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Panorama de presse quotidien du 04 04 2022

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PANORAMA DE PRESSE

Du 04/04/2022

- Politique……………………..……………………………………….…………………………….……p.2-12

- Viticulture-Environnement-Climat….…………………………………………………..…..p.13-20

- Actualité……………………………………………………………………….……………………..….p.21

- Commerce-Etiquetage……...…………….………..………………….....……….…………...p.22-23

- People……………………………………………………………………………………………………..p.24-25

- Communication-Evènement…………………………………………………………………….p.26-28

- Entreprise-Gestion-Economie.….………………………………………………………….....p.29-32

- Dégustations-Cuvées……………………………………………………………………………….p.33

- Culture-Patrimoine………………………………………………………………………………….p.34

Cette revue de presse se destine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,

le destinataire s’interdit de reproduire, publier, diffuser ou vendre ce document.

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17 avenue de Champagne – CS 90176 • 51205 Epernay Cedex • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27

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Presse écrite

FRA

Famille du média : PQR/PQD

Edition : 02 avril 2022 P.7

(Quotidiens régionaux)

Journalistes : MARIE CHARRIER

Périodicité : Quotidienne

Nombre de mots : 701

Audience : 381000

Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

p. 1/2

VITRY

ECONOMIE

Quel champagne pour demain ?

PAYS VITRYAT La visite annuelle du Syndicat général des vîgnerons de la Champagne aux producteurs du territoire a permis

d'évoquer les grands axes de travail de la filière.

MARIE CHARRIER

L'EXTENSION DE L’APPELLATION

CHAMPAGNE (ENCORE) REPOUSSÉE

L'épineux sujet de l’appellation

Champagne a plané au-dessus de

la réunion de mardi entre les vi

gnerons du Vitryat et les représen

tants du Syndicat général des vi

gnerons (SGV) de la Champagne

durant plus de deux heures avant

que le président de ce dernier,

Maxime Toubart, n’effectue un

point sur la situation, à la toute fin

de la rencontre. «Les experts sont

passés partout en Champagne. Ils

ontfait des propositions au syndicat

mais on constate de gros êcarts de

points de vue sur certains secteurs.

Par ailleurs, le dossier ne prend pas

en compte l'aspect climatologique et

les évolutions de ces lOdernières

années. » Voilà pour les points né

gatifs.

“II nefautpas surréagir

par rapport à ce qu’il

s’estpassé mais il est

important defaire

un effortpour la filière”

Maxime

Toubart,

président du SGV de la Champagne

Toutefois, rien n’est encore gravé

dans le marbre, bien au contraire.

« Les groupes de travail du syndicat

arpentent les différents secteurs. Le

travail se poursuit, en concertation

avec l'INAO (Institut national de

l’origine et de la qualité) et l’ODG

(Organisme de défense et de gestion,

l’interlocuteur de l’INAO, Ndlr). »

De quoi repousser les dates du ca

lendrier prévisionnel : le rapport

des experts ne devant être rendu

que fin 2023, le chantier de l’ex-

Les vitlculteurs vitryats sont majoritairement favorables à l’extension de l'AOC (Appellation d'origine contrôlâe). lüustration

AMÉLIORER LA RÉSERVE

tension de l’appellation ne devrait

vendu 283 millions sur la dernière

pas aboutir avant 2026. Soit 10 ans

INDIVIDUELLE

récolte, a exposé Damien Champy,

après les premières discussions.

POUR PARER AUX COUPS DURS

le secrétaire général du SGV de la

«Nous savons qu’ici c’est un vrai su La solution pourrait permettre de Champagne. Mais il est plus que ja

jet mais il nefait pas l’unanimité sur faire face aux aléas climatiques mais important de réfléchir à des

tous les territoires. II va falloir mais aussi économiques, au sortir outils de régulation afin de lisser les

prendre une décision collective», a de deux années perturbées par la années et des’assurer une sécurité. »

conclu Maxime Toubart devant la crise sanitaire. « On s’en est sorti. Le syndicat milite ainsi pour un

trentaine de vignerons rassemblés Ceux qui prédisaient un retour aux passage rapide du volume de la Ré

dans la salle des fêtes de Lisse-en 300millions de bouteilles vendues serve individuelle (RI) de 8 000 kg/

Champagne.

en 2030 avaient tort car nous avons ha à 10 000 kg/ha, idéalement ap

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Quel champagne pour demain ?

