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Panorama de presse quotidien du 05 08 2022

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PANORAMA DE PRESSE<br />

<strong>05</strong>/<strong>08</strong>/<strong>2022</strong><br />

- Politique-Economie…..…..…………………………………….…………………………....p.2-5<br />

- Vendanges………………………………….………………………………………..……….…..p.6-7<br />

- Environnement-Climat……………………………..………………………………………..p.8-10<br />

- Commerce-Consommation.……………………….……………………………………….p.11-14<br />

- Dégustation-Gastronomie…………………………………..……………..………..…….p.15-23<br />

- Cuvées………………………………………………………………………………………………..p.24-27<br />

- Communication-Evènements………………………………………………………………p.28-30<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

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Débats parlementaires<br />

RDV à la rentrée pour prolonger la<br />

Dé<strong>du</strong>ction pour Épargne <strong>de</strong> Précaution <strong>du</strong><br />

vignoble<br />

L’exécutif promet aux députés et sénateurs portant <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s vins AOC que la<br />

prolongation et l’amélioration <strong>du</strong> dispositif fiscal seront débattues lors <strong>du</strong> prochain projet <strong>de</strong><br />

loi <strong>de</strong> finances.<br />

Par Alexandre Abellan Le 04 août <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Le gouvernement s'est engagé à ce que le bilan <strong>de</strong>s trois années <strong>de</strong> la DEP soit tiré lors <strong>du</strong><br />

prochain budget, afin d'étudier son <strong>de</strong>venir. - crédit photo : Sénat<br />

Adopté ce 3 août en Commission Mixte Parlementaire, le projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> finances<br />

rectificative pour <strong>2022</strong> aura permis d’inscrire le sujet <strong>de</strong> la prolongation et <strong>de</strong> l’étoffement <strong>de</strong><br />

la Dé<strong>du</strong>ction pour Épargne <strong>de</strong> Précaution (DEP) à l’ordre <strong>du</strong> jour <strong>du</strong> prochain projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong><br />

finances pour 2023 (qui sera débattu cet automne). Comme Gabriel Attal, ministre délégué<br />

chargé <strong>de</strong>s Comptes publics, l’indiquait ce premier août à quatre sénateurs ayant déposé <strong>de</strong>s<br />

amen<strong>de</strong>ments sur le sujet, la DEP « court effectivement jusqu'au 31 décembre <strong>de</strong> cette année<br />

[et] fait l'objet d'une évaluation, dont les résultats ne seront communiqués qu'à l'occasion <strong>de</strong><br />

la présentation <strong>du</strong> projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> finances. […] À l'Assemblée nationale, plusieurs<br />

amen<strong>de</strong>ments <strong>du</strong> même type ont été déposés par l'ensemble <strong>de</strong>s groupes, et Bruno Le Maire<br />

[le ministre <strong>de</strong> l’Économie] s'est engagé à ce que le débat ait lieu en loi <strong>de</strong> finances. »<br />

Portant un amen<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> pérennisation <strong>de</strong> la DEP créée en 2019 pour trois ans, le sénateur<br />

Daniel Laurent (Charente-Maritime, les Républicains) défend le bilan un outil fiscal qui<br />

permet au « chef d'exploitation d’utiliser le montant perçu <strong>de</strong> la dé<strong>du</strong>ction pour épargne <strong>de</strong><br />

précaution dans les dix années qui suivent pour effectuer <strong>de</strong>s dépenses liées à l'activité<br />

professionnelle. Mais cette épargne peut aussi prendre la forme <strong>de</strong> stock à rotation lente. »<br />

S’appuyant sur les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la Confédération Nationale <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong> vins et eaux<strong>de</strong>-vie<br />

<strong>de</strong> vin AOC (CNAOC), il note que « ce dispositif fiscal a fait la preuve <strong>de</strong> son utilité. Il<br />

a permis aux agriculteurs d'améliorer leur trésorerie en cas <strong>de</strong> difficulté, en réintégrant tout


ou partie <strong>de</strong> la DEP, et dans les bonnes années, en dé<strong>du</strong>isant la fraction <strong>du</strong> bénéfice<br />

imposable. »<br />

Augmenter son plafond<br />

Trois amen<strong>de</strong>ments i<strong>de</strong>ntiques étaient défen<strong>du</strong>s par les sénateurs Daniel Chasseing (Corrèze,<br />

Les Indépendants), André Guiol (Var, Rassemblement Démocratique et Social Européen),<br />

défendant « un dispositif fiscal qui permet <strong>de</strong> faire face à la volatilité <strong>de</strong>s revenus en<br />

ré<strong>du</strong>isant la fraction imposable <strong>du</strong> bénéfice agricole », le sénateur Hervé Gillé (Giron<strong>de</strong>, Parti<br />

Socialiste), estimant que face « aux phénomènes météorologiques – grêle, gel – et la pression<br />

inflationniste, il apparaît utile d'augmenter la valeur maximale <strong>de</strong> son plafond, afin qu'il<br />

correspon<strong>de</strong> à la réalité vécue par nos agriculteurs ».<br />

« Je me réjouis que la quasi-totalité <strong>de</strong>s groupes soutiennent <strong>de</strong>s amen<strong>de</strong>ments visant à<br />

prolonger la DEP. C'est une preuve <strong>du</strong> succès <strong>du</strong> dispositif mis en place au cours <strong>du</strong> premier<br />

quinquennat d'Emmanuel Macron. Il est très souple et simple d'utilisation pour les exploitants<br />

agricoles, qui en ont bien besoin » conclut Gabriel Attal.


Inflation : une accalmie en perspective selon<br />

l'INSEE<br />

Nathalie Silbert Le 04/<strong>08</strong> à 10:00 Les Echos<br />

Encore en hausse <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 29 % sur un an en juillet, les prix <strong>de</strong> l'énergie ralentissent<br />

néanmoins, reflétant la baisse récente <strong>de</strong>s cours <strong>du</strong> pétrole.<br />

En juillet, les prix à la consommation ont augmenté <strong>de</strong> 6,1 % sur un an, a indiqué ce<br />

vendredi l'Insee. Selon les économistes, la France pourrait éviter un pic d'inflation à 7<br />

%, notamment grâce à la ristourne à la pompe portée à 30 centimes en septembre. La<br />

dégradation <strong>de</strong> la conjoncture internationale jouerait également en faveur d'une<br />

accalmie sur les étiquettes.<br />

Pas <strong>de</strong> répit pour l'inflation, mais <strong>de</strong>s motifs d'espérer pour la suite. En juillet, les prix à la<br />

consommation se sont envolés <strong>de</strong> 6,1 % sur un an, après avoir progressé <strong>de</strong> 5,8 % au mois <strong>de</strong><br />

juin, selon l'estimation provisoire publiée ce vendredi par l'Insee. Du jamais vu <strong>de</strong>puis le<br />

milieu <strong>de</strong>s années 1980.<br />

L'inflation gagne toute l'économie. Elle touche <strong>de</strong> plus en plus les services dont les prix<br />

augmentent <strong>de</strong> 3,9 % sur un an, les pro<strong>du</strong>its manufacturés (+2,9 %) et les pro<strong>du</strong>its<br />

alimentaires. Sur un an, ces <strong>de</strong>rniers enregistrent désormais une hausse tarifaire <strong>de</strong> 6,7 %, soit<br />

plus que l'inflation générale.<br />

Encore en hausse <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 29 %, les prix <strong>de</strong> l'énergie ralentissent néanmoins, reflet <strong>de</strong> la<br />

baisse récente <strong>de</strong>s cours <strong>du</strong> pétrole. Sur un mois, les prix à la consommation n'augmentent<br />

plus que <strong>de</strong> 0,3 % contre +0,7 % en juin également assagis par les rabais proposés pendant les<br />

sol<strong>de</strong>s. Un signe avant-coureur d'une possible accalmie.<br />

Grâce à la ristourne à la pompe, l'inflation <strong>de</strong>vrait s'assagir à la rentrée<br />

