ENTREPRISE NORD DES LANDES10 - ICI MAG avril février 2022
AUTO MIMIZANJaguar et Corvette1200 heures de travail !On pourrait presque dire qu’il y a autantde collectionneurs que de voituresà collectionner. Georges CHÉRICI,lui, membre de plusieurs clubs dontle Rétro-Auto-Moto de Mimizan, atoujours été un passionné de voitures.A tel point qu’il en a fini sur lesmarches du podium du championnatde France de Super Tourisme en 2000.« Je courais avec une Mégane coupésport préparée par l’usine Renault »confie-t-il, « et j’ai fini sur la troisièmemarche parce que je n’ai pas pu effectuerl’avant-dernière course à Pau »pour cause d’accident au départ. Unefin de carrière au plus haut niveau dece sport qui a beaucoup évolué « notammenten terme de technologie,de conditions techniques » racontele coureur, pour finalement complètementcesser d’exister en 2005 etrenaître de ses cendres en 2020 sousl’intitulé TC France.grands professionnels. Pour sa JaguarCabriolet Type E de 1970, qu’il a étéchercher dans la banlieue de Rouenen 2020, il aura fallu 700h de travail derestauration. Un modèle typique dela marque, 6 cylindres, 4l2, d’environune tonne et demi où il a refait l’entièretédu faisceau électrique, la carrosserie,la mécanique et même le pontqu’il a « fait tomber pour refaire lessilentblocs ». Désormais, « elle roulecomme si elle était neuve » et c’est unMais celle qui occupe actuellementles pensées du collectionneur, c’est sadernière acquisition. Une magnifiqueCorvette C2 de 1965 achetée en avrildernier et sur laquelle il a commencéà travailler en juin après des vacancesbien méritées. 500h de travail surcette belle américaine où il a fallu toutdémonter pour refaire l’intégralité duchâssis ! « L’intérieur était impeccable,je n’y ai pas touché » confie Georges,de même que la carrosserie et la peinturequi étaient en état « acceptable ».Avec ses 350cv et son poids qui n’atteintmême pas les 1t5 grâce à unecaisse en résine, « ça marche bien »avoue-t-il. Mais sa favorite, celle qu’ila depuis « cinq ou six ans », c’est saMustang. « Celle de Johnny, la cabriolet68 » reconnaissable entre mille,couleur crème, intérieur noir, capoteélectrique, et dont le V8 en 5l4 de 350cv ronronne à chacune de ses sorties.« J’ai une préférence pour les boîtes« J’ai commencé avec de gros véhicules» confie-t-il, des Cadillac, des Lincolns,mais les difficultés de stockageet d’utilisation ont vite eu raison de cedébut de collection. C’était sans compterla passion. De celle qui vous chevilleau corps et qui vous pousse dans vosderniers retranchements. En cessantson activité professionnelle, Georges aeu la possibilité de conserver un hangarde plus de 500m² dont il a au furet à mesure fait son atelier personnel.« A la retraie, je me suis dédié à mesvoitures » dit-il, et tout son temps, ille passe à bichonner ses belles dansson atelier. « Je fais tout moi-même» confie Georges, « sauf la peinture »pour laquelle il n’est pas équipé malgréun équipement digne des plusGeorges CHERICI avec sa Jaguar Cabriolet Type E de 1970 et sa Corvette C2 de 1965vrai plaisir d’écouter la musique du V6avec lequel la marque a gagné les 24hdu Mans.mécaniques », surtout sur les véhiculesles plus anciens, et ce, mêmesur les américaines. Les boîtes autosont plus compliquées à entretenir,moins bien cotées, et moins « fun » àconduire pour, ne l’oublions pas, cetancien du sport automobile.Et même si leur remise en état leurpermet, même si leur motorisation enfait de vrais bolides, « je ne les poussepas beaucoup, je roule pépère avecelles » relate Georges, qui participe àchaque fois qu’il peut aux manifestationsdes clubs dont il est membre.Crédit photo : ICI MAG CommunicationICI MAG avril 2022 - 11