>nte 2019-2020<br />
2020-<strong>2021</strong><br />
J J A S O N D J F M A M<br />
Graphique 5<br />
Cotation colza - Fob Moselle<br />
Euro/tonne<br />
540<br />
520<br />
500<br />
480<br />
460<br />
440<br />
420<br />
400<br />
380<br />
360<br />
340<br />
320<br />
Source : Marché <strong>de</strong> Paris<br />
Référence* 2019-2020<br />
2020-<strong>2021</strong><br />
J J A S O N D J F M A M<br />
*Moyenne <strong>de</strong>s cinq <strong>de</strong>rnières campagnes hors campagne précé<strong>de</strong>nte<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong> chinoise reste forte, accentuée<br />
par une pro<strong>du</strong>ction intérieure en<br />
recul. A ceci s’ajoutent l’annonce <strong>de</strong> la<br />
baisse <strong>de</strong>s stocks <strong>de</strong>s États-Unis, ainsi<br />
que la sécheresse extrêmement importante<br />
au Brésil, qui pourrait d’ailleurs<br />
2<br />
agreste|CONJONCTURE|JUILLET <strong>2021</strong> N° 13
api<strong>de</strong>ment connaître une pénurie d’électricité,<br />
celle-ci étant fortement d’origine<br />
hydraulique. En juin, et comme pour le<br />
colza, l’annonce concernant les taux <strong>de</strong><br />
biocarburants aux Etats-Unis qui maintient<br />
<strong>de</strong>s cours élevés.<br />
Conditions <strong>de</strong> culture : bonnes<br />
perspectives sauf en colza<br />
Aux mois <strong>de</strong> mai et juin, les céréales d’hiver<br />
réalisent l’épiaison et la floraison avec<br />
une dizaine <strong>de</strong> jours <strong>de</strong> retard en raison<br />
<strong>de</strong> la fraîcheur <strong>de</strong>s températures. Les<br />
pluies relativement abondantes causent<br />
l’apparition <strong>de</strong> maladies foliaires (septoriose,<br />
rhynchosporiose) sans gran<strong>de</strong> inci<strong>de</strong>nce<br />
sur les perspectives <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment.<br />
Les professionnels notent néanmoins <strong>de</strong><br />
plus en plus d’adventices dans les parcelles<br />
(vulpin, ray-grass) responsables <strong>de</strong><br />
salissement. A la veille <strong>de</strong> la récolte les<br />
perspectives <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment pour le blé<br />
tendre et les orges d’hiver sont plutôt<br />
bonnes sur l’ensemble <strong>du</strong> Grand Est,<br />
proches <strong>de</strong> la moyenne quinquennale.<br />
Graphique 6<br />
Cotation maïs - Fob Rhin<br />
Euro/tonne<br />
280<br />
260<br />
240<br />
<strong>22</strong>0<br />
200<br />
180<br />
160<br />
140<br />
Source : Marché <strong>de</strong> Paris<br />
Référence* 2019-2020<br />
2020-<strong>2021</strong><br />
O N D J F M A M J J A S<br />
*Moyenne <strong>de</strong>s cinq <strong>de</strong>rnières campagnes hors campagne précé<strong>de</strong>nte<br />
Légen<strong>de</strong> <strong>de</strong>s graphiques : le prix Fob couvre tous les frais <strong>de</strong> transport jusqu’au lieu d’embarquement (bateau ou péniche),<br />
ainsi que sur le bateau (manutention, arrimage...)<br />
Tableau 1<br />
Cotations végétales régionales<br />
Mai <strong>2021</strong> Juin <strong>2021</strong><br />
Juillet 2020/<br />
Juin <strong>2021</strong><br />
Moyenne 12 mois glissants<br />
Juillet 2019/<br />
Juin 2020<br />
% variation<br />
Blé tendre meunier 231,67 218,80 203,26 170,25 19,39<br />
Orge <strong>de</strong> brasserie <strong>de</strong><br />
printemps<br />
230,67 <strong>22</strong>6,40 203,77 168,83 20,69<br />
Orge <strong>de</strong> brasserie d’hiver <strong>22</strong>1,33 218,00 197,50 163,75 20,61<br />
Orge fourragère <strong>22</strong>8,67 203,10 184,73 150,75 <strong>22</strong>,54<br />
Colza 532,83 534,60 447,43 384,67 16,32<br />
Maïs 254,67 266,60 209,29 164,92 26,91<br />
Source : Marché <strong>de</strong> Paris<br />
Le développement <strong>de</strong>s orges <strong>de</strong> printemps<br />
s’effectue avec un léger retard, et<br />
globalement dans <strong>de</strong> bonnes conditions.<br />
Ici aussi les prévisions <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment sont<br />
conformes à la moyenne quinquennale.<br />
Les colzas poursuivent leur développement<br />
hétérogène, la floraison ayant été<br />
fortement perturbée par les épiso<strong>de</strong>s<br />
gélifs d’avril et par <strong>de</strong>s attaques <strong>de</strong> ravageurs<br />
d’automne puis <strong>de</strong> printemps. La<br />
formation et le remplissage <strong>de</strong>s siliques<br />
se déroulent encore en présence <strong>de</strong> ravageurs<br />
(charançons, cécidomyies) et les<br />
pluies importantes <strong>de</strong> mai sont responsables<br />
<strong>du</strong> développement <strong>du</strong> champignon<br />
sclérotinia. Les perspectives <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment<br />
sont une nouvelle fois en berne<br />
pour le colza, dont la surface cultivée a<br />
fortement régressé <strong>de</strong>puis trois ans en<br />
Champagne et en Lorraine.<br />
Les semis <strong>de</strong> maïs se sont déroulés dans<br />
<strong>de</strong> bonnes conditions mais la fraîcheur<br />
<strong>de</strong>s températures a ralenti la levée.<br />
Toutefois, le retard est presque rattrapé<br />
avec le retour <strong>de</strong> conditions favorables.<br />
En Alsace, les surfaces en maïs grain non<br />
irriguées sont en légère diminution au<br />
profit <strong>de</strong> surfaces en colza et blé.<br />
Betterave à sucre : une croissance<br />
ralentie et hétérogène<br />
Après un démarrage compliqué en avril<br />