Edition : 02 avril 2022 P.7

p. 2/2

283

C'est,en millions,le nombrede

bouteilles vendues en 2021, soit à

peu près autant qu'en 2019, avant la

crise sanitaire

plicable dès 2022. «Je trouve que

cette idée est révolutionnaire ! Èlle

met un étage en plus à la fusée ! »,

s’est ainsi enthousiasmé Maxime

Toubart. «II ne faut pas surréagir

par rapport à ce qu’il s’est passé

mais il est important de faire un ef

fort pour la filière et de se projeter

sur 5-10 ans, plutôtque sur 6 mois. »

LA MENACE DE LA JAUNISSE

À PRENDRE AU SÉRIEUX

La jaunisse de la vigne sévit

actuellement dans de nombreux

vignobles de l’Hexagone. Si les co

teaux vitryats sont pour l’instant

épargnés, il est à craindre que cela

ne dure pas tant le problème de

vient préoccupant et se généralise.

Deux jaunisses peuvent s’obser

ver : le bois noir, peu épidémique,

et la flavescence dorée, qui l’est

bien plus. «Le seul moyen de s’en

prévenir, c’est la prospection. II faut

inspecter les vignes, marquer celles

qui sont malades et arracher leur

système racinaire. De toute façon,

lorsqu’il est touché, le pied ne pro

duira plus dans les deux ans », ont

ainsi alerté les représentants du

SGV de la Champagne auprès des

vignerons vitryats. Comme les

drones et les capteurs embarqués

ne sont pas encore en mesure de

détecter la maladie, les exploitants

vont devoir sillonner leurs terres.

«La prospection prend du temps, il

va falloir vous entraider. On croit au

collectif. » ■

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Web

FRA

Famille du média : Médias professionnels

Audience : 4273

Sujet du média : Agroalimentaire-Agriculture

2 Avril 2022

Journalistes : -

Nombre de mots : 1283

www.agra.fr p. 1/1

Agenda de la semaine agricole du 4 avril

Visualiser l'article

Lundi 4 avril

Conférence de presse annuelle d'Agrial (coopérative diversifiée)

Mardi 5 avril

Proposition de la Commission européenne de révision de la directive sur les émissions industrielles

Colloque sur les orges de brasserie (Arvalis)

Conférence Grand angle lait (Idele)

Journées export agro (Team France export), jusqu'à vendredi

Conférence de presse sur la fraise de Carpentras (APCA/filière)

Salon Fruit Logistica, à Berlin jusqu'à jeudi

Salon Pro Bio Ouest, à Carquefou (Loire-Atlantique)

Mercredi 6 avril

Colloque annuel de l'Association française de droit rural

Assemblée générale de la Fnil (industriels du lait)

Jeudi 7 avril

Conseil des ministres de l'Agriculture de l'UE (sécurité alimentaire, marchés agricoles, agriculture bas carbone, climat,

indications géographiques, influenza aviaire)

Congrès annuel des Vignerons indépendants

Rencontres sur les filières semences (Semae)

Conférence de presse annuelle d'Even (coopérative/lait)

Assemblée générale de Solarenn (coopérative/tomates)

Assemblée générale du SGV (syndicat/champagne)

Délibéré du TGI de Coutances sur la QPC posée par Savencia (affaire Sunlait/Savencia)

Retrouver cette dépêche dans :

Agrafil du 1er avril 2022

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Solidarité nationale

Jean Castex annonce l'aide de l'État aux

"agriculteurs touchés" par le gel en cas de

"pertes importantes"

Face à de premiers retours de dégâts conséquents sur les arbres fruitiers, Matignon annonce

étudier la possibilité d'aides aux cultures touchées. Le vignoble est également en alerte sur de

nombreux bassins.

Par Alexandre Abellan Le 04 avril 2022 Vitisphère.com

« Le plan France Relance a été abondé à hauteur de 140 millions d’euros en 2021 pour

financer l’acquisition de matériels de protection comme des tours anti-gel. Il faudra aller plus

loin, en amplifiant les recherches et l’innovation pour favoriser des cultures et des techniques

plus résilientes et intégrant le changement climatique » annonce le premier ministre ce 3 avril.