L'impact positif <strong>de</strong> la ristourne à 30 centimes<br />

Aujourd'hui, les économistes pensent d'ailleurs que la hausse <strong>de</strong>s prix dans l'Hexagone va<br />

cesser d'accélérer. « La loi sur le pouvoir d'achat et l'assagissement probable <strong>de</strong>s cours <strong>du</strong><br />

pétrole compte tenu <strong>de</strong> la conjoncture internationale <strong>de</strong>vraient permettre à la France d'éviter<br />

un pic d'inflation à 7 % en septembre », assure Ana Boata, directrice <strong>de</strong> la recherche<br />

économique chez Allianz Tra<strong>de</strong>.<br />

Alors que le « bouclier tarifaire » sur les prix <strong>de</strong> l'énergie, ainsi que la remise à la pompe<br />

permettent déjà à la France d'avoir une inflation inférieure aux autres pays <strong>de</strong> la zone euro, le<br />

renforcement <strong>de</strong> la ristourne à la pompe <strong>de</strong> 18 centimes à 30 centimes en septembre pourrait<br />

elle aussi avoir un effet sensible.<br />

« Si cette mesure se concrétise, cela pourrait abaisser <strong>de</strong> quelques dixièmes <strong>de</strong> point le niveau<br />

<strong>de</strong> l'inflation », calcule Julien Pouget, chef économiste <strong>de</strong> l'Insee. « L'impact <strong>du</strong> rabais <strong>de</strong> 18<br />

centimes avait été évalué à 0,4 point en moins sur le glissement annuel d'ensemble <strong>de</strong>s prix,<br />

en avril et en mai », rappelle-t-il.


La dégradation <strong>de</strong> la conjoncture internationale - contraction <strong>de</strong> l'activité américaine ,<br />

ralentissement en Chine et en Allemagne - <strong>de</strong>vrait également contribuer à calmer les prix. «<br />

Les cours <strong>du</strong> pétrole se sont un peu assagis, et pourraient éventuellement continuer <strong>de</strong> baisser,<br />

sur fond <strong>de</strong> perspectives économiques mondiales assez incertaines », confirme l'économiste<br />

<strong>de</strong> l'Insee pointant aussi « une détente déjà perceptible sur les prix <strong>du</strong> blé et <strong>de</strong> certaines<br />

matières premières ». Et « les enquêtes <strong>de</strong> conjoncture montrent un ralentissement <strong>de</strong>s<br />

anticipations <strong>de</strong> hausses <strong>de</strong>s prix dans l'in<strong>du</strong>strie », ajoute-t-il.<br />

Cela suffira-t-il à faire repartir la consommation <strong>de</strong>s ménages, en berne <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong><br />

l'année ? C'est en tout cas le scénario <strong>de</strong> certains experts. « Si l'inflation se calme, les ménages<br />

<strong>de</strong>vraient se remettre à dépenser au cours <strong>de</strong>s prochains mois. Et ce d'autant que les nouveaux<br />

dispositifs en cours d'examen au Parlement vont soutenir le pouvoir d'achat », relève ainsi<br />

Stéphane Colliac chez BNP-Paribas. Bercy table sur un gain <strong>de</strong> 0,5 point <strong>de</strong> pouvoir d'achat<br />

<strong>de</strong>s ménages cette année. « Pour autant, la consommation <strong>de</strong>s ménages ne <strong>de</strong>vrait pas<br />

retrouver son niveau d'avant crise qu'à la mi 2023 », prévient Stéphane Colliac. Certains prix<br />

<strong>de</strong>vraient il est vrai continuer d'augmenter : en fin d'année, la hausse <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its alimentaires<br />

pourrait ainsi atteindre 8,5% sur un an, selon l'expert.


Pays Vitryat<br />

Les vignerons se réunissent à l’approche <strong>de</strong>s<br />

vendanges<br />

Antoine Déchoz / L’Union <strong>du</strong> <strong>05</strong> <strong>08</strong> 22<br />

Les pro<strong>du</strong>cteurs sont aidés dans leurs démarches <strong>de</strong> recrutement et <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s<br />

ressources humaines.<br />

La Mutualité sociale agricole a organisé une matinée <strong>de</strong>stinée aux recruteurs pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong><br />

champagne. L’occasion <strong>de</strong> distiller <strong>de</strong>s conseils pratiques sur le travail saisonnier, ainsi que<br />

quelques idées pour recruter dans ce secteur en tension.<br />

Ils étaient cinq cadres et propriétaires <strong>de</strong> maisons <strong>de</strong> champagne, venus se dépatouiller dans<br />

les arcanes <strong>du</strong> droit <strong>du</strong> travail avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Mutualité sociale agricole (MSA). La<br />

protection sociale <strong>de</strong>s agriculteurs organisait jeudi matin une réunion d’information <strong>de</strong>stinée<br />

aux recruteurs <strong>de</strong>s vendanges. La séance portait principalement sur le Tesa simplifié, un outil<br />

<strong>de</strong>stiné à automatiser la rédaction <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> travail et <strong>de</strong>s bulletins <strong>de</strong> salaire notamment.<br />

Les vignerons arrivent à la fin <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> recrutement, et préparent <strong>de</strong>s vendanges dans<br />

un contexte météorologique particulier.<br />

Les entreprises se reposent toujours sur leurs réseaux d’habitués, pour faire face à un manque<br />

chronique <strong>de</strong> main-d’œuvre. « Nous avons les gens qui viennent <strong>de</strong>puis une dizaine d’années<br />

toujours les habitués, explique Tetyana L’Hoste, <strong>de</strong> la maison <strong>du</strong> même nom, mais nous avons<br />

une nouveauté cette année : nous allons essayer un prestataire pour une vingtaine <strong>de</strong><br />

personnes. »<br />

Les conditions <strong>de</strong> travail sont un élément central <strong>du</strong> choix <strong>de</strong> son entreprise pour un<br />

vendangeur Mélanie Douillet, conseillère en prévention <strong>de</strong>s risques professionnels au sein <strong>de</strong><br />

la MSA.<br />

Une équipe constituée par un sous-traitant qui allège le travail <strong>de</strong> recrutement et<br />

d’administration <strong>du</strong> côté <strong>de</strong>s employeurs. « Nous souhaitons voir comment ça se passe au<br />

niveau <strong>du</strong> travail fourni et <strong>du</strong> coût. » Fidèle à ses équipes habituelles, la maison les recrutera<br />

toujours en parallèle « pas question <strong>de</strong> les abandonner ! »<br />