pour les betteraves <strong>du</strong> Grand Est (gel,<br />
Tableau 2<br />
Prévisions <strong>de</strong> récolte <strong>2021</strong> en Gran<strong>de</strong>s cultures pour le Grand Est<br />
Blé<br />
tendre<br />
Orges<br />
d’hiver<br />
Orges<br />
<strong>de</strong> printemps<br />
Colza<br />
Moyenne<br />
quinquennale<br />
Surfaces (ha)<br />
2020 <strong>2021</strong><br />
<strong>2021</strong>/Moy.<br />
quinquennale<br />
Moyenne<br />
quinquennale<br />
Ren<strong>de</strong>ments (q/ha)<br />
2020 <strong>2021</strong><br />
<strong>2021</strong>/Moy.<br />
quinquennale<br />
08, 10, 51, 52 4<strong>07</strong> 008 374 600 430 250 6 % 75,5 83,6 81,5 8 %<br />
54, 55, 57, 88 252 818 <strong>22</strong>8 160 264 140 4 % 63,6 70,6 71,3 12 %<br />
67, 68 49 238 48 690 51 440 4 % 72,2 79,5 72,1 0 %<br />
GRAND EST 709 064 651 450 745 830 5 % 71 78,7 77,2 9 %<br />
08, 10, 51, 52 124 006 108 750 112 000 - 10 % 70,2 64,9 70,6 1 %<br />
54, 55, 57, 88 101 678 87 550 86 500 - 15 % 63,7 55,8 64,5 1 %<br />
67, 68 4 852 5 430 5 450 12 % 67,9 70,9 68,3 1 %<br />
GRAND EST 230 536 201 730 203 950 - 12 % 67,3 61,1 68 1 %<br />
08, 10, 51, 52 160 997 184 800 156 000 - 3 % 66,6 55,7 67,3 1 %<br />
54, 55, 57, 88 54 658 68 500 66 500 <strong>22</strong> % 50,6 46,1 52,6 4 %<br />
67, 68 437 610 600 37 % 46,1 50 45,8 - 1 %<br />
GRAND EST 216 092 253 910 <strong>22</strong>3 100 3 % 62,5 53,1 62,8 0 %<br />
08, 10, 51, 52 176 436 128 330 67 730 - 62 % 34,2 29,1 24 - 30 %<br />
54, 55, 57, 88 112 208 94 930 37 635 - 66 % 31 27,9 23,4 - 25 %<br />
67, 68 5 091 6 670 7 300 43 % 38,1 37,2 33,8 - 11 %<br />
GRAND EST 293 735 <strong>22</strong>9 930 112 665 - 62 % 33 28,9 24,5 - 26 %<br />
Source : Agreste, Statistique agricole annuelle 2020, Estimations GCMens au 1 er juillet <strong>2021</strong><br />
agreste|CONJONCTURE|JUILLET <strong>2021</strong> N° 13 3
e-semis) les cultures se développent<br />
lentement et <strong>de</strong> manière hétérogène au<br />
mois <strong>de</strong> mai. Les pluies abondantes ne<br />
permettent pas une pousse active <strong>de</strong> la<br />
végétation en raison <strong>de</strong>s températures<br />
fraîches pour la saison. Côté sanitaire,<br />
les pucerons sont en nette régression par<br />
rapport à l’an passé grâce à la réautorisation<br />
<strong>de</strong>s néonicotinoï<strong>de</strong>s en enrobage<br />
<strong>de</strong> semences.<br />
En juin, le développement végétatif s’active<br />
avec la remontée <strong>de</strong>s températures,<br />
et le sta<strong>de</strong> moyen <strong>de</strong> 75 % <strong>de</strong> couverture<br />
<strong>du</strong> sol est atteint à la fin <strong>du</strong> mois (contre<br />
90 % <strong>de</strong> couverture <strong>du</strong> sol l’année précé<strong>de</strong>nte<br />
à la même date). Les observations<br />
<strong>de</strong> charançons se multiplient, et leur aire<br />
d’implantation s’accroît en Champagne<br />
(observés dans le nord <strong>de</strong> la Marne pour<br />
la première fois). Ces insectes, en plus<br />
<strong>de</strong> causer <strong>de</strong>s pertes <strong>de</strong> matière sur les<br />
racines, créent <strong>de</strong>s conditions favorables<br />
au développement <strong>de</strong> maladies<br />
fongiques en cas <strong>de</strong> canicule estivale.<br />
Les estimations <strong>de</strong> surfaces pour la<br />
récolte <strong>2021</strong> sont révisées en légère<br />
hausse suite à la campagne <strong>de</strong> télédéclaration<br />
PAC (104 000 hectares soit en<br />
baisse <strong>de</strong> 3 % par rapport à la récolte<br />
2020).<br />
Prix <strong>du</strong> sucre : une tendance<br />
haussière sur le premier<br />
quadrimestre <strong>2021</strong><br />
Début <strong>2021</strong>, le contexte mondial est<br />
favorable à <strong>de</strong>s prix élevés mais volatils.<br />
Après <strong>de</strong>ux campagnes <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction<br />
déficitaires (2019 et 2020), la <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
est <strong>de</strong> retour (tassement <strong>de</strong> la pandémie,<br />
constitution <strong>de</strong> stocks <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> la<br />
Chine, activité spéculative sur les marchés<br />
agricoles). De plus, d’autres facteurs<br />
accentuent la hausse <strong>de</strong>s prix : le début<br />
<strong>de</strong> la campagne sucrière brésilienne est<br />
en baisse pour cause <strong>de</strong> sécheresse (- 12 %<br />
par rapport à 2020), la reprise <strong>de</strong>s cours<br />
<strong>du</strong> pétrole rend l’éthanol plus attractif<br />
que le sucre pour les pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong><br />
canne, la monnaie brésilienne se reprend<br />
progressivement, et les coûts <strong>du</strong> fret<br />
Tableau 3<br />
Surfaces betteravières dans le Grand Est : <strong>2021</strong> et historique<br />
Départements<br />
Prix <strong>du</strong> sucre (€/ha)<br />
350<br />
330<br />
310<br />
290<br />
270<br />
250<br />
Janv.<br />
Surface<br />
moyenne<br />
quinquennale<br />
Prix moyen UE<br />
Fev.<br />
Mars<br />
Avril<br />
Mai<br />
Juin<br />
Juil.<br />
Août<br />
Sept.<br />
Oct.<br />
Nov.<br />
Déc.<br />
2019<br />
Sources : Commission européenne, FranceAgriMer<br />
Surfaces 2020<br />
(ha)<br />
Janv.<br />
Surfaces <strong>2021</strong><br />
(ha)<br />
Graphique 7<br />
Prix moyen <strong>du</strong> sucre blanc (Mon<strong>de</strong> et Europe)<br />