- crédit photo : Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture, et Jean Castex, premier

ministre, visitant le vignoble languedocien gelé le 17 Avril 2021 (archives Gouvernement)

Frappant fortement la France ces nuits de début avril, les gelées de printemps font réagir le

premier ministre, Jean Castex. Dans un communiqué publié en fin d’après-midi ce dimanche

3 avril, le chef de l’exécutif indique que « les dégâts potentiels pourraient être très

importants, notamment pour les arboriculteurs et en premier lieu les producteurs de fruits à

noyaux tels que les pêches, abricots et cerises ». Alors que « l'épisode de froid n’est

malheureusement pas terminé », Jean Castex indique qu’« en tout état de cause, si comme on

peut le craindre, les pertes devaient être importantes, l'État sera aux côtés des agriculteurs

touchés, comme il l’avait été tout particulièrement lors de l’épisode de gel d’avril 2021, avec

la mise en place d’un plan d’ampleur. »

L’an passé, Jean Castex avait en effet annoncé un plan d’un milliard d’euros au bénéfice des

cultures touchées par les gels d’avril 2021. L’histoire se répétant, qui plus est en période

d’élections présidentielles, Matignon prend les devants. « J’ai demandé au ministre de

l’Agriculture et de l’Alimentation de mobiliser, dès le début de semaine, le dispositif des


calamités agricoles, en particulier pour l’arboriculture, pour permettre aux exploitations déjà

durement éprouvées de faire face » annonce Jean Castex, ajoutant que « si cela s’avérait

nécessaire, un fonds d’urgence sera ouvert, à disposition des préfets des département les plus

concernés ».

Assurance récolte

Rappelant que son gouvernement a porté récemment la réforme de l’assurance récolte, le

premier ministre ajoute que son entrée « en vigueur l’année prochaine, va permettre une

couverture des risques pour tous, plus simple, plus juste et plus protectrice, grâce à une

contribution renforcée de la solidarité nationale ». Année de transition, 2022 est d’autant plus

difficile pour les vignerons assurés que les contrats ont globalement vu leurs prix s’envoler et

leurs couvertures se réduire (avec l’impact de la moyenne olympique notamment).


Vague de froid

Disparité des dégâts de gel dans les

vignobles de France

Alors que des records de températures ont été battus pour un mois d'avril, et qu'il a fait jusqu'à

-7°C à Bordeaux à Cognac, et -6°C dans certains vignobles du Val de Loire, le Sud sort quasi

indemne de l'épisode de gel du weekend.

Par Marion Bazireau Le 04 avril 2022 Vitisphère.com

Premiers dégâts de gel visibles dans le vignoble de Saint-Emilion - crédit photo : Alexandre

Abellan

« A 5 heures, la carte des températures est exceptionnelle pour un mois d'avril » témoigne ce

matin le docteur Serge Zaka, agroclimatologue chez ITK. De larges zones du territoire, le

thermomètre affiche entre -2 et -5°C. « Il fait par exemple -5.7°C en Charentes, -5.3°C à

Nevers, -4.7°C à Troyes, des niveaux qui correspondent à une brûlure totale des bourgeons ».


« Après un tour des vignobles, les gelées annoncées ont été confirmées ! Mais à ce stade

difficile de se prononcer tant les stades physiologiques sont hétérogènes et la précocité

moindre qu’en 2021. Il y aura à coup sûr des dégâts marqués par endroits » annonce Jean-

Marie Fabre, le président des vignerons indépendants, pour qui les dégâts ne seraient

globalement pas de l'ordre du millésime 2021 en globalité, mais pourrait s'en approcher pour

les vignobles Chablis, Val de Loire, Dordogne et une partie du Bordelais.

Tout a cramé

Le gel a en effet fait de nombreux dégâts dans certaines régions de samedi à ce lundi. « J’ai

une trentaine d’hectare de merlot greffé sur du riparia qui avait déjà plus de deux feuilles

étalées. Tout est gelé » regrette Eric Meynaud, viticulteur au château Franc Couplet sur 150

hectares dans l’Entre-deux-Mers, à Bordeaux.

« Il faisait -4°C ce matin contre -3,5°C hier mais c’était moins humide ». Le viticulteur espère

que les vignes encore en bourre n’ont pas été impactées. « Nous verrons si les bourgeons sont

mous dans les prochains jours mais ce serait la catastrophe ».

20 kms plus au nord, à Mouliets-et-Villemartins, Vincent Géraud partage son désarroi sur les

réseaux sociaux. Ses thermomètres ont enregistré jusqu’à -7°C dans la nuit de samedi à

dimanche. « Tout est cramé » constate-t-il, photos de bourgeons flétris à l’appui. Ses

confrères réagissent du Sud-Est réagissent et lui apprennent qu’eux non plus n’ont pas été

épargnés, avec du -4°C dans les Bouches-du-Rhône ou le Vaucluse.