Une vigneronne d’Épernay était également présente à la réunion d’information, avec la<br />

conviction que le cadre <strong>de</strong> travail joue dans les capacités <strong>de</strong> recrutement. « Il faut fidéliser les<br />

cueilleurs, avec le logement et l’alimentation. Ce sont <strong>de</strong>s petits plus, mais ça compte, et on<br />

conserve l’ambiance unique <strong>de</strong>s vendanges. »<br />

Le travail est logiquement plus facile <strong>du</strong> côté <strong>de</strong>s petites exploitations, comme la SAS la<br />

Chalai<strong>de</strong>, qui possè<strong>de</strong> <strong>de</strong>s vignes à Vitry-en-Perthois. « Nous fonctionnons par cooptation, ce<br />

sont les vendangeurs qui amènent d’autres vendangeurs. » Une logique qui force les<br />

employeurs à se vendre, et à miser sur une amélioration <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> travail. « Bien sûr<br />

le salaire compte beaucoup, mais aujourd’hui les conditions <strong>de</strong> travail sont un élément central<br />

<strong>du</strong> choix <strong>de</strong> son entreprise pour un vendangeur, et ça sera <strong>de</strong> pire en pire vu le manque <strong>de</strong><br />

main-d’œuvre », explique Mélanie Douillet, conseillère en prévention <strong>de</strong>s risques<br />

professionnels au sein <strong>de</strong> la MSA.


La conseillère invite également les pro<strong>du</strong>cteurs à faire visiter leur exploitation aux nouveaux<br />

venus : « C’est intéressant <strong>de</strong> se sentir intégré dans un espace viticole, et pas juste couper pour<br />

couper ! »<br />

Pour continuer à travailler dans cet esprit, la MSA organise le 17 octobre une journée<br />

consacrée aux troubles musculo-squelettiques à la coopérative <strong>de</strong> Bassuet. Elle sera suivie<br />

d’un parcours conçu avec un kinésithérapeute.


Rapport <strong>du</strong> GIEC : 6 chiffres alarmants sur<br />

les conséquences <strong>du</strong> réchauffement<br />

climatique<br />

Le GIEC a ren<strong>du</strong> public le <strong>de</strong>uxième volume <strong>de</strong> son sixième rapport d'évaluation sur le<br />

climat. Le groupe d'experts y abor<strong>de</strong> les conséquences déjà observables <strong>du</strong> changement<br />

climatique, qui perturbe largement la vie sur Terre. Et à l'avenir, l'humanité doit s'attendre à<br />

<strong>de</strong>s dégâts parfois irréversibles.<br />

Le GIEC prévoit qu'un milliard <strong>de</strong> personnes vivront dans <strong>de</strong>s zones côtières à risque d'ici<br />

2<strong>05</strong>0. (Carl Recine/REUTERS)<br />

Par Anna Lippert / Les Echos<br />

Le <strong>de</strong>uxième volume <strong>du</strong> sixième rapport <strong>du</strong> GIEC dresse un constat sans équivoque . Le<br />

changement climatique in<strong>du</strong>it par l'Homme perturbe « dangereusement » et « largement » la<br />

nature, et affecte déjà la vie <strong>de</strong> milliards <strong>de</strong> personnes. L'avenir <strong>de</strong> la Terre s'annonce d'autant<br />

plus sombre qu'un dépassement, même temporaire, <strong>de</strong> 1,5 °C <strong>de</strong> réchauffement <strong>du</strong> globe<br />

aurait <strong>de</strong>s conséquences parfois « irréversibles ».<br />

Les sécheresses, inondations et canicules dépassent déjà le seuil <strong>de</strong> tolérance <strong>de</strong>s plantes et<br />

animaux et exposent <strong>de</strong>s millions <strong>de</strong> personnes à un manque d'eau et <strong>de</strong> nourriture. Les<br />

experts, qui étudient les conséquences <strong>du</strong> changement climatique selon plusieurs scénarios <strong>de</strong><br />

réchauffement, alertent sur <strong>de</strong>s dangers climatiques <strong>de</strong> plus en plus nombreux. Et rien ni<br />

personne ne sera épargné.<br />

18 %<br />

Les conditions climatiques dépassent le seuil <strong>de</strong> tolérance <strong>de</strong> certaines espèces, provoquant<br />

parfois leur disparition locale. Le rapport <strong>du</strong> GIEC indique que dans le cas d'un réchauffement<br />

<strong>de</strong> 2 °C d'ici 2100, jusqu'à 18 % <strong>de</strong>s espèces terrestres auront un risque élevé d'extinction. Si<br />

la Terre se réchauffe <strong>de</strong> 4 °C, une espèce sur <strong>de</strong>ux actuellement connue <strong>de</strong>s scientifiques sera<br />

menacée.


Dans un scénario d'émissions très élevées, la mortalité massive et l'extinction d'espèces vont<br />

altérer <strong>de</strong> manière irréversible <strong>de</strong>s zones d'importance mondiale comme les forêts tropicales<br />

ou les récifs coralliens. Le changement climatique pousse également les animaux vers <strong>de</strong>s<br />

latitu<strong>de</strong>s plus élevées et <strong>de</strong>s eaux plus profon<strong>de</strong>s. Les plantes et animaux marins se sont ainsi<br />

déplacés vers les pôles à une vitesse <strong>de</strong> 59 km par décennie.<br />

3,3 à 3,6 milliards<br />

La vulnérabilité <strong>de</strong>s écosystèmes et <strong>de</strong>s humains au changement climatique varie selon les<br />

régions <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>, et parfois à l'intérieur même <strong>de</strong> ces régions, pour <strong>de</strong>s raisons socioéconomiques,<br />

historiques ou encore <strong>de</strong> gouvernance. Mais déjà 3,3 à 3,6 milliards <strong>de</strong><br />

personnes, soit près <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong> l'humanité, vivent dans <strong>de</strong>s « contextes hautement<br />

vulnérables au changement climatique », écrivent les experts dans leur « résumé aux<br />

déci<strong>de</strong>urs ».<br />

Pour faire face aux risques <strong>du</strong> changement climatique, le rapport souligne la nécessité pour<br />

l'humanité <strong>de</strong> s'adapter - en plus <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire les émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre. Si la<br />

sensibilisation et l'évaluation <strong>de</strong> ces risques ont globalement progressé, l'action <strong>de</strong>s villes et<br />

<strong>de</strong>s gouvernements reste insuffisante, prévient le GIEC.<br />

8 %<br />

Le réchauffement <strong>de</strong> la planète et la modification <strong>du</strong> climat qui en résultent affectent<br />

<strong>du</strong>rablement la géographie et l'abondance <strong>de</strong>s cultures et <strong>de</strong>s élevages. Cela aura pour<br />

conséquence <strong>de</strong> rendre certaines zones hostiles à l'agriculture . Ainsi, même dans un scénario<br />

où la Terre se réchauffe <strong>de</strong> 1,6 °C d'ici 2100, 8 % <strong>de</strong>s terres actuellement cultivables seront<br />

inadaptées à la culture d'ici la fin <strong>du</strong> siècle.<br />

Les océans ne sont pas épargnés. Ils sont déjà touchés par un déclin <strong>du</strong> potentiel <strong>de</strong> pêche. La<br />

mer <strong>du</strong> Nord et la mer Celtique sont plus affectées que la moyenne à cause <strong>du</strong> réchauffement<br />