Prix mondial (bourse <strong>de</strong> Londres)<br />
Fev.<br />
Mars<br />
Avril<br />
Mai<br />
Juin<br />
Juil.<br />
Août<br />
Sept.<br />
Oct.<br />
Nov.<br />
Déc.<br />
2020<br />
Evolution<br />
<strong>2021</strong>/2020<br />
Janv.<br />
Fev.<br />
Mars<br />
Avril<br />
Mai<br />
Juin<br />
Juil.<br />
Août<br />
Sept.<br />
<strong>2021</strong><br />
Graphique 8<br />
Profil <strong>de</strong> pousse <strong>de</strong> l’herbe selon Isop en Grand Est <strong>de</strong> 2018 à <strong>2021</strong><br />
Evolution <strong>2021</strong>/<br />
moyenne<br />
quiquennale<br />
08 12 176 12 600 12 500 - 1 % 3 %<br />
10 26 134 26 800 25 000 - 7 % - 4 %<br />
51 60 844 61 300 60 900 - 1 % 0 %<br />
52,55 301 335 305 - 9 % 1 %<br />
57, 67, 68 6 460 5 973 5 247 - 12 % - 19 %<br />
GRAND EST 105 915 1<strong>07</strong> 008 103 952 - 3 % - 2 %<br />
Source : Agreste, Statistique agricole annuelle 2020, Estimations GCMens au 1 er juillet <strong>2021</strong><br />
maritime sont en forte augmentation<br />
(trois fois la moyenne quinquennale).<br />
En Europe, les prix <strong>du</strong> sucre contractualisé<br />
progressent légèrement au cours <strong>du</strong><br />
premier quadrimestre pour atteindre<br />
395 €/t en avril (+ 14 €/t <strong>de</strong>puis le début<br />
<strong>de</strong> la campagne 2020/<strong>2021</strong>). Les opérateurs<br />
observent <strong>de</strong>s transactions sur le<br />
marché spot (importations) à <strong>de</strong>s niveaux<br />
<strong>de</strong> prix très élevés (plus <strong>de</strong> 450 €/t fin<br />
juin), en lien avec le contexte mondial<br />
d’offre déficitaire. Ce phénomène illustre<br />
le manque <strong>de</strong> disponibilités en sucre<br />
sur le marché européen à la veille <strong>de</strong> la<br />
pério<strong>de</strong> estivale. Les opérateurs sont<br />
même prêts à échanger <strong>de</strong>s volumes <strong>de</strong><br />
sucre contingentés, c’est-à-dire assujettis<br />
à un droit <strong>de</strong> douane conséquent <strong>de</strong><br />
98 €/t. Ces éléments joueront lors <strong>de</strong> la<br />
Pourcentage<br />
410<br />
390<br />
370<br />
120<br />
100<br />
80<br />
60<br />
40<br />
Réf. Isop<br />
pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> négociations contractuelles<br />
entre sucriers et in<strong>du</strong>striels en septembre<br />
prochain.<br />
FOURRAGES<br />
Pousse d’herbe : une pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong><br />
printemps dans la norme<br />
En région Grand Est, la part <strong>de</strong> pousse<br />
réalisée au 20 avril <strong>2021</strong> représente près<br />
<strong>de</strong> 20 % <strong>de</strong> la pousse annuelle <strong>de</strong> référence<br />
contre seulement 16 % à la même<br />
date pour la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> référence (1989<br />
à 2018). Ce faible excédant <strong>de</strong> début <strong>de</strong><br />
printemps s’est estompé rapi<strong>de</strong>ment.<br />
L’épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> gel <strong>de</strong> début avril, le manque<br />
d’eau au début <strong>du</strong> printemps ainsi que<br />
la fraîcheur persistante, ont ralenti la<br />
pousse <strong>de</strong> l’herbe qui n’a pas connu<br />
l’explosion <strong>de</strong> pousse habituellement<br />
2018 2019 2020 <strong>2021</strong><br />
20<br />
0<br />
1 er avril<br />
Source : Isop Grand Est<br />
1 er mai 1 er juin 1 er juillet 1 er août 1 er septembre 1 er octobre<br />
4<br />
agreste|CONJONCTURE|JUILLET <strong>2021</strong> N° 13
observée. Le retour <strong>de</strong> la pluie fin mai a<br />
différé les chantiers <strong>de</strong> récolte mais a permis<br />
une accélération <strong>de</strong> la croissance <strong>de</strong><br />
l’herbe. Au 20 mai <strong>2021</strong>, la pousse cumulée<br />
<strong>de</strong>s prairies permanentes en Grand<br />
Est se situe au niveau <strong>de</strong> la référence.<br />
L’indice <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment Isop s’établit à 103.<br />
La part <strong>de</strong> pousse réalisée à cette date<br />
représente 46 % <strong>de</strong> la pousse annuelle<br />
contre 44 % pour la référence 1989-2018.<br />
Le retour d’un temps sec en juin a permis<br />
<strong>de</strong> récolter dans <strong>de</strong> bonnes conditions la<br />
majorité <strong>de</strong>s surfaces <strong>de</strong> prairies <strong>de</strong>stinées<br />
au foin. La qualité <strong>de</strong> ces premiers<br />
foins est bonne et la quantité est au<br />
ren<strong>de</strong>z-vous. Au 20 juin <strong>2021</strong>, la pro<strong>du</strong>ction<br />
cumulée <strong>de</strong>s prairies permanentes<br />
<strong>de</strong> la région reste proche <strong>de</strong> la norme.<br />
L’indice Isop s’établit à 105. La part <strong>de</strong><br />
pousse réalisée à cette date représente<br />
63 % <strong>du</strong> total annuel, 3 points <strong>de</strong> plus<br />
que la pousse <strong>de</strong> référence. Les conditions<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers jours <strong>du</strong> mois <strong>de</strong> juin<br />
permettent <strong>de</strong> maintenir un bon niveau<br />
<strong>de</strong> pousse à une pério<strong>de</strong> où la croissance<br />
commence habituellement à décrocher<br />
avec l’approche <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> estivale.<br />
Cette situation est favorable pour la pro<strong>du</strong>ction<br />
<strong>de</strong> biomasse et permet l’économie<br />