Ne pas crier au loup

A Rochecorbon, en Indre-et-Loire, même si le ciel est dégagé et que son réseau de sondes

Sencrop affiche entre -2 et -6°C, Benoît Gautier veut rester optimiste. « Certaines zones

comme Azay-le-Rideau vont être plus touchées mais ce ne sera pas un copier-coller de 2021

». Le vigneron a fait brûler quelques bougies pour protéger son cabernet franc et son chenin.

« Certains ont fait tourner des éoliennes. Entre Chinon et Saint-Nicolas, j’ai aussi vu des feux

de paille, avec de la fumée bien droite, signe que le vent est très faible » relate-t-il. «

Quoiqu’il en soit, il ne faut pas crier au loup. Nous avons des cépages plutôt tardifs et, dans

quelques jours, on se rendra surement compte que les parcelles réagissent mieux que prévu ».

Dans le Muscadet, Stéphane Cottenceau et Mathilde Ollivier viennent de reprendre le

domaine de la Grenaudière, 26 ha de melon de Bourgogne, à Maisdon-sur-Sèvre. « Nous

n’avons pas eu les moyens de nous équiper de moyens de lutte contre le gel. Heureusement,

notre secteur n’est pas très gélif. Je rentre juste du vignoble, où 10 à 20 % des pieds ont fait

ses premières feuilles. Il a fait entre -2 et -3°C au petit matin et j’ai vu quelques grillures

mais pour l’instant je ne suis pas trop inquiet » explique Stéphane Cottenceau ce 4 avril.

Alerte jusqu’à demain


C’est en Champagne que les températures les plus basses ont été enregistrées, avec un record

à -9°C, du jamais-vu en avril depuis 1947.

A La Caunette, dans le Minervois, Mathias Paicheler du château Coupe-Roses se sent quant à

lui chanceux. « La température n’est pas tombée dans le négatif ». A Bize, un peu plus à l'Est,

il faisait tout juste 0°C au même moment.

Dans le Gard, le prestataire de services Sylvain Coste remercie le « brin de vent » qui a

épargné les vignobles de ses clients.

Excepté sur le pourtour méditerranéen et dans la Vallée du Rhône, « le risque de gelées pour

la nuit de lundi à mardi reste fort au sud de l’axe Bordeaux – Limoges – Dijon » avertit

cependant Emmanuel Buisson, expert chez Weenat, rassuré de savoir qu’un front chaud arrive

par l’Ouest et va balayer l’air froid pour la majorité des régions au Nord de la Loire.


Hommes/robots : des cobots au salon Pack

& Spirit à Reims

4 avril 2022 lachampagnedesophieclaeys.fr

Le salon Pack & Spirit 2022 aura lieu mercredi et jeudi prochains à Reims (lire ici). Lors de

ces deux journées, ce salon accueillera l’entreprise AeroSpline, partenaire de l’Évidence et de

la CCI Marne. Fondée en 2011 par Maxime Hardouin, ingénieur en construction

aéronautique, AeroSpline est une PME indépendante, experte en robotique collaborative. Les

robots collaboratifs, aussi appelés cobots, répondent aux nouvelles préoccupations des

industries de savoir-faire, comme l’aéronautique ou la viticulture.

En 10 ans, AeroSpline a développé des cobots de nouvelle génération. Le cobot augmente les

capacités de productions, tout en simplifiant le dialogue avec les opérateurs, ou en s’adaptant

rapidement dans des espaces contraints, sur des lignes existantes.

AeroSpline présente ainsi le cobot de ponçage et collage (pour les emballages), le cobot de

déboxage-réemboxage ou le cobot de palettisation. Sans oublier les techniques de contrôle par

vision et intelligence artificielle qui ont valu à AeroSpline le prix de l’innovation industrielle

2021 du Groupe Safran.

Les équipes d’AeroSpline ont mis en œuvre des outils numériques et robotiques de dernière

génération avec des spécialistes en ergonomie et en intelligence artificielle. Les cobots

comprennent directement les demandes des opérateurs et réalisent leurs tâches. Lors du salon

Pack & Spirit, AeroSpline offrira au visiteur une expérience cobotique. Le démonstrateur

cobot du stand AeroSpline plongera ainsi le visiteur dans un univers de possibilités.


Nutri-Score : le plan européen pour mettre

le vin à l’index

Par Thierry Masclot / Mis à jour le 01/04/2022 à 17:05 / https://www.larvf.com/

Affublé de ce F noir, le vin serait durement touché.