<strong>de</strong>s océans mais aussi <strong>de</strong> la surpêche.<br />

8 à 80 millions<br />

La baisse <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s cultures et <strong>de</strong> la pêche aura <strong>de</strong>s conséquences sur la sécurité<br />

alimentaire. 8 à 80 millions <strong>de</strong> personnes souffriront ainsi <strong>de</strong> la faim d'ici 2<strong>05</strong>0, selon les<br />

mesures prises par les déci<strong>de</strong>urs et l'évolution <strong>du</strong> climat. Les populations les plus affectées<br />

seront celles vivant en Afrique subsaharienne, en Asie <strong>du</strong> Sud et en Amérique centrale.<br />

L'eau viendra aussi à manquer . 800 millions à 3 milliards <strong>de</strong> personnes pourraient souffrir <strong>de</strong><br />

pénuries d'eau chroniques en raison <strong>de</strong> sécheresses en cas <strong>de</strong> réchauffement <strong>de</strong> 2 °C. Si la<br />

hausse <strong>de</strong> la température moyenne à la surface <strong>du</strong> globe atteint 4 °C, jusqu'à 4 milliards <strong>de</strong><br />

personnes pourraient être touchées. La moitié <strong>de</strong> la population mondiale souffre déjà d'une<br />

pénurie d'eau ponctuelle au cours <strong>de</strong> l'année.<br />

X 4<br />

Feux <strong>de</strong> forêt, inondations, canicules… Les événements météorologiques extrêmes se<br />

multiplient déjà et vont s'intensifier dans les prochaines années. Les experts <strong>du</strong> GIEC<br />

prévoient ainsi qu'un enfant âgé <strong>de</strong> 10 ans ou moins en 2020 subira près <strong>de</strong> quatre fois plus


d'événements extrêmes en 2100 si la Terre se réchauffe <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 1,5 °C. Ce sera cinq fois<br />

plus sous les 3 °C <strong>de</strong> réchauffement.<br />

Lire aussi :<br />

Par ailleurs, la part <strong>de</strong> la population exposée au risque <strong>de</strong> stress <strong>de</strong> chaleur mortelle est<br />

actuellement <strong>de</strong> 30 %. Elle passera à 48 à 76 % d'ici 2100 en fonction <strong>de</strong>s différents scénarios,<br />

prédit le GIEC.<br />

1 milliard<br />

Alors que la hausse <strong>du</strong> niveau <strong>de</strong> la mer renforce l'impact <strong>de</strong>s tempêtes et <strong>de</strong>s submersions<br />

marines, un milliard <strong>de</strong> personnes pourraient vivre d'ici à 2<strong>05</strong>0 dans <strong>de</strong>s zones côtières à<br />

risque . Beaucoup <strong>de</strong>vront déménager vers <strong>de</strong>s altitu<strong>de</strong>s plus hautes, ce qui pourra augmenter<br />

la compétition pour ces terrains à l'abri <strong>de</strong>s dangers <strong>de</strong> la montée <strong>de</strong>s eaux . Les villes d'Asie<br />

<strong>de</strong> l'Est seront les plus touchées.<br />

Si la construction <strong>de</strong> digues peut protéger la population à court terme, ces installations<br />

peuvent détruire l'écosystème <strong>de</strong>s côtes et inciter les habitants à emménager dans une zone où<br />

ils se sentent en sécurité. D'où l'importance, souligne le GIEC, d'évaluer et <strong>de</strong> mesurer<br />

régulièrement ces mesures d'adaptation.


Le rajeunissement <strong>de</strong>s consommateurs <strong>de</strong><br />

vin passe aussi par la reconquête <strong>de</strong>s 50 à 64<br />

ans<br />

La filière vin sait qu’elle doit rajeunir son public <strong>de</strong> consommation. Les panels confirment<br />

que les plus <strong>de</strong> 65 ans ont gagné 10 points en 10 ans dans les volumes achetés, nécessitant <strong>de</strong><br />

nouvelles stratégies pour les classes d’âges plus jeunes, incluant les jeunes séniors.<br />

Par Alexandre Abellan Le <strong>05</strong> août <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Consommateurs traditionnels par le passé, les séniors d'aujourd'hui doivent aussi être sé<strong>du</strong>its<br />

par le marketing <strong>de</strong>s vins. - crédit photo : Alexandre Abellan (Vitisphere)<br />

L’âge moyen <strong>de</strong>s consommateurs <strong>de</strong> vin prend un coup <strong>de</strong> vieux. En 2021, les 65 ans et plus<br />

consomment 44 % <strong>de</strong>s volumes <strong>de</strong> vins tranquilles en France. Une augmentation <strong>de</strong> 11 points<br />

en 10 ans d’après les panels <strong>de</strong> foyers suivis par Kantar. Alors que la part <strong>de</strong>s consommateurs<br />

<strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 35 ans reste faiblement stable à 6 % (contre 7 % il y a 10 ans) et que celle <strong>de</strong>s 35<br />

à 49 ans se maintient à 17 % (contre 19 %), la plus forte baisse enregistrée concerne les 50 à<br />

64 ans, dont le poids tombe à 34 % ( contre 41 %).<br />

Alors que « les achats <strong>de</strong> vins tranquilles reposent <strong>de</strong> plus en plus sur <strong>de</strong>s séniors », Kantar<br />

estime que « l’enjeu reste donc à la fois <strong>de</strong> sécuriser chez les 50-64 ans et <strong>de</strong> préparer<br />

l’avenir auprès <strong>de</strong>s moins <strong>de</strong> 50 ans ». Si les millenials et autres jeunes consommateurs sont<br />

très ciblés par les services <strong>de</strong> marketing <strong>de</strong> la filière vin, le panelliste conseille <strong>de</strong> ne pas sousestimer<br />

le potentiel <strong>de</strong>s 50-64 ans.<br />

Viser la valeur<br />

Mais « à défaut <strong>de</strong> regagner en croissance volume chez les 50-64 ans, il faut viser la valeur,<br />

en la justifiant et en remettant <strong>du</strong> sens <strong>de</strong>rrière un prix » analyse Kantar, notant que s’il s’agit<br />

d’« une génération plus à l’aise financièrement que les autres générations, pour autant ils<br />

font très attention à leur budget et ne sont pas spécialement prêts à mettre le prix sauf sur le<br />

local/équitable ».


D’après le panelliste « l’envie <strong>de</strong> consommer responsable est plus marquée auprès <strong>de</strong>s<br />

seniors », dont 90 % indiquent adopter un comportement <strong>quotidien</strong> pour préserver les<br />

ressources naturelles, 88 % disent acheter <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its respectueux <strong>de</strong> l’environnement, 85 %<br />

privilégient <strong>de</strong>s achats <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its locaux quand c’est possible et 74 % déclarent être prêts à<br />

payer plus cher une marque qui rémunère mieux les petits pro<strong>du</strong>cteurs. Pour Kantar, une piste<br />

<strong>de</strong> communication pour attirer cette cible serait « <strong>de</strong> remettre le pro<strong>du</strong>cteur au centre : son<br />

travail, ses pratiques <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction ».