<strong>de</strong> fourrages.<br />
VITICULTURE<br />
Champagne : le printemps marqué par<br />
un retard <strong>de</strong> développement<br />
Au mois <strong>de</strong> mai, la fraîcheur <strong>de</strong>s températures<br />
ralentit le développement <strong>de</strong><br />
la vigne qui présente un retard d’une<br />
dizaine <strong>de</strong> jours par rapport à la moyenne<br />
décennale. Le rythme <strong>de</strong> croissance est<br />
d’environ une feuille par semaine. Les<br />
pluies relativement importantes font<br />
craindre un risque <strong>de</strong> forte pression d’oïdium<br />
et <strong>de</strong> mildiou, mais sans remontée<br />
franche <strong>de</strong>s températures la situation<br />
reste maîtrisée.<br />
La végétation s’active en juin avec un<br />
temps plus estival : le retard se ré<strong>du</strong>it<br />
un peu pour atteindre une semaine environ<br />
à la fin <strong>du</strong> mois. La floraison a lieu en<br />
moyenne le 18 juin (moyenne décennale :<br />
11 juin), ce qui laisse présager <strong>de</strong>s dates <strong>de</strong><br />
vendange vers mi-septembre. La situation<br />
sanitaire se dégra<strong>de</strong>, avec <strong>de</strong>s traces <strong>de</strong><br />
mildiou sur l’ensemble <strong>du</strong> vignoble. Les<br />
épiso<strong>de</strong>s orageux <strong>du</strong> 20 juin entraînent<br />
<strong>de</strong>s dégâts localisés dans le département<br />
<strong>de</strong> l’Aisne (secteur <strong>de</strong> Chézy-sur-Marne)<br />
et aux alentours <strong>de</strong> Dormans (51). La série<br />
d’épiso<strong>de</strong>s pluvieux commencée fin juin<br />
causera probablement une forte poussée<br />
<strong>du</strong> mildiou dans le vignoble au cours <strong>de</strong><br />
l’été, et par conséquent <strong>de</strong>s dégâts sur<br />
grappes (rot gris, rot brun).<br />
Expéditions : le marché français à la peine<br />
en avril-mai<br />
qui reste à la peine (- 30 % par rapport<br />
à la moyenne) tandis que les résultats<br />
sont dynamiques pour les exportations<br />
(+ 27 % par rapport à 2015-2019 pour ce<br />
seul mois). Les Maisons sont la seule catégorie<br />
qui voit son bilan progresser par<br />
rapport à la moyenne (+ 6 % en volumes)<br />
tandis que les coopératives et les vignerons<br />
per<strong>de</strong>nt respectivement 8 % et 29 %.<br />
En mai, la tendance se poursuit avec un<br />
net rétablissement par rapport à 2020<br />
En avril, les expéditions <strong>de</strong> bouteilles<br />
(+ 146 %). On note une légère progression<br />
par rapport à la moyenne (+ 4 %) qui<br />
atteignent 18,7 millions <strong>de</strong> cols, en<br />
logique hausse par rapport à avril 2020<br />
masque une forte dynamique à l’export<br />
(6,1 millions), mais en retrait <strong>de</strong> 2,5 % par<br />
(+ <strong>22</strong> %) venant compenser le marché<br />
rapport à la moyenne 2015-2019. Dans le<br />
français toujours en recul (- 13 %). En<br />
détail, c’est surtout le marché français<br />
cumul <strong>de</strong>puis janvier, les expéditions sont<br />
Graphique 9<br />
Expéditions <strong>de</strong> Champagne par <strong>de</strong>stination (Cumul <strong>de</strong> janvier à mai)<br />
Nombre <strong>de</strong> bouteilles<br />
<strong>de</strong> 75 cl (milliers)<br />
25 000<br />
20 000<br />
15 000<br />
10 000<br />
5 000<br />
0<br />
France Pays tiers UE<br />
Source : Comité Champagne, traitement Srise Grand Est<br />
2020<br />
<strong>2021</strong><br />
Graphique 10<br />
Expéditions <strong>de</strong> Champagne par opérateur (Cumul <strong>de</strong> janvier à mai)<br />
Nombre <strong>de</strong> bouteilles<br />
<strong>de</strong> 75 cl (milliers)<br />
40 000<br />
35 000<br />
30 000<br />
40 000<br />
35 000<br />
30 000<br />
25 000<br />
20 000<br />
15 000<br />
10 000<br />
5 000<br />
0<br />
Source : Comité Champagne, traitement SRISE Grand Est<br />
2020<br />
<strong>2021</strong><br />
Coopératives Maisons Vignerons<br />
en hausse <strong>de</strong> 43 % par rapport à l’année<br />
2020 mais en baisse <strong>de</strong> 3 % par rapport<br />
à la moyenne 2015-2019.<br />
Alsace : un mois <strong>de</strong> retard, mais <strong>de</strong>s<br />
vendanges classiques vers fin septembre<br />
Cette année, le débourrement enclenché<br />
en douceur en mars a été stoppé<br />
par les températures fraîches d’avril. Les<br />
gelées qui se sont pro<strong>du</strong>ites au cours <strong>de</strong><br />
la première quinzaine d’avril ont provoqué<br />
quelques dégâts sur les secteurs précoces,<br />
sur le Gewurztraminer en particulier<br />
et sur <strong>de</strong>s parcelles avec faibles mises<br />
en réserve en 2020. La vigne n’était pas<br />
Moyenne 2015-2019<br />
assez avancée pour qu’il y ait <strong>de</strong>s dégâts<br />
<strong>de</strong> gel généralisé. Le mois <strong>de</strong> mai était<br />
à la fois bien frais en <strong>de</strong>hors <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier<br />
week-end et particulièrement arrosé. Les<br />
températures élevées <strong>de</strong> juin ont engendré<br />
une croissance rapi<strong>de</strong> et ont accéléré<br />
la sortie <strong>de</strong>s bourgeons. La floraison, qui<br />
est arrivée dans la <strong>de</strong>uxième quinzaine<br />
<strong>de</strong> juin, avec un mois <strong>de</strong> retard par rapport<br />
à 2020, <strong>de</strong>vrait marquer un retour<br />
à <strong>de</strong>s vendanges classiques débutant fin<br />