Cornaqué par les hygiénistes, l’étiquetage Nutri-Score entend épingler sans nuance toutes les

boissons alcoolisées. Les Italiens sonnent la révolte.

C’est un tweet qui a lancé la polémique. Celui de Serge Hercberg, professeur de nutrition et

anti-alcool revendiqué à l’origine du Nutri-Score, l’étiquetage nutritionnel sur les

emballages, un logo de cinq couleurs allant du vert à l’orange, associées à des lettres de A à E.

« Les concepteurs du Nutri-Score ont proposé que toutes les boissons alcoolisées soient

frappées d’un F noir réservé exclusivement aux boissons qui contiennent de l’alcool, même en

faibles quantités », a-t-il lancé sur le réseau social. Autant dire un drapeau noir à tête de mort

pour le vin, la bière et les spiritueux !

Les Italiens lancent la fronde

Les producteurs de vins italiens ont été les premiers à s’insurger par la voix du secrétaire

d’État à l’Agriculture, Gian Marco Centinaio : « Je voudrais savoir ce que monsieur Macron

pense de la dernière proposition avancée par les concepteurs du Nutri-Score ».

Le président Macron, défenseur du vin et de sa culture, à ce titre désigné “Personnalité de

l’année 2022” par La RVF n’a pas réagi, mais on doute qu’il soutienne cette idée, disons,

extrême...

Les amateurs de vin devraient suivre l’affaire de près. Car l’avenir du vin se joue désormais à

Bruxelles. Nutri-Score, né en France en 2017, est désormais appliqué en Belgique, Suisse,

Allemagne, Espagne, Pays-Bas et Luxembourg.


Il est au fil des ans devenu un terrain d’affrontement européen entre le lobby hygiéniste et

l’industrie agroalimentaire. Entre les deux, les produits d’appellation, vins, fromages,

charcuterie, sont pris en tenaille…

Sur la base du volontariat, les producteurs ajoutent ce logo sur leurs produits (875 entreprises

françaises engagées au 1er/02/2022). Leur “score” prend en compte pour 100 g ou 100 ml de

produit la teneur en nutriments et aliments à favoriser (protéines, fruits, légumes…) et en

nutriments à limiter (acides gras saturés, sucres, sel…). Objectif : mieux informer les

consommateurs.

Au risque de caricaturer ? Nutri-Score a longtemps classé tous les fromages en E à cause de

leur apport en sel, gras et calories. Y compris les plus traditionnels, alors que le fer et le

calcium dans le fromage sont bons pour la santé ! L’algorithme a été corrigé. Aujourd’hui, les

fromages sont classés en D, parfois en C. Mais l’idée du F noir sur tout ce qui contient de

l’alcool rompt toute discussion.

La stratégie, c’est celle de l’abstinence recommandée. À Bruxelles, la commission sur la lutte

contre le cancer, cornaquée par les hygiénistes français, explique désormais que boire du vin,

comme fumer, tue.


Gardiens du temple

Christian Paly et Éric Paul reconduits à la

présidence des vins AOC et IGP de l'INAO

Reprenant respectivement leurs présidences pour une troisième et une deuxième fois, les deux

vignerons méridionaux garderont pour les cinq prochaines années le temple de l'Institut

National de l'Origine et de la Qualité.

Par Alexandre Abellan Le 04 avril 2022 Vitisphère.com

Ce n’est pas peu dire que ces arrêtés étaient attendus avec impatience, des comités nationaux

de mars ayant dû être reportés faute de nominations ministérielles. - crédit photo : Alexandre

Bretinière et INAO

Parus au Journal Officiel du 2 avril 2022, les arrêtés de nominations aux comités nationaux de

l'Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO) reconduisent Christian Paly pour les

appellations d'origine relatives aux vins et aux boissons alcoolisées et des boissons

spiritueuses (AOP) et Éric Paul pour les indications géographiques protégées relatives aux

vins et aux cidres (IGP). Accompagnés de représentants de la production, du négoce, de

personnalités qualifiées et de représentants de l’administration pour les AOP et les IGP, les

deux présidents piloteront pour les cinq prochaines années la filière vitivinicole française sous

Indication Géographique (IG).

Viticulteur à Tavel (Gard), Christian Paly préside le comité AOP de l’INAO depuis 2012.