Vous ne voyez pas d'intérêt aux NFT pour<br />

les vins ? On vous dit tout !<br />

Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s coups <strong>de</strong> communication et <strong>de</strong> spéculation, <strong>de</strong>s opérateurs <strong>du</strong> vignoble croient<br />

dans le potentiel phygital d’un certificat <strong>de</strong> propriété numérique pour un bien résolument<br />

physique.<br />

Par Alexandre Abellan Le <strong>05</strong> août <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Adjugé 5 216 €, le premier <strong>de</strong>s dix magnums mis en vente par le château Edmus avec un NFT<br />

suscitent <strong>de</strong> nombreuses interrogations dans le vignoble français : '<strong>de</strong>s vignerons m'appellent<br />

pour savoir comment ça marche' témoigne le propriétaire, Laurent David'. - crédit photo :<br />

I<strong>de</strong>alwine<br />

Certificats <strong>de</strong> propriétés numériques, les NFT (pour Jetons Non Fongibles) défraient la<br />

chronique à coup <strong>de</strong> prix <strong>de</strong> ventes inédits pour <strong>de</strong>s fichiers informatiques mettant à profit la<br />

technologie <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong> transactions qu’est la blockchain. Si les arts contemporains<br />

concentrent les enchères les plus extravagantes, la filière <strong>du</strong> vin n’échappe pas à la tendance.<br />

En témoigne l’aéropage d’investisseurs se joignant à la plateforme Winechain, qui lancera ses<br />

premiers "wiNeFT" fin <strong>2022</strong>, et qui accueille en actionnaires minoritaires le négociant <strong>de</strong><br />

Bor<strong>de</strong>aux Vi<strong>de</strong>lot (famille Moueix) et le transporteur maritime CMA CGM (famille Saadé).<br />

Tous <strong>de</strong>ux croyant pour les vins dans le potentiel d’avenir <strong>de</strong>s NFT, rimant pour eux avec<br />

traçabilité et authenticité. Des ambitions qui dénotent avec l’état actuel <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s<br />

NFT. « Ce que l’on voit aujourd’hui est plus <strong>de</strong> l’ordre <strong>du</strong> gadget » résume Martin<br />

Cubertafond, consultant spécialiste <strong>de</strong> la distribution.<br />

Pour le maître <strong>de</strong> conférences sur les stratégies d’entreprises à Sciences-Po Paris, « en termes<br />

<strong>de</strong> traçabilité <strong>de</strong> la qualité pour les consommateurs, ce que j’en vois n’apporte pas plus qu’un<br />

QR Co<strong>de</strong> ou une gravure <strong>de</strong> la bouteille. » Notant que les NFT apportent surtout un effet <strong>de</strong><br />

loupe marketing et <strong>de</strong> spéculation pour les premiers vins profitant <strong>de</strong> cette technologie, Martin<br />

Cubertafond note cependant le potentiel d’avenir <strong>de</strong> cet outil avec la possible<br />

désintermédiation <strong>de</strong> la distribution (permettant <strong>de</strong> redistribuer la marge <strong>de</strong> la distribution<br />

pour grands vins), le recueil d’information pour le pro<strong>du</strong>cteur sur son acheteur final (surtout<br />

pour les vins changeant beaucoup <strong>de</strong> main), la création d’une relation avec le consommateur<br />

final (<strong>du</strong> marketing direct).<br />

Cycle <strong>de</strong> vie


Reconnaissant qu’« il y a tout un écosystème opportuniste autour <strong>de</strong>s NFT qui vont utiliser le<br />

système pour promouvoir plus <strong>de</strong> spéculation », Valéry Lux, le PDG <strong>de</strong> la start-up française<br />

Woken Wine en cours <strong>de</strong> lancement, explique que, dans son cas, « nous allons utiliser la<br />

technologie pour faire plus <strong>de</strong> traçabilité (en luttant contre les frau<strong>de</strong>s, très présentes en<br />

Chine notamment ». Se voulant une « plateforme <strong>de</strong>s vignerons », le site doit « permettre <strong>de</strong><br />

suivre le cycle <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> chaque bouteille grâce à son numéro NFT attaché. Le QR Co<strong>de</strong> ne<br />

garantit que l’absence <strong>de</strong> frau<strong>de</strong>, avec le NFT il y a une inscription sur la plateforme et le<br />

suivi <strong>de</strong>s transferts » indique Valéry Lux, réunissant 12 propriétés à date (Bourgogne,<br />

Bor<strong>de</strong>aux, Champagne et Vallée <strong>du</strong> Rhône), avec une dizaine supplémentaire en discussion :<br />

« c’est un sujet d’avenir. Le NFT va se développer avec les gran<strong>de</strong>s marques : Nike,<br />

LVMH… » et se banaliser dans la consommation selon le PDG <strong>de</strong> Woken Wine.


Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias spécialisés grand public<br />

Audience : 9226<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Lifestyle<br />

4 Aout <strong>2022</strong><br />

Journalistes : pascal<br />

iakovou<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 1956<br />

www.luxsure.fr p. 1/9<br />

Les Parisiens <strong>de</strong> Tibault Sombardier<br />

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En plein coeur <strong>de</strong> Saint-Germain-<strong>de</strong>s-Près se cache votre futur restaurant coup <strong>de</strong> coeur. Les Parisiens propose à<br />

Saint-Germain-<strong>de</strong>s-Prés un lieu <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous chic et <strong>quotidien</strong>.<br />

James Joyce a vécu à l'adresse <strong>du</strong> Pavillon Faubourg Saint-Germain. Et c'est en hommage à son ouvrage The Dubliners que le<br />

restaurant <strong>de</strong> l'hotel est baptisé Les Parisiens. Un nom bien choisi pour servir la philosophie <strong>de</strong> cuisine <strong>du</strong> Chef Tibault<br />

Sombardier, gure <strong>de</strong> la haute-bistronomie parisienne et Matthieu Pirola..<br />

Pour cette nouvelle néo-brasserie, le chef défend ici les valeurs <strong>de</strong> la haute-bistronomie qui lui sont chères, dans <strong>de</strong>s recettes<br />

qu'il veut accessibles, lisibles, simples d'apparence et précises dans le « travail <strong>de</strong> fond ». Avec une attention toute<br />

particulière apportée aux pro<strong>du</strong>its et aux saisons. La cuisine est raffinée, la présentation soignée, le tout dans un cadre unique<br />

et cosy. Une cuisine bistronomique qui mo<strong>de</strong>rnise la tradition tout en la sublimant.<br />

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4 Aout <strong>2022</strong><br />

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Côté vins, la cave est éclectique avec <strong>de</strong>s domaines <strong>de</strong> vignerons, <strong>de</strong> la biodynamie, <strong>de</strong>s cuvées parcellaires, <strong>de</strong> belles<br />

références sur les gran<strong>de</strong>s appellations françaises et <strong>de</strong>s champagnes <strong>de</strong> vignerons comme <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s maisons.<br />

Les Parisiens est ouvert <strong>du</strong> mardi au samedi <strong>de</strong> 12h00 à 14h15 et <strong>de</strong> 19h00 à 22h15 et accessible à la clientèle<br />

extérieure.<br />

Fermeture estivale <strong>du</strong> 31 juillet au 22 août <strong>2022</strong> inclus.<br />

Menu déjeuner disponible <strong>du</strong> mardi au vendredi hors jours fériés : Entrée / plat ou plat / <strong>de</strong>ssert : 32€ Entrée, plat et <strong>de</strong>ssert :<br />

38€; hors boissons.<br />

Un rapport qualité / prix / expérience rarement égalable à Paris.<br />

https://www.pavillon-faubourg-saint-germain.com/restaurant-les-parisiens-bar-james-joyce<br />

