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Panorama de presse quotidien du 04 08 2022

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MAV Ero 5150 (Crédit Photo Le Paysan Vigneron)<br />

Même travers pour la Braud 9050 L à convoyage par noria. « Le constructeur a voulu récolter<br />

un maximum <strong>de</strong> baies, indique Didier Langlois. Il a réglé le pincement pour serrer la vigne et<br />

augmenté la fréquence <strong>de</strong> secouage. Il a ramassé la plus grosse quantité <strong>de</strong> vendange, sans<br />

perte au sol ou presque, mais avec quelques sarments et beaucoup <strong>de</strong> feuilles qui n'ont pas été<br />

assez bien éliminées par les souffleries. À la distillation ça s’est senti. »<br />

MAV Braud 9050L <strong>de</strong> New Holland (Crédit photo : Le Paysan Vigneron)<br />

Prise en main et pilotage<br />

En termes <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ites à la parcelle et sur route, <strong>de</strong> confort et <strong>de</strong> sécurité, la Pellenc XL40<br />

donne satisfaction, également. « La visibilité à partir <strong>de</strong> la cabine déportée est une habitu<strong>de</strong> à<br />

prendre», décrit Fabien Tessier, conseiller machinisme. Mais une fois le rang commencé,<br />

avec les palpeurs adaptés, l’avancement est flui<strong>de</strong>. Le rayon <strong>de</strong> braquage est impeccable. La<br />

machine est facile à utiliser. On peut la confier à un novice. L’écran permet <strong>de</strong> gérer<br />

l’avancement avec une correction <strong>de</strong> dévers. La visibilité <strong>de</strong> nuit est bien pensée, sans<br />

éblouissement. Un bémol : « le joystick est sensible, ce qui rend les accélérations un peu<br />

brusques. La marche arrière peut alors paraître un peu vive ».<br />

Pour la Braud 9050L, <strong>de</strong> New Holland, la prise en main est jugée « plus ou moins facile, selon<br />

le JA Sébastien Bonneau. Avec toute l’électronique dans la cabine, on peut vite être per<strong>du</strong>.<br />

Les manœuvres sont plutôt faciles à effectuer. Avec l’accoudoir, toutes les fonctions sont à<br />

portée <strong>de</strong> mains. Le siège avec suspension met le chauffeur plutôt à l’aise. Les pneumatiques<br />

jouent bien leur rôle. Sur route : la MAV se tient bien. Les rétroviseurs et les caméras<br />

assurent une bonne visibilité. En revanche, la transmission est un peu bruyante. De plus,<br />

l’accès aux accessoires est délicat. Lorsqu'on fait <strong>de</strong>mi-tour <strong>de</strong> nuit, il y a un petit manque<br />

d’éclairage sur la partie droite. Un phare pourrait y être ajouté ».<br />

La Ero 5150 est très maniable<br />

La MAV Ero 5150, quant à elle, est « très maniable dans la parcelle, confortable, un peu plus<br />

bruyante au travail mais cela reste convenable, note Geoffrey Roy. Tous les<br />

organes d’entretien ou <strong>de</strong> lavage sont facilement accessibles. Le temps d’adaptation à la<br />

con<strong>du</strong>ite est assez rapi<strong>de</strong>. De nuit, elle éclaire tout le périmètre <strong>de</strong> travail. Et lors <strong>de</strong>s<br />

nettoyages, les plateformes plates apportent <strong>de</strong> la sécurité. Sur route, cette MAV reste stable.<br />

C’en est même impressionnant. La cabine est très silencieuse ». Mais il faut rester vigilant.<br />

« La vidange <strong>de</strong> benne dans les remorques s’effectue sur le côté, occasionnant un manque <strong>de</strong><br />

visibilité lors <strong>de</strong> la rotation. La tête n'est pas pen<strong>du</strong>laire, cela pourrait être amélioré. Lorsque

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