Lors de son dernier mandat, il a notamment mis en œuvre les Dispositifs

AgroEnvironnementaux (DAE), la rédaction d’un plan stratégique pour le changement

climatique (rendu lors du Varenne de l’Agriculture) et le déploiement expérimental des

Variétés d’Intérêt à Fin d’Adaptation (VIFA). Le comité AOP doit désormais se saisir pour

ses futurs cahiers des charges des nouveautés apportées par la prochaine Politique Agricole

Commune (PAC 2023-2027). Notamment en termes de désalcoolisation et d’intégration de

cépages hybrides (résistants au mildiou et à l’oïdium).


Viticulteur à Montfort-sur-Argens (Var), Éric Paul préside le comité IGP de l’INAO depuis

2012. Il a notamment appuyé le déploiement des cépages résistants dans les cahiers des

charges IGP et développé des mesures agroécologiques pour les vins IGP (traitement à l’eau

chaude des plants de vigne, absence de désherbage et d’insecticide…). Concernant les

certifications environnementales, les options arrêtées par l’INAO pour les AOP sont à

l’étudie.

Les deux comités travaillent actuellement sur des modalités d’évolution de l’encadrement

réglementaire de l’irrigation en viticulture. Nul doute que les propositions actuelles de la

Commission Européenne sur la réforme des IG devraient également les mobiliser.

Olivier Nasles reconduit


« Champagne » pour French Bloom, le vin

pétillant sans alcool, qui lève 3 millions

d’euros

le 3 avril 2022 https://www.lejdd.fr/Economie/Entreprises/champagne-pour-french-bloom-levin-petillant-sans-alcool-qui-leve-3-millions-deuros-4103405

• Par Charles Plantade

Se voulant l’alternative saine et élégante aux breuvages traditionnels, French Bloom vise le

million de bouteilles vendues d’ici à 2023.

La marque française de vin pétillant sans alcool lancée par Maggie Frerejean-Taittinger et

Constance Jablonski en octobre 2021 réalise un gros coup en levant 3 millions d’euros. Avec

ce financement obtenu auprès de grands industriels (finance, luxe, spiritueux), l’entreprise de

boisson bio et végane ambitionne de « révolutionner la food tech » en profitant de la bonne

santé de ce marché international.

Se voulant l’alternative saine et élégante aux breuvages traditionnels, French Bloom vise le

million de bouteilles vendues d’ici à 2023 grâce à des distributeurs du secteur réputés, comme

la Maison du Whisky et La Grande Épicerie de Paris.


Surcoûts d’énergie

Flambée des prix des bouteilles, caisses,

cartons et autres étiquettes de vin

En cette période de mise en bouteille, les hausses sans précédent des coûts des matières

sèches se cumulent. Et s'il est difficile de savoir si elles vont durer, il est certain que les

tensions restent fortes sur les approvisionnements.

Par Alexandre Abellan Le 01 avril 2022 Vitisphère.com

« On n’a plus le choix habituel, mais les clients prennent conscience de la situation et sont

compréhensifs si l’on n’a pas certaines formes et couleurs de bouteilles, certaines coiffes,

certains cartons sans marquage… » explique Philippe Cazaux. - crédit photo : Fédération des

Industries du Verre

Du jamais-vu. Avec l’invasion russe de l’Ukraine, la flambée des prix de l’énergie se

répercute à une vitesse inimaginable et une ampleur inédite sur les coûts de toutes les

fournitures de la filière vin. Alors que l’augmentation continue du prix des matières sèches

animait déjà l’actualité du vignoble il y a quelques mois, avec le rebond post-covid de la


demande mondiale à la rentrée 2021, cette hausse semble désormais exacerbée ce

printemps 2022 : toutes les grilles tarifaires augmentent d’un coup ce premier avril. Face aux

soudaines variations de prix et de disponibilité, « on vit au jour le jour » témoigne Philippe

Cazaux, le directeur du groupement coopératif Bordeaux Families (5 000 hectares de vignes

pour 300 producteurs et 10 % de l’AOC Bordeaux), qui résume la situation actuelle : « on

allonge les délais et on augmente les coûts : les personnes organisant les mises en bouteille se

sont transformées en approvisionneurs de matière première. » La mise en bouteille devient un

soulagement, signifiant que tous les éléments ont été réunis, ce qui peut être délicat pour

certaines bouteilles et étiquettes.

Avec ces tensions sur les approvisionnements, « c’est une période très très compliquée, que je

n’ai jamais connue au niveau des matières sèches » indique Pierre Cohen, le directeur général

du Cellier des Princes à Châteauneuf-du-Pape (130 vignerons pour 515 hectares de vignes).