PAVILLON FAUBOURG SAINT-GERMAIN<br />

HÔTEL . RESTAURANT & BAR . SPA<br />

5, rue <strong>du</strong> Pré-aux-Clercs,<br />

75007 Paris FRANCE<br />

Contact : + 33 (0)1 42 96 65 43 lesparisiens@pfsg.fr @restaurant_les_parisiens<br />

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Bollinger, Mumm, Canard-Duchêne, Moët<br />

& Chandon... tout savoir sur les gran<strong>de</strong>s<br />

maisons <strong>de</strong> champagne<br />

Ces noms <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s maisons champenoises ont érigé au rang d’art l’élaboration <strong>du</strong> plus<br />

prestigieux <strong>de</strong>s vins effervescents français.<br />

Écrit par Stéphanie Bouvet Publié le 4/<strong>08</strong>/<strong>2022</strong> 1h59<br />

Bollinger, le champagne en famille<br />

Au début <strong>du</strong> XIXe siècle, Athanase <strong>de</strong> Villermont, un brillant militaire, acquiert un vaste<br />

domaine viticole autour <strong>du</strong> village champenois d’Aÿ. Problème : en tant qu’aristocrate, il lui<br />

est interdit <strong>de</strong> faire <strong>du</strong> commerce. Qu’à cela ne tienne. En 1829, il fon<strong>de</strong> la société Renaudin-<br />

Bollinger & Cie avec Joseph-Jacob, dit Jacques Bollinger, et Paul Renaudin. Le mariage <strong>de</strong><br />

Jacques et <strong>de</strong> la fille d’Athanase vient sceller le <strong>de</strong>stin <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux familles, dont les <strong>de</strong>scendants<br />

seront à la tête <strong>du</strong> domaine jusqu’en 20<strong>08</strong>.<br />

© Bollinger<br />

Parmi les personnages qui ont notablement contribué à écrire l’histoire familiale <strong>de</strong> la maison,<br />

Elisabeth Bollinger occupe une place <strong>de</strong> choix. Veuve <strong>du</strong> petit-fils <strong>du</strong> fondateur, elle dirige la<br />

société pendant trente ans, <strong>de</strong> 1941 à 1971. Elle acquiert <strong>de</strong> nouvelles parcelles, promeut la<br />

marque à l’international, lance la cuvée Bollinger R.D. en 1967, puis la cuvée Vieilles Vignes<br />

Françaises en 1969.<br />

Le champagne Canard-Duchêne, un doux mariage<br />

En 1859, Victor Canard, tonnelier, épouse Léonie Duchêne, fille <strong>de</strong> vigneron, à Lu<strong>de</strong>s, sur le<br />

plateau rémois. De ce mariage naît en 1868 la maison <strong>de</strong> champagne Canard-Duchêne. En<br />

1890, c’est la consécration : elle <strong>de</strong>vient fournisseur <strong>du</strong> tsar Nicolas II. Les bouteilles peuvent<br />

alors arborer les armoiries <strong>de</strong> la cour impériale <strong>de</strong> Russie, toujours présentes aujourd’hui sur<br />

les étiquettes <strong>de</strong>s cuvées. Trois d’entre elles ren<strong>de</strong>nt hommage à la fondatrice, Léonie.<br />

Le champagne Mumm, venu d’Allemagne


En 1827, trois frères, Jacobus, Gottlieb et Philipp Mumm, fon<strong>de</strong>nt à Reims la maison <strong>de</strong><br />

champagne Mumm. Ces entrepreneurs <strong>de</strong> Cologne sont issus d’une longue lignée <strong>de</strong><br />

pro<strong>du</strong>cteurs et <strong>de</strong> ven<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> vin allemands. En 1852, Georges Hermann Mumm, fils <strong>de</strong> l’un<br />

<strong>de</strong>s fondateurs, crée la société G.H.Mumm et Cie. C’est à lui que l’on doit le vignoble <strong>de</strong> la<br />

maison, constitué à 78 % <strong>de</strong> pinot noir, mais aussi la formation <strong>de</strong> filiales commerciales dans<br />

le mon<strong>de</strong> entier. Il est surtout l’instigateur, en 1875, <strong>du</strong> fameux cordon rouge, <strong>de</strong>venu le signe<br />

distinctif <strong>de</strong> cette maison d’excellence.<br />

© Mumm<br />

Le champagne Veuve Clicquot sous le signe <strong>de</strong><br />

l’innovation<br />

Fondateur d’un négoce <strong>de</strong> vins <strong>de</strong> Champagne à Reims en 1772, Philippe Clicquot est <strong>de</strong>puis<br />

longtemps tombé aux oubliettes. Celle que l’histoire retiendra, c’est sa bru, Barbe Clicquot<br />

Ponsardin. Veuve à 27 ans, elle prend la direction <strong>de</strong> l’entreprise familiale en 18<strong>05</strong>. Femme<br />

d’affaires avisée, elle n’aura <strong>de</strong> cesse d’innover pour proposer <strong>de</strong>s vins d’une qualité<br />

exceptionnelle, qu’elle parviendra à diffuser dans toute l’Europe malgré un contexte politique<br />

ten<strong>du</strong>. Dès 1810, elle élabore ainsi le premier millésime connu en Champagne. Six ans plus<br />

tard, elle imagine la table <strong>de</strong> remuage, pour clarifier le vin. En 1818, elle pro<strong>du</strong>it le tout<br />

premier rosé d’assemblage en ajoutant au champagne un peu <strong>de</strong> vin rouge <strong>de</strong> Bouzy. Après<br />

son décès en 1866, la maison Veuve Clicquot perpétue cette recherche <strong>de</strong> nouveauté.<br />

© Veuve Clicquot<br />

Le champagne Moët & Chandon, entre tradition et<br />

mo<strong>de</strong>rnité<br />

Depuis la fondation <strong>de</strong> la maison à Epernay en 1743 par Clau<strong>de</strong> Moët, le terroir et le soin<br />

apporté à l’élaboration <strong>du</strong> champagne, né <strong>de</strong> l’assemblage subtil entre pinot noir, meunier et<br />

chardonnay, n’ont pas changé.


© Moët & Chandon<br />

En revanche, l’innovation a toujours servi <strong>de</strong> fil con<strong>du</strong>cteur, façonnant un style unique <strong>de</strong><br />

Moët & Chandon. Ainsi, le Moët Ice Impérial, reconnaissable à sa bouteille blanc et or, est le<br />

premier champagne créé pour être dégusté avec <strong>de</strong>s glaçons.<br />

Le champagne Pommery, une aventure féminine<br />

A la mort <strong>de</strong> son époux en 1858, Jeanne Alexandrine Pommery reprend les rênes <strong>de</strong> la maison<br />

<strong>de</strong> champagne qu’il avait fondée à Reims en 1836. Intransigeante sur la qualité, cette<br />

visionnaire est la première à proposer <strong>du</strong> champagne brut, le Pommery Nature, en 1874, à une<br />

époque où la mo<strong>de</strong> est aux vins très sucrés. Elle impose aux bâtiments <strong>du</strong> domaine un style<br />

néo-gothique élisabéthain unique.<br />

© Pommery<br />

Visiter les cave <strong>du</strong> domaine Pommery<br />

Inscrites sur la liste <strong>du</strong> patrimoine mondial <strong>de</strong> l’humanité <strong>de</strong> l’Unesco, les caves <strong>du</strong> domaine<br />