septembre. En l’espace d’une dizaine <strong>de</strong><br />
jours, le vignoble alsacien a entamé et<br />
terminé sa floraison avec <strong>de</strong>s températures<br />
estivales et une belle luminosité.<br />
agreste|CONJONCTURE|JUILLET <strong>2021</strong> N° 13 5
Sur le plan sanitaire, le mois <strong>de</strong> mai<br />
humi<strong>de</strong> avec <strong>de</strong>s orages répétés a permis<br />
l’installation à la fois <strong>du</strong> mildiou et<br />
<strong>de</strong> l’oïdium. Le mildiou, favorisé par les<br />
orages et les fortes températures <strong>de</strong> juin,<br />
est observé dans certains secteurs <strong>du</strong><br />
Haut-Rhin bien plus que dans le Bas-Rhin.<br />
Quant à l’oïdium, il était discret jusqu’à<br />
maintenant. Etant virulent particulièrement<br />
tôt dans la saison, les conditions<br />
orageuses lui ont été défavorables.<br />
Expéditions : la progression <strong>de</strong>s ventes<br />
à l’export se poursuit<br />
Graphique 11<br />
Expéditions toutes AOC Alsace par <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> janvier à mai<br />
Nombre <strong>de</strong> bouteilles<br />
<strong>de</strong> 75 cl (milliers)<br />
50 000<br />
45 000<br />
40 000<br />
35 000<br />
30 000<br />
25 000<br />
20 000<br />
15 000<br />
France<br />
Export<br />
10 000<br />
5 000<br />
0<br />
2016 2017 2018 2019 2020<br />
Source : CIVA, traitement Srise Grand Est<br />
Graphique 12<br />
Expéditions AOC Crémant par <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> janvier à mai<br />
<strong>2021</strong><br />
Malgré la fermeture <strong>du</strong> débouché <strong>de</strong><br />
la restauration en mai <strong>2021</strong>, les ventes<br />
toutes AOC Alsace sont en progression<br />
<strong>de</strong> 37 % par rapport au même mois <strong>de</strong><br />
l’année <strong>de</strong>rnière. Globalement, les ventes<br />
<strong>du</strong> mois <strong>de</strong> mai restent en retrait par rapport<br />
à 2019 (- 8,2 %). On observe cependant<br />
une progression nette <strong>de</strong>s ventes à<br />
l’export (+ 2,7 % par rapport à 2019 toutes<br />
AOC confon<strong>du</strong>es) tout particulièrement<br />
pour les crémants (+ 11,2 % par rapport<br />
à 2019).<br />
Nombre <strong>de</strong> bouteilles<br />
<strong>de</strong> 75 cl (milliers)<br />
14 000<br />
12 000<br />
10 000<br />
8 000<br />
6 000<br />
4 000<br />
2 000<br />
France<br />
Export<br />
0<br />
2016 2017 2018 2019 2020 <strong>2021</strong><br />
Source : CIVA, traitement Srise Grand Est<br />
En cumulé sur la pério<strong>de</strong> janvier à mai<br />
<strong>2021</strong>, les volumes commercialisés augmentent<br />
<strong>de</strong> 20 % (+ 25 % pour les vins à<br />
l’export) par rapport à l’année <strong>de</strong>rnière et<br />
s’établissent à 41,6 millions <strong>de</strong> bouteilles.<br />
www.agreste.agriculture.gouv.fr<br />
www.draaf.grand-est.agriculture.gouv.fr<br />
Direction régionale <strong>de</strong> l’alimentation, <strong>de</strong> l’agriculture<br />
et <strong>de</strong> la forêt (Draaf)<br />
Service régional <strong>de</strong> l’information statistique et économique<br />
(Srise)<br />
3 rue <strong>du</strong> faubourg Saint-Antoine - CS 10526<br />
51009 Châlons-en-Champagne ce<strong>de</strong>x<br />
courriel : statistique.srise.draaf-grand-est@agriculture.gouv.fr<br />
Directrice régionale : Anne Bossy<br />
Directeur <strong>de</strong> la publication : Sylvain Skrabo<br />
Rédacteur en chef : Philippe Wattelier<br />
Rédacteurs : Sultan Baspinar, Geneviève Bou<strong>de</strong>, Rémi Courbou,<br />
Hélène Frumholz, Philippe Wattelier<br />
Composition : Draaf/Srise, site <strong>de</strong> Châlons-en-Champagne<br />
Dépot légal : À parution - ISSN : 2644-9234 - © Agreste <strong>2021</strong>
Les touristes sont enfin arrivés au camping<br />
municipal d’Epernay<br />
Mis en ligne le <strong>22</strong>/<strong>07</strong>/<strong>2021</strong> à 08:00 L’Union<br />
Le camping <strong>de</strong> la capitale <strong>du</strong> champagne, ouvert <strong>de</strong>puis le 11 juin <strong>de</strong>rnier, fait enfin le plein<br />
avec le retour <strong>de</strong>s vacanciers étrangers. La saison est lancée avec un taux d’occupation<br />
dépassant les 90 % <strong>de</strong>puis le week-end <strong>de</strong>rnier.<br />
Sur ce grand tableau représentant les 109 emplacements, Fabrice Halet et ses hôtesses<br />
d’accueil ont une vision en temps réel <strong>de</strong> l’occupation <strong>du</strong> camping. - I.D.S<br />
Àvoir les va-et-vient <strong>de</strong>s camping-cars et autres caravanes à l’entrée <strong>du</strong> camping municipal<br />
d’Épernay, allée <strong>de</strong> Cumières, Fabrice Halet peut maintenant affirmer que la saison<br />
touristique est lancée.<br />
Malgré une ouverture tardive au 11 juin en raison <strong>de</strong>s conditions sanitaires, le lieu a quelque<br />
peu atten<strong>du</strong> sa clientèle avec un taux d’occupation <strong>de</strong> 28 %. « Le mois <strong>de</strong> juin a été<br />
néanmoins plus florissant que l’année passée (13 % en 2020, NDLR) », nuance le gérant <strong>du</strong><br />
camping sparnacien. Le beau temps <strong>de</strong> cette semaine a fini par convaincre les touristes <strong>de</strong><br />
partir en vacances. « Nous avons une semaine <strong>de</strong> retard par rapport à une saison normale<br />
mais <strong>de</strong>puis le week-end <strong>de</strong>rnier nous sommes pratiquement complet tous les jours », atteste<br />
Fabrice Halet.