Faisant état d’augmentations allant de 20 à 45 % sur les bouteilles et cartons, Pierre Cohen

fait état de délais d’approvisionnement allant jusqu’à 25 semaines pour les capsules : « on a

évité tout décalage de mise, mais c’est une situation qui peut être préoccupante ». D’autant

plus qu’elle est particulièrement confuse pour l’avenir.

Jusqu’où va-t-on aller demain ?

Avec l’invasion russe de l’Ukraine, « il y a beaucoup de volatilité et d’imprévisibilité »

souligne Jacques Bordat, le président de la Fédération des Industries du Verre, qui indique ne

pas avoir connaissance de la politique de prix de ses adhérents, mais note que son industrie

« a des coûts de production qui augmentent avec l’énergie et les fournitures. Que ça puisse

avoir une incidence sur les prix de revient est logique. La question est : jusqu’où va-t-on aller

demain ? On ne le sait pas aujourd’hui. »

Si chaque citoyen espère une résolution rapide du conflit en Ukraine, bien malin en effet celui

qui pourra dire quand les coûts baisseront. Ou s’ils augmenteront de nouveau. « Envisager

l’avenir, c’est très compliqué. Quand on voit comment les choses ont évolué sur les derniers

mois, c’est difficile de se projeter » indique Gérard Mathieu, le directeur marketing et

innovation de Smurfit Kappa (représentant 20 % des cartons sur le marché vin). Ne souhaitant

pas donner de chiffre moyen sur les augmentations répercutées à ses clients pour les caisses

en carton (« chaque augmentation dépend du portefeuille matière de chaque client »), le

fournisseur note que « ces hausses ne sont de notre fait », mais découlent de la flambée

continue du coût de l’énergie.

Une grille de lecture confirmée par un distributeur multicartes de bouteilles, bouchons et

cartons : « il y a beaucoup de fantasmes vignerons sur les méchants industriels qui veillent à

leur rentabilité. Mais tout n’est pas à mettre sur leur dos : la situation est européenne, pas

seulement française. Le marché est extrêmement tendu sur tout : bouteilles, bouchons,

étiquettes… » Cette tension est d’autant plus forte que l’approvisionnement en matière

première devient tellement incertain pour les fournisseurs, que le prix semble paraître

secondaire.

Priorité à la matière première


Dans la capsule, « la préoccupation aujourd’hui, c’est d’acheter » confirme Loïc Daydé, le

président de Sofacap (groupe espagnol Ramondin). « Il est difficile de s’approvisionner, les

commandes d’aluminium actuellement prises concernent des livraisons en octobre » précise

le représentant des capsuliers au sein du Syndicat National des Articles Métalliques et de

Leurs Dérivés (SNAM), qui dissipe tout risque de pénurie « on arrive à sourcer : ce sont des

délais fournisseurs longs, inhabituels. On arrive à gérer : il y a une rareté des matières qui

fait qu’il n’y a plus de prix. Les prix de nos fournisseurs sont évolutifs. »

Même cas de figure dans la papèterie. « Les imprimeurs se trouvent dans une situation de

tension tellement exacerbée dans l’univers du papier et du carton que même si je paie plus

cher, je n’ai absolument aucune certitude sur ma livraison » témoigne Éric Groshens, le

président des imprimeries Inessens (1 500 clients actifs dans les vins et spiritueux, pour un

chiffre d’affaires global de 57 millions d’euros en 2021). Faisant état d’un marché du papier

totalement dérégulé*, l’imprimeur estime ne pas être « dans une situation de rupture absolue,

mais il y a de fortes difficultés d’approvisionnements. Avec des produits de spécialité

impossibles à trouver : comme les étiquettes martelées. Il faut transférer au cas par cas sur

d’autres matières. On peut trouver des substituts sur certains produits en rupture. »

Produit de luxe

S’il n’y a pas de rupture, les délais augmentent tant pour les caisses en bois que la substitution

se normalise avec les cartons ces derniers mois. « Le bois ça ne s’arrange pas (notamment

avec la problématique des grèves en Espagne). On recommande à contre-cœur à nos clients

d’étudier des solutions en carton. Il n’y aura pas de bois pour tout le monde : nous sommes

en situation de pénurie grave. La caisse bois devient un produit de luxe » alerte Pierre

Rebeyrole, le directeur général du groupe Mauco Cartex (4 200 clients actifs pour 18 millions

de chiffre d’affaires)

« Il n’y a pas de pénurie au sens critique du terme, mais des délais doublés » pondère Jean-