Pommery méritent le détour à plus d’un titre. Aménagées à partir <strong>de</strong> 1868 dans d’anciennes<br />

crayères gallo-romaines à trente mètres sous terre, reliées par dix-huit kilomètres <strong>de</strong> galeries,<br />

elles accueillent <strong>de</strong>puis 2002 <strong>de</strong>s expositions temporaires d’art contemporain.<br />

Domaine Pommery, Reims (51), vrankenpommery.com<br />

Le champagne Charles <strong>de</strong> Cazanove, <strong>de</strong>s bulles à l’Elysée<br />

Avec une pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> trois millions <strong>de</strong> bouteilles par an, distribuées dans le mon<strong>de</strong><br />

entier, Charles <strong>de</strong> Cazanove fait figure <strong>de</strong> poids lourd sur le marché <strong>du</strong> plus célèbre <strong>de</strong>s vins<br />

effervescents <strong>de</strong> France. Les débuts sont pourtant mo<strong>de</strong>stes, lorsque le jeune Charles Gabriel<br />

<strong>de</strong> Cazanove rompt avec la tradition familiale <strong>du</strong> travail <strong>du</strong> verre pour ouvrir sa maison <strong>de</strong>


champagne à Avize, au cœur <strong>de</strong> la côte <strong>de</strong>s Blancs, dans la Marne. Son fils, Charles Nicolas,<br />

donne à l’entreprise familiale ses lettres <strong>de</strong> noblesse, en fournissant le prince autrichien<br />

Metternich, mais aussi trois prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> la IIIe République : Patrice <strong>de</strong> Mac-Mahon, Sadi<br />

Carnot et Emile Loubet. Grand amateur <strong>du</strong> champagne Charles <strong>de</strong> Cazanove, le roi<br />

d’Angleterre Edouard VII le faisait importer <strong>de</strong> France avec son étiquette personnelle.<br />

Article paru dans le numéro Femme Actuelle Jeux n°202 <strong>de</strong> janvier <strong>2022</strong>


L’Union <strong>du</strong> <strong>05</strong>/<strong>08</strong>/<strong>2022</strong> / TOURISME<br />

Bilan en <strong>de</strong>mi-teinte pour le Tour<br />

Johanne Chung To Sang (avec Maxime Mascoli)<br />

S’il y a eu <strong>de</strong>s touristes férus <strong>de</strong> vélo à Epernay, ils ne sont pas passés par l’Office <strong>du</strong><br />

tourisme, qui n’a pas vu <strong>de</strong> sursaut <strong>de</strong> la fréquentation.<br />

Le passage <strong>du</strong> Tour <strong>de</strong> France féminin dans la région, le 26 juillet, a donné une belle visibilité<br />

aux villes traversées. Mais pour les professionnels <strong>du</strong> tourisme, il n’a pas provoqué <strong>de</strong> vrai<br />

sursaut en termes <strong>de</strong> fréquentation.<br />

Le Tour <strong>de</strong> France féminin, personne ici n’a pu passer à côté, la circulation et le<br />

stationnement étant profondément perturbés <strong>de</strong>ux jours <strong>du</strong>rant sur le trajet <strong>de</strong>s coureuses. La<br />

capitale <strong>du</strong> champagne et ses alentours ont bénéficié d’une belle visibilité, notamment grâce à<br />

la télévision où l’événement a été diffusé. Pourtant, côté fréquentation, le retour <strong>de</strong> la<br />

manifestation sportive après plus <strong>de</strong> trente ans en sommeil n’a pas provoqué <strong>de</strong> sursaut au<br />

niveau <strong>de</strong> la fréquentation touristique.<br />

Ce que confirme l’Office <strong>du</strong> tourisme d’Épernay. « Au contraire, ça a été une journée plutôt<br />

calme. Des locaux sont venus chercher le programme <strong>du</strong> Tour <strong>de</strong> France, et les touristes<br />

étrangers, eux, ont posé <strong>de</strong>s questions pratiques autour <strong>du</strong> stationnement et <strong>de</strong> la circulation,<br />

commente Déborah Mirbelle, adjointe <strong>de</strong> direction <strong>de</strong> l’Office <strong>du</strong> tourisme. Mais beaucoup<br />

n’étaient pas au courant <strong>de</strong> l’événement, tout nouveau, et pas encore ancré dans les mœurs <strong>de</strong><br />

la clientèle étrangère. »<br />

Quelques férus <strong>de</strong> vélo<br />

Des férus <strong>de</strong> cyclisme, il y en avait, mais ils n’ont pas constitué la clientèle principale <strong>de</strong>s<br />

établissements la semaine <strong>du</strong> Tour. À l’hôtel <strong>de</strong> Champagne par exemple, « on a fini complet<br />

», et bien que ce ne soit pas forcément inhabituel pour la saison, « la moitié <strong>de</strong>s clients » était<br />

venue spécifiquement pour la course, note-t-on. « Il y a eu <strong>de</strong>s passionnés <strong>de</strong> cyclisme,<br />

d’autant qu’on était sur le tracé <strong>de</strong> la course. Beaucoup <strong>de</strong> touristes <strong>de</strong> l’Europe <strong>du</strong> Nord, <strong>de</strong>s<br />

Danois, <strong>de</strong>s Suédois... Ils étaient aux premières loges ! »<br />

D’autres ont tiré leur épingle <strong>du</strong> jeu en accueillant membres <strong>de</strong> l’organisation, <strong>presse</strong>, ou<br />

même encore les cyclistes <strong>du</strong> Tour. À l’hôtel Campanile <strong>de</strong> Dizy, l’activité a été quelque peu<br />

dynamisée par la réception d’une équipe <strong>de</strong> coureuses la veille <strong>de</strong> la course. Un « coup <strong>de</strong><br />

pouce » bienvenu, « puisque l’activité reste pour nous encore en <strong>de</strong>çà <strong>de</strong> celle qu’on avait en<br />

2019 » , nous dit-on. Le staff <strong>du</strong> Tour lui, a été accueilli à l’Auberge champenoise à Moussy,<br />

permettant à l’établissement d’afficher complet un lundi. « En semaine, c’est rare », indique<br />

l’établissement. Au Relais <strong>de</strong>s Vignerons à Vertus, « on a eu un petit peu d’activité, on a reçu<br />

quelques journalistes » constate-t-on, jugeant que l’événement n’est peut-être « pas encore<br />

assez connu » pour attirer davantage <strong>de</strong> touristes. Côté restaurants, on ne s’en frotte pas non<br />

plus les mains. « Ça n’a rien changé pour nous », répond-on tout <strong>de</strong> go au Why Not à<br />

Epernay. La brasserie Le Centre, elle, « a eu un peu plus <strong>de</strong> touristes que d’habitu<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s<br />

Belges, <strong>de</strong>s Hollandais, mais ce n’était pas la folie non plus. »