Et comme chaque année, le camping municipal d’Épernay fait le plein avec les touristes<br />
étrangers à 80 %. « Mais cette année, les grands absents, ce sont les Anglais », note le<br />
responsable. Les conditions <strong>de</strong> retour au pays avec une quarantaine <strong>de</strong> dix jours à l’hôtel ou à<br />
domicile avec tests PCR, ont freiné les ar<strong>de</strong>urs <strong>de</strong>s ressortissants britanniques.<br />
“On a en moyenne 50 % <strong>de</strong> sorties par jour et autant d’entrées, et environ 25 % <strong>de</strong><br />
réservation”<br />
Le client type <strong>de</strong> passage au camping d’Épernay cette année sera plutôt : « Le Hollandais qui<br />
<strong>de</strong>scend en vacances dans le sud <strong>de</strong> la France », indique Fabrice Halet. « Il s’arrête chez nous<br />
mais maintenant il reste une journée <strong>de</strong> plus parce que nous avons une véritable offre<br />
touristique ». En partenariat avec l’office <strong>de</strong> tourisme, une navette a été mise en place pour<br />
amener les clients <strong>du</strong> camping à la découverte <strong>de</strong> la région et <strong>du</strong> champagne.<br />
Depuis son installation à la tête <strong>du</strong> camping, il y a maintenant 20 ans, Fabrice Halet a vu le<br />
taux moyen <strong>de</strong> séjour augmenter <strong>de</strong> 1,3 à 1,97 jour. « Et c’est déjà important comme<br />
évolution », assure-t-il. Le camping d’Épernay avec ses 109 emplacements pour une tente,<br />
une caravane ou un camping-car reste néanmoins un lieu <strong>de</strong> passage sur la route <strong>du</strong> soleil.<br />
« On a en moyenne 50 % <strong>de</strong> sorties par jour et autant d’entrées, et environ 25 % <strong>de</strong><br />
réservation. »<br />
Voit-il une augmentation <strong>de</strong> camping-cars ? « Ce phénomène, je le vis <strong>de</strong>puis 15 ans ! »<br />
témoigne-t-il. Fabrice Halet ne ressent pas l’effet accélérant <strong>du</strong> Covid sur le nombre <strong>de</strong><br />
camping-caristes…<br />
Pas <strong>de</strong> pass sanitaire pour le moment
La seule contrainte imposée par la crise sanitaire est le port <strong>du</strong> masque dans les communs et<br />
l’accueil. Et pour le moment pas <strong>de</strong> pass sanitaire à vérifier, en raison <strong>de</strong> l’absence d’un<br />
équipement pouvant accueillir en un même lieu 50 personnes comme une piscine ou une salle<br />
<strong>de</strong> spectacle. « Je suis chaque jour l’évolution <strong>de</strong> la situation », confie le gérant qui s’attend<br />
néanmoins à <strong>de</strong>voir le mettre en place d’ici le mois d’août.<br />
Le camping <strong>de</strong> Dormans reste inquiet<br />
Le camping municipal, « Sous le clocher » est ouvert <strong>de</strong>puis le 27 avril pour certains<br />
professionnels travaillant aux alentours et <strong>de</strong>puis le 1er mai pour les touristes. Disposant <strong>de</strong><br />
99 places avec en moyenne quatre personnes par emplacement, il n’est rempli qu’à 35,5 % en<br />
moyenne <strong>de</strong>puis début juillet, et réalise un chiffre d’affaires 30 à 40 % inférieur à celui <strong>de</strong><br />
2019, selon le gérant Bernard Lehbar. Les visiteurs étrangers n’étaient pas présents avant le<br />
7 juin, le camping n’a vu aucun client anglais et voit <strong>de</strong> moins en moins <strong>de</strong> clients allemands<br />
<strong>de</strong>puis les inondations <strong>du</strong> pays. Treize habitués sont revenus mais certains jours, le camping<br />
n’enregistre aucune entrée, comme les 12 et 13 juillet <strong>de</strong>rniers. Le camping applique un<br />
protocole sanitaire strict. Sur décision <strong>de</strong> la mairie, les mobil-homes ne peuvent être loués que<br />
pour trois jours en mai, juin et septembre, et à la semaine pour juillet et août. La piscine,<br />
rouverte le <strong>de</strong>rnier week-end <strong>de</strong> mai, fonctionnait d’abord par jauge, avec 50 personnes<br />
maximum pour <strong>de</strong>ux créneaux horaires. Elle peut maintenant accueillir 200 personnes sur<br />
l’unique créneau <strong>de</strong> 14 à 19 heures. Avec le pass sanitaire, dont la mise en place est toujours<br />
en réflexion, <strong>de</strong>ux réservations vont être annulées, faisant perdre 50 % <strong>du</strong> chiffre d’affaires<br />
d’août.
Grand angle sur les caves <strong>de</strong> champagne<br />
avec le photographe Benoist Laroche à Aÿ<br />
Mis en ligne le 20/<strong>07</strong>/<strong>2021</strong> à 13:50 L’Union<br />
De notre correspondant Jean-Loup Bernard<br />
Benoist Laroche, artiste photographe, met à ciel ouvert les caves <strong>de</strong> champagne dans une<br />
exposition exceptionnelle à la Villa Bissinger.<br />
Grâce à <strong>de</strong>s QR co<strong>de</strong> le visiteur pourra obtenir <strong>de</strong>s renseignements complémentaires sur les<br />
caves. - CAP<br />
Les entrailles <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> champagnes ont beaucoup d’intérêt et doivent accepter <strong>de</strong><br />
nombreux regards lors <strong>de</strong>s visites. Mais certains ont une acuité plus fine que les autres pour<br />
déceler tous les trésors qui se cachent dans la pénombre. Benoist Laroche, équipé <strong>de</strong> son<br />
matériel et surtout <strong>de</strong> son œil <strong>de</strong> photographe aguerri et exalté par une sensibilité artistique, a<br />
arpenté <strong>de</strong> nombreuses caves d’Aÿ-Champagne. La sensation <strong>de</strong> découvrir les secrets <strong>de</strong> ces<br />
caves tels qu’une inscription ou une statue posée dans une niche creusée dans la paroi humi<strong>de</strong><br />
stimule son imagination et sa créativité. De cette recherche et <strong>de</strong> ces découvertes,<br />
d’exceptionnels clichés sont nés.<br />
« Pendant <strong>de</strong>ux mois j’ai exploré les caves <strong>de</strong> Champagne, à chaque visite j’étais dans un<br />
univers différent à la découverte <strong>du</strong> travail <strong>de</strong> l’homme qui au fil <strong>du</strong> temps a laissé son<br />
empreinte », explique Benoist Laroche. Cette exploration souterraine a fait naître plus <strong>de</strong> 300<br />
photos. Et 16 d’entre elles ont été sélectionnées pour une exposition à la Villa Bissinger. « Les<br />
caves ne sont pas toujours accessibles à tous. C’est un patrimoine souterrain qui est dévoilé
au public et c’est une continuité avec Pressoria, le centre d’interprétation sensoriel. Le<br />
visiteur pourra compléter son exploration initiatrice sur le champagne et son vin effervescent<br />
unique et exceptionnel en venant voir l’exposition. C’est l’occasion d’entrée dans l’intimité<br />
<strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> champagne », estime l’artiste bien connu <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong> la région puisqu’il<br />
est l’auteur <strong>de</strong>s photos qui ont été exposées à Bernon en 2019 ou bien qui a photographié<br />
l’hôtel <strong>de</strong> ville d’Épernay sous toutes ses coutures pour une autre exposition en plein air.<br />
Cette exposition invitera le visiteur dans un parcours <strong>de</strong> cave en cave, toutes différentes.<br />
Chaque photo et le talent <strong>de</strong> l’artiste subliment ces antres où le travail <strong>de</strong> l’homme, et la<br />
chimie, donnent naissance à l’effervescence connue dans le mon<strong>de</strong> entier. L’imagination <strong>du</strong><br />
public pourra être guidée par les textes d’Emmanuel Schaeffer et Pascale Francinet qui<br />
accompagnent chacune <strong>de</strong>s photos. C’est la symbiose entre l’art vinicole, l’art représentatif et<br />
l’imagination.<br />
Renseignements : La Villa Bissinger, jusque fin juillet, 15 rue Jeanson Aÿ-Champagne et à partir <strong>du</strong> 1er<br />
septembre à Pressoria, 11, boulevard Pierre Cheval Aÿ-Champagne.