Charles Rinn, le président de la société bordelaise Adam (1,2 million de caisses et coffrets en

bois pour 10 millions € de chiffre d’affaires). Avec la concurrence croissante sur l’accès au

bois**, « on ne se sort pas de situation de tensions : on est reparti dans une logique de hausse

des coûts, et donc des prix de vente si l’on ne veut pas fermer » indique le dirigeant, qui

précise subir une hausse de 15 à 20 % des prix sur ses matières premières : « on la répercute à

partir de maintenant, de l’ordre de +10 %. Sur le cumul des 12 derniers mois, on

aura augmenté de 35 % nos prix : c’est plus que le cumul des 20 dernières années... Mais

c’est une réalité intangible pour continuer notre activité. »

Ayant chacun une vision différente des prochains mois (de la spirale inflationniste à la

résolution optimiste), les opérateurs interrogés partagent tous l’impatience d’en finir avec ces

conditions de travail dégradées.

* : N’ayant pas été incitée à investir dans son matériel de production (entre numérisation et

duction des emballages, sans oublier la faible valorisation passée), l’industrie papetière est

sous-dimensionnée pour répondre à la forte demande née de la crise covid (avec

l’augmentation des ventes par correspondances demandant du suremballage) et le

remplacement croissant d’éléments d’emballage plastique (par du papier et du carton).


** : La concurrence sur l’approvisionnement est tellement croissante que du bois d’œuvre

passe en bois d’industrie. Il y a même de la concurrence sur les achats de bois entre palette et

caisse bois.

« L’étiquette, ce n’est pas grand-chose, mais c’est un maillon important sans lequel on ne

peut rien commercialiser » souligne Éric Groshens.


La cheffe franco-mexicaine Beatriz

Gonzalez s’associe à La Maison Lanson.

4 avril 2022 lachampagnedesophieclaeys.fr

Béatriz Gonzalez et Hervé Dantan ©Corinne Jamet

La cheffe franco-mexicaine Beatriz Gonzalez s’associe à La Maison Lanson.La Cheffe

franco-mexicaine Beatriz Gonzalez s’associe à La Maison Lanson. © Corinne Jamet Cheffe

créative et reconnue par ses pairs, Beatriz Gonzalez devient l’Ambassadrice de la Maison

Lanson et de ses deux cuvées gastronomiques : Le Blanc de Blancs et Le Black Réserve. Ces

champagnes seront à l’honneur dans les deux restaurants parisiens de la cheffe : Coretta (17e)

et Le Neva Cuisine (8e).

Tout commence par la rencontre de Beatriz Gonzalez et d’Hervé Dantan, chef de caves de la

Maison Lanson. Tout deux oeuvrent quotidiennement pour transmettre leur amour du terroir,

s’appuyant sur un savoir-faire dont ils ont hérité : Beatriz de ses parents restaurateurs qui lui

ont transmis les premiers gestes et la passion de la cuisine ; Hervé Dantan de la Maison

Lanson riche d’un savoir-faire unique de plus de 260 ans. L’idée de cette collaboration s’est

construite au fil d’échanges et de partage entre ce duo de chefs et se concrétise aujourd’hui

par des accords mets et vins parfaits entre la cuisine de Beatriz Gonzalez et les deux cuvées

gastronomiques des Champagnes Lanson, élaborées par les collaborateurs de la maison sous

l’impulsion d’Hervé Dantan.


Cinéma

Bande-annonce : Nicolas Vanier se lance

dans le «Champagne !»

Yannick Vely 02/04/2022 à 12:30

https://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Bande-annonce-Nicolas-Vanier-se-lance-dansle-Champagne-1798040

La bande-annonce du jour : «Champagne !» de Nicolas Vanier, avec Elsa Zylberstein,

Éric Elmosnino, Stéfi Celma, Claire Chust, François-Xavier Demaison, Sylvie Testud, Marie-

Julie Baup, Stéphane de Groodt, Valérie Karsenti, André Penvern et Arièle Sémenoff. Sortie

en salles le 8 juin 2022.

Le synopsis : Jean, Patrick, Joanna, Romane et Guillaume se connaissent maintenant depuis

plus de 30 ans. Leurs mariages et leurs enfants n’ont pas réussi à les éloigner et justement, ce

weekend, la bande de cinquantenaires se retrouve en Champagne pour l’enterrement de vie de

garçon de Patrick, le dernier célibataire de la bande. Mais la future épouse, arrivée à

l’improviste, ne semble pas faire l’unanimité…

Dans ce sublime vignoble, au fil des fous rires, des engueulades et des réconciliations, les

tensions rejaillissent… car en amitié, tout le monde trinque !

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