Plus <strong>du</strong>bitatives, les maisons <strong>de</strong> champagne <strong>de</strong> l’avenue <strong>du</strong> même nom, qui ont vu passer les<br />

coureuses par <strong>de</strong>ux fois l’après-midi <strong>du</strong> mardi 26 juillet. « Sincèrement, on a été bien<br />

embêtés. Ce Tour <strong>de</strong> France ne nous a pas aidés, au contraire, il nous a donné plus <strong>de</strong> travail :<br />

on a dû anticiper, prévenir les clients <strong>de</strong>s restrictions <strong>de</strong> circulation, et certains n’étaient pas<br />

contents <strong>de</strong> ne pas pouvoir se garer sur le parking pour charger les bouteilles qu’ils voulaient<br />

acheter par exemple », râle un établissement situé sur la prestigieuse avenue, interdite à la<br />

circulation <strong>de</strong>puis la veille au soir. « On a eu <strong>de</strong>ux ou trois tables occupées par <strong>de</strong>s clients<br />

pendant le passage <strong>de</strong>s coureuses, sans plus ».<br />

À la maison Collard-Picard, sur la même avenue, on note qu’il y a davantage <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> ces<br />

jours-ci que pendant l’événement cycliste. « Ça n’a pas été une journée chargée en tout cas ».<br />

Même son <strong>de</strong> cloche chez Paul-Étienne Saint-Germain, qui a sondé ses visiteurs <strong>du</strong> jour sur le<br />

sujet. « En majorité ils nous ont dit qu’ils n’étaient pas venus pour le Tour <strong>de</strong> France mais<br />

qu’ils étaient très contents <strong>de</strong> cette surprise », explique la responsable <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong><br />

champagne qui souligne avoir reçu beaucoup plus <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> il y a trois ans, pour le Tour <strong>de</strong><br />

France masculin. « C e type d’événement est plus porteur pour la région <strong>de</strong> manière générale<br />

que pour l’activité champagne », estime-t-elle. Sur l’avenue <strong>de</strong> Champagne, le Tour a surtout<br />

empêché la venue <strong>de</strong>s habituels visiteurs<br />

Pas question pour autant <strong>de</strong> voir le verre à moitié vi<strong>de</strong> : cette grand-messe <strong>du</strong> cyclisme<br />

version féminine a eu le mérite d’attirer les locaux, en tout cas ceux n’étant pas partis en<br />

vacances. « On a <strong>de</strong>s personnes qui ne se seraient pas arrêtées d’autres jours et qui, là, l’ont<br />

fait. On a l’habitu<strong>de</strong> d’avoir <strong>de</strong>s touristes étrangers, mais là on a vu aussi beaucoup <strong>de</strong> locaux<br />

», observe la serveuse d’un espace <strong>de</strong> dégustation tout près <strong>de</strong> l’avenue <strong>de</strong> Champagne, qui<br />

estime avoir bien gagné en visibilité.<br />

Une superbe vitrine<br />

Pour en savoir plus, il faudra attendre les résultats <strong>de</strong> la campagne <strong>de</strong> traçage lancée par<br />

l’agence régionale <strong>du</strong> tourisme <strong>du</strong> Grand Est, sur l’impact touristique <strong>du</strong> Tour <strong>de</strong> France.<br />

Inscrire l’événement sur la <strong>du</strong>rée, comme le souhaite la Ville (voir par ailleurs), pourrait<br />

apporter davantage d’affluence les prochaines années. Ce qu’espère en tout cas l’Office <strong>du</strong><br />

tourisme sparnacien. « Ça ne peut être qu’un plus pour la <strong>de</strong>stination Épernay, pour drainer<br />

une clientèle qui pourrait y séjourner plus longtemps. C’est une superbe vitrine pour faire<br />

découvrir les atouts <strong>de</strong> la ville, les offres <strong>de</strong> circuit en vélo autour, et attirer une clientèle <strong>de</strong>s<br />

régions voisines », achève Déborah Mirbelle <strong>de</strong> l’Office <strong>du</strong> tourisme.


Vign’ARt portrait d’artiste<br />

Un temple en l’honneur <strong>du</strong> champagne<br />

François Leriche/ L’Union <strong>du</strong> <strong>05</strong>/<strong>08</strong>/<strong>2022</strong><br />

A Grauves, intitulée « Dévoiler », l’œuvre est composée <strong>de</strong> 33 arches formant trois passages,<br />

telles les voûtes d’une cave.<br />

Comme chaque vendredi, L’union met en lumière l’un <strong>de</strong>s dix-huit artistes sélectionnés pour<br />

la troisième édition <strong>du</strong> festival. Aujourd’hui, découvrons l’installation « Dévoiler », le fruit<br />

d’un travail collectif.<br />

Tous les trois passionnés par l’artisanat et les savoir-faire, engagés pour un impact<br />

environnemental le plus léger et vertueux possible, notamment dans le choix <strong>de</strong>s matériaux<br />

travaillés, c’est tout naturellement qu’Adèle Roqueta, Antoine Robinet, et Sibylle Delclaux<br />

choisissent <strong>de</strong> collaborer ensemble dans le cadre <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> <strong>de</strong>sign et d’architecture. Ils<br />

présentent le fruit <strong>de</strong> leur travail à Grauves.<br />

Intitulée «Dévoiler», l’œuvre est composée <strong>de</strong> 33 arches formant trois passages, telles les<br />

voûtes d’une cave. Au fond, une gran<strong>de</strong> porte dont la forme rappelle celle <strong>de</strong>s bornes <strong>de</strong><br />

vignes, est comme une entrée dans la falaise.<br />

Ces 34 éléments représentent les 34000 hectares <strong>du</strong> vignoble champenois. Aussi, les arches<br />

sont espacées les unes <strong>de</strong>s autres <strong>de</strong> la largeur d’un rang <strong>de</strong> vigne, soit 1 mètre. L’installation<br />

s’inscrit directement dans le paysage et le relief <strong>du</strong> site <strong>de</strong> Grauves. Elle est une invitation à la<br />

promena<strong>de</strong> et se dévoile au fur et à mesure selon les différents points <strong>de</strong> vue qu’offre le lieu,<br />

mettant en valeur le sous-sol calcaire.<br />

L’idée est véritablement d’habiter l’œuvre et <strong>de</strong> profiter <strong>de</strong>s diverses vues cadrées par les<br />

arches<br />

L’œuvre est réalisée uniquement à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> matériaux biodégradables : bois <strong>de</strong> pin issu d’une<br />

ancienne charpente blanchie à la chaux et toile <strong>de</strong> jute. Le blanc cassé <strong>du</strong> jute rappelle la craie<br />

et le jaune <strong>de</strong>s arches le soleil et le champagne.<br />

Partiellement maintenue, la toile apporte <strong>du</strong> mouvement à l’ensemble <strong>de</strong> l’installation, à<br />

l’image <strong>de</strong> voiles se gonflant au vent; la falaise est également un lieu d’envol pour les<br />

parapentistes.<br />

Pour les concepteurs <strong>de</strong> l’œuvre, ce mouvement fait également écho au vivant et à l’évolution<br />

<strong>de</strong> la vigne au fil <strong>de</strong>s saisons. Selon les différents moments <strong>de</strong> la journée, le soleil traverse le<br />

tissu et crée <strong>de</strong> multiples jeux d’ombre et <strong>de</strong> lumière. Les visiteurs sont invités à explorer cette<br />

installation et à cheminer entre et à travers les portes. « L’idée est véritablement d’habiter<br />

l’œuvre et <strong>de</strong> profiter <strong>de</strong>s diverses vues cadrées par les arches. »

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