LES ECHOS WEEK-END<br />
Pays : FR<br />
Périodicité : Hebdomadaire<br />
Date : Du 16 au 17<br />
juillet <strong>2021</strong><br />
Page <strong>de</strong> l'article : p.15-16<br />
Page 1/2<br />
LES MEILLEURS RESTAURANTS DE L'ÉTÉ<br />
GRAND EST<br />
Le Boulingrin<br />
et son décor<br />
Art déco,<br />
à Reims, une<br />
institution,<br />
<strong>de</strong>puis 1925.<br />
Haeberlin. Le chef <strong>de</strong> l’Auberge <strong>de</strong><br />
ITU à Illhaeusern ne pouvait pas<br />
rêver d’un plus bel écrin - le lieu est<br />
classé monument historique - pour<br />
sa brasserie <strong>de</strong>s Haras, auréolée<br />
d’un monumental escalier en<br />
colimaçon avec ses milliers <strong>de</strong><br />
pièces en bois uniques. Aux<br />
fourneaux, on célèbre les plats <strong>de</strong><br />
l’Alsace et d’ailleurs : tarte flambée<br />
aux girolles, foie gras au porto,<br />
nems <strong>de</strong> choucroute, sala<strong>de</strong> niçoise,<br />
tartare <strong>de</strong> bœuf au caviar, sauce<br />
hollandaise, truite et choucroute,<br />
bœuf Herdshire à la Rossini.<br />
Menus : <strong>de</strong> 25 € à 36 € (déjeuner)<br />
Carte : <strong>de</strong> 30 € à 60 €<br />
LE COLBERT<br />
127, route <strong>de</strong> Mittelhausbergen<br />
67200 Strasbourg<br />
Tél. : 03 88 <strong>22</strong> 52 16<br />
Fermé dimanche et lundi<br />
Oubliez le décor avoisinant et<br />
dépêchez-vous plutôt <strong>de</strong> pousser la<br />
LE BISTROT D’ANTOINE<br />
3, rue <strong>de</strong> la Courtine<br />
67000 Strasbourg<br />
Tél. : 03 90 24 93 25<br />
A <strong>de</strong>ux pas <strong>de</strong> la place Saint-Etienne,<br />
au cœur <strong>de</strong> la ville, Antoine Küster<br />
compose une carte saisonnière<br />
attrayante avec un joli menu à 36<br />
euros : cuisses <strong>de</strong> grenouilles à la<br />
provençale, gravlax <strong>de</strong> thon rouge <strong>de</strong><br />
l’île <strong>de</strong> La Réunion, poitrine <strong>de</strong><br />
cochon fondante, pommes <strong>de</strong> terre<br />
<strong>de</strong> Noirmoutier, sauce chimichurri<br />
ou bavette <strong>de</strong> bœuf à l’échalote, frites<br />
<strong>de</strong> patates douces. Pour finir, <strong>de</strong>s<br />
choux garnis à la crème pâtissière<br />
pistache vanille. Vins nature et<br />
biodynamie. Menu : 36 €<br />
¥ LE COUP DE CŒUR<br />
LE WINS! UB DU CHAMBARD<br />
KAYSERSBËRG<br />
46, rue <strong>du</strong> Général Gouraud<br />
67210 Obernai<br />
Tél. : 03 88 95 53 77<br />
Oliver Nasti, lauréat <strong>du</strong> Prix <strong>de</strong><br />
l’Innovation décerné par La Liste,<br />
ne nous régale pas seulement dans<br />
son grand restaurant. Dans cette<br />
winstub, équipée comme il faut <strong>de</strong><br />
tables <strong>de</strong> bois brut, il y a tout ce<br />
qui rend l’Alsace si populaire,<br />
dans un menu à 34 euros : tarte à<br />
l’oignon à l’alsacienne ou terrine<br />
<strong>de</strong> gibier maison et ses pickles,<br />
choucroute royale <strong>du</strong> Chambard<br />
avec cinq garnitures, truite <strong>de</strong> la<br />
ferme Guidât, Vallée d’Orbey,<br />
sauce matelote, suivis par un<br />
kougelhopf glacé au marc <strong>de</strong><br />
gewurztraminer. Le baeckaoffa<br />
(29 euros par personne) est à<br />
comman<strong>de</strong>r 48 heures à l’avance.<br />
BRASSERIE DES HARAS<br />
23, rue <strong>de</strong>s Glacières<br />
67000 Strasbourg<br />
Tél. : 03 88 24 00 00<br />
Ouvert <strong>du</strong> lundi au dimanche<br />
La <strong>de</strong>uxième adresse <strong>de</strong> Marc<br />
porte <strong>du</strong> Colbert. Romain<br />
Creutzmeyer, passé par le grand<br />
restaurant Buerehiesel d’Antoine<br />
Westermann, affole les fins palais<br />
dans son restaurant inauguré en<br />
mars 2014 : carpaccio <strong>de</strong> tête <strong>de</strong><br />
veau, sauce gribiche retravaillée,<br />
pickles et herbes fraîches, poitrine<br />
<strong>de</strong> canard <strong>du</strong> Gers, betteraves,<br />
condiments framboise, jus à la<br />
cardamome, polenta, savarin<br />
punché au kirsch, crème vanille,<br />
sorbet cerises d’Alsace.<br />
Menus : 27 € (déjeuner), 40 €, 53 €<br />
Carte : <strong>de</strong> 35 € à 72 €<br />
BRASSERIE LE JARDIN<br />
7, avenue <strong>du</strong> Général Giraud<br />
51100 Reims<br />
Tél. : 03 26 24 90 90<br />
Ouvert 7/7<br />
Le Château <strong>de</strong>s Crayères, achevé en<br />
1904, en contrebas <strong>du</strong> Parc<br />
Pommery avait laissé un vaste parc<br />
arboré qui ne <strong>de</strong>mandait qu’à être<br />
bâti, ce que fit Xavier Gardinier,<br />
propriétaire <strong>de</strong>s Crayères <strong>de</strong>puis<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
VIGNERONS 4852641600509
LES ECHOS WEEK-END<br />
Pays : FR<br />
Périodicité : Hebdomadaire<br />
Date : Du 16 au 17<br />
juillet <strong>2021</strong><br />
Page <strong>de</strong> l'article : p.15-16<br />
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2001. Le Jardin est une brasserie au<br />
service d’une règle non écrite : le<br />
champagne est consubstantiel à la<br />
cuisine française. Il est la métaphore<br />
<strong>de</strong> son <strong>de</strong>stin : l’améliorer à l’infini,<br />
mais ne pas le changer. Epatant<br />
menu à 33 euros avec soupe <strong>de</strong><br />
tomates, jambon <strong>de</strong>s Ar<strong>de</strong>nnes,<br />
burrata, caille rôtie <strong>de</strong> Madame<br />
Taupin, jus au cassis, pommes <strong>de</strong><br />
terre grenailles, ile flottante, crème<br />
anglaise au caramel.<br />
Menus : 33 € - 49 €<br />
LE BOULINGRIN<br />
31, rue <strong>de</strong> Mars<br />
51100 Reims<br />
Tél. : 03 26 40 96 <strong>22</strong><br />
La Brasserie Art déco <strong>du</strong> tout-<br />
Reims, située à côté <strong>de</strong>s halles,<br />
semble avoir peu changé <strong>de</strong>puis son<br />
ouverture en 1925. Les mangeurs<br />
sont assis sur <strong>de</strong>s banquettes rouges<br />
et dégustent <strong>de</strong>s huîtres fraîches,<br />
<strong>de</strong>s soles meunières, pommes <strong>de</strong><br />
terre sautées, <strong>de</strong>s ailes <strong>de</strong> raie,<br />
jeunes pousses d’épinards et câpres,<br />
le tartare classique avec cornichons,<br />
câpres, jaune d’œuf et sauce ou<br />
l’andouillette AAAAA à la<br />
moutar<strong>de</strong>, pommes frites. Bonne<br />
sélection <strong>de</strong> champagnes,<br />
notamment dans les champagnes<br />
<strong>de</strong> vignerons avec quelques<br />
bouteilles moins connues <strong>de</strong> la<br />
région.<br />
Menu à 25 euros, verre <strong>de</strong> vin<br />
inclus.<br />
ET AUSSI<br />
La Grilla<strong>de</strong> Gourman<strong>de</strong><br />
y La Charrue<br />
30, rue <strong>de</strong> la République<br />
67720 Hœrdt<br />
Tél. : 03 88 51 3111<br />
Alsacien, hôtel, traditionnel<br />
a. Le Local<br />
26, rue Pasteur<br />
57000 Metz<br />
Tél. : 03 87 63 93 06<br />
Décontracté, intérieur contemporain,<br />
français, international, local<br />
y La Rochette<br />
500, La Rochette<br />
68910 Labaroche<br />
Tél. : 03 89 49 80 40<br />
Alsacien, hôtel, mo<strong>de</strong>rne<br />
y Aux Maisons<br />
11, rue <strong>de</strong>s AFN<br />
10210 Maisons-lès-Chaource<br />
Tél. : 03 25 70 <strong>07</strong> 19<br />
Décontracté, options végétariennes<br />
y Le Tém<br />
y L’Etable Gourman<strong>de</strong><br />
3, lieu-dit Stossberg<br />
57870 Plaine-<strong>de</strong>-Walsch<br />
Tél. : 01 56 61 34 88<br />
Élégant, romantique, hôtel<br />
y Café <strong>du</strong> Palais<br />
14, place Myron Herrick<br />
51100 Reims<br />
Tél. : 03 26 47 52 54<br />
Brasserie, champagne, restaurant<br />
historique<br />
Auberge Au Zahnacker<br />
8, avenue <strong>du</strong> Général <strong>de</strong> Gaulle<br />
68150 Ribeauvillé<br />
Tél. : 03 89 73 60 77<br />
Décontracté, local, traditionnel,<br />
intérieur traditionnel<br />
y Le Petit Thierry<br />
135, rue <strong>de</strong> France<br />
57200 Sarreguemines<br />
Tél. : 03 87 98 <strong>22</strong> 59<br />
Bistrot, décontracté<br />
y La Garenne<br />
88, rue <strong>du</strong> Haut Barr<br />
67700 Saverne<br />
Tél. : 03 88 70 84 38<br />
Alsacien, flammekueche, hôtel,<br />
mo<strong>de</strong>rne, vin, tapas<br />
Restaurant Koehler-Auberge<br />
<strong>du</strong> Cheval Blanc<br />
20, rue <strong>de</strong> Rouffach, 68250 Westhalten<br />
Tél. : 03 89 47 0116<br />
Classique, traditionnel, élégant<br />
Alma Nikkei Food & Drinks<br />
16, rue <strong>de</strong> Reims<br />
51200 Épernay<br />
17, Gran<strong>de</strong> Rue<br />
54000 Nancy<br />
Tél. : 03 26 55 44 <strong>22</strong><br />
Authentique, options végétariennes<br />
Tél. : 03 83 32 52 62<br />
Décontracté, traditionnel<br />
y Restaurant <strong>de</strong> la Gare<br />
y<br />
La Rosita - Le Beau Rivage<br />
2, rue <strong>de</strong> Soppe<br />
68116 Guewenheim<br />
Tél. : 03 89 82 51 29<br />
Classique, vin<br />
20, chemin <strong>de</strong> Villiers-aux-Choux<br />
10400 Nogent-sur-Seine<br />
Tél. : 03 25 39 84 <strong>22</strong><br />
Hôtel, terrasse, vue<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
VIGNERONS 4852641600509